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Fatima :Méditations communion réparatrice des 1ers Samedis

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Fatima :Méditations  communion réparatrice des 1ers Samedis Empty Fatima :Méditations communion réparatrice des 1ers Samedis

Message par azais Mer 31 Mai 2017 - 23:58


  • Les premiers samedis du mois


Le 13 juillet 1917, Notre-Dame confia aux petits voyants qu'elle viendrait demander la communion réparatrice des premiers samedis du mois dans le but de sauver les pécheurs.
Effectivement, le 10 décembre 1925, elle apparût à sœur Lucie pour lui confirmer cette demande et en préciser les pratiques.


Notre-Dame a demandé ce jour-là :

  • de se confesser
  • de communier
  • de réciter un chapelet
  • de méditer 15 mn sur les mystères du rosaire
  • le tout en esprit de réparation pour les outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie


Vous trouverez ci-après :http://www.fatima100.fr/les-premiers-samedis-du-mois

  • une fiche détaillant les demandes de Notre-Dame
  • une liste de quelques lieux où il est possible d'avoir une messe
  • un texte sur la façon de se confesser
  • 15 méditations pour vous aider à faire le quart d'heure de méditation sur les mystères du rosaire.


Nota : Pour la méditation des mystères du rosaire, il n'est pas nécessaire de méditer tous les mystères. On peut ne méditer qu'un mystère ou quelques uns. Sœur Lucie avait pour habitude d'en méditer un seul et de changer chaque mois. (Voir l'introduction des méditations)


 Titre                                                                           clics           .
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La communion réparatrice des premiers samedis du mois12775
Méditations pour les 1ers samedis du mois5381
Messes le 1er samedi du mois (lieux)5764
L'art de se confesser2870

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Fatima :Méditations  communion réparatrice des 1ers Samedis Empty Re: Fatima :Méditations communion réparatrice des 1ers Samedis

Message par azais Jeu 1 Juin 2017 - 0:05

La communion réparatrice des premiers samedis du mois


La communion réparatrice des premiers samedis du mois

Les demandes de Notre-Dame

C’est au cours de l’apparition du 13 juillet 1917 que Notre-Dame parla pour la première fois des premiers samedis du mois en révélant aux petits voyants : « Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. » 
Notons que la Sainte Vierge parle des premiers samedis du mois de façon générale, sans en préciser le nombre. Ce n’est que le 10 décembre 1925 à Pontevedra qu’elle le fera. Voici les paroles de Notre-Dame que sœur Lucie entendit ce jour-là (tirées d’une lettre à son confesseur, le père Aparicio) : 


Vois, ma fille, mon Cœur entouré des épines que les hommes m’enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui,
- pendant cinq mois, le premier samedi,
- se confesseront,
- recevront la sainte Communion,
- réciteront un chapelet
- et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire
- en esprit de réparation,
je promets de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme.

Les assouplissements de l’Enfant-Jésus

Deux mois plus tard, le 15 février 1926, l’Enfant Jésus apparut à sœur Lucie et assouplit les conditions posées par Notre-Dame. Voici un extrait du dialogue qui s’établit entre eux (tiré d’une lettre à Mgr Pereira Lopès, un de ces anciens confesseurs) :

— Mon confesseur disait dans sa lettre que cette dévotion ne faisait pas défaut dans le monde, parce qu’il y avait déjà beaucoup d’âmes qui Vous recevaient chaque premier samedi, en l’honneur de Notre-Dame et des quinze mystères du Rosaire.
— C’est vrai ma fille, que beaucoup d’âmes commencent, mais peu vont jusqu’au bout et celles qui persévèrent, le font pour recevoir les grâces qui y sont promises. Les âmes qui font les cinq premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel me plaisent davantage que celles qui en font quinze, tièdes et indifférents.
— Mon Jésus ! Bien des âmes ont de la difficulté à se confesser le samedi. Si vous permettiez que la confession dans les huit jours soit valide ?
— Oui. Elle peut être faite même au-delà, pourvu que les âmes soient en état de grâce le premier samedi lorsqu’elles me recevront, et que, dans cette confession antérieure, elles aient l’intention de faire ainsi réparation au Sacré-Cœur de Marie.
— Mon Jésus ! Et celles qui oublieront de formuler cette intention ?
— Elles pourront la formuler à la confession suivante, profitant de la première occasion qu’elles auront pour se confesser.

Les précisions de Notre-Seigneur

Quatre ans plus tard, le père Gonçalvès, qui avait remplacé le père Aparicio comme confesseur, demanda à sœur Lucie de répondre par écrit à cinq questions sur la dévotion des premiers samedis du mois. Voici ses réponses (extrait de la lettre envoyée au père Gonzalès) :

1. Quand ? Le 10 décembre 1925.
Comment ? Par une apparition de Notre-Seigneur et de la Très Sainte Vierge qui me montra son Cœur Immaculé entouré d’épines et demandant réparation.
Où ? À Pontevedra (Passage Isabelle II). La première apparition (eut lieu) dans ma chambre, la seconde près du portail du jardin où je travaillais.
2. Les conditions requises ?
Durant cinq mois, le premier samedi, recevoir la Sainte Communion, dire le chapelet, tenir compagnie quinze minutes à Notre-Dame en méditant les mystères du Rosaire, et se confesser avec la même intention. La confession peut se faire un autre jour, pourvu qu’on soit en état de grâce en recevant la Sainte Communion.
3. Avantages ou promesses.
« Aux âmes qui chercheront à me faire réparation de cette manière (dit Notre-Dame), je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires au salut ».
4. Pourquoi cinq samedis et non neuf, ou sept en l’honneur des douleurs de Notre-Dame ?
Me trouvant dans la chapelle avec Notre-Seigneur une partie de la nuit du 29 au 30 de ce mois de mai 1930, et parlant à Notre-Seigneur des questions quatre et cinq, je me sentis soudain possédée plus intimement par la divine présence et, si je ne me trompe, voici ce qui m’a été révélé :
« Ma fille, le motif en est simple. Il y a cinq espèces d’offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie :
1) les blasphèmes contre l’Immaculée Conception,
2) les blasphèmes contre sa virginité,
3) les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes,
4) les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l’indifférence ou le mépris, ou même la haine à l’égard de cette Mère Immaculée,
5) les offenses de ceux qui l’outragent directement dans ses saintes images.
Voilà, ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m’a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-ci, d’émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l’offenser. Quant à toi, cherche sans cesse, par tes prières et tes sacrifices, à émouvoir ma miséricorde à l’égard de ces pauvres âmes ».
5. Ceux qui ne pourront accomplir les conditions le samedi, ne peuvent-ils y satisfaire le dimanche ?
« La pratique de cette dévotion sera également acceptée le dimanche qui suit le premier samedi, quand mes prêtres, pour de justes motifs, le permettront aux âmes ».

L’esprit de la dévotion

Pour bien comprendre le but des premiers samedis du mois, il est important de bien noter les points suivants.

Dans la réponse à la quatrième question, Notre-Seigneur dit à sœur Lucie que c’est Lui qui demande cette dévotion : « … le Cœur Immaculé de Marie M’a inspiré de demander cette petite réparation et, en considération de celle-ci, d’émouvoir Ma miséricorde ».

Si la possibilité de choisir un autre jour que le premier samedi pour la confession est laissé au libre arbitre de chacun, la possibilité de communier le lendemain ne peut être accordée que par un prêtre. Toutefois, il est clair que ce ne sont que des exceptions : la règle générale fixée par le Ciel est de se confesser et de communier le samedi. Pour pouvoir le faire un autre jour, il faut un empêchement réel.

Le point le plus important, celui du quel cette dévotion tire toute son efficacité, c’est la volonté de réparer les outrages subis par Notre-Dame de la part des pécheurs. C’est l’un des points essentiels du message de Fatima : réparer les offenses commises envers les saints cœurs de Jésus et Marie. En octobre 1928, dans une lettre adressée à son évêque, Mgr da Silva, sœur Lucie écrivit :

Le bon Dieu, dans son infinie miséricorde, se plaint de ne pouvoir supporter plus longtemps les offenses qui se commettent contre l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge. Il dit qu’à cause de ce péché, un grand nombre d’âmes tombent en enfer, et il promet de les sauver, dans la mesure où l’on pratiquera la dévotion suivante [les premiers samedis du mois], avec l’intention de faire réparation au Cœur Immaculé de notre très Sainte Mère.

Sœur Lucie confia également au père Aparicio (lettre du 19 mars 1939) :

De la pratique de cette dévotion, unie à la consécration au Cœur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde la paix ou la guerre. C’est pourquoi j’ai tant désiré sa propagation ; et puis, surtout parce que telle est la volonté de notre bon Dieu et de notre si chère Mère du Ciel.

Plus tard, sœur Lucie indiqua qu’il fallait pratiquer cette dévotion chaque premier samedi du mois, car à chaque fois, nous pouvions obtenir la conversion d’un plus grand nombre de pécheurs :

Voici ma façon de faire les méditations sur les mystères du rosaire, les premiers samedis. Premier mystère : l’annonciation de l’ange Gabriel à Notre-Dame. (…) [Ici, sœur Lucie donne sa méthode pour méditer sur un mystère.]
Le deuxième mois, je fais la méditation du deuxième mystère joyeux. Le troisième, du troisième et ainsi de suite, en suivant la même méthode pour méditer. Quand j’ai fini ces cinq premiers samedis, j’en recommence cinq autres et je médite les mystères douloureux, ensuite les glorieux et, quand je les ai terminés, je recommence les joyeux.

Cette précision de sœur Lucie indique bien qu’il faut accomplir cette dévotion chaque premier samedi du mois et non pas uniquement cinq fois, car cette pratique est avant tout pour sauver des âmes. C’est d’ailleurs le sens de la première demande de Notre-Dame le 13 juillet 1917 : « Je viendrai demander (…) la communion réparatrice des premiers samedis du mois ».
La pratique des cinq samedis successifs accorde une grâce supplémentaire, celle de l’assistance de Notre-Dame au moment de notre mort. Mais il ne faut pas confondre la pratique générale et la grâce supplémentaire accordée à ceux qui la font cinq premiers samedis de suite. Cette grâce si extraordinaire est avant tout la marque que le Ciel attache une très grande importance à cette dévotion.



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Fatima :Méditations  communion réparatrice des 1ers Samedis Empty Re: Fatima :Méditations communion réparatrice des 1ers Samedis

Message par azais Jeu 1 Juin 2017 - 0:12




méditations rédigées par l'abbé Delagneau et publiées ici ( source :http://www.fatima100.fr/les-premiers-samedis-du-mois/meditations) avec son aimable autorisation: vous êtes vivement encouragé à vous procurer les petits livrets d'où elles ont été tirées et que vous pouvez commander sur la page Fatima Centenaire du site Livres en Famille.

Ces méditations sont destinées à aider à faire les 15 minutes  demandées par Notre-Dame pour la communion réparatrice des premiers samedis du mois.
Il suffit de choisir un mystère et de lire en méditant les quelques pages qui lui sont dédiées. Il n'est pas nécessaire de faire tous les mystères. Voici comment faisait sœur Lucie (tiré d'une lettre au père Martins) :

Voici ma façon de faire les méditations sur les mystères du rosaire, les premiers samedis.
 Premier mystère : l’annonciation de l’ange Gabriel à Notre-Dame. 

Premier préambule : me représenter, voir et entendre l’ange saluer Notre-Dame avec ces paroles : « Je vous salue Marie, pleine de grâce ». `
Deuxième préambule : je demande à Notre-Dame qu’elle infuse dans mon âme un profond sentiment d’humilité. 

Premier point : Je méditerai la manière dont le Ciel proclame que la très Sainte Vierge est pleine de grâce, bénie entre toutes les femmes et destinée à être la Mère de Dieu. 
Deuxième point : L’humilité de Notre-Dame se reconnaissant et se disant la servante du Seigneur. 
Troisième point : comment je dois imiter Notre-Dame dans son humilité, quelles sont les fautes d’orgueil et de superbe par lesquelles j’ai l’habitude de déplaire à Notre-Seigneur, et quels sont les moyens que je dois employer pour les éviter, etc.

Le deuxième mois, je fais la méditation du deuxième mystère joyeux. 
Le troisième, du troisième et ainsi de suite, en suivant la même méthode pour méditer. 
Quand j’ai fini ces cinq premiers samedis, j’en recommence cinq autres et je médite les mystères douloureux,
 ensuite les glorieux 
Et, quand je les ai terminés, je recommence les joyeux.
Mystères joyeux 1er mystère : L'Annonciation
 2e mystère : La Visitation
 3e mystère : La Nativité
 4e mystère : La présentation de Jésus au temple
 5e mystère : Le recouvrement de Jésus au temple
Mystères douloureux 1er mystère : L'agonie de Jésus au jardin des oliviers
 2e mystère : La flagellation
 3e mystère : Le couronnement d'épines
 4e mystère :Le portement de croix
5e mystère : La crucifixion
Mystères glorieux 1er mystère : La Résurrection
 2e mystère: L'Ascension
 3e mystère : La Pentecôte
 4e mystère : L'Assomption
 5e mystère : Le couronnement de la Sainte Vierge au Ciel

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Message par azais Jeu 1 Juin 2017 - 0:17

Messes le 1er samedi du mois (lieux)

Vous trouverez sur cette page différents lieux où il est possible d'avoir une messe le 1[size=9]er samedi du mois dans l'esprit de réparation demandée par la Sainte Vierge.
Si vous connaissez un lieu qui ne se trouve pas dans cette liste, veuillez nous le signaler en envoyant un mail à contact@fatima100.fr
[/size]

FRANCE


 AJACCIO (2A Corse du Sud)
Chapelle Notre-Dame de Lorette, Chemin du Loreto.
17 h 30 : Salut du Saint-Sacrement avec récitation du chapelet médité en esprit de réparation.
18 h 00 : Messe lue (forme extraordinaire du rite romain) avec prédication sur les Apparitions de la Sainte Vierge.


BASTIA (2B Haute Corse)
Eglise Notre-Dame de Lourdes, 4 rue du Commandant Luc de Casabianca
09h00 : Messe.


SAINTES (17 Charente Maritime)
Église Sainte Colombe, 3 rue Urbain Loyer
-18h00 : Confessions
-18h30 : Messe de Saint Pie V
-19h15 : Méditation


BOURGES (18 Cher)
Ecole Sainte-Jeanne de France, 18 rue de la Chappe
- 17h30 : Chapelet
- 18h00 : Messe de saint Pie V
- 18h45 : Méditation.


BESANCON (25 Doubs)
Église Saint Hypolite (paroisse Saint Fergeux )
11h00 : Messe suivie de l'adoration du Saint Sacrement


MONTPELLIER (34 Hérault)
Villa Sainte-Christine, 334, Rue du Pioch de Boutonnet
De février à juin : 12h30 : Messe en forme extraordinaire ; repas tiré du sac ; Chapelet ; Conférence pour les adultes et jeux pour les enfants ; Temps d’oraison devant le Saint Sacrement exposé et Salut du TS Sacrement. Fin : 16h30.
A partir de juillet : 11h00 : messe en forme extraordinaire
Contact : Chanoine Joseph Amadieu - 06 21 13 95 97 - chn.amadieu@icrsp.org


SAINT-LOUANS, Chinon (37 Indre et Loire)
08h30 : Messe


SAINT ETIENNE (42 Loire)
Patronage St Joseph, 13 rue Victor Duchamp
08h45 : Messe (Sonner pour se faire ouvrir le portail)


Chapelle St Bernard (FSSP) - 9, rue Buisson
10h30 : Messe votive du Cœur Immaculé de Marie en forme extraordinaire
11h15 : Récitation du Chapelet & 1/4 h de méditation sur les mystères du Rosaire
12h00 : Litanies de la Sainte Vierge, Acte de Réparation & Angélus
Permanence de confession de 11h15 à 12h15


NANTES (44 Loire Atlantique)
Chapelle de la Visitation Sainte Marie, 8 rue du Maréchal Joffre
09h00 : Messe (en forme ordinaire), chapelet, 1/4 d'heure méditation silencieuse ; confessions possibles
(en accord avec Monseigneur James, évêque de Nantes)


VALOGNES (50 Manche)
Chapelle Royale de Notre Dame de Protection (Rue du Huit Mai 1945)
17h00 : Messe en forme extraordinaire


LA SELLE CRAONNAISE (53 Mayenne)
de novembre à mars et LA ROË d'avril à octobre
11h00 : Messe précédée à partir de 10h par l'adoration du Saint Sacrement avec chapelet pour les âmes du Purgatoire (confessions possibles)


LAVAL (53 Mayenne)
Oratoire de l'église Saint Pierre
09h30 : messe (rit ordinaire avec grégorien)
de 10h00 à 12h00 : confessions au presbytère


VANNES (56 Morbihan)
Chapelle saint Catherine à coté de la paroisse Saint Patern
12h00 : Messe en forme extraordinaire.


SAINT ANDRE DE MARZY (58 Nièvres)
10h00 : Récitation du chapelet
10h30 : Messe (forme extraordinaire)


La Chapelle d'Armentières (59 Nord)
Chapelle Notre Dame de Fatima, 201 chemin de la Patinerie
06h30 (à l'issue de la nuit d'adoration) : Messe (rit extraordinaire)


COMPIÈGNE (60 Oise)
Eglise Sainte Thérèse, 85 rue du Bataillon de France
18 h 30 : messe de saint Pie V


BAYONNE (64 Pyrénées Atlantiques)
Eglise saint Laurent de Billère de la paroisse Sainte Marie de Billère
11h00 : Messe du Cœur Immaculé de Marie
La veille, messe pour le 1[size=9]er vendredi du mois à 18h30, suivi de l'adoration nocturne jusqu'à la messe du lendemain à 
11 h [/size]

TARBES (65 Hautes Pyrénées)
Chapelle Sainte Bernadette (51 rue Traynès)
10h30 : Confessions
11h00 : Chapelet
11h15 : Quart d'heure de méditation
11h30 : Messe


SELESTAT (67 Bas Rhin)
Couvent saint Antoine, 4 rue saint Antoine
14h15 :  Chapelet médité
15h00 : Messe 
Possibilité de confession


STRASBOURG (67 Bas Rhin)
Paroise Saint-Louis/La Croix Glorieuse, 1 rue Saint Louis
09h00 : Messe (rit extraordinaire)
09h30 : chapelet médité


LYON (69 Rhône)
Église de l'Immaculée Conception,  94  avenue  Maréchal  de  Saxe (3e arrondissement)
10h00 : Messe (en forme ordinaire), chapelet, 1/4 d'heure de méditation silencieuse ; confessions possibles
(en accord avec son Éminence le cardinal Barbarin, primat des Gaules)


 PARIS (75 Seine)
Paroisse Notre-Dame du Lys (7, rue Blomet, 15e) : (sauf en août et septembre)
- 17 h 30 : Méditation des mystères du rosaire
- 17 h 50 : Récitation du chapelet
- 18 h 30 : Messe en forme extraordinaire
Renseignements : chapitrendlys@gmail.com


Centre Saint Paul, IBP
Messe en forme extraordinaire à 7h du matin, après une nuit complète d'adoration, vendredi soir.


ROUEN (76 Seine maritime)
Eglise Saint Patrice, 22 rue Saint Patrice 
11h00 : messe puis chapelet
Renseignements : 06 30 70 77 53 (Chanoine Waché de Corbie).


MEAUX (77 Seine et Marne)
Carmel de Meaux
11h00 : Messe en forme extraordinaire


PORT-MARLY (78 Yvelines)
Maison Saint François de Sales, 47 ter rue de l'Abreuvoir, Marly le Roi.
07H00 : messe.
11H00 : messe. 
Renseignements : Maison Saint François de Sales : 01 39 16 64 05, ou le prieur (Chanoine Guitard) :  06 50 88 19 14 


BESSE-SUR-ISSOLE (83 Var)
16 h00 : Chapelet médité, confessions, suivi à 17 h de la Sainte Messe (rit ordinaire)


RIANS (83 Var)
Messe à 10h (rit ordinaire)


TOULON (83 Var)
Cathédrale Notre-Dame de la Seds
11h30 : Messe en forme ordinaire.
Confession de 09h30 à 11h30


Paroisse Saint Pie X (quartier de La Rode) :
07h00 : messe en forme extraordinaire suivie d'une heure d'adoration avec possibilité de se confesser.


POITIERS (86 Vienne) (Sauf juillet et août)
Sanctuaire Marie Reine des Cœurs, 2 rue de Montbernage
14h30 : enseignement
15h30 : chapelet médité et confessions 
16h30 : messe en l'honneur du Cœur Immaculé de Marie
Renseignement : 06 12 35 20 32


VICQ SUR GARTEMPE (86 Vienne)
Église de Saint Léger
14h30 : Chapelet Médité,Confessions,Consécration a Marie, suivi de la Messe en l'honneur du Coeur Immaculé de Marie


SAVIGNY SUR CLAIRIS (89 Yonne)
Eglise Saint Pierre
17h10 : Confessions
17h30 : Messe
18h00 : Chapelet devant le Saint Sacrement exposé puis adoration
18h45 : Bénédiction du Saint Sacrement
ATTENTION : En horaire d'hiver, ces heures sont avancées d'une heure : 16h10 confessions, 16h30 messe, etc.


SENS (89 Yonne)
Famille missionnaire de Notre-Dame des Neiges (105 rue Victore Guichard)
10h00 : Chapelet médité
11h00 : messe. Confession possible.


Plus généralement, dans les églises desservies par la Famille Missionnaire de Notre-Dame, à Bergerac, Grand Fougeray, Lyon, Sélestat, Sens et Vannes.
Renseignements : https://fmnd.org/activites.php?id_type=7


 JUVISY SUR ORGE (91 Essonne)  (De janvier à mai 2017)
09h00 : Messe (rit extraordinaire), chapelet, méditation, confession.      
Renseignements : fr.sumpont@gmail.com


SARCELLES (95 Val d'Oise) (De janvier à mai 2017)
Église Saint Pierre et saint Paul : messe à 8h30
Renseignement : jbarmnius@free.fr


CANADA


MONTREAL (QUEBEC)
Cathédrale Marie Reine du Monde : messe à midi.




