Le Saint Esprit, : une personne sur la terre !
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Le Saint Esprit, : une personne sur la terre !
Méditation 4 — Le «Paraclet» ou le Consolateur — Jean 14:26 ; 15:26 ; 16:7 à 15
4.1 [Le Saint Esprit, plus qu’une puissance : une personne sur la terre]Les chapitres que nous abordons maintenant présentent au sujet du Saint Esprit une vérité d’une si grande valeur en elle-même, et aussi d’une telle immensité dans ses conséquences que nous n’aurions pu en aucune manière la déduire des communications précédentes du Seigneur Jésus. Il ne s’agit plus seulement d’une source imprimant son propre caractère à la vie nouvelle donnée au croyant, comme au chapitre 3, ni d’une puissance qui opère intérieurement ou extérieurement, et cela dans le culte (chap. 4) aussi bien que pour le témoignage (chap. 7). Nous sommes ici en présence d’une Personne divine prééminente : le Saint Esprit présent sur la terre.
4.2 [Dieu glorifie Jésus à cause de la croix]
Or l’occasion de cette révélation explique une telle différence. Le Seigneur Jésus était sur le point de s’en aller, lui, la personne bénie qui avait appelé à lui les disciples et formé leur coeur pendant son ministère terrestre en leur révélant le Père. La scène allait se terminer par sa mort, dans laquelle Dieu serait infiniment glorifié. Comme il le déclare lui-même : «Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui». Pourquoi nomme-t-il Dieu et non le Père ? Parce que le péché était contre Dieu et devant Dieu ; il était par conséquent impossible que Dieu passe par-dessus. Sa nature morale devait se manifester dans toute sa force et toute son indignation contre le péché. Jésus, le Fils de l’homme, le Christ rejeté, prend le péché sur lui-même, devient responsable pour les iniquités de son peuple et acquiert pour Dieu sur la croix une gloire qu’il n’avait jamais eue auparavant et qu’il est impossible qu’il reçoive jamais une seconde fois. Dieu y fut glorifié, parfaitement et pour toujours. Dès lors et jusque dans l’éternité, Dieu a devant lui l’oeuvre à la fois grande et précieuse de témoigner sous toutes les formes possibles son appréciation des souffrances infinies dans lesquelles Jésus l’a glorifié. En premier lieu par la résurrection ! Ensuite Jésus, ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, prit sa place à la droite de Dieu dans le ciel. Rien d’autre n’aurait pu être pour lui un témoignage convenable de la valeur de la croix. D’autres résultats seront manifestés en leur temps. Aucune bénédiction passée ni à venir n’aura jamais été donnée qui ne résulte de la croix du Seigneur Jésus. Mais en même temps la croix a si parfaitement et entièrement satisfait la justice, la sainteté, la majesté et l’amour de Dieu — tout son caractère aussi bien que ses affections — qu’il n’a plus maintenant devant lui, pour ce qui concerne Christ et ceux qui le reçoivent, qu’une heureuse tâche : celle de satisfaire pleinement sa propre nature en bénissant selon tout ce qui est en son coeur. Cela seul explique tout ce qu’il fait maintenant. En vertu de cette gloire acquise à la croix, non seulement Dieu place Jésus à sa droite, mais il proclame son évangile, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant — et il l’adresse à toute la création. Dieu est le même Dieu, et pourtant des milliers d’années avaient passé sur ce monde sans qu’il ait jamais fait annoncer aux hommes un pareil message. Il pouvait y avoir occasionnellement de bonnes nouvelles pour Abraham ou pour les enfants d’Israël ; mais jamais auparavant la bonne nouvelle de sa grâce n’avait été envoyée au loin à toute créature. Est-ce à dire que Dieu a commencé alors à être amour ? Certes non ! Ni Jésus Christ, ni sa croix, n’ont jamais produit l’amour en Dieu. Le caractère distinctif de l’amour divin est de n’être ni créé, ni causé, ni mis en action par ce qui est en dehors de lui. L’amour est dans la nature même de Dieu. L’amour y existerait même s’il n’y avait pour lui aucun objet, car ce ne sont pas les objets qui créent l’amour. Toutefois, selon la souveraineté de Dieu, son amour se manifeste, et c’est envers ceux qui sont les plus nécessiteux, les plus déplorablement coupables, les plus éloignés de lui-même, et les plus hostiles. Dieu peut dorénavant déployer son amour ; c’est la croix de Christ qui le justifie quand il le fait.
Mais ce n’est pas tout. Jésus disparaît de ce monde. Il fallait qu’il en soit ainsi. Le monde n’atteignait pas à ce que méritait son oeuvre. Tout ce que Dieu aurait pu y accomplir par sa providence, le don du trône de David et même la domination universelle du Fils de l’homme sur toute nation, tribu et langue, n’auraient pas été une récompense suffisante de la part de Dieu pour la croix du Seigneur Jésus. En conséquence, Dieu élève Jésus à sa droite dans une gloire céleste ; et c’est cet événement qui fournit l’occasion des incomparables enseignements de Jean 14.