 (source :http://www.fatima100.fr/les-premiers-samedis-du-mois/lieux-de-messe)

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Fatima :Méditations  communion réparatrice des 1ers Samedis Empty Re: Fatima :Méditations communion réparatrice des 1ers Samedis

Message par azais Jeu 1 Juin 2017 - 0:20


L'art de se confesser Par Henri-Charles CHÉRY O.P.
 Ces lignes ne s'adressent pas aux « grands pécheurs » qui viennent se décharger auprès du Christ d'un lourd fardeau. Et pas même aux catholiques de l'unique confession pascale.
Mais peut-être pourront-elles offrir quelque utilité aux personnes qui ont « l'habitude » de la confession, hebdomadaire, bimensuelle ou mensuelle.
« L'habitude » : mot sans couleur s'il désigne simplement une louable régularité ; mot tristement gris s'il désigne une routine. Et malheureusement, chacun sait qu'une louable régularité dégénère facilement en routine. La plupart des pénitents se désolent sur la misérable banalité de leurs confessions, sur le peu de fruit qu'ils en retirent, et même parfois sur le peu d'intérêt de l'exhortation que le confesseur leur adresse quand ils viennent le trouver. Plusieurs en prennent le dégoût, ne se confessent plus que par coutume, ou, finalement, arrivent à espacer leurs recours au sacrement de pénitence d'une manière qui est préjudiciable à leur progrès spirituel.
Ce dégoût et ses conséquences ne viennent-ils pas de ce qu'ils ne savent pas se confesser ? Il y a une manière, un « art », qui ferait de cet exercice régulier un sérieux moyen de sanctification. En écrivant ces lignes, nous avons songé particulièrement à cette nombreuse jeunesse - jeunesse d'action catholique, jeunesse des foyers nouveaux -, qui cherche à vivre un christianisme vrai, dans un généreux effort de sincérité. Point encore « habituée », elle souffre de toute menace de sclérose, elle a horreur des routines et rejette les formalités. Elle a raison. Mais il faut qu'elle sache que le formalisme s'introduit par la faute des « usagers », si j'ose dire, et qu'il dépend d'elle de garder intacte sa vitalité religieuse ou de la laisser s'étioler, faute d'un effort personnel.
Les rites sont porteurs de vie, mais aux seuls vivants.
L'usage de la confession, si elle est bien comprise, peut être un sérieux appui pour le développement de la vie spirituelle.
Mais d'abord, puisque nous allons parler de la confession et rien que de la confession, il faut noter soigneusement qu'elle n'est pas tout le sacrement de pénitence, qu'elle n'en est même pas l'élément principal. Celui-ci comporte un regret, un aveu, une absolution, une réparation. Le sacrement est constitué essentiellement par une absolution effaçant la faute d'un cœur qui se repent. Qu'un pénitent - sur son lit de mort, par exemple - ne puisse exprimer son aveu, le sacrement peut se passer de cet aveu ; il ne peut se passer du regret. Dieu, de son côté, peut se passer du sacrement (en l'absence de tout prêtre qualifié pour le donner) : il ne peut sauver une âme malgré elle, remettre un péché qu'on refuse obstinément de regretter.
Feront bien de s'en souvenir ces personnes pour qui l'essentiel semble être leur accusation. Que le prêtre les exhorte à la contrition, aux moyens à envisager pour ne pas retomber dans leur faute, elles paraissent ne pas le suivre, distraites qu'elles sont, une fois leur accusation faite, par le souci d'énoncer encore tel ou tel péché qui n'est pas d'abord venu sur leurs lèvres. S'il s'agissait d'une faute grave, il serait normal qu'on ne voulût pas se retirer avant de l'avoir exprimée ; mais le plus souvent il s'agit de fautes vénielles. On s'inquiète surtout d'être complet ; il faut s'inquiéter surtout d'être contrit.
Et on en tirera cette conséquence que, dans les quelques instants que l'on consacre d'ordinaire à se préparer immédiatement à sa confession, on fera bien de ne pas tout donner à « l'examen de conscience », mais plus encore d'implorer la grâce de Dieu, pour obtenir un sincère regret de ses fautes, d'exprimer par avance sa contrition, son intention de ne pas retomber.
 
- I -
A qui vais-je m'adresser pour me confesser ?
Première réponse : à un prêtre. J'emploie à dessein ce terme général pour souligner que l'importance primordiale, dans l'usage du sacrement de pénitence, doit être accordée, non aux qualités de l'homme qui entend la confession, mais à sa qualité de ministre du Christ. Parce que nous manquons de foi, nous nous attachons exagérément à la valeur humaine du confesseur, valeur réelle, objective, ou valeur que lui attribuent notre sympathie et notre confiance. Qu'elle soit à prendre en considération, c'est indéniable, mais à un point de vue qui se situe pour ainsi dire en marge du sacrement. Elle va jouer pour les conseils qui suivront l'accusation et précéderont l'absolution. Mais le sacrement n'est pas constitué par ces conseils ; il peut même s'en passer totalement. L'important est d'avoir affaire au Christ qui détient le pardon, au Christ vivant et agissant dans son Église. Tout prêtre ayant reçu de l'Église les pouvoirs de vous absoudre validement, agit in persona Christi, au nom du Christ. Il ouvre pour votre âme la source du pardon qui est le sang du Christ Rédempteur et il la lave dans ce sang.
Erronée par manque de foi est donc l'attitude de ces pénitents qui diffèrent de se libérer d'un péché grave ou qui retardent indéfiniment une confession qui les sortirait d'un malaise grandissant (en les purifiant des foyers d'infection qui se propagent peu à peu) parce que « leur confesseur » n'est pas là. S'ils avaient la compréhension de ce qu'est le sacrement, souverainement valable dans son œuvre purificatrice indépendamment de la qualité du prêtre qui l'administre, s'ils comprenaient que le confesseur est avant tout « ministre du Christ », c'est-à-dire oreille du Christ pour entendre l'aveu, sagesse du Christ pour juger, bouche du Christ pour prononcer l'effacement, ils s'attacheraient moins aux apparences humaines et ne différeraient point.
C'est le lieu de dire d'un mot pourquoi je dois avouer mes fautes à un prêtre, au lieu de me contenter d'un aveu directement exprimé à Dieu dans l'intime de mon cœur. C'est parce que je suis membre de l'Église.
Ma faute a offensé Dieu et m'a abîmé moi-même : manquement à l'amour que je dois à mon Créateur et au vertueux amour que je dois porter à cet enfant de Dieu que je suis. Mais elle a aussi porté atteinte à l'Église, au Corps mystique. « Toute âme qui s'élève élève le monde. » Tout chrétien qui déchoit contrarie la perfection de la communauté chrétienne. Le plus obscur des péchés cause une blessure à cet arbre dont je suis un rameau. Que je me détache de l'arbre complètement par le péché mortel ou que je m'en sépare un peu seulement, l'arbre entier souffre. Je relève de l'Église dans ma vitalité, car Dieu a confié pour moi ses grâces à l'Église, corps du Christ. J'en dois donc aussi relever pour sortir de ma faute. Aux premiers siècles, cette responsabilité devant l'Église apparaissait plus manifestement, lorsque l'accusation était publique, faite devant la communauté réunie. Actuellement, la discipline est adoucie, mais c'est toujours devant l'Église que je m'accuse en la personne du prêtre qui m'entend, de l'Église que je reçois la réconciliation par le ministère du prêtre qui m'absout.
Je me confesse donc au prêtre parce qu'il est prêtre. Cela ne m'interdit pas de le choisir humainement capable de me comprendre et de me conseiller. Ne parlons pas ici, puisque ce n'est pas notre objet, de ce qu'on appelle (un peu improprement, peut-être) la « direction ». Même en restant strictement sur le plan de la confession, il vaut sûrement mieux, pour les progrès de l'âme, qu'elle s'adresse habituellement au même confesseur. Au bout de quelque temps (pourvu qu'on ait suivi, dans la manière de s'accuser, les conseils que nous donnerons plus loin), il sait à qui il a affaire. Il connaît vos tendances, vos faiblesses habituelles. Même si vous avez peu de choses à dire, il sait sur quel point il est bon d'insister dans son exhortation. Vous avez dévoilé peu à peu les difficultés dans lesquelles vous vous débattiez, votre situation particulière : il ne risque pas, comme un étranger qui vous comprendrait mal, de vous dérouter par quelque remarque intempestive. A un moment difficile de votre vie, il peut vous arrêter à temps sur une pente dangereuse. Et à tout moment il est à même de vous suggérer les décisions opportunes, de vous tirer de votre torpeur si vous vous laissez endormir.
Comment le choisirez-vous ? Avant tout de sens droit, de jugement sûr. Saint s'il est possible, c'est bien clair, mais un prêtre équilibré et perspicace sera toujours préférable à un autre d'une vie plus fervente mais d'un jugement moins pondéré. N'oubliez pas qu'il s'agit d'un conseiller, et que, tant vaut la sagesse du conseiller, tant vaut le conseil. Mais il s'agit aussi d'un entraîneur, et vous devez le souhaiter exigeant : un confesseur bonasse, qui se contenterait de vous bercer de paroles lénitives ou de vous renvoyer avec l'absolution et une exhortation générale, risquerait de vous laisser croupir dans votre péché ou vos graves imperfections. C'est pourquoi il faut, au besoin, provoquer le confesseur à cette exigence bienfaisante et accepter humblement ses invitations à l'effort. Vous vous souviendrez que la première condition à réaliser pour qu'il vous soit utile, c'est que vous lui fassiez confiance. Ayez le meilleur confesseur de la ville : s'il vous est impossible de vous ouvrir à lui franchement, il ne pourra rien pour vous. Vous le choisirez donc tel que vous ne vous sentiez pas paralysé en sa présence et que volontiers vous le considériez comme un père, compréhensif, capable de réaliser votre cas et de s'y intéresser, ouvert aux réalités de la vie, sûr dans ses diagnostics, et d'une bonté ferme dans ses conseils.
Si vous ne le trouvez pas, ne vous désolez pas pour autant ; allez à un prêtre : il a la grâce d'état, l'Esprit-Saint se servira de lui quand même pour votre meilleur bien, pourvu que vous soyez à l'écoute.
Si vous le trouvez, n'en changez pas facilement. Tout en restant pleinement libre d'un autre choix, ne vous laissez pas démonter par quelques impressions, à plus forte raison par quelques froissements d'amour-propre ou par quelques exigences ; persévérez jusqu'à preuve évidente que vous ne faites aucun progrès à son école, malgré un effort loyal et constant de votre part.
 
- II -
Me voici auprès du confessionnal, commençant mon examen de conscience. Quels péchés vais-je accuser ?
La question se pose, c'est clair. Car je ne saurais prétendre accuser toutes mes fautes. « Le juste pèche sept fois le jour », dit l'Écriture. Moi qui ne suis pas juste, combien de péchés m'échappent chaque jour ? Être complet, faire un total aussi exact que possible : rêve irréalisable - et d'ailleurs inutile. Il faut choisir. Que choisir ?
Évidemment d'abord tous les péchés mortels. Refuser volontairement d'accuser un péché mortel, même si l'on en accuse d'autres d'une égale gravité, serait rendre la confession nulle et sacrilège. Cet acte par lequel nous nous sommes détournés de Dieu, notre fin dernière, en lui disant équivalemment et bien consciemment qu'il nous était égal de lui désobéir en une matière grave, pourvu que nous puissions satisfaire l'une ou l'autre de nos tendances désordonnées - comment pourrions-nous rentrer en grâce avec Dieu sans le renier et donc l'avouer ? Nous ne pouvons à la fois être en amitié et en hostilité avec lui.
La difficulté, pour certains, est de savoir quand il y a péché mortel. Théoriquement, chacun le sait: matière grave, pleine advertance, plein consentement. Pratiquement, on se demande souvent: la matière était-elle grave ? Et plus communément encore : ai-je bien consenti ? Sur la première question, il est aisé de se renseigner auprès de son confesseur. Quant à la seconde, du fait qu'on se la pose « en conscience », loyalement, du fait qu'on n'est pas absolument sûr, elle est réglée : il n'y a pas eu plein consentement.
Est-ce à dire qu'il ne faut pas accuser ce péché « douteux » ou plutôt « douteusement commis » ? Certes non ! On peut s'autoriser légitimement du doute pour s'approcher du sacrement d'eucharistie ; en rigueur de termes, on n'est même pas obligé de s'accuser de ce péché ; mais on aurait tort, si l'on veut progresser dans la vie spirituelle, de se réfugier derrière cette non-obligation pour conserver une conscience douteuse. Pratiquement, la règle est bien simple. On ne vous demande pas de dire: je m'accuse d'avoir commis un péché mortel, mais : je m'accuse d'avoir commis tel péché, d'avoir accompli tel acte. Qu'on ajoute, si c'est le cas : je ne sais pas si j'ai pleinement consenti, et tout sera dans l'ordre. Nous serons toujours à temps de répondre selon notre conscience, si le confesseur nous demande : croyez-vous avoir, en agissant ainsi, péché mortellement ?
Que penser de la formule, si chère à certains qu'ils l'emploient constamment et quasi automatiquement: «Je m'en accuse comme Dieu m'en reconnaît coupable » ? Utilisable à bon droit quand on hésite sur le caractère de sa culpabilité, elle me paraît trop facile et quelque peu hypocrite quand on sait fort bien à quoi s'en tenir.
Disons en revanche, à l'usage de certaines âmes, qu'il ne faut pas voir du « mortel » partout... Un péché qui mérite, de soi, la séparation d'avec Dieu pendant l'éternité et les peines de l'enfer, cela ne se commet pas sans qu'on en ait une claire conscience ! Si cette conscience a besoin d'être formée, on demandera la lumière à son confesseur et on s'en tiendra strictement à ses indications. Cette formation de la conscience devrait être faite dans le jeune âge. On est stupéfié, en entendant des confessions d'enfants, de leur aptitude à croire mortelles des fautes qui ne sont que des peccadilles... N'y a-t-il pas là (soit dit en passant) une responsabilité qui remonte aux éducateurs, qui ne savent pas proportionner leurs gronderies à la valeur réelle (morale) des fautes enfantines ? En tout cas, ce problème de la formation de la conscience chez l'enfant devrait faire l'objet d'un examen attentif et individuel de la part des parents et des confesseurs habituels, car il est aussi dangereux de laisser les enfants croire à la gravité de fautes légères que de les laisser commettre, comme indifférents, des actes gravement répréhensibles. Une conscience scrupuleuse, angoissée, dans le jeune âge, prépare un adulte faible, replié, sans virilité, ou, par contre-coup, un adolescent qui se « libère » brutalement d'une contrainte insupportable.
Mortels ou non, on fera bien de s'habituer à accuser d'abord, en tout premier lieu, les fautes qui pèsent le plus sur la conscience, au lieu de les glisser comme par mégarde au milieu d'une longue liste de péchés sans importance... Ainsi se libérera-t-on à coup sûr de fautes qu'autrement on risquerait, cédant à une crainte sotte, de ne pas dire finalement.
Mais c'est surtout sur l'examen et l'accusation des péchés véniels que je voudrais insister ici. N'est-ce pas là que la plupart des « habitués » de la confession sont le plus déficients ?
Quelle est la doléance qu'on entend le plus souvent dans la bouche de ceux qui se confessent fréquemment ? - « La confession m'ennuie, parce que j'ai toujours à dire la même chose... » Ou encore cette autre, qui vise le confesseur : « Il ne me dit rien... » entendez : rien qui sorte de l'ordinaire et qui m'oblige à me secouer.
Or, ces deux défauts qui rendent la confession psychologiquement fastidieuse, la cause est la même : vous ne savez pas vous accuser.
Comment s'accusent la plupart des pénitents ?
Les uns (le petit nombre, il est vrai) oublient que le péché est un acte, non un état, et ils présentent (ou croient présenter) la couleur de leur âme en disant: «Je suis menteur, je suis coléreux, je suis impatient, etc. » Cette manière de dire n'est pas celle qui convient. Vous signalez ainsi une tendance de votre âme ; mais la confession n'est pas un exposé de vos tendances : c'est l'aveu d'actes précis, résultats sans doute de vos tendances, mais différents d'elles comme le fruit l'est de l'arbre. On peut très bien avoir une tendance au mensonge (être menteur) et n'avoir pas commis de mensonges, de fait, dans les quinze jours qui ont suivi la dernière confession. Si on en a commis, c'est « j'ai menti » qu'il faut dire, et non « je suis menteur ».
Ainsi disent d'ailleurs la plupart: «J'ai menti, j'ai manqué à la charité, j'ai été paresseux, j'ai été vaniteux, etc... » Cette forme est plus correcte, mais l'accusation n'est guère meilleure, j'entends guère plus profitable à votre âme, guère plus susceptible de vous attirer des conseils utiles de la part de votre confesseur. Pourquoi ? Parce qu'elle est incolore. Elle ne vous a demandé aucune réflexion particulière, aucun effort de mise au point. Elle n'apporte au confesseur aucun « signalement particulier » qui lui permette de voir en quoi votre âme diffère de celle qu'il a eu à juger et à conseiller avant la vôtre. Sur dix pénitents qui se succèdent, neuf au moins pourraient présenter la même liste - et, de fait, hélas ! la présentent... Pourquoi (à moins qu'il ne vous connaisse par ailleurs) voulez-vous que votre confesseur vous donne exactement les conseils dont vous avez besoin, vous et non pas un autre ? Votre cas particulier ne lui est pas révélé par cette accusation ; elle ne lui offre aucune prise. Il faudrait qu'il fût merveilleusement psychologue et intuitif pour deviner, à travers ce rapide défilé de fautes « standards », à travers cette grille où il ne voit même pas votre visage, les mots qu'il doit dire pour vous atteindre et vous inciter à l'effort que vous, personnellement, devriez entreprendre ! On ne peut demander à tous les confesseurs d'être des Curés d'Ars. Normalement, il ne vous rendra que ce que vous lui aurez apporté.
Si, par surcroît, le pénitent se lance, comme cela arrive, dans une énumération qu'il veut rendre exhaustive, s'il prétend tout dire et débite à peu près tous les péchés véniels qui se peuvent commettre (qu'il a sans doute commis, en fait), de telle sorte que cette énumération, faite à un rythme accéléré, dure parfois plusieurs minutes, voilà le confesseur complètement noyé : « Qu'y a-t-il de caractéristique dans tout cela ? » se demande-t-il en vain. Et, ne trouvant rien, il se contente d'une exhortation générale qui vous sert peu. A qui la faute ?
Alors, comment s'accuser ?
Soulignons tout d'abord que le péché véniel est matière libre de confession. On n'est pas tenu de l'accuser. Un acte de contrition bien fait, un acte vrai d'amour de Dieu, l'usage d'un sacramental avec foi et humilité suffisent à en obtenir le pardon. Une confession qui ne comporte que des péchés véniels est donc, non une démarche nécessaire au salut, mais un moyen de sanctification. C'est un recours au sacrement, c'est-à-dire au sang purificateur de Jésus, par lequel nous sommes assainis et fortifiés ; c'est aussi, secondairement, un exercice d'humilité fondé sur la connaissance de soi et l'aveu de ce qui gêne le progrès spirituel. Parmi les péchés véniels commis, on sera donc libre de choisir ceux que l'on veut accuser.
Est-ce à dire qu'on va choisir les plus anodins, en reléguant dans l'oubli ceux qui gênent ? Non ! Ce sera exactement le contraire. Un examen de conscience bien fait tendra à faire émerger de la foule des fautes quotidiennes celles qui, du fait de leur fréquence ou du fait de leur malice, sont les plus dangereuses pour la vitalité de l'âme. La physionomie propre de mon âme pécheresse n'est pas plus semblable à celle d'une autre âme que mon visage n'est semblable à un autre visage; en gros, nous commettons à peu près les mêmes fautes, de même que nous avons tous un nez, une bouche, des oreilles... ; mais l'importance, pour moi, de telle faute, la place qu'elle tient dans ma vie spirituelle, son voisinage avec d'autres fautes de la même famille, voilà ce qui compose mon visage de pécheur. Voilà donc ce qu'un examen de conscience intelligent tendra à mettre en valeur. Inutile d'accumuler une multitude de péchés: cinq ou six, bien choisis, suffiront à se voir et à se montrer tel qu'on est sous le regard de Dieu.
Mais ces péchés (et cette remarque est sans doute la plus pratique de toutes), il s'agira de les faire émerger avec la couleur propre que nous leur avons donnée, - «J'ai menti... » : Cela ne signifie rien... Omnis homo mendax, dit le Psaume, tout homme est menteur. De quelle manière ai-je menti ? A qui ? Dans quelles circonstances ? Pourquoi ? «J'ai menti à une amie malade qui comptait sur ma visite, parce que cela m'ennuyait d'aller la voir » : qui ne voit que cela constitue un mensonge d'une qualité spéciale ? «J'ai menti dans un salon en m'attribuant des relations que je n'avais pas ; j'ai menti à mes chefs pour obtenir un congé auquel je n'avais pas droit ; j'ai trompé un client sur la qualité de mon travail afin de pouvoir le lui compter plus cher... »: Autant de mensonges différents dont l'accusation « j'ai menti » n'aurait donné aucune idée. - « Manquer à la charité » : le péché le plus courant. Pourquoi employer cette expression qui n'a aucune couleur? Dites plutôt: «J'ai dit une parole blessante à quelqu'un que je n'aime pas, avec l'intention de lui faire de la peine » ou « j'ai témoigné du mépris à un camarade peu intelligent », ou « j'ai refusé un secours que j'aurais pu donner à un ami dans le besoin », ou «je me suis moqué d'un infirme »... - Il y a cent façons d'être vaniteux. Quelle est la vôtre ? Est-ce de passer un temps exagéré à votre toilette ? Est-ce de vous regarder dans la glace à tout propos ? Est-ce de faire la roue dans les groupes où vous vous trouvez, en essayant de capter toute l'attention par votre brillante conversation ?... - Et votre paresse, comme se manifeste-t-elle ? Par votre obstination à rester au lit quand l'heure est venue de vous lever ? Par votre négligence au devoir d'état, bâclé, à moitié fini ? Par votre nonchalance dans l'attitude ou un amour exagéré des fauteuils ?
On comprend par ces quelques exemples (qu'il serait aisé de multiplier) ce que nous voulons dire quand nous disons: accusez des actes précis, déterminez les circonstances dans lesquelles vous les avez commis, cherchez les mots les plus capables d'exprimer votre faute telle qu'elle a été dans la réalité, en tant qu'elle fut votre faute à vous et non celle de n'importe qui. Ce sera tout profit pour vous. D'abord parce que cela vous obligera à vous voir tel que vous êtes ; ensuite parce que ce vous sera salutaire humiliation (il est plus humiliant de dire : «J'ai passé chaque jour une demi-heure à me farder » que de dire : «J'ai été vaniteuse »...) ; enfin parce que, d'après ces données précises, votre confesseur pourra voir l'état de votre âme et en tirer des conseils appropriés.
Vous n'êtes pas invité pour autant au bavardage. S'accuser avec précision n'est pas « raconter des histoires ». La confession ne doit pas être noyée dans un flux de récits, d'explications, de digressions, où le pénitent perd de vue qu'il s'accuse et où le confesseur ne saisit plus ce que vous avouez être péché. Parfois on entend cette prétendue confession se transformer en apologie, tout au moins en plaidoyer ; parfois en appréciations sur le compte d'autrui ; parfois en lamentations sur le malheur des temps... Que vous ayez besoin de décharger un cœur trop lourd et de recevoir quelques consolations, ou que vous désiriez certains éclaircissements pour la conduite à tenir, rien de plus légitime. Mais séparez donc nettement les deux ordres de propos : faites votre confession proprement dite en vous en tenant strictement aux fautes ; puis avertissez le confesseur que vous avez quelque chose d'autre à lui dire.
- III -
 