4.3 [En attendant le retour du Seigneur, le Saint Esprit envoyé par le Père au nom de Jésus : un don digne de l’amour du Seigneur et digne de la croix]Tout d’abord notre Seigneur présente la certitude de son retour. S’il s’en allait au Père, ce n’était pas que son amour pour ses disciples ait diminué. Il allait leur préparer une place. Aussi sûrement qu’il allait à la maison de son Père, il reviendrait et les prendrait auprès de lui, afin que là où lui serait, ils y soient aussi avec lui. Il leur avait manifesté le Père ici-bas. Ils avaient connu, ou ils auraient dû connaître, non seulement que le Père était en lui, mais que Lui était dans le Père. Il était une personne divine ; il était le Fils. Vérité essentielle, indépendante de son oeuvre ; mais en même temps qui donnait à cette oeuvre une valeur infinie. Maintenant il va plus loin et montre que pendant son absence dans la maison du Père, il fera aux siens un don digne de son amour et digne de la croix — une bénédiction nouvelle surpassant tout ce qui avait jamais été connu par l’homme sur la terre auparavant. Et voici comment il l’introduit : «Si vous m’aimez, dit-il, gardez mes commandements». Il ne voulait pas que leur vie et leurs affections se consument en inutiles regrets pour son absence ; il désirait par contre qu’ils prouvent leur amour d’une manière réelle et pratique — «gardez mes commandements». Lui, de son côté, prouverait son amour d’une manière parfaitement divine. «Et moi, je prierai le Père, dit-il, et il vous donnera un autre Consolateur, pour être avec vous éternellement, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous» (v. 15 à 17). Et plus loin il le désigne de manière explicite. Il est «le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom» (v. 26). Remarquez ces derniers mots : «enverra en mon nom». Ce n’est pas seulement : «donnera». Pour parler de communiquer simplement de la puissance ou de fournir à l’homme une source divine de bénédiction jaillissant en lui, le verbe donner convient. Tandis qu’«enverra» s’applique à une personne consciente et consentante. «L’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom — dit Jésus — lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites».
4.4 [Le Saint Esprit : une personne envoyée, non pas une bénédiction répandue]Arrêtons-nous quelques moments pour considérer qui est celui que le Père a envoyé au nom du Fils, du Seigneur Jésus. Lorsque l’Esprit Saint nous est présenté en figure comme répandu ou communiqué, il s’agit clairement de montrer la profusion de la bénédiction, la richesse, l’abondance et la prodigalité, si je puis dire, de ce que Dieu le Père donne maintenant pour la gloire de son Fils. Mais si grandes que soient les richesses du don et l’abondance de la grâce, nous avons ici, répétons-le, une pensée entièrement différente. Nous sommes en présence d’une Personne divine et non pas simplement d’une plénitude de bénédiction. Le langage même qu’emploie le Seigneur contribue à souligner cette grande vérité, car il savait qu’elle serait, hélas ! promptement oubliée par l’Église de Dieu.
4.4.1 [Effusions annoncées par l’Écriture]
L’Écriture nous enseigne qu’un temps viendra où les hommes ici-bas recevront une autre effusion de l’Esprit Saint. La pluie de la dernière saison est aussi certaine que celle de la première. Alors s’accomplira le beau type d’Exode 28 : le son des clochettes s’y fait entendre, non pas pendant que le Souverain Sacrificateur est au-dedans du lieu saint mais quand il y pénètre, puis de nouveau quand il en sort. Ainsi, de même qu’un témoignage a été rendu à la Pentecôte quand notre grand Souverain Sacrificateur fut entré dans le saint lieu, il y aura un autre témoignage de l’Esprit Saint, quand le Souverain Sacrificateur sortira pour apparaître «une seconde fois... à salut à ceux qui l’attendent» (Héb. 9:2. Aussi certainement que le son se fit entendre par la puissance de l’Esprit lorsque Jésus est entré dans les cieux, une nouvelle plénitude de la bénédiction de l’Esprit Saint sera répandue sur toute chair quand il en sortira (Joël 2:28 à 32). Mais avec cette différence que cet événement futur ne concernera pas le même corps de croyants qui avait reçu par l’Esprit Saint la première bénédiction de la grâce divine. Comme nous le savons, c’est l’ancien peuple de Dieu qui en sera l’objet. Dieu visitera de nouveau Israël en grâce. Il ne limitera pas, sans doute, la bénédiction à ce peuple. Mais de même qu’il a plu à Dieu maintenant d’appeler ses élus du milieu de toute nation sous le ciel, il en sera ainsi, d’une manière encore plus étendue au temps du second avènement de Christ et de son règne sur la terre.
4.4.2 [Caractère unique de la période chrétienne]
Reconnaissons-le toutefois, ces faits tels qu’ils sont annoncés par les prophètes seraient loin de nous apporter une pleine lumière relativement à l’Esprit de Dieu, aussi le Seigneur lui-même nous en explique-t-il la portée. Il ne s’agit pas simplement d’influences pour le bien de l’âme, ni d’une source jaillissante de la faveur divine, mais maintenant, pour la première et pour la seule fois, la présence personnelle du Saint Esprit est connue sur la terre, oui, l’Esprit Saint effectivement descendu du ciel ici-bas comme fruit de la rédemption et du départ du Seigneur Jésus pour le ciel.