Ainsi ne risquera-t-on pas d'oublier, comme nous l'avons déjà, au passage, noté plusieurs fois, que, dans le sacrement de pénitence, la primauté de valeur revient à la purification par le sang du Christ, non à l'exhortation du confesseur. Et que cette purification est obtenue par le regret. Cette vérité engendre une conséquence pour la manière dont vous devez apporter vos fautes au tribunal de la pénitence : à savoir qu'il ne s'agit pas d'énumérer ses péchés, mais de les avouer.
Pourtant, tout prêtre qui confesse est frappé chaque jour par l'espèce d'indifférence, au moins apparente, avec laquelle nombre de pénitents énoncent leurs fautes. Ils font une énumération, ils dressent une liste : qu'elle soit bien au point, il leur semble alors qu'ils ont accompli tout ce que l'Église attend d'eux. Il n'y a plus qu'à recevoir l'absolution et à s'en aller, libérés désormais. La formalité est accomplie.
Or, il n'en est rien. Rien n'est « formalité » dans le domaine des actes religieux, pas plus la messe, dont il ne s'agit pas de « s'acquitter », mais à laquelle il faut participer, que la confession, qui est essentiellement rétractation, reniement du mal qu'on a commis, pour obtenir le pardon. Affaire d'amour, affaire de cœur (c'est-à-dire de volonté). On vient reconnaître qu'on a mal fait, qu'on a manqué à l'amour qu'on devait à Dieu en refusant d'accomplir l'une ou l'autre de ses volontés (volonté que nous soyons loyaux, ou justes, ou purs, ou aimants, etc...). Cela doit se traduire dans la manière dont on dit ses péchés. Confiteor..., dit la formule qu'il est recommandé de dire avant l'accusation : «Je confesse », je reconnais, j'avoue : c'est ma faute, je suis coupable, je me frappe la poitrine. Il faut que votre accusation soit dans la ligne de cette formule. Il ne s'agit pas de « constater » que vous avez été mauvais et de porter cette constatation à la connaissance du prêtre ; il s'agit d'exprimer un regret d'avoir été mauvais.
Il sera donc bon (et ce sera facile si on n'accuse qu'un nombre restreint de péchés) de répéter à propos de chaque faute : «Je m'accuse de... ». Cela empêchera, pourvu qu'on y mette son cœur, de tomber dans la sécheresse indifférente de celui qui se contente de raconter ses fautes, au lieu de les avouer.
Convient-il d'accuser des péchés de la vie passée déjà pardonnés dans des confessions antérieures ?
Comme exercice d'humilité, il peut être bon, si cela n'apporte aucun trouble à la conscience, de se reconnaître coupable une fois de plus d'un péché ancien déjà absout. Et non seulement comme exercice d'humilité, mais parce que le sacrement portera sa grâce d'assainissement d'une manière spéciale sur le foyer d'infection d'où est sorti jadis ce péché et qui, peut-être, n'est pas entièrement nettoyé.
Aux mêmes titres, il peut être bon, en certaines circonstances graves de la vie (avant le mariage, l'entrée en religion, pendant une retraite, etc...) de faire ce qu'on appelle une « confession générale » portant, soit sur une année, soit sur une période plus longue. Mais à une condition : que ce ne soit pas en vertu d'une convention, mais d'un besoin, qu'on s'y sente poussé par une nécessité intérieure, non par l'argument: « Cela se fait. » (Et cette remarque vaut surtout pour les confessions de retraites).
Pourtant il y a des personnes qui devront s'abstenir de tout retour sur la vie passée : les scrupuleux. Les scrupuleux sont des malades, et leur maladie consiste précisément dans une inquiétude qui les rend incapables de juger s'ils ont fait ou non, s'ils ont bien fait ou mal fait telle ou telle action. Ils voudraient « être sûrs », et, plus ils cherchent cette certitude, plus elle les fuit. Au confessionnal, ils veulent être sûrs d'avoir bien tout dit, ou d'avoir bien eu une vraie contrition ; et, n'étant jamais sûrs, ils répètent, indéfiniment. Épuisante recherche, qui augmente leur maladie en prétendant l'apaiser. Un seul moyen de se guérir leur reste : obéir sans discuter au confesseur, qui leur donnera l'ordre de fermer les yeux d'une manière absolue sur tout passé proche ou lointain.
- IV -
Une forme d'inquiétude que ne connaissent pas seulement les scrupuleux mais les sincères, et qui porte sur la qualité de la contrition, s'exprime souvent ainsi : à quoi bon accuser tel péché ? Je n'en ai sûrement pas le regret puisque je sais que j'y retomberai.
Nous sommes là sur le chapitre du ferme propos.
Distinguons soigneusement : « Prévoir qu'on retombera » et « vouloir retomber ».
Assurément, le pénitent qui veut retomber, qui est décidé, à la première occasion, à renouveler sa faute, n'est pas un « pénitent ». Il n'a aucune contrition. Il abuse du sacrement et se fait illusion sur l'efficacité de l'absolution qui ne peut effacer un péché sans qu'il soit désavoué par son auteur. Mais ce n'est pas, Dieu merci ! le cas habituel. La plupart ont simplement un sentiment aigu de leur faiblesse, sentiment justifié par la malheureuse expérience des rechutes ; ils croient savoir que leur bonne intention, mise à l'épreuve une fois de plus, ne sera pas plus efficace à l'avenir qu'elle ne le fut dans le passé. Et ils concluent : je n'ai pas la contrition... C'est une erreur. Dans le fond, ils appellent « mal » le mal qu'ils ont fait; ils voudraient bien ne pas l'avoir fait, et être capables de ne jamais y retomber. Mais c'est cela, la contrition ! Dieu ne nous demande pas, pour nous pardonner, que nous soyons sûrs de ne pas retomber ! (Cette certitude ressemblerait fort à la présomption). Il nous demande d'avoir l'intention de faire ce qui est en nous, avec l'appui promis de sa grâce, pour éviter le péché à nouveau. Cette intention est-elle en nous ? Alors nous n'avons pas à redouter l'hypocrisie et l'insincérité. Nos sombres pronostics ne la modifient pas. D'autant qu'ils reposent sur une défiance blâmable à l'égard de la grâce du sacrement. Si le sacrement de pénitence est un moyen de progrès, ce n'est pas tellement par l'effort psychologique qu'il demande de nous: c'est parce qu'il applique à notre âme malade le sang expiatoire et méritoire de Jésus-Christ qui est son remède. Non seulement Jésus nous accorde le pardon qu'il a obtenu à notre bénéfice par sa passion, mais il nous donne des grâces d'assainissement et de force pour les luttes nouvelles à soutenir ; et précisément sur le plan des péchés que nous avons soumis à l'absolution. C'est en ces grâces qu'il faut mettre notre confiance, non dans les problématiques capacités de résistance de notre bonne volonté.
Ne vous inquiétez donc pas de « demain ». La grâce de demain suffira à demain, pourvu que vous restiez en confiance et en prière. Aujourd'hui, vous avez la grâce d'aujourd'hui, une grâce de contrition. Vouloir porter en imagination la tentation de demain, c'est vouloir porter un fardeau pour lequel vous n'êtes pas aidés: rien d'étonnant qu'il vous paraisse trop lourd et par avance écrasant.
Dire ainsi n'est d'ailleurs pas inviter à l'insouciance. L'accusation doit se compléter par une résolution. Une résolution dont on confiera l'exécution au secours divin, mais que la volonté travaillera à tenir. Pour qu'elle soit efficace, il la faut prendre précise, portant sur un tel péché à éviter, non sur l'ensemble des fautes accusées ni même habituellement sur plusieurs. Mieux encore: nous nous attacherons à prévoir, d'après l'expérience du passé, les circonstances qui pourraient nous amener à la chute, les « occasions » au milieu desquelles, si nous nous y plaçons, nous risquons d'être entraînés à retomber. Et nous ferons porter la résolution sur ces occasions à éviter. Nous savons que telle compagnie nous entraîne à la médisance, que telles lectures nous orientent vers l'impureté, que tel tiroir ouvert réveille des rancunes mal endormies, que tel genre de conversation excite notre bile : la résolution sera de fuir cette compagnie, de nous interdire ces lectures, de laisser fermé ce tiroir, d'éviter ce thème de conversation. Agir ainsi, c'est se prendre tel qu'on est, capable de succomber là où un autre resterait fort ; c'est ne pas « tenter Dieu » en s'exposant présomptueusement ; c'est donc être logique avec sa contrition.
Pourquoi, de temps en temps, ne pas garantir sa résolution en la soumettant au confesseur à la fin de son accusation ? Cela aiderait certainement à la mieux tenir.
Ainsi pratiquée, la confession ne sera plus cette répétition fastidieuse de péchés « standards » qu'elle est trop souvent et qui est une corvée. Elle prendra place, comme un des plus puissants, dans les moyens de sanctification que l'Église du Christ met à notre disposition. En allant au tribunal de la pénitence, nous aurons conscience d'aller au Christ en croix, qui tient en ses mains crucifiées le pardon qu'il a obtenu à notre bénéfice, le sang dont il veut nous laver. Conscients de notre misère, et d'autant plus que nous aurons été plus lucides dans le regard porté sur nos faiblesses quotidiennes, confiants dans sa miséricorde, et d'autant plus que nous l'aurons supplié de nous faire détester notre péché, nous franchirons le seuil du confessionnal dans l'humble disposition de l'enfant prodigue : « Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi : je ne suis pas digne d'être appelé ton fils. »
C'est pourquoi nous pourrons nous retirer avec une force nouvelle, fondée sur l'assurance libératrice : « Va en paix, mon fils, ta foi t'a sauvé. »
Le sang rédempteur du Christ recueilli par L’Église, d'après un vitrail de Bourges
(source : http://www.fatima100.fr/les-premiers-samedis-du-mois/la-confession)

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Fatima :Méditations  communion réparatrice des 1ers Samedis Empty Re: Fatima :Méditations communion réparatrice des 1ers Samedis

Message par azais Mar 29 Aoû 2017 - 13:17



ces méditations sur 7 jours peuvent servir à accompagner chaque 1er samedi du mois ceux qui font ou  feront la communion réparatrice demandés à Fatima, avant leur chapelet ou la communion  et ou confession par exemple 


La consécration au Cœur Immaculé de Marie


D’après des textes du Père Garrigou-Lagrange (o.p.) et du père Alonso
 La pratique par excellence suggérée par les apparitions de Fatima est la consécration à Dieu par l’intermédiaire du Cœur Immaculé de Marie. Il est clair que la consécration mariale est relative à Dieu. Jamais la Très Sainte Vierge n'est l'étape terminale, ni même le passage, à proprement parler. Elle est le lieu où Dieu veut être trouvé.
À Fatima, la Vierge n’a demandé expressément que la consécration de la Russie, comme moyen efficace de sa conversion et de la paix du monde. Mais, il est évident que cette consécration de la Russie doit être précédée de la pratique généralisée et intense des consécrations individuelles et collectives. La consécration de la Russie n'arrivera que comme le fruit de la consécration généralisée et intense de tous les membres et de toutes les collectivités de l'Église. C'est pourquoi - ainsi que l'ont bien compris et exprimé le pape Pie XII et le pape Paul VI - il est nécessaire que les fidèles commencent par réaliser leur consécration personnelle et par la vivre intensément. C’est là le meilleur moyen de hâter l'heure du triomphe du Cœur Immaculé de Marie, et l'avènement du Royaume de Dieu sur la terre.

En quoi consiste la consécration ?



La consécration consiste à donner à Dieu, par l’intermédiaire de la Vierge Marie, notre personne tout entière, avec tout ce qu'elle est et tout ce qu’elle a.
On peut dire que le baptême est notre première consécration, parce que c'est par lui que réellement commence le culte véritable et unique, seul capable d'être agréé par le Père céleste, qui voit, dans le baptisé, l’homme incorporé au Christ.
Mais comme le baptême est décidé, pour les jeunes enfants, par une autre personne, et accepté ainsi par l’Église, il est nécessaire de renouveler cet acte à d'autres moments, afin qu'il soit une décision vraiment personnelle et consciente du chrétien. Ces moments peuvent être : la première communion, la confirmation, la profession religieuse, le mariage, l'ordination sacerdotale, etc.
Dans cet acte, qui s’adresse fondamentalement au Christ, nous faisons entrer la Vierge à un titre spécial, qui lui est propre : celui de Mère de Dieu et notre Mère, celui de Mère du Rédempteur ; et nous invoquons son intercession pour que nos actes personnels aient l'efficacité et la force nécessaires.
Ainsi, la consécration consiste à promettre à Marie de recourir filialement et constamment à elle et de vivre dans une habituelle dépendance à son égard, pour arriver à une plus intime union avec Notre-Seigneur et par Lui avec la Sainte Trinité présente en nous.
La raison en est, dit saint Louis-Marie Grignion de Montfort, que Dieu veut se servir de Marie dans la sanctification des âmes, après s'être servi d'elle dans l'Incarnation, et il ajoute :
Je ne crois pas qu'une personne puisse acquérir une union intime avec Notre-Seigneur et une parfaite fidélité au Saint-Esprit, sans une très grande union avec la Très Sainte Vierge et une grande dépendance de son secours... Elle était pleine de grâce quand elle fut saluée par l'archange Gabriel, et elle fut surabondamment remplie de grâce par le Saint-Esprit quand il la couvrit de son ombre ineffable ; et elle a [tellement] augmenté de jour en jour et de moment en moment cette plénitude double, qu'elle est arrivée à un point de grâce immense et inconcevable ; en sorte que le Très-Haut l'a faite l'unique trésorière de ses trésors, et l'unique dispensatrice de ses grâces, pour anoblir, élever et enrichir qui elle veut, pour faire entrer qui elle veut dans la voie étroite du ciel... Jésus est partout et toujours le fruit et le Fils de Marie ; et Marie est partout l'arbre véritable qui porte le fruit de vie et la vraie mère qui le produit.
Aussi, serait-ce un manque d'humilité de ne pas recourir fréquemment à la Médiatrice universelle que la Providence nous a donnée comme une vraie Mère spirituelle pour former le Christ en nous, ou pour nous former spirituellement à l'image du Fils de Dieu.
Il nous est ainsi conseillé de donner à Marie nos biens extérieurs, si nous en avons, pour qu'elle nous préserve de toute attache aux choses terrestres et nous inspire d'en faire le meilleur usage. Il convient de lui, consacrer notre corps, nos sens, pour qu'elle les conserve dans une parfaite pureté, de lui livrer aussi notre âme, nos facultés, nos biens spirituels, vertus et mérites, toutes nos bonnes œuvres passées, présentes et futures.
Dans la pratique, cette dépendance totale à l'égard de Marie est l'abandon fait à la Sainte Vierge de tout ce qu'il y a de communicable à d'autres âmes dans nos bonnes œuvres, pour qu'elle en dispose selon la volonté de son divin Fils et pour sa plus grande gloire.

Préparation à la consécration


Toute consécration personnelle exige l’état de grâce. Pour cela, elle doit être précédée si possible de la réception du sacrement de pénitence et de la communion. Puis il faut lire clairement et posément une formule de consécration, à laquelle on peut ajouter la récitation du chapelet. Il est bon de recommander, pour finir, le renouvellement annuel de l’acte de consécration, comme moyen d’en perpétuer les fruits. L’intronisation d’une statue ou d’une image du Christ ou de la Vierge à une place d'honneur de la maison est évidemment un acte louable de la part des familles chrétiennes, afin de s'opposer à la vague de sécularisation qui nous envahit.
Dans son Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge (n° 231), voici ce que conseille saint Louis Marie Grignion de Montfort pour une consécration à Marie, conseils qui conviennent également pour une consécration au Cœur Immaculé de Marie :
Au bout de ces trois semaines [de préparation], ils se confesseront et communieront à l'intention de se donner à Jésus-Christ, en qualité d'esclaves d'amour, par les mains de Marie. Et, après la communion (...), ils réciteront la formule de leur consécration (...) ; il faudra qu'ils l'écrivent ou la fasse écrire, si elle n'est imprimée, et qu'ils la signe le même jour qu'ils l'auront faite.
Et saint Louis-Marie conseille aussi la formule de consécration suivante qui montre bien l’esprit de cette consécration :
Je vous choisis aujourd'hui, ô Marie, en présence de toute la Cour céleste, pour ma Mère et Maîtresse. Je vous livre et consacre en qualité d'esclave, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l'éternité.
Nota 1 : Saint Louis-Marie parle de 3 semaines de préparation, mais sa préparation dure 33 jours normalement. Celle que nous vous proposons dure 31 jours.
Nota 2 : Diverses formules de consécration sont proposées : voir ICI.

 PRATIQUE




Pour mieux s’imprégner de l’esprit de la préparation et montrer par un petit effort notre volonté d’être tout à Notre-Dame, chaque jour de la préparation, il est proposé de réciter un chapelet (ou au minimum une dizaine de chapelet pour ceux qui éprouverait une grande difficulté à réciter un chapelet complet) et de pratiquer un ou deux actes de charité ou de dévotion.

  • Réciter un chapelet pour que toujours plus nombreux soient ceux qui se consacrent au Cœur Immaculé de Marie.
  • Demander à Notre-Dame  de nous aider à bien préparer cette consécration durant ces 31 jours.
  • Conseiller à quelqu'un de se consacrer avec nous.




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Message par azais Mer 30 Aoû 2017 - 12:52



Le salut de l'âme

     La Sainte Vierge apparut à Fatima pour nous rappeler principalement la nécessité de nous préoccuper du salut de notre âme et de celui des pécheurs.
     Pour cela elle recommanda avec insistance aux trois petits bergers de prier et de faire des sacrifices pour la conversion des pécheurs : « De nombreuses âmes vont en enfer parce qu'on ne prie pas et qu'on ne fait pas de sacrifices pour elles ».
     Avant toute autre chose, la Sainte Vierge porte dans son cœur le souci de sauver nos âmes. C'est vrai aussi qu'Elle se préoccupe maternellement de nos besoins temporels ; mais la plus grande grâce qu'elle veut nous obtenir est certainement la grâce du salut de l'âme. C'est pourquoi, à Fatima, elle promit : « Jésus veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut. » (Apparition du 13 juin 1917. Voir ICI)
     Elle est sans aucun doute la grâce des grâces, la grâce qui nous vaut l'éternité auprès de Dieu.
     L'apôtre Saint Pierre écrivait aux chrétiens : « Poursuivez le but de votre foi, le salut de vos âmes » (1P 1,9). Mais sommes-nous préoccupés du salut de notre âme ? Avons-nous vraiment cela à cœur ? Est-ce que nous le prenons au sérieux ?
     Que c'est triste, malheureusement, de devoir répondre que souvent nous faisons comme des petits enfants malades qui plutôt que de suivre un traitement pour retrouver la santé, sont indifférents au traitement et ne pensent qu'à se distraire et à jouir.

« Que sert à l'homme... »

   Est-ce possible que nous ne comprenions pas que ce qui est le plus important c'est de travailler surtout au salut de notre âme ?
     Gains, études, travail, divertissements, commerce, famille, carrière, toutes ces choses sont des réalités secondaires au regard du salut de l'âme.
     « Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il vient à perdre son âme ? » (Mt 16, 26). Et encore, cette parabole : « Les terres d'un homme riche avaient beaucoup rapporté ; et il raisonnait ainsi en lui-même : Que ferai-je ? Voici, dit-il ce que je ferai : j'abattrai mes greniers, j'en bâtirai de plus grands, j'y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour beaucoup d'années. Repose-toi, mange, bois et réjouis-toi. Mais Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n'est pas riche en Dieu ». (Lc 12, 16-21)
     Est-ce que Jésus pouvait être plus clair dans son Évangile ? Pourquoi l'oublions-nous ou ne nous en préoccupons-nous pas plus comme il conviendrait ?
     C'est tout bénéfice pour nous que la Sainte Vierge nous le rappelle avec un cœur tout maternel, et veuille nous le rappeler précisément en ce mois de mai.

« Il est sauvé... »

    Aimer la Sainte Vierge peut nous valoir le salut éternel de notre âme. En voici un exemple.
     À Ars arriva une femme complètement bouleversée par une souffrance qui la portait au désespoir. Peu auparavant, son mari était mort tragiquement. Il s'était suicidé en se jetant dans un fleuve. La femme était terriblement tourmentée par la pensée de la damnation de son époux.
     Entrée dans l'église d'Ars, la pauvre femme se mit aussitôt à genoux pour prier et pleurer. C'était la première fois qu'elle se rendait à Ars.
     Le Saint Curé d'Ars, passant près d'elle, lui dit à l'oreille : « Il est sauvé ! ». « Comment ? » dit la femme qui ne comprenait rien. « Votre mari est sauvé », répéta le Saint Curé d'Ars. « Il est au purgatoire et il faut prier pour lui. Entre le parapet du pont et le fleuve, il a eu le temps de se repentir... C'est la Vierge Marie qui lui a obtenu la grâce. Rappelez-vous les mois de mai que vous faisiez dans la chambre. Parfois votre mari, qui pourtant ne croyait pas, s'unissait à votre prière et mettait même une fleur devant l'image de Marie. C'est ce geste qui lui a obtenu la grâce du repentir et du pardon ».

La chose la plus importante

    Celui qui prend soin du salut de son âme ressemble à Marie de Béthanie qui se tenait aux pieds de Jésus, attentive aux paroles de vie éternelle. Marthe, au contraire, « qui se donnait des soucis pour tant de choses », est l'image de ceux qui se préoccupent des choses terrestres et secondaires et n'ont jamais le temps de s'occuper de leur âme. Pourtant, le salut de l'âme reste toujours « l'unique chose nécessaire » (Lc 10, 42).
     Que nous sommes stupides si parmi les dangers de ce monde nous négligeons cette unique chose nécessaire !
     Saint Gabriel de l'Addolorata écrivit une lettre à un compagnon de collège, entre autres choses il lui disait : « Tu as raison de dire que le monde est plein de dangers et de pièges et qu'il est très difficile de sauver son âme ; malgré cela tu ne dois pas perdre courage...
     Aimes-tu le salut ? Fuis les mauvaises compagnies, les théâtres dans lesquels on entre avec la grâce de Dieu mais dont on sort en l'ayant perdue ou mise en grand danger.
     Aimes-tu le salut ? Fuis les conversations trop malsaines, les mauvais livres, qui peuvent faire un mal indicible à tous... ».
Écoutons les saints ! Soyons prudents pour ne pas ruiner notre âme. Il n'y a rien qui puisse valoir autant que le salut de notre âme. « Que pourra donner l'homme en échange de son âme ? » (Mt 16, 26). « Ceux qui pensent n’avoir pas besoin de salut, dit le catéchisme de l’Église Catholique, sont aveugles sur eux-mêmes ». (CEC588)

L'échelle blanche

    Un jour que saint Padre Pio de Pietrelcina passait lentement au milieu d’une foule de gens, un jeune lui cria de loin : « Père, dites-moi une parole décisive, que dois-je faire ? ». Saint Padre Pio posa sur lui un regard grave et lui répondit aussitôt : « Sauve ton âme ! ».
     Voici l'essentiel. Tout le reste disparaît. Le salut de l'âme dure pour l'éternité.
     Et la Vierge veut nous assurer le salut, avec notre collaboration, par l'utilisation des moyens de salut : la prière, les sacrements, la pénitence, les bonnes œuvres, et particulièrement par la dévotion mariale, notamment la dévotion à son Cœur Immaculé. Saint François d'Assise dans la célèbre vision de Frère Léon au sujet de l'échelle blanche et de l'échelle rouge, nous assure que la dévotion à la Sainte Vierge est une garantie de salut. De fait, tous ceux qui gravissaient l'échelle blanche, au sommet de laquelle se trouve la Bienheureuse Vierge, arrivaient au Paradis, ceux qui gravissaient l'échelle rouge, au contraire, faisaient de vains efforts.