Sans doute, conjointement avec cette présence personnelle, se manifeste une abondante distribution de puissance. Et nous savons aussi que bientôt, lorsque le Seigneur Jésus reviendra du ciel, il se produira une effusion plus grande encore, un déploiement beaucoup plus considérable de la bénédiction de Dieu. Mais où voyons-nous qu’il enverra l’Esprit dans ce temps-là ? Où trouvons-nous le Père envoyant le Consolateur au nom de Christ, le Fils ? À nulle autre période que celle-ci. Selon la parole de Dieu, l’économie chrétienne actuelle constitue l’unique époque et présente les seules circonstances et les seules conditions qui correspondent à la mission de l’Esprit sur la terre.
La clé de ces déclarations du Seigneur réside dans ce fait : la présence du Consolateur. Cette présence personnelle du Saint Esprit, mentionnée ici, est en rapport étroit avec l’absence personnelle de Christ après la rédemption, absence qui en est le fondement. Au contraire, le jour éclatant du Seigneur, ce jour qui vient, sera marqué, non par l’absence de Christ, mais par sa présence ; non par sa séance dans le ciel, mais par sa propre venue pour régner sur la terre ; et à ce jour-là ne se rattache aucune présence personnelle de l’Esprit. Il pourra alors y avoir une manifestation de puissance plus étendue, sinon plus profonde. Mais ce sera un état de choses absolument différent. Et l’une des différences les plus frappantes se trouve dans un fait qu’en passant nous pouvons mentionner ici : à savoir, que, dans ce jour-là, le Saint Esprit n’introduira personne dans le lieu très saint pour adorer. Cette activité qui est la sienne aujourd’hui aura pris fin. Le voile ne sera plus déchiré dans le jour millénial lorsque le règne du Seigneur Jésus Christ sera établi sur la terre.
4.4.3 [Le Saint Esprit pendant le millénium]Certains peuvent être choqués que nous parlions ainsi d’un retour à un sanctuaire terrestre, à un voile de séparation, et à une sacrificature humaine aussi bien qu’au renouvellement des sacrifices extérieurs. Cependant rien n’est plus certain, si nous reconnaissons l’autorité des Psaumes et des Prophètes. Et quand ce jour viendra et que Dieu reprendra ses relations avec son ancien peuple Israël, il n’y aura plus de Pentecôte parmi les fêtes rétablies. La Pâque et la fête des Tabernacles seront célébrées mais non pas la fête des Semaines. En même temps aura lieu une effusion plus abondante de l’Esprit ; de telle sorte que certains dons extérieurs, communiqués au jour de la Pentecôte et par la suite, sont désignés sous le nom de «miracles (ou puissances) du siècle à venir» (Héb. 6:5). Pourquoi sont-ils ainsi appelés ? Parce qu’ils sont un spécimen actuel de cette énergie qui alors opérera sans entrave et fera connaître au vaste univers la délivrance que le Sauveur a accomplie en faveur de «toutes choses» aussi bien que de ceux qui croient. Les «puissances» conférées de la part du Seigneur par le Saint Esprit sont donc à juste titre appelées «miracles du siècle à venir» — miracles tels que la guérison des malades, des lépreux, la résurrection des morts, la vue rendue aux aveugles, l’usage de leurs membres aux impotents, etc. Ce sont là en effet autant d’expressions de cette puissance qui se déploiera librement et largement dans ce grand jour du règne du Seigneur. Il guérira alors toutes leurs maladies aussi véritablement qu’il pardonnera toutes leurs iniquités. En ce temps-là, il introduira et associera les deux bénédictions. Il est donc clair qu’il s’agit ici d’un état de choses bien différent de ce que nous possédons maintenant.
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4.1 [Le Saint Esprit, plus qu’une puissance : une personne sur la terre]Les chapitres que nous abordons maintenant présentent au sujet du Saint Esprit une vérité d’une si grande valeur en elle-même, et aussi d’une telle immensité dans ses conséquences que nous n’aurions pu en aucune manière la déduire des communications précédentes du Seigneur Jésus. Il ne s’agit plus seulement d’une source imprimant son propre caractère à la vie nouvelle donnée au croyant, comme au chapitre 3, ni d’une puissance qui opère intérieurement ou extérieurement, et cela dans le culte (chap. 4) aussi bien que pour le témoignage (chap. 7). Nous sommes ici en présence d’une Personne divine prééminente : le Saint Esprit présent sur la terre.
4.2 [Dieu glorifie Jésus à cause de la croix]
Or l’occasion de cette révélation explique une telle différence. Le Seigneur Jésus était sur le point de s’en aller, lui, la personne bénie qui avait appelé à lui les disciples et formé leur coeur pendant son ministère terrestre en leur révélant le Père. La scène allait se terminer par sa mort, dans laquelle Dieu serait infiniment glorifié. Comme il le déclare lui-même : «Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui». Pourquoi nomme-t-il Dieu et non le Père ? Parce que le péché était contre Dieu et devant Dieu ; il était par conséquent impossible que Dieu passe par-dessus. Sa nature morale devait se manifester dans toute sa force et toute son indignation contre le péché. Jésus, le Fils de l’homme, le Christ rejeté, prend le péché sur lui-même, devient responsable pour les iniquités de son peuple et acquiert pour Dieu sur la croix une gloire qu’il n’avait jamais eue auparavant et qu’il est impossible qu’il reçoive jamais une seconde fois. Dieu y fut glorifié, parfaitement et pour toujours. Dès lors et jusque dans l’éternité, Dieu a devant lui l’oeuvre à la fois grande et précieuse de témoigner sous toutes les formes possibles son appréciation des souffrances infinies dans lesquelles Jésus l’a glorifié. En premier lieu par la résurrection ! Ensuite Jésus, ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, prit sa place à la droite de Dieu dans le ciel. Rien d’autre n’aurait pu être pour lui un témoignage convenable de la valeur de la croix. D’autres résultats seront manifestés en leur temps. Aucune bénédiction passée ni à venir n’aura jamais été donnée qui ne résulte de la croix du Seigneur Jésus. Mais en même temps la croix a si parfaitement et entièrement satisfait la justice, la sainteté, la majesté et l’amour de Dieu — tout son caractère aussi bien que ses affections — qu’il n’a plus maintenant devant lui, pour ce qui concerne Christ et ceux qui le reçoivent, qu’une heureuse tâche : celle de satisfaire pleinement sa propre nature en bénissant selon tout ce qui est en son coeur. Cela seul explique tout ce qu’il fait maintenant. En vertu de cette gloire acquise à la croix, non seulement Dieu place Jésus à sa droite, mais il proclame son évangile, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant — et il l’adresse à toute la création. Dieu est le même Dieu, et pourtant des milliers d’années avaient passé sur ce monde sans qu’il ait jamais fait annoncer aux hommes un pareil message. Il pouvait y avoir occasionnellement de bonnes nouvelles pour Abraham ou pour les enfants d’Israël ; mais jamais auparavant la bonne nouvelle de sa grâce n’avait été envoyée au loin à toute créature. Est-ce à dire que Dieu a commencé alors à être amour ? Certes non ! Ni Jésus Christ, ni sa croix, n’ont jamais produit l’amour en Dieu. Le caractère distinctif de l’amour divin est de n’être ni créé, ni causé, ni mis en action par ce qui est en dehors de lui. L’amour est dans la nature même de Dieu. L’amour y existerait même s’il n’y avait pour lui aucun objet, car ce ne sont pas les objets qui créent l’amour. Toutefois, selon la souveraineté de Dieu, son amour se manifeste, et c’est envers ceux qui sont les plus nécessiteux, les plus déplorablement coupables, les plus éloignés de lui-même, et les plus hostiles. Dieu peut dorénavant déployer son amour ; c’est la croix de Christ qui le justifie quand il le fait.
Mais ce n’est pas tout. Jésus disparaît de ce monde. Il fallait qu’il en soit ainsi. Le monde n’atteignait pas à ce que méritait son oeuvre. Tout ce que Dieu aurait pu y accomplir par sa providence, le don du trône de David et même la domination universelle du Fils de l’homme sur toute nation, tribu et langue, n’auraient pas été une récompense suffisante de la part de Dieu pour la croix du Seigneur Jésus. En conséquence, Dieu élève Jésus à sa droite dans une gloire céleste ; et c’est cet événement qui fournit l’occasion des incomparables enseignements de Jean 14.
4.3 [En attendant le retour du Seigneur, le Saint Esprit envoyé par le Père au nom de Jésus : un don digne de l’amour du Seigneur et digne de la croix]Tout d’abord notre Seigneur présente la certitude de son retour. S’il s’en allait au Père, ce n’était pas que son amour pour ses disciples ait diminué. Il allait leur préparer une place. Aussi sûrement qu’il allait à la maison de son Père, il reviendrait et les prendrait auprès de lui, afin que là où lui serait, ils y soient aussi avec lui. Il leur avait manifesté le Père ici-bas. Ils avaient connu, ou ils auraient dû connaître, non seulement que le Père était en lui, mais que Lui était dans le Père. Il était une personne divine ; il était le Fils. Vérité essentielle, indépendante de son oeuvre ; mais en même temps qui donnait à cette oeuvre une valeur infinie. Maintenant il va plus loin et montre que pendant son absence dans la maison du Père, il fera aux siens un don digne de son amour et digne de la croix — une bénédiction nouvelle surpassant tout ce qui avait jamais été connu par l’homme sur la terre auparavant. Et voici comment il l’introduit : «Si vous m’aimez, dit-il, gardez mes commandements». Il ne voulait pas que leur vie et leurs affections se consument en inutiles regrets pour son absence ; il désirait par contre qu’ils prouvent leur amour d’une manière réelle et pratique — «gardez mes commandements». Lui, de son côté, prouverait son amour d’une manière parfaitement divine. «Et moi, je prierai le Père, dit-il, et il vous donnera un autre Consolateur, pour être avec vous éternellement, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous» (v. 15 à 17). Et plus loin il le désigne de manière explicite. Il est «le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom» (v. 26). Remarquez ces derniers mots : «enverra en mon nom». Ce n’est pas seulement : «donnera». Pour parler de communiquer simplement de la puissance ou de fournir à l’homme une source divine de bénédiction jaillissant en lui, le verbe donner convient. Tandis qu’«enverra» s’applique à une personne consciente et consentante. «L’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom — dit Jésus — lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites».