PRATIQUE



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Message par azais Jeu 31 Aoû 2017 - 14:19



Le temps pour nous sauver

     Sur terre, Dieu nous donne le temps de nous sauver et de nous sanctifier. « Il veut que nous soyons tous sauvés » (1 Tm 2, 4), il veut notre « sanctification » (1 Ts. 4, 3), et il nous en donne la possibilité durant tout le temps prévu pour notre vie terrestre. « L’appel du Christ à la conversion continue de résonner dans la vie des chrétiens » dit le Catéchisme de l’Église Catholique Nº 1428.
     Ce temps peut être plus ou moins long. Saint Dominique Savio s'est sanctifié durant seulement 15 années de vie. Saint Alphonse de Liguori a vécu 91 ans. La durée de vie est dans la main de Dieu « Maître de la vie et de la mort ». (Sagesse 16, 13).
     À nous il revient seulement d'utiliser notre temps en vue du but pour lequel il nous a créés, c'est-à-dire : « pour le connaître, l'aimer et le servir en cette vie, et ensuite jouir de Lui dans le Paradis », selon l'enseignement du catéchisme de saint Pie X.
     Cela signifie « faire le bien pendant que nous en avons le temps », comme le recommandait Saint Paul (Gal 5, 10). Tout doit me servir à atteindre la joie éternelle du Ciel, qui consiste dans la vision bienheureuse de Dieu. Autrement on travaille pour rien, perdant de nombreux mérites et notre énergie.
     On demanda un jour à un vieil ermite quel âge il avait. « J'ai cinquante ans », répondit-il.
     « Ce n'est pas possible ! » répond le visiteur, « vous avez certainement plus de 70... ». « C'est vrai » - répondit l'ermite - « Mon âge devrait bien être de 75 ans ; mais les premières 25 années je ne les compte pas car je les ai passées loin de Dieu ».

« À quoi me sert...? »



 Saint Bernard disait : « Le temps qui n'est pas dépensé pour Dieu est perdu ».
     Pour cette raison Saint Louis de Gonzague, comme tant d'autres saints, avait décidé de se demander avant toute action : « Est-ce que cela me sert pour l'éternité ? ». Et en réfléchissant sérieusement, il a compris qu'il valait la peine de renoncer à la possession d'un territoire et à un avenir de gloire humaine, pour se consacrer entièrement au Christ et à l'acquisition de la gloire éternelle, en se consumant d'amour pour Dieu et pour le prochain.
     Saint Alphonse de Liguori s'obligea même par vœu spécial : le vœu de ne gâcher aucun instant. Et il l'observa avec un héroïsme étonnant. Quand il écrivait pendant des heures ces pages de doctrine et de piété qui illuminaient tant d'âmes, et que parfois il en avait mal à la tête, d'une main il appuyait une pierre sur son front et de l'autre il continuait à écrire.
     Si nous voulions examiner l'utilisation de notre temps et le but de nos activités, n'est-ce pas vrai que sans doute nous pourrions en avoir une grande honte ?
     Que de temps perdu ! Peut-être sommes-nous tout à fait prêts à dire que nous n'avons pas le temps pour quelques minutes de prière le matin ou le soir, ou pour réciter un chapelet (15 minutes), ou pour faire une bonne action ; puis nous prenons conscience que nous gâchons chaque jour des heures de temps libre devant la télévision ou au cinéma, dans les cafés ou sur les routes ou au stade, fumant, chantant et bavardant... C'est l'utilisation du temps libre de beaucoup de chrétiens !

Je récolte ce que je sème

Que dire maintenant du but surnaturel que devraient avoir nos activités ? On agit souvent uniquement pour le gain. On fait tout uniquement par intérêt. On travaille seulement pour gagner de l'argent. Et nous sommes si prompts à nous lamenter sur les inconvénients, les désagréments ou les manques de la vie ! Tout est calculé. Tout doit me donner le maximum d'avantages et de plaisir pour un minimum d'effort. Peut-être que dans nos comportements il n'y a jamais le moindre souffle d'amour pour Dieu, ni un signe d'intention surnaturelle, ni un mouvement vers quelque chose de spirituel qui devrait pourtant être le but de notre action de chrétien. « Que vous mangiez, que vous buviez, ou que vous fassiez n'importe quoi, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Co 10, 31).
     Comment ferons-nous quand nous serons en présence de Dieu ? S'il est vrai qu'un jour nous devrons rendre compte également « de toute parole oiseuse » (Mt 12, 36), alors nous devrons rendre compte de toute minute perdue. En une minute on peut faire tant d'actes d'amour de Dieu. Ainsi faisait, par exemple, sainte Bertille Boscardin qui passait dans les chambres de l'hôpital en faisant des prières spontanées pleines d'amour. Nous, au contraire, nous passons d'une action à l'autre, d'un lieu à un autre, uniquement occupés par nos pensées.
     Mais ne nous faisons pas illusion : « Ce que l'homme aura semé, c'est ce qu'il récoltera » (Gal. 6, Cool. Si nous remplissons notre temps avec des actions faites pour Dieu, nous récolterons un jour la vision bienheureuse de Dieu ; autrement, nous récolterons les souffrances du purgatoire ou, celles de l'enfer.


Un bel exemple

    Recueillons la leçon d'un saint de notre temps : Joseph Moscati, médecin napolitain.   Il ne vécut pas longtemps, mais sa vie fut remplie d'actes nobles et saints.
     Chaque jour il commençait sa journée à cinq heures du matin et priait intensément pendant deux heures. Il faisait sa méditation, participait à la sainte messe, recevait l'Eucharistie, et faisait une longue action de grâces.
     Sans ces deux heures, surtout sans la sainte communion, il disait de ne pas avoir le courage de commencer ses visites aux malades.
     Aussitôt après les deux heures de prières il allait dans les petites rues des vieux quartiers de Naples, descendait dans les caves ou montait dans les greniers pour soigner gratuitement les malades vivant dans la pauvreté.
     Il continuait ensuite sa matinée par l'enseignement et les visites médicales à l'hôpital.
     Avant de faire un diagnostic, au moment des difficultés, il mettait sa main dans sa poche, serrait pendant un court instant son chapelet, et se recommandait à la Sainte Vierge. Au cours de ses consultations il n'était pas moins préoccupé de recommander aux malades de prendre soin de leur âme, et il leur donnait conseils et exhortations concrètes... À midi, au son de la cloche, même s'il était en salle d'opération, il récitait fidèlement l'Angélus, invitant tous ceux qui étaient auprès de lui à s'unir à sa prière.
     L'après-midi il recevait les malades chez lui jusqu'au soir. Il concluait sa journée par la visite au Saint sacrement, la récitation de son chapelet, les prières du soir. Il mourut alors qu'il faisait des visites, aimant les corps et les âmes de ses malades. C'était un vrai chrétien qui « faisait le bien pendant qu'il en avait l'occasion » (Gal. 6, 10).

 PRATIQUE



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Message par azais Ven 1 Sep 2017 - 12:01

Méditation 4e jour : La mort


La mort

    La mort est la porte de la vie éternelle. C'est par elle qu'on entre dans l'au-delà. C'est un passage obligé. « Mourir est le destin de l'homme » (He 9, 27). Un destin qui porte la marque du péché originel : « La mort est le salaire du péché ». (1 Co 15, 21). Pour cette raison il est terrible de mourir. La mort nous démontre cruellement la vérité de la parole de Dieu : « Souviens-toi, homme, que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière ». (Gén. 3, 19)

     Pourtant, en raison de la rédemption opérée par Jésus, la mort en état de grâce est garantie de la vie éternelle. Pour les saints, la mort est le début de la vie en Dieu. En effet le catéchisme de l’Église Catholique enseigne que « Pour le chrétien qui unit sa propre mort à celle de Jésus, la mort est comme aller à la rencontre du Christ et entrer dans la vie éternelle » (Nº 1020). Saint Paul semble crier de joie quand il écrit : « Pour moi la mort est un gain ». (Phil. 1, 21). Saint Thomas More, condamné à mort par les hérétiques, voulut revêtir son habit le plus beau et le plus précieux pour le jour de son supplice. Saint Charles Borromée fit peindre un tableau sur la mort. Il représentait la mort sereine d'un homme ; près de celui-ci il y avait un très bel ange qui, une clé d'or à la main, s'apprêtait à lui ouvrir la porte du Paradis. Quelle grâce de mourir comme un saint. « Précieuse aux yeux de Dieu est la mort de ses saints » (Ps. 115, 15)


Quand ? Comment ? Où ?

    La mort est l'événement le plus certain, mais nous ignorons quand, comment et où elle se produira. On peut mourir dans le sein maternel ou à cent ans ; on peut mourir dans son lit ou en pleine rue. Le soir nous ne sommes pas certains de revoir le soleil ; ni le matin, nous ne sommes certains d'arriver jusqu'au soir. Nous ne sommes certains que d'une seule chose : « Nous ne savons ni le jour ni l'heure » (Mt 25, 13) ; la mort « viendra comme un voleur » (1 Th 5, 2), ou en cachette ou par surprise.


     C'est pourquoi Jésus nous avertit énergiquement : « Soyez prêts ! Parce qu'à l'heure où vous n’y penserez pas le Fils de l'homme viendra » (Lc 12,40).

     Quelle stupidité, donc, de ne pas vouloir penser à la mort, parce que – dit-on – cela assombrit la vie ! Et nous n'imaginons pas qu'ainsi nous ressemblons aux autruches qui mettent leur tête dans le sable pour ne pas voir le danger qui les menace.

     Que ce soit une tragédie de faire une mauvaise mort, nous ne le comprendrons que dans l'éternité. Le démon sait parfaitement combien il est salutaire de penser à la mort. Pour cette raison il nous la fait considérer comme de mauvaise augure, en nous gardant distraits et occupés seulement aux vices et aux péchés.

 Un jour, une femme se présenta au pape Pie XI et lui demanda un souvenir personnel. Le pape se trouvait dans la rue ; il observa cette femme vêtue d'une manière mondaine ; il se pencha vers le sol, recueillit un peu de poussière et lui fit une petite croix sur le front en disant : « Souviens-toi que tu es poussière et que poussière tu retourneras ». Il ne pouvait pas lui donner un souvenir plus personnel !

Être toujours prêt.

     Nous sommes capables de remplir nos journées de travaux, de divertissements, de sexualité, de politique, de sport, de télévision. Nous vivons étourdis et enchaînés par les tensions vers le gain, le plaisir, le succès. Et nous ne nous préoccupons absolument pas que nous sommes en train d'aller « là où tout le monde va » (Jn 23, 14) vers l'éternité. Les réalités de la vie, les affaires, la santé du corps, les choses matérielles nous rendent esclaves, nous mettent dans une léthargie spirituelle qui peut être fatale. Jésus nous a recommandé souvent dans l'Évangile de faire en sorte que nous soyons spirituellement éveillés et actifs en vue du Royaume des Cieux : « Bienheureux ces serviteurs que le Maître trouvera éveillés à son arrivée ! » (Lc 12, 37).

     Être "éveillé", être "prêt", cela signifie surtout vivre toujours dans la grâce de Dieu, évitant le péché mortel ou demandant immédiatement pardon et se confessant au plus vite si on a eu le malheur de tomber. Saint Jean Bosco demandait à ses jeunes gens de venir le réveiller même en pleine nuit pour se confesser tout de suite quand ils succombaient au péché mortel.

     Ce devrait être la première et totale préoccupation de tout chrétien : à n'importe quel moment la mort arrive avec sa "faux" inexorable (Ap 14, 14), elle doit me trouver dans la grâce de Dieu. Comme l’enseigne le Catéchisme de l’Église Catholique, la mort « pour ceux qui meurent dans la grâce du Christ est une participation à la mort du Seigneur afin de participer aussi à sa résurrection » (1006).

     La grâce de Dieu est comme l'huile de la lampe dans la parabole évangélique des dix jeunes filles. Les cinq vierges prévoyantes, qui avaient de l'huile dans leurs lampes, entrèrent dans la salle de noce avec l'Époux ; les cinq vierges insensées, au contraire, furent exclues des noces parce que leurs lampes étaient sans huile. « Je ne vous connais pas », telles furent les paroles terribles que le Seigneur leur adressa. (Mt 25,1-13). Pensons au contraire à la mort de saint Benoît. Quand il sentit venir le moment du passage à l'autre vie, le saint patriarche voulut se tenir debout, soutenu par deux moines, les bras levés, comme quelqu'un « qui va à la rencontre de l'Époux » (Mt 25, 6).


« Maintenant et à l'heure de notre mort »

    Nous devons obtenir de la Sainte Vierge la grâce d'une bonne mort. Cette grâce est tellement importante que l'Église nous la fait demander dans chaque "Je vous salue Marie" : « Prie pour nous, maintenant et à l'heure de la mort ». Bienheureuse mort, celle de ceux qui ont aimé Marie, qui ont invoqué Marie !

     Sainte Marie Madeleine Sophie Barat disait que « la mort d'un vrai dévot de Marie est le bond d'un enfant dans les bras de sa Mère ». Et Saint Bonaventure a écrit que « mourir en invoquant pieusement Marie, c'est le signe du salut ».
     Quand Saint Dominique Savio, mort quelques jours auparavant, apparut à Saint Jean Bosco, celui-ci lui demanda :
-       « Dis-moi, Dominique, ce qui t'a le plus consolé au moment de ta mort ?
-       Don Bosco, devinez vous-même !
-       Peut-être le souvenir d'une pureté conservée ?
-       Non.
-       Peut-être le souvenir des pénitences que tu as faites ?
-       Même pas cela.
-       Alors ce sera la conscience d'être pur de tout péché ?
-       Cela m'a rendu heureux ; mais ce qui m'a le plus consolé au moment de ma mort ce fut de penser que j'avais aimé la Sainte Vierge! … Dites-le à vos jeunes gens et recommandez-leur avec insistance d'aimer la Sainte Vierge».

Et n'oublions pas que, à Fatima, Notre-Dame a promis le salut à ceux qui embrasserait la dévotion à son Cœur Immaculé.


PRATIQUE


  • Offrir notre journée pour les mourants.
  • Vivre comme si c'était le dernier jour de notre vie.
  • Lire et méditer la parabole des 10 vierges (Mt 25,1-13).
  • Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)




lien 4è Med° et sv: http://www.fatima100.fr/la-consecration-au-coeur-immacule-de-marie/84-meditations-redigees-par-les-franciscains-de-l-immaculee/165-meditation-4e-jour-la-mort


Dernière édition par azais le Sam 2 Sep 2017 - 12:44, édité 1 fois (Raison : ajout du lien)

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Message par M1234 Ven 1 Sep 2017 - 17:26

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Message par Isabelle-Marie Ven 1 Sep 2017 - 19:59

Ou ce feuillet de prières édité par la revue "l'Appel du Ciel", en lien avec les apparitions de Itapiranga, intitulé :

L'URGENCE d'accomplir la Dévotion Réparatrice des cinq premiers samedis du mois « comme si c'était la dernière fois »


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Message par M1234 Ven 1 Sep 2017 - 20:05

Oui ici il y a le choix des articles, ceux du Samedi également!!
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Message par azais Sam 2 Sep 2017 - 10:49

rappel : ces méditations sur 7 jours peuvent servir à accompagner chaque 1er samedi du mois ceux qui font ou  feront la communion réparatrice des 7 premiers samedi demandés à Fatima , avant leur chapelet ou apres la communion  et ou confession par exemple 


 Méditation 5e jour : 
Le Jugement de Dieu 

Le jugement de Dieu

Penser au jugement de Dieu est tellement salutaire que saint Augustin disait : « Si les chrétiens n'entendaient d'autre sermon que celui sur le jugement de Dieu, cela suffirait pour qu'ils observent le Saint Évangile et vivent saintement ».
     En fait : est-ce que tant de nos comportements ne seraient pas différents si nous avions le courage de nous demander souvent : « Comment voudrais-je me trouver maintenant face au jugement de Dieu ? » Une telle attitude nous est recommandée également par saint Jacques : «  Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté. »  (Jc 2, 12).
     Le jugement de Dieu sera un véritable jugement à la gloire sans fin de la justice de Dieu, qui « pèsera toute œuvre, même cachée, bonne ou mauvaise qu'elle ait été ». Devant Dieu nous paraîtrons tel que nous avons été, sans  excuses, ni masque, avec nos fautes les plus secrètes et les plus honteuses. Rien n'échappera à Dieu : ni une faiblesse, ni une parole inutile (Mt 12, 36).


Quelle confusion...

     Si nous ne mourons pas comme des saints, grande sera notre confusion. Saint Jérôme a écrit qu'il tremblait quand il pensait au jugement de Dieu et à ses sanctions.
      « À la fin d'une année scolaire - écrivait le serviteur de Dieu Dolindo Ruotolo - tout élève qui se présente devant les examinateurs peut être interrogé. C'est ce qui arrive aussi à l'âme : le pécheur et celui qui s'est obstiné dans le mal seront condamnés à l'enfer ; le médiocre est envoyé en purgatoire, pour réparer et expier ses fautes ; celui qui est totalement pur est accueilli dans la gloire et le bonheur du Ciel ».
      Rappelons-nous toujours l'avertissement du Christ : « Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous puissiez échapper à tous ces maux qui doivent arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l'homme ». (Lc 21, 36).
      Le jugement de Dieu sera un "bilan" définitif et très juste. Saint Augustin nous dit que le démon sera notre pire accusateur (Ap 12,10).
      « Seigneur - dira le démon - il n'a pas observé tes commandements mais les miens. Donc, donne-le-moi parce qu'il m'appartient ».
      Nous n'oserons pas balbutier - Seigneur, suivre le démon nous était plus facile, ta loi est trop dure... - « Ce n'est pas vrai, ce n'est pas vrai ! - dira le démon - Je te faisais travailler le dimanche alors que la loi de Dieu t'accordait le repos. Et tu travaillais pour moi.
     Je te faisais boire du vin, même quand tu n'avais plus soif. Et cela te faisait du mal ; avec l'ivrognerie tu tombais plus bas que les bêtes.
     Je t'ai commandé de danser et toi, bien que fatigué par six jours de travail, tu t'épuisais à danser pour me faire rire.
     Je t'ai suggéré de mauvaises fréquentations, et toi tu laissais tes proches, même s'il faisait froid, ou pleuvait, ou neigeait.
     Je te disais de gaspiller dans les vices tous les efforts de la semaine, et toi qui craignais de donner un seul centime en aumône, tu gaspillais dans les tripots, avec tes amis, l'argent destiné à l'entretien de ta famille.
     Mon joug était bien autre chose que léger ! Et pourtant tu l'as préféré à celui de Dieu... ».


Vers qui nous tournerons-nous ?

  Préparons nous-mêmes le jugement de Dieu par notre manière de vivre. Telle elle aura été, tel sera le jugement de Dieu. « A chacun il sera rendu selon ses œuvres », nous dit Jésus (Mt 16, 17). Mais si nos actions n'ont pas été conformes à l'Évangile, c'est-à-dire si elles n'ont pas été amour de Jésus et des autres (Mt 25, 31-46), à qui pourrons-nous recourir en ce moment-là qui sera rapide comme un « clin d'œil ». (1 Co 15, 52). C'est maintenant que nous devons nous préoccuper d'obtenir un jugement de salut. « Maintenant est le temps favorable » (2 Co 6, 2)

     Tant que nous vivons nous pouvons bénéficier de la miséricorde en recourant à Marie « Mère de miséricorde », comme nous l'appelons dans le "Salve Regina". Et ce sera une grâce spéciale si aux derniers moments difficiles de notre vie nous pouvons nous adresser à Marie, « allant avec confiance au trône de la grâce, pour obtenir miséricorde… » (He 4, 16).
     Saint Maximilien M. Kolbe disait que même si nous avions déjà un pied en enfer, il suffirait d'invoquer l'Immaculée, Elle nous obtiendrait le salut éternel.
     Saint Gabriel de l'Addolorata, durant son agonie, subit les assauts du démon. On le vit s'agiter un peu. Le confesseur le bénit et pensa qu'il voulait changer de position. « Non » -murmura le saint- « je cherche l'image de la sainte Vierge ». L'image était sur le lit, dans les plis de la couverture. À peine lui fut-elle remise qu'il se calma, la regarda avec affection et dit : « Maman, fais vite ».
     Saint Camille de Lellis, au moment de sa mort, fut lui aussi assailli par le souvenir de ses fautes de jeunesse. Il se fit apporter un tableau du Christ en croix avec la Sainte Vierge à ses côtés. Ardemment il pria la Vierge des douleurs d'intercéder pour lui. Il mourut en contemplant sereinement la Mère des miséricordes.
     Que nous soit accordée la grâce de nous présenter devant Dieu en contemplant notre céleste Maman.


PRATIQUE


  • Se demander souvent : « Comment voudrais-je me présenter devant Dieu au moment de ma mort ? »
  • Prier la Sainte Vierge de nous préparer au jugement de Dieu en méditant les paroles qu'elle prononça à Fatima : « Mon Cœur Immaculé sera le chemin qui te conduire jusqu'à Dieu. »
  • Méditer la page de l'Évangile de Saint Matthieu, 25, 31-46 et faire un acte de charité.
  • Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)


 source 5è jour Med°  et sv: http://www.fatima100.fr/la-consecration-au-coeur-immacule-de-marie/84-meditations-redigees-par-les-franciscains-de-l-immaculee/166-mediation-5e-jour-le-jugement-de-dieu

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Message par azais Dim 3 Sep 2017 - 5:53

Méditation 6e jour : L'enfer



L'enfer

    Quand on demanda à saint Jérôme pourquoi il s'était retiré dans une grotte de  Bethléem pour y vivre en ermite pénitent, il répondit : « Je me suis condamné à cette prison parce que je crains l'enfer ».

     Un grand homme de doctrine et de sainteté comme saint Jérôme craint l'enfer.  Nous qui n'avons pas beaucoup de doctrine ni de sainteté nous ne nous préoccupons ni ne voulons penser à l'enfer. Nous sommes bien des inconscients !

     Saint Paul, ravi jusqu'au septième ciel et riche de mérites, craignait de se damner (1 Cor 9, 27). Nous autres, au contraire, avec une légèreté qui fait peur, nous croyons éviter l'enfer sans mérites ni crainte. Bien plus, nous en arrivons à recommander de ne jamais parler de l'enfer parce que cela "impressionne", oubliant même que Jésus dans son Évangile n'a pas parlé de l'enfer seulement quelques fois, mais dix-huit fois !

     Comme à l'habitude, lâches que nous sommes, nous n'aimons que les discours gais et doucereux, pour une vie chrétienne facile, nourrie de vains "hosanna" et "alléluia". L’Église au contraire comme l’enseigne le catéchisme de l’Église catholique affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel vont immédiatement aux enfers où ils subissent le "feu éternel" (Nº 1035).


« Loin de moi, maudits ! »

     C'est la terrible condamnation de ceux qui meurent en état de péché mortel. « Ils iront au châtiment éternel ». (Mt 25, 46)

     « Ils iront.. ». Ne vont en enfer que ceux qui veulent y aller. Dieu nous a créés tous pour le paradis et il nous donne les moyens d'y parvenir. Mais il nous laisse libre d'accepter ou non. Donc, celui qui refuse sait qu'il perdra le paradis au profit de l'enfer. Il le veut ainsi, librement. On ne peut faire reproche à Dieu de respecter la liberté de l'homme ! « Dieu ne prédestine personne à aller en enfer ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché mortel) et y persister jusqu'à la fin ». (CEC n° 1037)

     Mais quelle folie de renoncer à Dieu, de perdre le paradis, pour se précipiter dans les horreurs de la demeure des démons !

     La vision béatifique de Dieu, l'union à Jésus et à la Sainte Vierge, la compagnie des anges et des saints… : la perte de tous ces biens infinis constitue la peine du damné, la peine la plus horrible que l'on peut imaginer. Du reste, s'il est vrai qu'avec le péché mortel on crucifie de nouveau Jésus dans notre cœur (He 6, 6), de quel châtiment « ne sera pas digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu » (He 10, 20) ?
 

« ... au feu éternel »

     En enfer il y a aussi la peine du sens ou « feu éternel » (Mt 18, 7) qui mettra les damnés en proie à des tourments (Lc 16, 23).

     La géhenne est l'image la plus expressive que Jésus a utilisée pour représenter l'enfer. La géhenne est un val profond sur l'un des côtés de Jérusalem. On y jetait toutes les ordures de la cité et on les y brûlait.

     L'enfer est la "décharge" du ciel et de la terre : là se retrouvent tous les anges rebelles et tous les hommes, pervers et corrompus, morts en état de péché mortel. Tous brûleront d'un « feu qui ne s'éteint pas » (Mc 9, 44), haïs par Dieu pour l'éternité.

     C'est vraiment une « chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant ». (He 10, 31)

     Mais ne dira-t-on pas qu'il y a disproportion entre la peine éternelle et les fautes de l'homme ? Non, parce que « de même que la récompense correspond au mérite - écrit saint Thomas - de même la peine correspond à la faute ». Aux actions bonnes correspond le paradis.

     Aux actions mauvaises (péchés mortels) correspond l'enfer.

     Le riche qui durant sa vie n'avait pensé qu'aux « somptueux banquets » et le pauvre Lazare qui, au contraire avait supporté sa misère, laissant même les chiens lui « lécher les plaies », nous font très bien comprendre ce qui attend les hommes mauvais et les hommes bons (Lc 16, 19-31).


« Beaucoup se damnent »

    À Fatima, la Vierge Immaculée fit voir l'enfer aux trois petits bergers. Et Lucie a décrit cette vision le mieux qu'elle le pouvait par ces mots : « Nous vîmes comme une mer de feu, dans laquelle se trouvaient les démons et les âmes, comme s'ils étaient des charbons noirs, de formes humaines, flottant dans l'incendie causé par les flammes... au milieu des cris, des hurlements de douleur et de désespérance qui nous terrorisaient... » « Vous avez vu - nous dit la Sainte Vierge - l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs ? Pour les sauver le Seigneur veut répandre dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé ».

     Réfléchissons sérieusement sur ce que nous rappelle La Sainte Vierge, attachons-nous solidement à son cœur immaculé, et tenons bien enraciné en nous l'engagement de vivre toujours dans la grâce de Dieu, prêts à tout souffrir plutôt que de commettre un seul péché mortel. « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais qui ne peuvent tuer l'âme. Craignez plutôt Celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne. » (Mt 10, 28).

     Si tous pensaient sérieusement à ces paroles de Jésus, qui donc se damnerait ?

« Comment meurt un damné » 

 Saint Clément Hoffbauer, apôtre de Vienne, rendit visite à un moribond incroyant et fut accueilli par des insultes. « Vas-t-en au diable, Frère !... Pourquoi tu ne t'en vas pas ? - Parce que je veux voir comment meurt un damné ! » répondit le saint. Ces paroles frappèrent le moribond et le rendirent muet d'étonnement. Pendant ce temps-là, saint. Clément invoquait la Sainte Vierge avec ardeur. Peu après on entendit le moribond sangloter. Puis il dit : « Père, pardonnez-moi. Approchez-vous ». Il se confessa en pleurant et mourut en invoquant Marie, Refuge des pécheurs.


     « La miséricorde immense de Marie - a écrit saint Jean Chrysostome - sauve un grand nombre de malheureux qui, selon les lois de la divine justice devraient être damnés ».
   Confions-nous donc à Marie en toute confiance et ayons une grande dévotion envers son Cœur Immaculé.


PRATIQUE :
Répéter souvent cette prière « Ma Mère, ma confiance ».
Offrir notre journée pour les pécheurs en train de mourir. 
Lire et méditer la parabole du riche Épulon (Lc 16, 19-31).
Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)




Nota : Pour plus d'informations sur l'enfer, cliquer ICI pour voir la page consacrée à ce sujet.
Et également cette video  donnant une lettre envoyée par St Padre Pio à son provincial à propos des prêtres qui font souffrir Jésus : effrayant 

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Message par azais Lun 4 Sep 2017 - 23:00

Méditation 7e jour: le purgatoire

LIEN : http://www.fatima100.fr/la-consecration-au-coeur-immacule-de-marie/84-meditations-redigees-par-les-franciscains-de-l-immaculee/169-meditation-7e-jour


Le purgatoire

    « Ceux qui meurent dans la grâce et l'amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu'assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d'obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel ». (CEC n° 1030).
     C'est pour cela qu'existe le Purgatoire qui n'est qu'un état passager. Tous ceux qui meurent dans l'amitié avec Dieu mais ne sont pas purs et dignes du Paradis connaissent cet état de douloureuse purification pour le temps nécessaire à ce but.
     Nous offrons pour eux nos prières : pour qu'ils puissent le plus vite possible passer de cet état de peine à celui de la béatitude éternelle.

C'est une vérité divine


     Dans ses premières pages, la Sainte Écriture nous parle de la coutume des Hébreux de prier pour les morts. Cela signifie donc qu'il existe un état des âmes défuntes qui n'est ni l'enfer, ni le paradis, parce que les damnés et les bienheureux n'ont pas besoin de nos prières.
     Plus expressément encore la Bible nous parle des sacrifices pour les défunts, sacrifices qui étaient célébrés dans le Temple. À la mort d'Aaron, on offrit des sacrifices pendant trente jours (Dt 34, 8 ; Nb 20, 30). Et Judas Maccabée, après les sanglantes batailles, recueillait de l'argent qu'il envoyait à Jérusalem pour offrir des sacrifices en faveur des soldats tombés au cours de la guerre : « C'est une chose sainte et salutaire de prier pour les défunts afin qu'ils soient purifiés de leurs péchés » (2M 12, 45). Aussi le prophète Malachie nous parle-t-il du Seigneur qui purifie avec le feu les âmes des fils de Lévi Jésus, dans le Nouveau Testament, fait plus d'une fois allusion au Purgatoire. La plus claire référence est celle sur la nécessité de régler nos comptes avec notre ennemi, avant de tomber entre les mains du juge qui nous jettera en prison, et ne nous laissera sortir qu'après paiement de toute la dette « Jusqu'au dernier centime ».(Mt 5, 25-26). Cette "prison", c'est clair, ne peut être l'enfer dont on ne sort jamais, mais le Purgatoire, comme l'ont compris les Pères de l'Église.
     Saint Paul est dans la ligne de l'enseignement de Jésus quand il dit que celui qui fait des œuvres imparfaites se sauvera, oui, mais en passant « par le feu » (1 Co 3, 15).
     Après Saint Paul, nous pouvons citer les Pères et les Docteurs de l'Église, saint Augustin, saint Jean Chrysostome, saint Éphrem, saint Cyprien, saint Thomas d'Aquin, etc. Le magistère de l'Église, enfin, nous a présenté la vérité du Purgatoire comme étant un dogme de foi. (CEC n° 1031)

On souffre terriblement


     Au Purgatoire nous sommes, plus ou moins, purifiés selon le mérite de chacun. La réalité de cette souffrance est terrible. Il nous est difficile de l'imaginer.
     Saint Thomas d'Aquin dit : « La plus petite peine du purgatoire surpasse la plus grande peine que nous puissions connaître sur la terre » et encore : « Le même feu tourmentera les damnés en enfer et les justes au Purgatoire ».
     On comprend alors que l'offense faite à Dieu est une chose terrible et que grande est la réparation qu'exige sa justice. C'est pour cette raison que les Saints veillaient à expier sur la terre le plus petit manquement, y compris les « paroles oiseuses » (Mt 12,36). Sainte Monique disait à ceux qui l'entouraient au moment de sa mort « Priez pour moi ! Ne prenez pas soin de mon corps mais seulement de mon âme ».

Pas des larmes, mais des prières


     Les défunts n'ont pas besoin de nos larmes, mais de nos prières. Encore moins ont-ils besoin de couronnes de fleurs ou de cortèges pour leur enterrement. Quelle stupidité, parfois, chez certains chrétiens ! Ils dépensent sans compter pour les cérémonies des funérailles et ne se préoccupent même pas de faire célébrer une seule messe !
     S'ils pouvaient voir les souffrances des âmes du purgatoire, comme ils veilleraient à les soulager en faisant surtout célébrer la sainte messe, en communiant, en récitant le chapelet, en faisant pénitence ! (CEC n° 1032)
     Une nuit saint Nicolas de Tolentino vit l'âme d'un confrère défunt, frère Pélegrin d'Osimo, qui le priait de faire aussitôt célébrer une messe pour lui et pour les âmes du purgatoire. Le saint lui répondit qu'il ne le pouvait pas, car il devait attendre son tour pour célébrer.
      Alors le défunt conduisit saint Nicolas au purgatoire. À la vue des peines terribles que souffraient ces âmes, Saint Nicolas s'effraya, alla aussitôt chez le père supérieur et le pria de lui faire célébrer la messe pour le frère Pélegrin et pour les âmes du purgatoire. Ayant obtenu la permission, la célébration des messes fut le recours le plus puissant et le plus salutaire pour ces âmes souffrantes.
     Un jour, un religieux demanda à saint Padre Pio de Pietrelcina d'avoir, au cours de sa messe, un petit souvenir pour l'âme de son père. Saint Padre Pio voulait au contraire appliquer la Sainte Messe pour l'âme du père de ce religieux. Aussitôt après la messe, saint Padre Pio appela le frère et lui dit : « Ce matin, ton père est entré au paradis ». Le frère en fut heureux mais aussi stupéfait, et ne put s'empêcher de s'exclamer : «  Mais, Père Pio, mon père est mort il y a trente ans ». Et saint Padre Pio répondit gravement : « Eh, mon fils, devant Dieu tout se paye ! ».
     « L'Eucharistie remet l'homme en communion avec Dieu en le réconciliant avec Lui par le sang répandu pour la multitude en rémission des péchés ». (Mt 26, 28") (CEC n° 613).

La Sainte Vierge nous libère du Purgatoire 

    Saint Bernardin a appelé la Sainte Vierge la "Plénipotentiaire" du Purgatoire, parce qu'elle a obtenu de son Fils les grâces et le pouvoir de libérer du Purgatoire toutes les âmes qu'elle veut.


     Marie a été « associée plus intimement que tout autre au mystère de la souffrance rédemptrice » ; « En dehors de la croix il n'y a pas d'autre échelle par où monter au ciel », sainte Rose de Lima. (CEC n°618-CEC n° 969).
     Aimer la Sainte Vierge, donc, et recourir à Elle pour obtenir le soulagement et la libération des âmes du purgatoire doit nous tenir à cœur si nous voulons offrir des prières et des intercessions efficaces. La sainte Vierge elle-même révéla au bienheureux Alain : « Je suis la Mère des âmes du Purgatoire, et par mes prières les peines de ceux qui m'aiment sont allégées ».
     Le chapelet est tout spécialement efficace. Saint Alphonse de Liguori nous dit : « Si nous voulons aider les âmes du purgatoire, récitons le chapelet à leurs intentions. Cela leur sera d'un grand soulagement ».
     Que la récitation du Chapelet soit un acte de charité envers les âmes du Purgatoire.

PRATIQUE


  • Offrir notre journée pour les âmes du Purgatoire.
  • Offrir messes et communions pour les âmes les plus abandonnées du purgatoire.
  • Réciter un chapelet pour les âmes du purgatoire qui en ont le plus besoin.



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Message par azais Mar 5 Sep 2017 - 11:26

Méditation 8e jour: Le paradis

lien  vers le 8è jour ( et les suivants ) : http://www.fatima100.fr/la-consecration-au-coeur-immacule-de-marie/84-meditations-redigees-par-les-franciscains-de-l-immaculee/171-meditation-8e-jour

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[info @azais

 reprise des meditations suivantes  à la mi septembre 

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  Le paradis
   « Ce sont des choses que l'œil n'a jamais vues, que l'oreille n'a pas entendues; et qui ne sont pas montées au cœur de l'homme mais que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment ». (1 Co 2, 9).
     Le paradis est une réalité inimaginable, c'est la plénitude de tous les biens désirables, c'est l'extase éternelle dans la vision béatifique de Dieu. (cf. CEC nº 1024)
     Sainte Catherine de Sienne raconte qu'elle fut une fois enlevée dans la gloire du ciel. Quand, l'extase terminée, elle essaya d'en parler, elle ne réussit rien d'autre qu'à pleurer. À quelqu'un qui s'étonnait, la sainte dit : « Ne vous étonnez pas de cela ; étonnez-vous plutôt que je sois encore sur la terre après avoir goûté des délices ineffables... »


     Saint Robert Bellarmin, pensant au bonheur suprême du paradis, alors qu'il regardait un tableau qui représentait les bienheureux jésuites, s'écria : « Je veux aller très vite avec eux ! Loin, loin de cette vie ; il faut aller là-haut avec eux ».

« Venez, les bénis... »

    « Croyez-moi - disait saint Philipe Néri - le Paradis n'est pas fait pour les paresseux ».
     Au paradis vont les héros de l'amour de Dieu et des autres. « Le Royaume de Dieu exige violence, et seul les violents s'en emparent ». (Mt 11, 12)
     Seul, le chrétien qui est un héros de bonté, de foi, d'humilité, de pureté, d'obéissance, de patience, de mortification, peut espérer s'entendre dire au terme de sa vie : « Viens, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Maître. » (Mt 25, 21).
     Le martyre de saint Timothée est décrit dans "Les Actes des martyrs". Le saint martyr, blessé et torturé dans la chaux vive, entendit les anges qui le réconfortaient : « Lève la tête, et pense au ciel qui t'attend ! »
     Malheureusement, il nous est si facile de nous laisser attirer et dominer par les biens terrestres, de nous laisser séduire par les créatures et les plaisirs charnels.
     Aussi nous devons nous rappeler l'appel insistant de saint Paul : « Cherchez les choses d'en haut, goûtez les choses d'en haut, non pas celles de la terre » (Col. 3,1). Si nous faisons comme nous dit saint Paul, nous expérimenterons, nous aussi la vérité de cette phrase de Saint Ignace : « Oh, comme la terre me paraît petite et méprisable quand je contemple le ciel ! ».
     Et nous nous préoccuperions de pousser les autres frères à détacher leur regard des créatures pour le tourner vers le Créateur. Ce serait une folie impardonnable que de perdre les biens célestes et éternels pour des plaisirs terrestres et passagers. Notre monde n'est pour nous qu'une terre d'exil d'où nous partirons pour rejoindre notre vraie patrie.
     Il suffit de réfléchir un peu sur cette vérité pour mieux comprendre encore une autre triste réalité de notre monde: l'avortement. Par ce crime abominable, comme l'a nommé le Concile Vatican II, non seulement on supprime la vie d'un enfant, mais on le met dans une situation pleine d'incertitudes. Le Christ a dit : « Celui qui sera baptisé sera sauvé » (Mc 16, 16), « Qui ne renaît de l'eau et de l'Esprit Saint, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jean 3, 5). Par la faute des hommes, l'enfant ne peut être baptisé et l'Église ne peut que le confier à la miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés. Mais, grave est l'intervention humaine qui empêche les petits enfants de venir au Christ par le don du Saint Baptême. (Cf. CEC n° 1261)


Au Ciel,  au Ciel,... avec Elle

     Le chant populaire d'autrefois "J'irai la voir un jour" nous pousse à désirer de toutes nos forces le Paradis pour voir la Sainte Vierge et rester toujours avec elle.
     Sainte Bernadette nous confia que la Vierge est tellement belle qu'elle désirait mourir mille morts pour pouvoir la revoir.
     Un jour, on souhaita à saint Maximilien M. Kolbe une mort rapide afin de pouvoir rejoindre vite l'Immaculée dans le Ciel. Le saint répondit en remerciant vivement celui qui lui avait présenté un tel souhait.
     Saint Léonard de Port Maurice, apôtre ardent, en arrivait à prêcher et à demander la prière des fidèles afin de mourir bientôt et de rejoindre l'Immaculée. Un jour il dit du haut de la chaire : « Je souhaite mourir pour vivre avec Marie. Et vous, récitez un “Je vous salue Marie” pour moi. Obtenez-moi la grâce de mourir maintenant. Je veux aller voir Marie ».
     Quand on aime vraiment la Sainte Vierge, la pensée et le désir du Paradis ne nous donnent pas de répit, parce que c'est là que la Vierge nous attend et nous attend, comme disait le Curé d'Ars, comme une maman qui attend l'arrivée de ses enfants pour les avoir tous autour d'elle dans la joie éternelle.


Paradis et pénitence

    Mais au paradis on n'arrive que « par la porte étroite et par un chemin resserré » (Mt 7, 14), autrement dit, par la pénitence.
     Quand on invitait saint Maximilien à modérer un peu son héroïque et épuisant apostolat pour l'Immaculée, il répondait : « Il n'est pas nécessaire de s'épargner, je me reposerai au Paradis !... ».
     De même, quand on exhortait saint Joseph Calasanzio à s'épargner quelques-unes de ses nombreuses pénitences, le saint répondait : « Ô Paradis, Paradis ! Quelle force et ardeur tu communiques à celui qui veut y entrer ! ». On découvrit qu'il portait un cilice et on lui demanda s'il lui faisait mal. Il répondit : « Bien sûr que cela fait un peu mal ; mais pour aller au ciel il faut faire pénitence... ».


Il y faut la Sainte Vierge

    Une chose doit nous consoler  : s'il est vrai qu'on ne va pas au paradis sans faire pénitence, c'est vrai également que pour y aller en toute sécurité et facilement, il faut y aller avec Marie.
     Un jour un évêque se rendit auprès de saint Padre Pio de Pietrelcina et lui amena un ami qui n'était pas un exemple de sainteté. Il le présenta à saint Padre Pio en lui disant : « Père, cet ami voudrait s'assurer un billet d'entrée au Paradis, la chose n'est pas facile. Que lui conseilleriez-vous, Père ? » Abaissant et secouant un peu la tête, saint Padre Pio répondit doucement : « Eh, il y faut la Sainte Vierge, il y faut la Sainte Vierge ».
     Il advint un jour à saint Bernard qu'un grand pécheur vint à lui pour se confesser. Il était sur le point de désespérer à cause de ses grandes fautes. Saint Bernard lui parla de la divine miséricorde et il lui présenta le passage de l'Évangile, à l'Annonciation, là où l'ange dit : « Ne crains pas Marie parce que tu as trouvé grâce auprès de Dieu » (Lc 1, 30). Et saint Bernard faisant le commentaire, dit que Marie « pleine de grâces », a trouvé grâce pour nous pécheurs. Le pauvre homme reprit courage. Après la confession, il alla tout de suite à l'autel de la Sainte Vierge et il retrouva parfaitement la paix.
     Si nous aimons beaucoup la Sainte Vierge, elle nous donnera à chaque instant les grâces nécessaires pour vivre en chrétien. Elle nous préparera au Paradis en nous détachant progressivement de cette terre, jusqu'à nous faire nous exclamer comme saint Joseph Cottolengo : « Vilaine terre, beau paradis ! ».
     Mais il est nécessaire pourtant que nous aimions la Sainte Vierge en nous engageant à bien faire nos devoirs quotidiens. Sainte Bernadette avait reçu de l'Immaculée la promesse du Paradis. Mais elle se comportait en tout avec la plus grande perfection, parce qu'elle savait qu'elle n'irait pas au ciel si elle ne se conduisait pas bien. De fait, un jour quelqu'un lui rappela qu'elle était en sécurité puisque la Sainte Vierge lui avait garanti le paradis. « Oui - répondit-elle - mais à condition que je fasse ce qui est nécessaire pour le mériter ».
     Efforçons-nous de vivre avec les yeux toujours fixés sur le Paradis, avec les mains toujours occupées à accomplir nos devoirs, avec un cœur plein d'amour et de confiance envers notre douce Maman qui nous veut tous au Paradis.


PRATIQUE


  • Faire quelques sacrifices.
  • Réciter les mystères glorieux du chapelet.
  • Faire aumône à un pauvre.



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Message par azais Mer 6 Sep 2017 - 11:43

Méditation 9e jour : La vie de la grâce

La vie de la grâce

 L'Ange Gabriel interpella la Sainte Vierge en la qualifiant de « Pleine de grâces ». (Lc 1, 28)
     Et nous comprenons que « Pleine de grâces » signifie remplie de Dieu.
     Nous-mêmes nous disons aussi : je suis en la grâce de Dieu ou sans la grâce de Dieu.
     Autrement dit : Dieu est en mon âme, ou Satan est dans mon âme : « Celui qui n'est pas avec moi est contre moi » (Mt 12, 30).

Qu'est-ce que la grâce, donc ?

  C'est la vie divine dans l'âme. Quand une âme est dans la grâce de Dieu elle « participe à la nature divine ». (2 P 1, 4). Elle ne devient pas Dieu, mais elle est unie, remplie de lui, immergée en Lui : comme une éponge immergée dans l'eau et pleine d'eau. (cf CEC nº 1997)

     Ces quelques pensées peuvent suffire pour nous faire comprendre le bien précieux et immense que possède l'âme du chrétien qui vit dans la grâce de Dieu.