4.4 [Le Saint Esprit : une personne envoyée, non pas une bénédiction répandue]Arrêtons-nous quelques moments pour considérer qui est celui que le Père a envoyé au nom du Fils, du Seigneur Jésus. Lorsque l’Esprit Saint nous est présenté en figure comme répandu ou communiqué, il s’agit clairement de montrer la profusion de la bénédiction, la richesse, l’abondance et la prodigalité, si je puis dire, de ce que Dieu le Père donne maintenant pour la gloire de son Fils. Mais si grandes que soient les richesses du don et l’abondance de la grâce, nous avons ici, répétons-le, une pensée entièrement différente. Nous sommes en présence d’une Personne divine et non pas simplement d’une plénitude de bénédiction. Le langage même qu’emploie le Seigneur contribue à souligner cette grande vérité, car il savait qu’elle serait, hélas ! promptement oubliée par l’Église de Dieu.
4.4.1 [Effusions annoncées par l’Écriture]
L’Écriture nous enseigne qu’un temps viendra où les hommes ici-bas recevront une autre effusion de l’Esprit Saint. La pluie de la dernière saison est aussi certaine que celle de la première. Alors s’accomplira le beau type d’Exode 28 : le son des clochettes s’y fait entendre, non pas pendant que le Souverain Sacrificateur est au-dedans du lieu saint mais quand il y pénètre, puis de nouveau quand il en sort. Ainsi, de même qu’un témoignage a été rendu à la Pentecôte quand notre grand Souverain Sacrificateur fut entré dans le saint lieu, il y aura un autre témoignage de l’Esprit Saint, quand le Souverain Sacrificateur sortira pour apparaître «une seconde fois... à salut à ceux qui l’attendent» (Héb. 9:2. Aussi certainement que le son se fit entendre par la puissance de l’Esprit lorsque Jésus est entré dans les cieux, une nouvelle plénitude de la bénédiction de l’Esprit Saint sera répandue sur toute chair quand il en sortira (Joël 2:28 à 32). Mais avec cette différence que cet événement futur ne concernera pas le même corps de croyants qui avait reçu par l’Esprit Saint la première bénédiction de la grâce divine. Comme nous le savons, c’est l’ancien peuple de Dieu qui en sera l’objet. Dieu visitera de nouveau Israël en grâce. Il ne limitera pas, sans doute, la bénédiction à ce peuple. Mais de même qu’il a plu à Dieu maintenant d’appeler ses élus du milieu de toute nation sous le ciel, il en sera ainsi, d’une manière encore plus étendue au temps du second avènement de Christ et de son règne sur la terre.
4.4.2 [Caractère unique de la période chrétienne]
Reconnaissons-le toutefois, ces faits tels qu’ils sont annoncés par les prophètes seraient loin de nous apporter une pleine lumière relativement à l’Esprit de Dieu, aussi le Seigneur lui-même nous en explique-t-il la portée. Il ne s’agit pas simplement d’influences pour le bien de l’âme, ni d’une source jaillissante de la faveur divine, mais maintenant, pour la première et pour la seule fois, la présence personnelle du Saint Esprit est connue sur la terre, oui, l’Esprit Saint effectivement descendu du ciel ici-bas comme fruit de la rédemption et du départ du Seigneur Jésus pour le ciel.
Sans doute, conjointement avec cette présence personnelle, se manifeste une abondante distribution de puissance. Et nous savons aussi que bientôt, lorsque le Seigneur Jésus reviendra du ciel, il se produira une effusion plus grande encore, un déploiement beaucoup plus considérable de la bénédiction de Dieu. Mais où voyons-nous qu’il enverra l’Esprit dans ce temps-là ? Où trouvons-nous le Père envoyant le Consolateur au nom de Christ, le Fils ? À nulle autre période que celle-ci. Selon la parole de Dieu, l’économie chrétienne actuelle constitue l’unique époque et présente les seules circonstances et les seules conditions qui correspondent à la mission de l’Esprit sur la terre.
La clé de ces déclarations du Seigneur réside dans ce fait : la présence du Consolateur. Cette présence personnelle du Saint Esprit, mentionnée ici, est en rapport étroit avec l’absence personnelle de Christ après la rédemption, absence qui en est le fondement. Au contraire, le jour éclatant du Seigneur, ce jour qui vient, sera marqué, non par l’absence de Christ, mais par sa présence ; non par sa séance dans le ciel, mais par sa propre venue pour régner sur la terre ; et à ce jour-là ne se rattache aucune présence personnelle de l’Esprit. Il pourra alors y avoir une manifestation de puissance plus étendue, sinon plus profonde. Mais ce sera un état de choses absolument différent. Et l’une des différences les plus frappantes se trouve dans un fait qu’en passant nous pouvons mentionner ici : à savoir, que, dans ce jour-là, le Saint Esprit n’introduira personne dans le lieu très saint pour adorer. Cette activité qui est la sienne aujourd’hui aura pris fin. Le voile ne sera plus déchiré dans le jour millénial lorsque le règne du Seigneur Jésus Christ sera établi sur la terre.
4.4.3 [Le Saint Esprit pendant le millénium]Certains peuvent être choqués que nous parlions ainsi d’un retour à un sanctuaire terrestre, à un voile de séparation, et à une sacrificature humaine aussi bien qu’au renouvellement des sacrifices extérieurs. Cependant rien n’est plus certain, si nous reconnaissons l’autorité des Psaumes et des Prophètes. Et quand ce jour viendra et que Dieu reprendra ses relations avec son ancien peuple Israël, il n’y aura plus de Pentecôte parmi les fêtes rétablies. La Pâque et la fête des Tabernacles seront célébrées mais non pas la fête des Semaines. En même temps aura lieu une effusion plus abondante de l’Esprit ; de telle sorte que certains dons extérieurs, communiqués au jour de la Pentecôte et par la suite, sont désignés sous le nom de «miracles (ou puissances) du siècle à venir» (Héb. 6:5). Pourquoi sont-ils ainsi appelés ? Parce qu’ils sont un spécimen actuel de cette énergie qui alors opérera sans entrave et fera connaître au vaste univers la délivrance que le Sauveur a accomplie en faveur de «toutes choses» aussi bien que de ceux qui croient. Les «puissances» conférées de la part du Seigneur par le Saint Esprit sont donc à juste titre appelées «miracles du siècle à venir» — miracles tels que la guérison des malades, des lépreux, la résurrection des morts, la vue rendue aux aveugles, l’usage de leurs membres aux impotents, etc. Ce sont là en effet autant d’expressions de cette puissance qui se déploiera librement et largement dans ce grand jour du règne du Seigneur. Il guérira alors toutes leurs maladies aussi véritablement qu’il pardonnera toutes leurs iniquités. En ce temps-là, il introduira et associera les deux bénédictions. Il est donc clair qu’il s’agit ici d’un état de choses bien différent de ce que nous possédons maintenant.
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Danielle- Enfant de Dieu
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Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
Re: Le Saint Esprit, : une personne sur la terre !
4.4.4 [Excellence du privilège chrétien]
C’est pourquoi, chers frères et soeurs, nous jouissons actuellement de ce privilège sans égal de la présence ici-bas du Saint Esprit, personne divine. Dieu l’accorde afin de publier l’excellente valeur et le bon plaisir qu’il trouve en l’oeuvre du Seigneur Jésus. Cette oeuvre qui a, sans nul doute, aux yeux de Dieu une valeur éternelle et infinie, comment se fait-il donc que, maintenant plutôt qu’en un autre temps, il en soit fait une estimation aussi extraordinaire et aussi divine ? Je crois qu’en voici la raison : le jour qui vient sera l’accomplissement de la promesse et de la prophétie touchant la bénédiction accordée au peuple de Dieu sur la terre. Ce peuple était terrestre, et, comme tel, les promesses le concernaient dans leur application littérale. C’est pourquoi ce jour sera celui où se réaliseront les promesses que Dieu avait expressément mises devant eux, le jour du peuple terrestre et de la terre (la terre d’Israël spécialement), comme centres de leur accomplissement. Mais Dieu ne s’est jamais limité à l’accomplissement pur et simple de ce qu’il avait promis. Et bien loin d’épuiser les richesses et d’atteindre le fond de la grâce de Dieu en saisissant les promesses, on constate en la sondant de plus en plus profondément que cette divine grâce va toujours au-delà des besoins de l’homme et de la terre elle-même (Rom. 5:20). Eh bien, cette grâce qui n’a jamais été définie dans la prophétie et dont la promesse n’a jamais été la mesure doit être nécessairement proportionnée à la profondeur de la bonté de Dieu lui-même. C’est parce que toutes ses promesses devaient être dépassées que Dieu a gardé par devers lui cette réserve bénie en la cachant «dès les siècles en Dieu» (Éph. 3:9). Et si maintenant le mystère n’est plus caché, c’est parce que dorénavant Dieu peut agir librement à cause de la croix. Il a, à sa droite, Celui qui a été rejeté par le monde. Considérant Christ entré là après avoir achevé l’oeuvre et apportant dans sa présence toute la valeur de la rédemption, Dieu ne se contente plus de donner selon la mesure du besoin d’un peuple terrestre ou selon les nécessités de ce pauvre monde. Il donne ce qui est digne de Lui-même et de Christ ; Il donne ce qui serait un honneur dans le ciel même. Qu’est-ce qui peut attester ou prouver cela mieux que l’envoi ici-bas de l’Esprit bienheureux, lequel connaissait si bien le ciel et pouvait partager tous les sentiments de Dieu le Père au sujet du Fils et de la rédemption ? De là la raison pour laquelle nous entrons aujourd’hui si pleinement dans cette bénédiction infinie.