     Saint Léon le Grand avait certainement raison quand il déclarait : « Reconnais, Chrétien, ta dignité : et devenu participant de la nature divine, garde-toi d'avilir ta grandeur par des actes indignes ».


L'âme et.... le chien


    Un jour le curé d'Ars, passait comme à son habitude, entre deux files de gens pour se rendre dans son église. Soudain, il s'arrêta devant un chasseur qui portait son fusil en bandoulière et avait auprès de lui un magnifique chien de chasse.

     Le saint se pencha d'abord pour caresser le chien en disant : « Quelle magnifique bête ! ».

     Puis fixant pendant un court instant le chasseur il lui dit : « Monsieur, il serait souhaitable que votre âme soit aussi belle que votre chien ! ».

     L'âme d'un chrétien sans la grâce de Dieu vaut moins qu'un chien !

     Mais comment perd-on la grâce de Dieu ? Par le péché mortel. L'âme en état de grâce est semblable à une lampe électrique allumée. Par le péché mortel, l'âme devient semblable à une lampe grillée. Elle ne donne plus la lumière, elle ne sert à rien.

     Mais la grâce de Dieu peut être retrouvée, tant qu'on est en vie, par le repentir et la confession sacrement



La Mère de la Grâce

   Nous, chrétiens, nous devons être fiers d'être fils de Dieu et de Marie, frères du Christ Jésus, temples de l'Esprit-Saint, héritiers du Paradis. Vraiment Jésus est venu pour que les hommes « aient la vie et l'aient en abondance » (Jn 10, 10).

     Toutes ces richesses divines nous sont données par le Baptême. (C’est pour cette raison qu'il est bon de le donner le plus tôt possible aux nouveau-nés).




     Saint Ignace, martyr, s'appelait lui-même avec fierté "théophore", c'est-à-dire "porteur de Dieu". Et tous les saints ont « glorifié et porté Dieu dans leur corps » (1 Co 6, 20) prenant soin de la vie de la grâce en eux.

     Mais qui est la Mère de la Divine Grâce ? Nous le savons : c'est la Sainte Vierge. C'est elle qui nous engendre à la vie divine. Saint Léon le Grand affirme que tout baptistère est le sein virginal de Marie ! D'elle vient aussi la grâce de la régénération qui est indispensable à celui qui a péché mortellement, et c'est Elle qui a transformé tant de pécheurs en les menant vers la sainteté. (CEC n ° 968).

     Rappelons-nous, par exemple, saint Jean de Dieu. La Sainte Vierge le libéra miraculeusement d'un grave danger. Elle lui apparut et l'appela à se convertir : « Autrefois tu m'aimais. Aime-moi de nouveau et mène une vie meilleure. Convertis-toi à Dieu ». Le jeune homme prit cet avertissement au sérieux et se sanctifia. Voulons-nous en faire autant ?

     Pour cela, rompons énergiquement avec le péché. Comment est-ce possible que nous nous laissions séduire par un monde qui n'est que désir dépravé ? (1Jn 2, 15-17).

     L'expérience de tous les convertis confirme cette triste réalité d'un monde sans la grâce, perverti et dans le péché. Les grands convertis, en particulier, nous assurent que la vie n'a pas de sens si elle n'est pas vécue pour Dieu et en vue de l'éternité.

     Rappelons-nous l'expérience d'une grande artiste, Ève Lavallière qui voulait se suicider alors qu'elle était au sommet de la gloire et de la renommée mondiale.

     Elle fut sauvée à temps, par la miséricorde de Dieu, et fut illuminée par la grâce. Elle comprit alors quelles sont les vraies valeurs de la vie. Elle renia sa vie mondaine, abandonna le théâtre et commença une vie de renoncements toujours plus riche de grâce et de vertus. Elle écrivit dans son journal personnel :

« Mon idéal ?... Jésus.

Mon occupation préférée ?... Prier.

Mon sport favori ?... Être à genoux.

Mon parfum le plus apprécié ?... L'encens.

Mon bijou le plus précieux ?... Le chapelet. »





PRATIQUE




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[info 
 reprise des meditations suivantes  à la mi septembre  sauf si relai 
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Message par Isabelle-Marie Jeu 7 Sep 2017 - 6:09

Méditation 10e jour : Le péché



Le péché




Qu'est-ce que c'est que le péché ? Il est une offense à Dieu.

     On désobéit aux volontés de Dieu et on obéit aux désirs de la chair, du démon, du monde.
     Le péché nous fait mépriser les commandements de Dieu et nous soumettre à nos instincts et nos passions. (cf. CEC 387)
     Le péché apporte le désordre, le déséquilibre, la ruine de l'homme et des choses, même si le pécheur s'illusionne en croyant trouver quelque bonté dans son action.
     Il suffit de penser au premier péché, celui d'Adam et d'Ève. Après la séduction de pouvoir « devenir comme Dieu » (Gn 3), le péché entraîna la ruine dans l'humanité et toute la création (Gn 3).
     Pourquoi le déluge ? À cause du péché (Gén. 6 et 7). Pourquoi les villes de Sodome et de Gomorrhe (Gén. 19) furent-elles réduites en cendres ? À cause du péché. Pourquoi Tyr, Sidon, Corazine, Capharnaüm et Jérusalem furent-elles détruites ? À cause du péché. Pourquoi les guerres et les dévastations entre les peuples ? Pourquoi tant de familles divisées ? Pourquoi des hommes vont-ils en enfer ? À cause du péché, toujours à cause de lui.
     Des saints prenaient peur rien qu'à entendre le mot péché. Ils avaient bien raison.




Le péché mortel




     Le péché est mortel si l'offense faite à Dieu est grave : il est véniel, si l'offense est légère.
     La plus grande catastrophe qui peut arriver à l'homme est de commettre un péché mortel. Saint Padre Pio de Pietrelcina qualifiait de "Malheureux !" celui qui s'accusait d'une faute mortelle.
     Aucun malheur n'est comparable au péché mortel. Bien plus, tout autre malheur lui serait préférable.
     Saint Cyprien écrivait : « Observe les dommages qu'occasionnent la grêle aux moissons, le tourbillon de vent aux arbres, la peste aux troupeaux et aux hommes, le vent et la tempête aux navires... Tout cela n'est qu'une pâle représentation des dommages que le péché porte à notre âme : Il détruit tous les fruits des bonnes œuvres, corrompt nos facultés et guide l'homme vers une mort certaine ».
     Il avait raison le jeune et courageux saint Dominique Savio quand il disait : « La mort, mais pas le péché ».
     La mort en effet n'est qu'un phénomène physique qui transforme le corps en cadavre. Le péché, lui, est une réalité spirituelle qui fait de l'âme un cadavre, tant que la grâce n'aura pas été retrouvée par le sacrement de pénitence. Un chrétien dont l'âme est morte : voilà la monstruosité du péché mortel.
     Pour mieux comprendre cette monstruosité il faut regarder le Calvaire. Le péché a fait de Jésus « l'homme des douleurs » (Is 53, 3), il a coûté le précieux sang de Jésus (1 P 1, 19 ; Ap 5, 9), il « a transpercé l'âme » de Marie (Lc 2, 35). Quiconque commet de nouveau un péché mortel « crucifie le Fils de Dieu dans son propre cœur » (He. 6, 6). C'est pour cela que le péché mortel fait perdre à l'âme la vie surnaturelle, ou grâce divine, il fait perdre les mérites et les vertus infuses ne laissant que la Foi et l'Espérance : enfin, il lui enlève sa ressemblance avec le Christ et il lui imprime l’image du démon. C’est épouvantable. Sainte Thérèse d'Avila avait raison de dire que la vision d'une âme en état de péché mortel l'effrayait tellement qu'elle devait supplier Dieu de la lui épargner.
     Mais combien y-a-t-il de chrétiens en état de péché mortel qui se rendent compte que leur âme est un cadavre et qu'ils ressemblent au démon ? Et comment peuvent-ils croire qu'ils aiment Dieu et la Sainte Vierge, si par le péché ils prouvent plutôt être des « ennemis de Dieu » (Rom. 1, 30), et « transpercent » l'âme de Marie (Lc 2, 35).




Le péché véniel


 

    Il ne faut pas se tromper. Le péché véniel offense Dieu et cause des dommages à l'homme bien que les effets ne soient pas aussi désastreux que ceux du péché mortel.

     Saint Thomas d'Aquin nous avertit : « Plutôt mourir que de commettre un seul péché véniel » ; et sainte Gemma Galgani s'écriait : « Mille fois la mort plutôt que de commettre un seul péché véniel ».
     Les saints nous affirment l'horreur du péché véniel car eux-mêmes sont animés d'un amour ardent envers Dieu. Saint Jean Chrysostome disait qu'il craignait plus de faire une légère offense à Dieu que l'enfer lui-même.
     Sainte Catherine de Sienne disait : « Je préfère aller en enfer sans péché plutôt que de me trouver au ciel, marquée par le plus léger déplaisir fait à Dieu ».
     Que dirions-nous, nous autres qui, avec tant de légèreté, nous "salissons" peut-être chaque jour de fautes vénielles ? Nous veillons à éviter tout inconvénient physique (même un rhume), et par ailleurs nous ne nous préoccupons pas des malaises spirituels (impatiences, mensonges, négligences) qui offensent Dieu et salissent l'âme.
     Sainte Françoise de Chantal voulut un jour mettre de ses propres mains le cadavre d'un lépreux dans un cercueil. Quelqu'un essaya de l'en empêcher, par crainte de la contagion. Mais la sainte dit avec décision : « Je ne crains d'autre lèpre que le péché ». Accueillons la leçon.
     Jacinthe, la plus petite des trois petits bergers de Fatima, fut la plus ardente victime pour les pécheurs. Ce fut pour elle une vraie passion : sauver les pécheurs de l'enfer en offrant toutes sortes de sacrifices. Avec ingéniosité elle recherchait les sacrifices qu'elle pouvait offrir.
     Elle rencontrait des pauvres dans la rue et leur donnait son casse-croûte, restant ainsi à jeun jusqu'au soir ; durant le mois d'août elle avait parfois très soif et elle renonçait à boire. Son frère François cueillait les glands les plus sucrés et elle lui demandait les plus amers, par renoncement ; elle avait un fort mal de tête et le croassement des grenouilles la gênait beaucoup, mais elle empêcha son frère de chasser les grenouilles, afin de faire un sacrifice supplémentaire.
     Apprenons de cette enfant à écouter les demandes de la Sainte Vierge sur la nécessité de sauver les pécheurs de l'enfer, en collaborant à leur conversion par la prière et la pénitence.









PRATIQUE






  • Prier souvent et offrir les sacrifices de la vie quotidienne pour la conversion des pécheurs en disant : « Ô Jésus, c'est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation de péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie ».
  • Répéter la maxime de Saint Dominique Savio « La mort, mais pas les péchés ».
  • Chaque soir dire l'acte de contrition pour demander à Dieu le pardon des péchés.
  • Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)



lien vers le 10è jour : http://www.fatima100.fr/la-consecration-au-coeur-immacule-de-marie/84-meditations-redigees-par-les-franciscains-de-l-immaculee/173-meditation-10e-jour-le-peche
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Message par Isabelle-Marie Ven 8 Sep 2017 - 9:59

Méditation 11e jour : Le grand ennemi 

Le grand ennemi

    Le démon est le grand ennemi de l'homme. C'est l'ennemi numéro "un" disait le Pape Paul VI. (CEC n° 391)
     Satan est présent aux origines du genre humain et il se présente « dès le début, comme un homicide, un menteur et le père du mensonge » (Jean. 8, 44). Il réussit à faire tomber nos premiers parents Adam et Ève, et devint « le prince de ce monde » (2Co 4,4). « L'accusateur de nos frères » (Ap. 12, 10).
     En effet, par le péché originel « le monde entier a été soumis au malin » (Jn 5, 19) et les démons sont « les dominateurs de ce monde de ténèbres » (Ep 6, 12).
     Que les premiers événements de l'humanité apparaissent ténébreux à cause de cet assassin infernal qui a « la puissance des ténèbres ». (Lc 22, 53).
     Père Pio, dans une lettre à son père spirituel, a fait allusion à l'aspect monstrueux de Satan, vu dans une vision comme un être horrible et gigantesque, haut comme une montagne noire...
     Saint Pierre nous le présente comme un lion rugissant toujours prêt à dévorer (1 P 5, 8-9). Il est torturé par l'envie parce que nous pouvons nous sauver ! Il nous veut tous avec lui en enfer.


 « L'aurore qui surgit... »

   Il y a pourtant une scène merveilleuse à l'origine de l'humanité soumise à Satan et opprimée par le péché. Une Femme, avec son fils, « écrase la tête » (Gén. 3, 15) au serpent tentateur.
     L'Immaculée, triomphatrice de Satan, resplendit au milieu des ténèbres du péché, avec son Divin Fils. L'Immaculée provoque la défaite de Satan.
     La page de la Genèse dans laquelle Dieu lui-même présente l'Immaculée est semblable à une aurore qui se lève admirablement sur la nuit de l'humanité pécheresse. L'auteur inspiré du Cantique des Cantiques s'écrit, ravi : « Qui est celle qui s'avance comme l'aurore, belle comme la lune, radieuse comme le soleil, redoutable comme une armée rangée en bataille ? » (Ct 6, 10).
     C'est l'Immaculée, la Guerrière invincible, la Dame de la Victoire, la terreur des démons.
     Il suffit de nous rappeler un détail rapporté par sainte Bernadette Soubirous au sujet de l'Immaculée à Lourdes. La petite voyante aperçut sur un côté de la grotte de nombreux démons déchaînés qui hurlaient. Effrayée, Bernadette leva les yeux vers l'Immaculée. Marie jeta un regard sévère vers les démons qui s'enfuirent en toute hâte.
     Ainsi le démon, face à l'Immaculée, est bien ce que signifie son nom de Béelzébul: un "Dieu des mouches" !


Le tentateur

  La tactique du démon est de séduire les sens et l'imagination des hommes au détriment de l'esprit. Il se présente comme étant un conseiller et un serviteur qui offre des biens et des plaisirs agréables à acquérir. Il fit ainsi avec Ève (Gn 3, 1-7). Il essaya aussi avec Jésus dans le désert (Mt 4, 1-11) et avec les saints de toutes les époques : saint. Benoît, saint François d'Assise, sainte Thérèse d'Avila, le Curé d'Ars, Père Pio, saint Jean Bosco…
     Habile et retors comme il est, il sait se servir de tout pour nuire : il suffit « d'un coup d'œil immodeste de David vers Bethsabée » (2 Sam. 11, 2-26), de la "gourmandise d'Ésaü" qui veut un plat de lentilles (Gén. 25, 29-34), de l'attachement à l'argent d'Ananie et Saphire qui cachent le produit de la vente (Ac 5, 1-10).
     Il va même jusqu'à proposer des choses apparemment utiles aux âmes. On sait que le Curé d'Ars prêchait très simplement et que cette manière était très fructueuse en grâce pour les âmes. Eh bien, le démon alla le trouver pour lui conseiller et l'encourager à prêcher d'une manière savante et difficile, lui promettant la renommée de grand prédicateur. Le Curé d'Ars pressentit la tromperie et continua sa prédication simple et efficace. Mais il dut la payer par les désagréments furieux que le démon lui causa de jour et de nuit.


 « Quelques idiots... ».

   La plus grande habileté du démon est d'arriver à convaincre les hommes qu'il n'existe pas.
     Alors, c'est clair, le démon peut manipuler les hommes comme de véritables marionnettes.
     Un jour, saint Padre Pio assista à une prédication au cours de laquelle le prédicateur ne faisait que se demander si le démon existait ou non, comme disent certains. À la fin seulement, le prédicateur concluait en affirmant l'existence du démon.
     Après la prédication, saint Padre Pio reprit le prédicateur en lui disant que lorsqu'on parle du démon, il fallait tout de suite parler de son existence et de son action néfaste dans le monde ; seulement à la fin on peut ajouter : « Il n'y a que quelques idiots qui osent nier l'existence du démon... ».
     Ces « quelques idiots » sont maintenant devenus beaucoup plus nombreux, même dans l'Église. C'est si vrai que le Pape Paul VI a dû intervenir officiellement dans un discours (le 15-XI- 1972) pour rappeler la vérité de foi sur l'existence de Satan comme personne, et pour constater amèrement que "Satan" est en train d'enfumer l'Église. (Satan, diable, démon : cf. CEC n° 391, 538, 635...)
     Saint Padre Pio dit un jour à une de ses filles spirituelles : « Si on pouvait voir avec les yeux du corps combien de démons ont envahi la terre, on ne verrait plus le soleil ! ».
     Contre ces "impurs apostats" comme les appelle saint Padre Pio, quelle ne doit pas être notre défense ?


 « Veillez et priez »

    Jésus nous a mis en garde contre les assauts du diable. Il nous a enseigné les paroles du Notre Père : « Ne nous laissez pas succomber à la tentation » (Lc 11, 4). Il nous a recommandé : « Veillez et priez pour ne pas tomber en tentation » (Mc 14, 38).
     La vigilance et la prière sont les deux grandes forces de l'homme contre le démon. Faisons nôtre cette recommandation de saint Padre Pio : « Mon fils, l'ennemi ne dort pas. Soyons sur nos gardes avec la vigilance et la prière. Avec la première nous le repérons, avec la seconde nous avons l'arme pour nous défendre ».
     La vigilance nous permet de repérer les dangers (lecture, spectacle, personne, lieu, désir...) : la prière nous donne la force d'éviter les dangers, de fuir les occasions, ainsi que le recommandait saint Philippe Neri.
     Saint Augustin enseignait aussi que le démon n'est qu'un chien lié et qu'il ne peut mordre que ceux qui s'approchent de lui. Tenons-nous donc à distance.
     Si le démon se fait insolent, écoutons ce que disait saint Jean Bosco à ses jeunes: « Brisez les cornes du démon par la confession et la communion ».


Marie lui écrase la tête

    Saint Maximilien M. Kolbe a écrit qu'aujourd'hui « le serpent lève la tête dans le monde entier, mais l'Immaculée la lui écrasera par des victoires éclatantes ».
     Pour combattre le démon de la manière la plus complète il faut recourir à l'Immaculée. Le démon a terriblement peur d'elle qui, seule, « est terrible comme une armée déployée » (Ct 6, 10).
     Quand sainte Véronique Giuliani était attaquée physiquement par le démon, elle invoquait la Sainte Vierge et le démon s'enfuyait aussitôt en hurlant : « N'invoque pas mon ennemie ! ».
     La prière mariale la plus forte contre le démon c'est le chapelet. Un jour, au cours d'un exorcisme, on lui demanda quelle prière il craignait le plus. Il répondit : « Le chapelet est mon fléau ».
     Si les chrétiens portaient avec eux et utilisaient souvent ce "fléau des démons", comme il y aurait moins de ruines et de péchés sur la terre !


PRATIQUE


  • Avoir un chapelet sur soi et le réciter souvent, en particulier au moment des tentations.
  • Offrir aujourd'hui une petite privation de nourriture.
  • Lire et méditer la page d'Évangile sur les tentations de Jésus au désert (Mt 4, 1-11).
  • Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)


lien vers le 11è jour : http://www.fatima100.fr/la-consecration-au-coeur-immacule-de-marie/84-meditations-redigees-par-les-franciscains-de-l-immaculee/174-meditation-11e-jour-le-grand-ennemi
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Message par Isabelle-Marie Sam 9 Sep 2017 - 10:12

Méditation 12e jour : La haine



La haine
Saint Ignace de Loyola reçut un jour un billet sur lequel était écrit : « Je vous hais tellement que je voudrais vous brûler ». 
Le saint répondit aussitôt, spontanément : « Moi aussi je voudrais vous brûler, mais d'amour divin ».
     Voici la haine et l'amour. Réalités qui s'opposent directement. La haine est le contraire de l'amour. Haïr c'est vouloir du mal. Celui qui hait quelqu'un lui veut du mal. On peut haïr Dieu et le prochain.
     Il y a la haine d'inimitié : on hait un ennemi, ou quelqu'un qui nous a fait du mal, ou pourrait nous en faire.
     Il y a la haine d'abomination. On hait seulement le mal (la malhonnêteté, la cruauté) que l'on voit chez une personne. Cette "haine" est bonne.


La haine meurtrière

   La haine d'inimitié est radicalement homicide. Il est vrai que beaucoup de chrétiens se révoltent rien qu'en entendant nommer le cinquième commandement : « Tu ne tueras pas ». Le confesseur qui leur demanderait s'ils n'ont pas assassiné quelqu'un s'entendrait immédiatement répondre un non sans discussion.
 Mais presque tous pensent peut-être qu'on ne tue quelqu'un qu'en lui plantant un poignard entre les côtes ou en lui tirant un coup de pistolet au cœur ! Ils ne pensent ni ne s'aperçoivent que le premier homicide est celui qui se commet dans le cœur par la haine.
     Par la haine nous souhaitons la destruction de l'autre. Et cela peut aboutir à la violence extérieure. En tout cas il suffit déjà que la haine soit dans le cœur et l'homicide existe déjà même sans la violence extérieure. 



Jésus a clairement dit : « C'est du cœur que viennent les homicides » (Mt 15, 19).
     La haine envers une personne est homicide, comme le désir impur accepté ou recherché est déjà un péché accompli « dans le cœur » (Mt 5, 28).


     Que dire alors des homicides légalisés, les avortements ? 

Les enfants, qui sont les plus démunis, sont frappés dans le sein maternel, privés du baptême, livrés à un destin éternel incertain. Cet enchaînement de catastrophes est la conséquence d'une action homicide !
     L'utilisateur de contraceptifs entretient en lui la haine de la vie et de Dieu qui « n'est pas le Dieu des morts mais des vivants » (Mc 12, 27). (CEC n° 2370).
     Si Rachel pleurait ses fils qui avaient été tués (Gn 31, 15), quel n'est pas le déchirement de Marie devant le déferlement homicide qui existe sur la terre ?


     L'amour est la perfection de l'homme, la haine est la perversion de l'homme.


Aimer seulement

    Les chrétiens ne doivent haïr personne car « Celui qui prétend aimer Dieu et hait son frère est un menteur » (1 Jn 4, 20). Bien plus : « Quand tu vas présenter ton offrande à l'autel, si là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère : viens alors présenter ton offrande. » (Mat. 5, 23-25).
     Les chrétiens ne doivent pas haïr, même un ennemi. Ils doivent les aimer : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent : bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient » (Lc 6, 27-28).

     Inutile de dire que cet amour des ennemis « est une chose grande » (Saint Augustin) « et un héroïsme sans égal ». Il ne correspond certainement pas à nos tendances naturelles. Les anciens disaient : « œil pour œil, dent pour dent » (Es 21, 24). C'était la loi du talion, dure et inexorable. Mais Jésus intervient et balaie tout cela : « Vous avez appris qu'il a été dit : "tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi". Et moi, je vous dis : "Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père des Cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons. Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense allez-vous avoir ?... Les païens n'en font-ils pas autant ?... Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père Céleste est parfait" » (Mat 5, 43-48).