C’est donc avec tout le poids de ces vérités nouvelles que le Seigneur Jésus Christ s’adresse à ses disciples. Il voulait les introduire dans les profondeurs jusque là impénétrables de la grâce du Dieu Sauveur et leur révéler la pensée même de Dieu le Père. Mais ce à quoi il engage son nom, ce qu’il promet aux siens de la part de son Père comme une ample compensation à la perte que son départ allait représenter pour eux, c’est de leur envoyer un autre «Consolateur» pour demeurer avec eux.
C’est pourquoi, chers frères et soeurs, nous jouissons actuellement de ce privilège sans égal de la présence ici-bas du Saint Esprit, personne divine. Dieu l’accorde afin de publier l’excellente valeur et le bon plaisir qu’il trouve en l’oeuvre du Seigneur Jésus. Cette oeuvre qui a, sans nul doute, aux yeux de Dieu une valeur éternelle et infinie, comment se fait-il donc que, maintenant plutôt qu’en un autre temps, il en soit fait une estimation aussi extraordinaire et aussi divine ? Je crois qu’en voici la raison : le jour qui vient sera l’accomplissement de la promesse et de la prophétie touchant la bénédiction accordée au peuple de Dieu sur la terre. Ce peuple était terrestre, et, comme tel, les promesses le concernaient dans leur application littérale. C’est pourquoi ce jour sera celui où se réaliseront les promesses que Dieu avait expressément mises devant eux, le jour du peuple terrestre et de la terre (la terre d’Israël spécialement), comme centres de leur accomplissement. Mais Dieu ne s’est jamais limité à l’accomplissement pur et simple de ce qu’il avait promis. Et bien loin d’épuiser les richesses et d’atteindre le fond de la grâce de Dieu en saisissant les promesses, on constate en la sondant de plus en plus profondément que cette divine grâce va toujours au-delà des besoins de l’homme et de la terre elle-même (Rom. 5:20). Eh bien, cette grâce qui n’a jamais été définie dans la prophétie et dont la promesse n’a jamais été la mesure doit être nécessairement proportionnée à la profondeur de la bonté de Dieu lui-même. C’est parce que toutes ses promesses devaient être dépassées que Dieu a gardé par devers lui cette réserve bénie en la cachant «dès les siècles en Dieu» (Éph. 3:9). Et si maintenant le mystère n’est plus caché, c’est parce que dorénavant Dieu peut agir librement à cause de la croix. Il a, à sa droite, Celui qui a été rejeté par le monde. Considérant Christ entré là après avoir achevé l’oeuvre et apportant dans sa présence toute la valeur de la rédemption, Dieu ne se contente plus de donner selon la mesure du besoin d’un peuple terrestre ou selon les nécessités de ce pauvre monde. Il donne ce qui est digne de Lui-même et de Christ ; Il donne ce qui serait un honneur dans le ciel même. Qu’est-ce qui peut attester ou prouver cela mieux que l’envoi ici-bas de l’Esprit bienheureux, lequel connaissait si bien le ciel et pouvait partager tous les sentiments de Dieu le Père au sujet du Fils et de la rédemption ? De là la raison pour laquelle nous entrons aujourd’hui si pleinement dans cette bénédiction infinie.
C’est donc avec tout le poids de ces vérités nouvelles que le Seigneur Jésus Christ s’adresse à ses disciples. Il voulait les introduire dans les profondeurs jusque là impénétrables de la grâce du Dieu Sauveur et leur révéler la pensée même de Dieu le Père. Mais ce à quoi il engage son nom, ce qu’il promet aux siens de la part de son Père comme une ample compensation à la perte que son départ allait représenter pour eux, c’est de leur envoyer un autre «Consolateur» pour demeurer avec eux.
Danielle- Enfant de Dieu
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Inscription : 08/11/2006
Re: Le Saint Esprit, : une personne sur la terre !
amen !
tu trouves aussi dans st jean chapitre 15 et 16 des passages sur le saint esprit
a lire aussi actes chapitre 2
tu trouves aussi dans st jean chapitre 15 et 16 des passages sur le saint esprit
a lire aussi actes chapitre 2
n111- Avec le Pape François
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Danielle- Enfant de Dieu
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Amour quand tu nous tiens!
Dieu, source de l’amour
Le premier temps concerne la source du véritable amour, qui est unique : Dieu. Saint Jean le met bien en évidence lorsqu’il affirme que « Dieu est amour » (1 Jn 4, 8.16). À ce point, il ne veut pas simplement dire que Dieu nous aime, mais que l’être même de Dieu est amour. Nous sommes là devant la plus lumineuse révélation de la source de l’amour qu’est le mystère trinitaire : en Dieu, un et trine, il existe un éternel échange d’amour entre les personnes du Père et du Fils, et cet amour n’est pas une énergie ou un sentiment, mais une personne, l’Esprit Saint.