Le pardon chrétien

    Malheureusement nous récitons très facilement et du bout des lèvres les paroles du Notre Père : « Pardonne-nous nos torts envers toi, comme nous-mêmes nous avons pardonné à ceux qui avaient des torts envers nous » (Mat 6, 12). Mais combien de fois nous ne pardonnons pas du fond du cœur à ceux qui nous ont fait du mal ?
     Ne plus saluer, ne plus adresser la parole, ne plus vouloir traiter avec celui-ci ou celui-là,... ce sont des attitudes courantes parmi les chrétiens.
 Quand saint Joseph Cafasso voulait obtenir d'un prisonnier qu'il abandonne toute rancœur envers ses ennemis, il l'encourageait à réciter le Notre Père pour l'offenseur. Après les paroles « remettez-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs », le saint l'interrompait et lui demandait s'il les avait dites du fond du cœur. Si la réponse était affirmative, il se réjouissait avec le prisonnier de la générosité du pardon. Si, au contraire, la réponse était négative, le saint lui disait qu'il fallait un grand courage pour demander à Dieu d'être sévère avec lui, comme lui-même l'était avec les autres !
 Il en est ainsi pour nous. De la manière dont nous pardonnons, nous serons pardonnés parce que le Christ a dit : « Pardonnez et il vous sera pardonné... car c'est la mesure dont vous vous servez qui servira aussi de mesure pour vous ». (Lc 6, 37-38). C'est de nous seuls, donc, qu'il dépend d'obtenir de Dieu un pardon total.


Prétextes et excuses

    Bien qu'incroyable il est pourtant vrai que très souvent nous cherchons des excuses pour ne pas pardonner, même lorsque nous constatons que Dieu est toujours prêt à nous pardonner : et que la Sainte Vierge continue à nous aimer malgré notre méchanceté inépuisable.
     Un prédicateur avait regroupé les vaines excuses que nous mettons en avant pour ne pas pardonner. Les voici : - Je ne réussis pas à vaincre la répugnance que j'éprouve pour pardonner à telle personne...- Exagération ! répond Saint Jérôme. Dieu ne commande pas de choses impossibles. - Il m'a fait tant de mal !... - Le pardon ne concerne pas ceux qui nous ont fait du bien !... - Il m'a ruiné, il a essayé de me ruiner... - Supposons que ce soit vrai. - Croyez-vous, peut-être, qu'en entretenant dans votre cœur une telle haine, vous y gagnerez quelque chose ?
     Pour vous consoler des maux subis, vous en ajoutez un autre, plus grave : parce que Jésus a dit clairement que celui qui ne pardonne pas ne sera pas pardonné... - Mais que diront les gens ? - Ils diront que vous êtes un chrétien. - Mais, et mon honneur ? - Le plus grand honneur d'un chrétien c'est d'être et de se conduire en fils de Dieu, infiniment miséricordieux. - Mais cette personne ne mérite pas du tout mon pardon... - Peut-être mais votre pardon c'est Jésus Christ qui vous l'a mérité. - Mais il profitera de mon pardon pour devenir pire... - Eh bien !, vous, devenez meilleur !


Le bien pour le mal

    Non seulement il faut pardonner mais il faut encore rendre le bien pour le mal. « Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien » (Rm 12, 21). 
C'est ainsi que fait Dieu qui continue à donner la vie à ceux qui l'offensent. C'est ainsi que fait la Sainte Vierge qui continue à aimer ceux qui la font pleurer.
     Les saints ont également donné des exemples merveilleux de la victoire de l'amour sur la haine. 


Quand le meurtrier de Maria Goretti se présenta à la mère de celle-ci pour lui demander pardon, il lui fut répondu : « Comment pourrai-je ne pas te pardonner alors que Marietta t'a déjà pardonné ? ! ». 
L'héroïque vierge et martyre, en effet, avant de mourir avait pardonné de tout son cœur à celui qui l'avait frappée. Lui apparaissant après sa mort elle lui dit qu'elle le voulait avec elle au paradis. Ainsi est la "vengeance" des saints !

     Le mari de Jeanne de Chantal fut tué au cours d'une partie de chasse. Elle en souffrit terriblement mais sut si bien pardonner qu'elle voulut être la marraine de baptême d'un fils du meurtrier. Quelle leçon pour nous qui ne sommes plus capables de regarder en face une personne qui nous a causé un petit dommage !


     Saint Maximilien M. Kolbe, le "fou de l'Immaculée", dans le camp de la haine d'Auschwitz exhortait ses compagnons martyrs à vaincre la haine par l'amour, parce que - disait-il - « seul l'amour est créateur ». Et il puisait cet amour auprès de l'Immaculée, la « Mère du Bel Amour » (Sir 24, 24).


PRATIQUE


  • Lire et méditer la parabole sur le débiteur sans pitié (Mt 18, 21-35).
  • Offrir la journée pour tous ceux qui ont provoqué des avortements ou pratiqué la contraception.
  • Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine de chapelet) pour un ennemi.


lien vers le 12è jour : http://www.fatima100.fr/la-consecration-au-coeur-immacule-de-marie/84-meditations-redigees-par-les-franciscains-de-l-immaculee/175-meditation-12e-jour-le-grand-ennemi-2
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Message par Isabelle-Marie Dim 10 Sep 2017 - 6:55

Méditation 13e jour : Le scandale

  Le scandale   
Contre le scandale, le Christ Jésus a prononcé les paroles les plus terribles. « Quiconque entraînera la chute d'un seul de ces petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui qu'on lui attache au cou une grosse meule et qu'on le précipite dans l'abîme de la mer. Malheureux le monde qui cause tant de chutes ! Certes il est nécessaire qu'il y en ait, mais malheureux l'homme par qui la chute arrive ! » (Mt 18, 6-7).
     Pourquoi ce langage aussi terrible de Jésus ? La réponse est simple : parce que le scandale est pire que l'homicide. En effet, par le scandale on ne frappe pas le corps mais on tue l'âme de l'homme.

     C'est un véritable meurtre spirituel, « le crime contre les âmes est mille fois plus à craindre que celui contre les corps ». (Saint Jean Chrysostome).


     L'élément le plus terrible et le plus caractéristique du scandale est le suivant : il provoque la ruine des innocents, des simples, de ceux qui ignorent le mal.
  

   Le scandale est une école de corruption, une propagation du péché, une provocation au mal.

     C'est le péché d'un seul qui entraîne derrière lui beaucoup d'autres. Il est semblable à une pierre qui roule d'une montagne en entraînant derrière elle tout ce qu'elle peut rencontrer.  
C'est comme un ferment de corruption qui fait lever la pâte. Dans tous les domaines : spirituel, moral, éducatif. Partout : la famille, l'école, les usines, les bureaux. À tous les niveaux : individuel, social, culturel, économique

« Malheur au monde ! »

    Le monde est un foyer à scandales. Tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, la confiance orgueilleuse dans les biens (1 Jn 2, 16).
     De fait, il suffit d'aller un peu de par le monde pour y voir des scandales en tous lieux et de toutes sortes.
     On va par les routes : voici le scandale des affiches obscènes et de la publicité indécente.
     On va au cinéma : voici le scandale des spectacles immoraux et dégradants, un spectacle de maison de prostitution.
     On va près d'un kiosque à journaux : voici le scandale des magazines aux illustrations honteuses, à vomir : voici les journaux, si souvent bourrés de bavardage, de mensonges et de nouvelles tristes ou infâmes.
     On entre dans une maison, un bar, un établissement public : voici le scandale des spectacles de la télévision, des chansons triviales, des vulgarités et des querelles fréquentes.
     On entre dans une école ou une librairie : voici le scandale des enseignements mensongers, des théories aberrantes, ou des livres et romans pleins d'erreurs et d'obscénités innommables.
     On entre dans un bureau, un commerce, on prend le train, on va au stade ou au marché, on y trouve le scandale des propos obscènes, des blasphèmes.
     On rencontre, sur les routes, dans les lieux publics et même dans les églises, des femmes qui ont une tenue indécente, provocante.
     Et que dire des scandales éclatant dans l'administration des finances publiques, de la justice, de la lutte contre la criminalité ?


« Malheur au monde pour les scandales »

     Saint Padre Pio disait, au sujet des films scandaleux, que tous rendront compte à la justice de Dieu « les metteurs en scène, les acteurs... les colleurs d'affiches et ceux qui installent les tableaux publicitaires ». Il disait la même chose de ceux qui favorisent les scandales de la mode indécente, de la pornographie, et de ceux qui diffusent les erreurs contre la foi et la morale.
     Il en sera ainsi pour ceux qui coopèrent aux scandales. Jésus a bien fait comprendre que la justice de Dieu sera une « ardente colère » (Ps. 69, 25) contre les scandales.


Malheur à celui qui scandalise

  Un pécheur vivait tranquillement, faisant un mal énorme parmi les fidèles. Personne n'osait l'interpeller. Alphonse de Liguori vint à l'apprendre et le fit appeler après lui avoir préparé un petit piège. En entrant dans la chambre de saint Alphonse, l'individu trouva à terre, sur le seuil, un grand crucifix qui empêchait le passage. Le pécheur resta perplexe : mais saint Alphonse l'encourageait : « Passez, marchez donc sur le corps de Jésus : ce n'est pas la première fois que vous le piétinez ! Vous l'avez fait si souvent avec vos scandales ! ».
     Cet homme fut très frappé par les paroles du saint. Il se recueillit, pleura et se convertit. Celui qui scandalise piétine les membres du Christ. Il est un danger public. Il faut le sauver ou le fuir. Saint Paul exhortait Timothée : « Ceux qui pèchent, reprends-les en présence de tous, afin que les autres éprouvent de la crainte » (1Tm 5, 20).
     Il ne faut pas craindre. C'est une bonne action. Et si on joint la vigueur à la discrétion, rien de l'effort tenté ne sera perdu devant Dieu.


     Un jour, Robert Bellarmin fit une visite à un prince romain. Dans la salle d'attente il vit quelques tableaux représentant des personnes pratiquement nues. Au cours de l'entretien avec le prince, il n'y fit pas allusion. Mais en prenant congé, il lui dit avec amabilité : « Je voudrais encore recommander à votre altesse quelques pauvres qui n'ont aucun vêtement pour se couvrir ! ». Le prince se déclara aussitôt disposé à intervenir : saint Robert lui indiqua alors les tableaux accrochés aux murs : « Voici les malheureux dépourvus de vêtements. Ils sont en train de souffrir du froid ». Le prince comprit et donna l'ordre aussitôt d'enlever ces tableaux indécents.


Nous défendre contre les scandales

     Nous devons nous défendre contre les scandales. « Sache que tu te promènes au milieu des pièges » (Si 9, 13). Il faut donc être prudent pour ne pas y tomber.
     Ce qui est le plus nécessaire c'est ce que la Sainte Vierge de Fatima recommandait : la prière et la pénitence. Et la prière qu'elle demanda, c'est la récitation quotidienne du chapelet. Et la pénitence qu'elle demanda, c'est l'offrande des sacrifices de la vie quotidienne pour la conversion des pécheurs.
     La prière nous obtient les grâces nécessaires pour éviter les dangers, pour être unis à Dieu notre force et à Marie notre refuge.
     La mortification nous permet d'être maître de nos sens et de dominer nos passions que le monde cherche continuellement à exciter par ses scandales.
     Nous devons être très mortifiés. A ce sujet le Christ n'est pas tendre ! Écoutons-le : « Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi : car il est préférable pour toi que périsse un seul de tes membres et que ton corps tout entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi : car il est préférable pour toi que périsse un seul de tes membres et que ton corps tout entier ne s'en aille pas dans la géhenne » (Mt 5, 29-30).


     Faisons comme les saints. Saint François d'Assise, qui marchait les yeux baissés, non seulement évitait les dangers mais "prêchait le bon exemple" ainsi qu'il le disait lui-même.
 Saint Joseph Cafasso recommandait à ses fils spirituels de marcher avec une grande modestie parce que « la route du monde passe le long d'un précipice ! ». Que dirait-il de nos routes d'aujourd'hui ?
     Contre la tentation de regarder les scandales des magazines, des romans, des spectacles, de la télévision, rappelons-nous cet autre exemple. Dominique Savio passant sur une place où il y avait des chevaux de bois, marchait modestement et en silence. Un camarade lui dit : « Dominique, pourquoi ne regardes-tu pas les jeux du cirque et les chevaux de bois ? » -Dominique répondit : « Je veux que mes yeux restent purs pour mieux contempler la Vierge au Paradis ». Quelle réponse !


PRATIQUE


  • Offrir notre journée pour la conversion des fauteurs de scandales.
  • Bien examiner s'il y a quelque chose à éliminer dans nos choses.
  • Nous conduire avec prudence pour éviter les dangers.
  • Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)


lien vers le 13è jour : http://www.fatima100.fr/la-consecration-au-coeur-immacule-de-marie/84-meditations-redigees-par-les-franciscains-de-l-immaculee/176-meditation-13e-jour-le-scandale
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Message par Isabelle-Marie Lun 11 Sep 2017 - 7:18

Méditation 14e jour : Le blasphème


Le blasphème
    « Mon âme exalte le Seigneur » (Lc 1, 46). Quand l'âme de Marie s'est exprimée, elle a donné un hymne de gloire et d'amour qui révèle qu'elle était remplie de Dieu et qu'elle était sa parfaite « louange de gloire »(Ep 1, 12).
     À l'opposé il y a l'âme du blasphémateur. Ici aussi, le blasphème vient de l'intérieur, il révèle l'absence de Dieu dans l'âme et il est un outrage au devoir de cultiver la gloire de Dieu.
     Le blasphème est un terrible péché mortel (CEC n° 1756-1856). C'est une grave injure faite à Dieu, à la Sainte Vierge, aux saints, à ce qui est sacré.


     Saint Jérôme disait même : « Tout péché est léger si on le compare au blasphème ». Par le blasphème on se révolte contre Dieu, on sème du scandale, on provoque « la colère de Dieu » et la perte désastreuse de la grâce.


     Saint Padre Pio appelait le blasphème « la langue du diable » et il s'en affligeait tellement quand il l'entendait qu'il écrivait à son Père spirituel : « Combien je souffre, Père, de voir que Jésus est négligé par les hommes, mais ce qui est pire c'est qu'il est insulté, surtout par les blasphèmes. Je voudrais mourir ou au moins devenir sourd plutôt que d'entendre les insultes que les hommes adressent à Dieu ».
     Quel est le délire mental qui s'empare des hommes et qui les pousse à blasphémer ? Le blasphème est une impiété inspirée par Satan et une inconduite de dément. On ne peut l'expliquer autrement.


Plutôt le martyr

   Combien de martyrs ont préféré le supplice et la mort plutôt que de blasphémer ? Quelle gloire pour la foi chrétienne !


     Quand saint Polycarpe, âgé, évêque de Smyrne, fut conduit au supplice, le procureur romain lui dit : « Maudis ton Christ et je te laisserai libre ». Avant de répondre, Polycarpe leva les yeux au ciel, puis il dit : « Il y a quatre-vingts ans que je sers mon Seigneur Jésus Christ et pendant tout ce temps il ne m'a fait que du bien : et maintenant je devrais le blasphémer ? Il est mon Dieu, mon sauveur, mon meilleur bienfaiteur... ». Il affronta la mort courageusement, devant tous.

     C'est presque la même chose qui arriva à sainte Apolline. On lui avait déjà arraché les dents : et on voulait qu'elle blasphème, autrement elle aurait été jetée dans un brasier déjà prêt. La sainte n'attendit pas d'y être jetée. Elle s'y précipita elle-même spontanément.


L'obligation de reprendre

     Saint Augustin dit que « les blasphémateurs du Christ régnant aux cieux ne sont pas moins coupables que ceux qui autrefois le crucifièrent ». 


Pour cette raison il faut reprendre et punir celui qui a ce maudit vice. « Nous devons supporter avec patience les injures qu'on nous fait : mais quand, devant nous, une bouche sacrilège blasphème contre Dieu, au lieu d'être patient, nous devons résister à l'impie et condamner le blasphème, sans cacher notre indignation ».


     On demanda également à saint Padre Pio s'il fallait reprendre un blasphémateur. Il répondit : « C'est très saint et très juste ». Il ne faut pas se dispenser d'une obligation qui doit être dans le cœur de tous, parce que le blasphème est également un délit social. 


« À cause du blasphème viennent sur la terre famines, tremblements de terre, épidémies et guerres » (Saint Jean Chrysostome).
 Saint Padre Pio insiste : « Le blasphème attire les châtiments divins, les maladies, les malheurs : nous enlève le pain, nous fait perdre des grâces importantes qui nous étaient destinées ». 
Pour cette raison il était sévère avec les blasphémateurs qu'il renvoyait souvent sans absolution, les interpellant parfois d'une manière terrible : 
« Le blasphème, c'est le diable sur ta langue » « Tu attires l'enfer sur ton âme ».

 Le blasphème est un mystère d'iniquité.

« Est-ce que tu blasphèmerais ta mère ? »
     Un jour, saint Maximilien M. Kolbe, dans une rue de Rome, entendit un homme lancer un terrible blasphème contre la sainte Vierge. Il frémit, s'approcha de cet homme et lui dit, les larmes aux yeux : « Pourquoi blasphèmes-tu la sainte Vierge ? Est-ce que tu blasphèmerais ta mère ? » À la vue de ces larmes et entendant ces paroles, le blasphémateur se reprit, demanda pardon et promit de ne plus recommencer.
     Si nous aimons la Sainte Vierge nous devons veiller à la faire respecter ! Elle est notre Mère ! Et quand on ne peut ou quand on ne réussit pas à obtenir l'amendement du blasphémateur, il faut au moins faire des réparations pour les blasphèmes.


     Alexandre Manzoni raconte ce qui lui est arrivé à Milan. Un soir d'hiver, il entendit un horrible blasphème proféré par un ouvrier qui dégageait la neige des rues. Ému et triste, Manzoni voulut entrer tout de suite dans une église pour réparer ce blasphème par la prière, et là il vit quelque chose d'inattendu et de beau : près du tabernacle, une petite fille envoyait des baisers à Jésus. Manzoni regarda la scène avec tendresse, puis il se cacha le visage avec les mains et pleura.


     À l'école de saint Alphonse, apprenons le devoir de la réparation, rappelant sa visite au Christ Eucharistique et à la Sainte Vierge, par ces belles et significatives paroles : « Je salue aujourd'hui votre cœur très aimant... pour vous dédommager de toutes les injures dont vous avez été victime ».
     Que les saints nous enseignent à réparer aussitôt les blasphèmes que nous entendons, au moins en faisant avec amour quelques petites prières spontanées.
     Demandons aussi à la Sainte Vierge de remplir nos cœurs de la gloire de Dieu.

 
PRATIQUE

  • Réciter avec amour le Magnificat.
  • Offrir notre journée pour les blasphémateurs.
  • Réparer les blasphèmes entendus en reprenant le blasphémateur ou en priant vocalement avec ferveur.
  • Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)


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Message par Isabelle-Marie Mar 12 Sep 2017 - 8:08

Méditation 15e jour : Le mensonge

     Le mensonge
Qui donc ignore que le mensonge est un des péchés les plus répandus aujourd'hui ? Avec quelle facilité, malheureusement, on dit ou on laisse entendre autre chose que la vérité.
     Dans le commerce ou au bureau, en famille ou à l'école, au marché ou à l'usine : que de mensonges, de déloyauté, d'échappatoires ! Dieu seul le sait !
     
D'autre part on considère trop facilement le mensonge comme étant un péché de peu d'importance. « Or le mensonge est l'offense la plus directe de la vérité » (CEC n° 2483) et « sa gravité se mesure selon la nature de la vérité qu'il déforme...il devient mortel quand il lèse gravement les vertus de justice et de charité » (CEC n° 2484).


     On dira peut-être que ce ne sont que « des mensonges pour s'excuser » ou « sans conséquence, ou uniquement en vue d'éviter un mal ».

    Saint Padre Pio disait que « les mensonges d'excuses sont les oraisons jaculatoires du diable » 
À une pénitente qui lui demandait : « Père, ne peut-on pas dire des mensonges pour s'excuser ?  », il répondait sèchement « Non. - Mais, Père, ils ne causent aucun dommage ! - S'ils ne causent pas de dommage aux autres, ils en causent à ton âme : Dieu est vérité ! ».

Le mensonge est fils du diable

« Le diable est menteur, il est père du mensonge » (Gén. 8, 44). Voilà qui est le vrai père de nos mensonges ! C'est lui qui nous offre tous les mensonges que nous distribuons ici et là, avec tant de désinvolture.
     Si nous avions conscience de cela nous comprendrions l'attitude des saints qui s'opposaient de toutes leurs forces au mensonge, afin de n'avoir rien de commun avec le "père du mensonge".
     Guy de Fontgalland éprouvait une sincère horreur pour le plus petit mensonge. Un jour sa mère avait dit à la domestique : « À quiconque me demandera aujourd'hui, vous direz que je suis sortie ». À peine Guy eut-il entendu ces paroles qu'il eut un sursaut, se tourna vers sa maman et, l'entourant de ses bras, il lui dit : « Maman, pourquoi dis-tu deux mensonges : le tien et celui de la domestique ? J'aimerais avoir mal aux dents plutôt que de dire une chose qui n'est pas vraie ! ».
     Mieux vaut souffrir pour la vérité que de tirer profit d'un mensonge. Mieux vaut la souffrance avec Dieu que le plaisir avec le démon.

Oui, non.

   Dieu est lumière de vérité. Le diable est ténèbres du mensonge. L'âme sincère est lumineuse, l'âme mensongère est ténébreuse.
     Nous chrétiens, nous devons être des « fils de la lumière » (Jn. 12, 36) : Jésus nous a dit que notre parler doit être franc et loyal : « Oui ou non, tout le reste vient du malin » (Mt 5, 37).
     Parler pour masquer la vérité c'est l'art de « l'antique serpent » (Ap 12, 9) qui trompa Adam et Ève dans le paradis (Gn. 3, 17). Le mensonge consiste à dire le contraire de ce que l'on pense avec l'intention de tromper.


      « Tu ne porteras pas de faux témoignage » (Lc 18, 20) c'est le commandement de Dieu qui nous oppose au "père du mensonge". Nous devons être toujours en accord avec la vérité, à tout prix.


     Saint Jean Kantius, prêtre polonais, avait été dépouillé par des brigands. Ils lui prirent tout ce qu'il avait dans ses poches et lui demandèrent : « Avez-vous autre chose ? - Non » répondit le saint. Les brigands s'en allèrent. Mais Jean Kantius se rappela tout à coup qu'il avait cousu quelques pièces de monnaie dans son habit. Il rejoignit les brigands et les leur offrit. Les brigands furent tellement édifiés, que non seulement ils refusèrent ce qu'il leur offrait, mais ils lui rendirent tout ce qu'ils lui avaient pris.