Benoît XVI
PS : le Très saint Père nous explique que l' amour divin se communique sans-cesse du Fils vers le Père et du Père vers le Fils par l' opération du ST Esprit et Lui-même procédant de l' un et de l' autre.L' amour divin a besoin de se communiquer au sein de sa Trinité car c' est l' amour charité!A l' inverse de cet amour divin il y a L'égoïsme et l' orgueil chez l' homme pêcheur depuis la chute d' Adam avec le repli sur sois en se renfermant sur lui-même(l' ENFERmement)
Ô vanité des vanités, tout n' est que vanité!
Claudius
Le premier temps concerne la source du véritable amour, qui est unique : Dieu. Saint Jean le met bien en évidence lorsqu’il affirme que « Dieu est amour » (1 Jn 4, 8.16). À ce point, il ne veut pas simplement dire que Dieu nous aime, mais que l’être même de Dieu est amour. Nous sommes là devant la plus lumineuse révélation de la source de l’amour qu’est le mystère trinitaire : en Dieu, un et trine, il existe un éternel échange d’amour entre les personnes du Père et du Fils, et cet amour n’est pas une énergie ou un sentiment, mais une personne, l’Esprit Saint.
Benoît XVI
PS : le Très saint Père nous explique que l' amour divin se communique sans-cesse du Fils vers le Père et du Père vers le Fils par l' opération du ST Esprit et Lui-même procédant de l' un et de l' autre.L' amour divin a besoin de se communiquer au sein de sa Trinité car c' est l' amour charité!A l' inverse de cet amour divin il y a L'égoïsme et l' orgueil chez l' homme pêcheur depuis la chute d' Adam avec le repli sur sois en se renfermant sur lui-même(l' ENFERmement)
Ô vanité des vanités, tout n' est que vanité!
Claudius
Claudius- Invité
Re: Le Saint Esprit, : une personne sur la terre !
Ce passage est TRES discutable ! Ce ne sont certes pas les objets qui créent l'Amour en Dieu. Mais si l' Amour Divin n'a pas d'objet, il se transformerait en Auto-adoration qui est L'orgueil. Et quand bien même il serait sans orgueil , cet Amour serait inutile puisqu'inutilisé....car sans finalité.
La façon dont je comprends ce Grand Mystère, c'est que Dieu est Amour, Il a toujours existé, puisqu'Il est l'Éternel, Il existe et Il existera pour l'Éternité, l'Éternel n'a eu aucun commencement et Il n'a aucune fin, donc, l'Amour qui est Dieu, n'a pas besoin d'objets ni de personne pour être Amour, Il a aimé éternellement et Il aimera éternellement qu'il y ait des personnes ou qu'il n'y en ait pas, d'ailleurs, avant la Genèse, Dieu existait, l'Éternel a toujours été, et pourtant il n'y avait pas de création faite.... Un jour si je peux m'exprimer ainsi, Il a décidé de créer tout un univers, .... Nous ne connaissons que depuis la Genèse, avant ? Que faisait-Il Éternellement....???? Il Aimait ! C'est donc par Amour qu'Il a fait sa Création...! Ce que nous en savons d'ailleurs car nous ne savons pas grand-chose... nous ne savons que ce qu'il est écrit à partir de la Genèse... Dieu se suffit à lui-même, et ce n'est nullement, aucunement question d'orgueil, puisqu'Il est PERFECTION de TOUT, AMOUR, BONTÉ, SAGESSE, INTELLIGENCE, PUISSANCE, LUMIERE, FORCE, etc...etc....
Quel Mystère Dieu ! Quel Mystère l'AMOUR !
Danielle- Enfant de Dieu
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Inscription : 08/11/2006
Re: Le Saint Esprit, : une personne sur la terre !
Aujourd'hui en cette fête de la Pentecôte, un nouveau prêtre a célébré la messe et il a fait l'homélie, il remplaçait notre curé habituel, il nous a exhorté à devenir des lumières pour notre prochain, à évangiliser car nous devons croire que l'Esprit Saint est toujours présent et agissant en nous... Il a dit que nous devions nous souvenir... Il a bien parlé !
Il a fait la relation entre le fait que sur notre plaque d'immatriculation il est écrit : Je me souviens.... disant qu'en tant que peuple québécois, nous nous devions de nous souvenir de nos racines catholiques, ce qui était un peu curieux car le prêtre était un noir d'Afrique qui maintenant vit au Québec... mais il parlait avec une grande conviction, et lors de la consécration c'était comme s'il était presque en extase... il était très très PIEUX et Cérémonieux... j'aime bien ce nouveau prêtre
Il a fait la relation entre le fait que sur notre plaque d'immatriculation il est écrit : Je me souviens.... disant qu'en tant que peuple québécois, nous nous devions de nous souvenir de nos racines catholiques, ce qui était un peu curieux car le prêtre était un noir d'Afrique qui maintenant vit au Québec... mais il parlait avec une grande conviction, et lors de la consécration c'était comme s'il était presque en extase... il était très très PIEUX et Cérémonieux... j'aime bien ce nouveau prêtre
Danielle- Enfant de Dieu
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