Langue d'imposture

   C'est vrai que souvent la vérité nous coûtera des désagréments ou des inconvénients plus graves. 


Mais qu'est-ce que cela en comparaison de l'offense faite à Dieu ? En face du jugement et de la punition de Dieu ? « Ta langue prémédite des crimes, elle est perfide comme un rasoir aiguisé : elle est habile à tromper. Au bien tu préfères le mal et à la franchise le mensonge. Tu aimes toute parole qui détruit, langue perfide. Dieu lui-même te ruinera pour toujours » (Ps 52, 4-7).


     Saint André Avellino était avocat. Un jour, au cours de la défense d'une cause, il laissa échapper un léger mensonge. Il fut attristé de cette faiblesse, quand par hasard il lut ce verset de l'Écriture : « La bouche qui calomnie tue l'âme » (Sg 1, 11). Il n'hésita pas plus. Poussé par une grâce puissante, il se retira du monde, se fit religieux et devint un saint.
     Ce fut la récompense de sa délicatesse de conscience.


     Faisons nôtre la belle maxime de Saint Vincent de Paul : « Notre langue doit exprimer les choses telles que nous les percevons à l'intérieur : autrement il faut se taire ». Il faut dire la vérité, ou se taire.

 « La Vierge à l'écoute »

     Si tous lisaient et méditaient la page de la lettre de Saint Jacques sur la langue, ils aimeraient davantage le silence et seraient plus attentifs dans l'usage de cette langue qui souvent « est un feu, est le monde du mal... : fléau fluctuant, plein d'un venin mortel » (Jc 3, 6, Cool.
     Mensonges, faussetés, erreurs, calomnies, médisances, offenses, obscénités, blasphèmes... tout passe par la langue. Et souvent nos propos sont infectés de ces maux, sans même que nous le voulions !


     Regardons la Sainte Vierge. Quel silence dans sa vie. Elle nous est présentée dans l'Évangile comme étant silencieuse et lumineuse, se tenant auprès de Jésus, « elle retenait tous ces événements en cherchant le sens » (Lc 2, 19).
     Avec raison le Pape Paul VI l'a appelée « la Vierge qui écoute » (Marialis Cultus n° 17), la présentant comme le parfait modèle de l'Église dans son incessante relation avec Dieu, n'étant pas troublée par de « paroles vaines » (Ep 5, 6), ni profanée par des « paroles mensongères ».

PRATIQUE


  • Lire et méditer la page de saint Jacques sur la langue (Jc 3, 1-12).
  • Embrasser souvent le crucifix en demandant pardon pour les péchés de la langue.
  • Demander à la Sainte Vierge de nous aider à dire toujours la vérité ou de nous taire, de ne jamais mentir.
  • Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)


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Message par Isabelle-Marie Mer 13 Sep 2017 - 7:09

Méditation 16e jour : L'envie 



L'envie
     Pourquoi saint Maximilien M. Kolbe voulait-il que tous les hommes aiment l'Immaculée ? « Pour donner un vrai bonheur à tant de pauvres frères, à tant de malheureux qui le cherchent en vain parmi les joies de ce monde ».

     La source infinie du vrai bonheur, c'est Dieu. Dieu s'est donné à nous en Jésus Christ, le Christ s'est donné à nous en l'Immaculée et par l'Immaculée. A partir de l'Immaculée commence donc la route du bonheur qui nous conduit à la source infinie : l'amour trinitaire.
      « Aimez l'Immaculée et vous serez heureux », c'était le message joyeux de Maximilien M. Kolbe.


     Chercher le bonheur « dans les joies de ce monde » est illusoire, parce que les joies terrestres n'apportent ni ne provoquent l'amour. Elles ne suscitent que l'envie qui est « l'empoisonnement de l'amour » (Saint Thomas d'Aquin).


     C'est pour cela que Saint Antoine, Abbé, distribua tous ses biens aux pauvres et alla chercher le bonheur au désert. 



Déjà auparavant, saint Paul avait décrit en une phrase terrible la réalité de l'envie des biens terrestres en l'homme : « La racine de tous les maux, en effet, c'est l'amour de l'argent » (1Tm 6, 10). 


Saint Bernard renchérit : « Je ne connais pas une maladie spirituelle plus difficile à supporter que la fièvre des biens terrestres ». Il n'y a qu'une autre fièvre qui puisse chasser celle-là : celle de l'amour divin.

     Une postulante demanda à sainte Jeanne de Chantal d'être reçue parmi ses filles et voulait apporter avec elle beaucoup de choses inutiles. La sainte prit conseil auprès de saint François de Sales qui lui dit : « Laissez-la entrer avec tout ce qu'elle veut..., quand l'amour de Dieu sera dans son âme, elle se débarrassera de tout le reste ».


     La mesure de notre détachement des choses de ce monde est à la mesure même de notre amour de Dieu parce que, comme le dit Saint Augustin : « Plus une âme se détache des biens de ce monde, plus elle adhère à Dieu ».


 « N'aimez pas le monde »

  Dans une lettre envoyée à un camarade d'école, Gabriel de l'Addolorata, après l'avoir mis en garde contre les dangers et les séductions des mauvaises compagnies, des spectacles, des lectures, des divertissements mondains, concluait ainsi : « Dis-moi, Philippe, est-ce que je pouvais prendre plus de divertissements et de facilités que ceux que j'ai pris dans le monde ? Eh bien ! Que m'en reste-t-il maintenant ? Je te l'avoue : rien que de l'amertume ».
     Voilà ce qu'offre à l'homme les biens et les plaisirs terrestres : « Rien d'autre que de l'amertume ».

     C'est pour cette raison que Saint Jean nous avertit avec vigueur : « N'aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu'un aime le monde l'amour du Père n'est pas en lui, puisque tout ce qui est dans le monde - la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et la confiance orgueilleuse dans les biens- ne provient pas du Père, mais provient du monde. Or le monde passe, lui et sa convoitise : mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais ! » (1 Jn 2, 15-17).


     Celui qui s'attache au monde et à ses convoitises, celui qui vit de suffisance et de légèreté, que peut-il attendre de Dieu ?


     Thomas Moore, grand chancelier d'Angleterre, entrant dans la chambre de sa fille, la trouva en train de se préparer pour une fête : afin de rendre sa taille plus fine, deux servantes la serraient solidement avec des cordes ! Voyant ce martyre supporté pour la vanité du monde, le père, levant les yeux au ciel, dit à sa fille : « Ma fille, le Seigneur te ferait un grand tort s'il ne t'envoyait en enfer puisque tu te préoccupes tellement de te damner ».


 « Ennemi de Dieu »

   Combien de fois, pour satisfaire notre convoitise, ne recourt-on pas à des injustices et à des abus ? N'arrivons-nous pas à des contestations et des luttes ? Pour un terrain, pour un héritage, pour un profit... on se dispute amèrement et parfois avec violence ! (Cf. CEC nº 2534)


     Saint Jacques dit encore : « D'où viennent les conflits, d'où viennent les combats parmi vous ? N'est-ce pas de vos plaisirs qui guerroient dans vos membres ? Vous convoitez et vous ne possédez pas : vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez réussir : vous combattez et bataillez. Vous ne possédez pas parce que vous n'êtes pas demandeurs : vous demandez et ne recevez pas parce que vos demandes ne visent à rien de mieux que de dépenser pour vos plaisirs. Adultères ! Ne savez-vous pas que l'amitié envers le monde est hostilité contre Dieu ? Celui qui veut être ami du monde se fait donc ennemi de Dieu » (Jc 4, 1-4).

     Paroles terribles ! Pour cette raison les saints considéraient les biens terrestres comme une « perte », comme des « ordures », pour « gagner » le Christ et « être trouvé en Lui » (Ph 3, 8-9).



 Rappelons-nous Saint François d'Assise qui, à peine converti, en prit conscience et appela « folie » de courir vers les affaires de ce monde. Et par son extrême, totale, pauvreté, se trouva totalement transformé en Jésus crucifié !

     Dans la vie de Saint Philippe Néri on lit cet épisode étonnant. Un de ses fils spirituels, en fin de vie, le fit appeler et lui communiqua qu'il le faisait héritier de tous ses biens. Non seulement Philippe n'en éprouva aucune joie, mais il fut même attristé de cette donation. Il dit au moribond qu'il prierait beaucoup pour sa guérison, offrant même sa propre vie. Il lui imposa les mains et partit. Le malade guérit et le testament fut sans effet.


     Les saints n'avaient qu'un seul désir : « Souhaiter mourir et être avec le Christ » (Saint Paul) ; « Mon Dieu et mon tout » (Saint François) ; « l'idée fixe : l'Immaculée » (Saint Maximilien M. Kolbe).


PRATIQUE


  • Donner aux pauvres ce qui ne nous est pas nécessaire.
  • Méditer les deux passages d'Écriture : saint Jean (1 Jean 2, 15-17) et saint Jacques (Jc 4, 1-4).
  • Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)
  • En récitant le chapelet, demander à la Sainte Vierge le détachement intérieur vis à vis du monde.



lien vers le 16è jour ; http://www.fatima100.fr/la-consecration-au-coeur-immacule-de-marie/84-meditations-redigees-par-les-franciscains-de-l-immaculee/179-mediation-16e-jour-l-envie
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Message par azais Jeu 14 Sep 2017 - 0:24

Méditation 17e jour : Le respect humain


Le respect humain   

Le respect humain est une plaie de la vie chrétienne. C'est une plaie pour de trop nombreux chrétiens.   Là où Dieu est offensé, Jésus outragé, la Sainte Vierge et les saints maltraités, il faudrait trouver des chrétiens courageux et cohérents qui défendent l'honneur de leur Foi.
  Parfois même certains s'efforcent de se cacher parmi les ennemis de leur foi, par peur d'être découverts et d'être montré du doigt.
     Il est vrai qu'aujourd'hui, en ce monde corrompu, en notre société scandaleuse et railleuse, dominée par l'athéisme le plus stupide que l'on puisse concevoir, il faut effectivement un grand courage pour être cohérent.
    Mais n'est-ce pas un motif supplémentaire pour que les chrétiens, au lieu de se cacher, osent témoigner énergiquement de leur foi « qui vainc le monde » ? Ceux qui ont honte, qui ont peur de paraître de vrais chrétiens, sont plutôt des traîtres que des disciples du Christ. Pourtant il ne faut pas oublier ce qu'a dit clairement le Christ: « Si quelqu'un a honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints Anges » (Mc 8, 38).

Prédicateurs



   Dans la lutte contre le protestantisme qui ruina la foi de tant de chrétiens par ses hérésies doctrinales et morales, Saint Charles Borromée voulut créer des grandes écoles de catéchisme et d'instruction religieuse pour le peuple. Il eut besoin de chrétiens courageux.
       Il les trouva, hommes et femmes. Il fit deux groupes qu'il envoya en mission apostolique dans les maisons, sur les routes, dans les campagnes. C'était un spectacle extraordinaire que de voir ces chrétiens courageux témoigner de Jésus Christ et annoncer son Évangile, pur et sans erreur.

     Chaque chrétien devrait faire sien, avec fierté, ce que dit saint Paul : « Je n'ai pas honte de l'Évangile » (Rom. 1, 16). Partout, à la maison ou dehors, dans les bureaux ou dans les écoles, parmi les amis et les ennemis « les vrais chrétiens savent mourir mais ne transigent pas avec leur conscience » (Saint Grégoire le Grand). Le souvenir toujours vivant des glorieux martyrs devrait suffire. Leur gloire confirme clairement la parole du Christ : « Celui qui voudra sauver sa vie la perdra : mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l'Évangile, la sauvera ». (Mc 8, 35).

Ils ont honte...



  Que dire maintenant de tant de chrétiens qui, par respect humain, manquent même à leurs devoirs fondamentaux ? Ils ont honte de se signer et de réciter des prières le matin et le soir, ou avant les repas. - Ils ont honte d'entrer dans une église pour prier, d'avoir et de réciter le chapelet. - Ils ont honte d'aller à la messe, de se confesser, de recevoir la communion. - Ils ont honte d'interpeller celui qui blasphème ou profane des choses sacrées.

   Certains vont même jusqu'à avoir honte de... ne pas blasphémer ! - Ils ont honte de défendre leur foi contre les attaques et les insultes des ennemis : et même ils ont honte d'être considérés comme chrétiens... - Ils ont honte de ne pas lire la presse pornographique, de ne pas voir des films immondes, de ne pas suivre les nouvelles modes indécentes. - Ils ont honte de reprendre celui qui cause des scandales, qui offense et tourne en dérision la morale évangélique. Ils en viennent à avoir honte de s'opposer à l'avortement, au divorce, à la pilule contre la vie humaine.


    Ils ont honte, ils ont honte... Il semble qu'ils ne savent pas faire autre chose !


Celui qui n'a pas honte



  Encore très jeune, saint Bernardin de Sienne fut invité par un oncle. Il y alla, mais il trouva dans la maison d'autres personnes qui parlaient grossièrement. 
Avec décision saint Bernardin dit à son oncle : « Ou ces messieurs modifient leur manière de parler ou je m'en vais ».  L'oncle intervint auprès de ses hôtes et la conversation ne fut plus amorale.

     Partout où il se trouvait, non seulement saint Bernardin n'avait pas l'ombre du respect humain, mais il savait inspirer le respect. Ses compagnons le savaient bien et si parfois ils se laissaient aller à des conversations incorrectes, à la vue de saint Bernardin, ils se disaient l'un à l'autre : « Cessons, voilà qu'arrive Bernardin ».
    Saint Joseph Moscati fut aussi un chrétien lumineux et il exerçait une influence extraordinaire par le témoignage de sa foi vivante. On pouvait le voir chaque matin en prière dans une église pendant deux heures. Avant de commencer ses cours, il exhortait toujours les étudiants à élever leur esprit vers le « Dieu des sciences » (1 Jean 2, 3). Dès que les cloches sonnaient, il s'interrompait et il invitait ceux qui étaient autour de lui à réciter l'Angélus avec lui. Quelle force et quelle transparence en cette foi vécue ! En lui, aucune crainte humaine !


Ne pas avoir honte d'Elle



« Rendez-moi digne de vous louer, ô Sainte Vierge Marie ! »
    Sans respect humain, sans peur ni lâcheté, je dois et je veux louer la Sainte Vierge, ma mère. Non seulement je n'aurai pas honte d'Elle, mais je veux la défendre, partout, avec une passion filiale toujours ardente.

    Tous les saints furent de vigoureux défenseurs d'un amour vif envers Marie, Mère et Reine.

    Tout spécialement saint Maximilien M. Kolbe, cet apôtre de l'Immaculée, qui non seulement n'eut pas honte de l'Immaculée mais voulut se consumer pour elle jusqu'à être considéré comme un exalté et un fou, bien plus, jusqu'à s'appeler lui-même le "fou de l'Immaculée".

PRATIQUE

Honorer les images de la Sainte Vierge
Parler de Marie partout où nous nous trouvons, quand l'occasion est favorable.
Dire le "Benedicite" ou faire un signe de croix avant les repas.
Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)
 
lien vers le 17è jour ; http://www.fatima100.fr/la-consecration-au-coeur-immacule-de-marie/84-meditations-redigees-par-les-franciscains-de-l-immaculee/180-meditation-17e-jour-le-respect-humain

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Message par azais Mar 19 Sep 2017 - 0:23

Médiation 18e jour : Erreurs et déviations

Erreurs et déviations
     L'Église a toujours eu à combattre les erreurs et les déviations. Dans son histoire, aucune période n'a été exempte des assauts de ceux qui voulaient l'entraîner dans le gouffre des désordres doctrinaux et moraux.
     Satan, le grand ennemi, est l'habile manœuvrier d'un réseau de pièges qui cherche à attaquer la vérité pour amener le désordre et les ténèbres.
     Jésus en avertit expressément Saint Pierre : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous secouer dans un crible comme on fait pour le blé » (Lc 22, 31). Et Satan a poursuivi constamment son perfide métier dans l'Église et dans le monde, suscitant erreurs et déviations, se contredisant ou se répétant, semant confusion et chaos.
     De fait, aujourd'hui encore, nous nous trouvons dans un climat brûlant de nouvelles erreurs et de déviations qui déchirent l'humanité et font souffrir l'Église.
     La Vierge l'annonça à Fatima quand elle insista pour qu'on accueille son message invitant à la prière et à la pénitence, autrement le communisme aurait « diffusé ses erreurs dans le monde ».
     L'humanité est déchirée par le communisme et la franc-maçonnerie qui font progresser dangereusement le matérialisme athée et le laïcisme destructeur des valeurs religieuses.
     L'Église gémit sous les assauts dévastateurs tant en matière doctrinale que morale ou éducative. La « bourrasque des christologies », comme disait Paul VI, s'est déchaînée avec la bourrasque des anthropologies, des pluralismes, des œcuménismes, des "propositions" de morale nouvelle, et des diverses théologies dénommées : de la mort de Dieu, de l'espérance, de la libération, du néo-positivisme : de l'areligieux, de l'eschatologie, du politique... quel Babel obscur !

L'heure des ténèbres
     Conséquences ? Confusion des vérités de foi, attaquées ou niées : la Trinité, la divinité de Jésus, l'incarnation du Verbe, la conception virginale de Jésus, la virginité de Marie : la résurrection du Christ : le sacrifice de la messe et la présence réelle dans l'Eucharistie, l'existence du diable, de l'enfer, du purgatoire, des limbes, la nécessité du baptême, l'immortalité de l'âme, l'infaillibilité du Pape...
     Confusion de la morale : négation du péché grave en ce qui concerne les impuretés, les mauvais désirs, les lectures pornographiques, les spectacles scandaleux, la mode indécente, les relations pré-matrimoniales et extra-conjugales, la pilule, l'onanisme et le divorce, l'homosexualité, l'euthanasie et l'avortement, les grossièretés et les blasphèmes : la confession à supprimer, la communion en état de péché mortel : la négation de la participation à la messe dominicale : la liturgie au goût de chacun : la suppression du chapelet...
     Confusion dans la vie ecclésiale : suppression de l'Action catholique, fermeture des séminaires, diminution énorme des vocations sacerdotales et religieuses : prêtres, religieux, religieuses qui renient leur consécration à Dieu, Ordres religieux en déclin, opposition ouverte au Souverain Pontife, création de groupes extrémistes subversifs, arrêt des conversions, profanation des églises...
     Saint Padre Pio avait raison quand à la fin de sa vie il invitait à prier ainsi : « Seigneur Jésus, sauve les élus à l'heure des ténèbres ».

Toujours avec l'Église
     « Jésus Christ est le même, hier et aujourd'hui : il le sera pour l'éternité. Ne vous laissez pas égarer par toutes sortes de doctrines étrangères » (He13, Cool.
     Au milieu des "bourrasques" d'erreurs qui circulent comme un poison dans le sang, tenons- nous fermement attachés à l'Église « colonne et soutien de la vérité » (1Tm 9, 15) : Tenons- nous étroitement liés au Vicaire du Christ, chargé « d'affermir les frères » dans la foi (Lc 22, 32). Soyons étroitement unis aux docteurs et aux saints de l'Église qui nous enseignent « le chemin très sûr grâce auquel... nous pourrons arriver à la parfaite union avec le Christ, c'est-à-dire à la sainteté » (Lumen Gentium, n° 50).
     Seule l'Église est notre Mère. Seule l'Église est notre sécurité et notre défense contre les erreurs et les dangers.
     L'Église, en effet parle encore aujourd'hui contre les erreurs de notre temps. le pape ou les congrégations romaines ont réfuté les erreurs et ont rappelé les saintes vérités de notre foi ainsi que celles de la morale évangélique. Rien essentiellement n'est changé et ne pourra jamais changer parce que « la loyauté du Seigneur est pour toujours » (Ps 117, 2).
     L'hérésie, au contraire, est toujours une "nouveauté" parce qu'elle corrompt une vérité. Saint Cyprien compare l'hérésie à une branche séparée du tronc : elle est condamnée à sécher ; ou encore, l'hérésie est semblable à un fleuve coupé de sa source, elle se perdra rapidement dans la terre aride. Nous voulons rester toujours et seulement avec l'Église.

La plus grande sottise
     Un jour, saint Padre Pio rencontra quelques ouvriers qui travaillaient dans le couvent. Quelqu'un lui dit que ces ouvriers étaient communistes mais...catholiques. Saint Padre Pio réagit aussitôt : « Communistes catholiques !... Mais peut-on dire une aussi grande absurdité que celle-là ? » Malheureusement, cette énorme "absurdité" est aujourd'hui le drapeau de nombreux communistes et de nombreux catholiques. Ils pensent unir ces deux réalités sans s'apercevoir qu'elles s'excluent l'un l'autre.
     Le véritable et sincère communiste est athée, doit être athée et ne peut être qu'athée.
     Autrement il est malhonnête, c'est un traître du communisme.
     De même pour un catholique. Il doit être et ne peut être que croyant, reniant tout athéisme et toute doctrine qui ne serait pas celle du Christ-Dieu.
     Évidemment, ces frères qui n'ont pas conscience d'être de vrais traîtres, ont « le cœur endurci » (Mc 6, 52).
     Que c'est triste si l'on pense aux richesses immenses de vérités et d'amour que l'Évangile offre à l'homme qui se débat au milieu de tous ses problèmes ! Quel besoin peut donc avoir le catholique de faire appel à celui qui ne croit aveuglément qu'en une seule et misérable chose: la matière ?

Victorieuse des hérésies

     Face au spectacle désolant des erreurs et des déviations qui déchirent l'humanité, nous ne devons pas nous décourager, nous qui sommes catholiques.
     Nous avons avec nous le Christ et celle qui détruit Satan, celle qui est victorieuse de toutes les erreurs, l'Immaculée, Celle qui « écrase la tête » de l'antique serpent.
     Une antienne disait à Marie : « Toi seule, Ô Vierge bénie, as détruit toutes les hérésies du monde entier ». Il convient que nous aimions la Sainte Vierge, que nous la prions et l'imitions généreusement. Elle nous protègera et nous arrachera à tous dangers. Disons-lui souvent, avec la filiale confiance qu'avait Philippe Néri : « Très Sainte Vierge, mets ta main sur ma tête, autrement je deviens... hérétique ou traître ».

     Confions-nous tout particulièrement à son cœur immaculé parce que ce cœur « finalement... triomphera ». Défendons la Sainte Vierge des attaques de ses ennemis qui aujourd'hui non seulement nient le culte qui lui revient mais encore ne reconnaissent pas les merveilles que Dieu a opérées en Elle (Lc 1, 49), sa perpétuelle virginité d'âme et de corps, son enfantement virginal du Christ qui non seulement n'a pas nui à sa virginité mais bien plutôt a consacré l'intégrité virginale de sa sainte mère.


     Aujourd'hui on entend souvent des attaques contre son Immaculée conception et son Assomption : on vide de tout sens la vérité de sa médiation universelle : on réduit sa royauté et sa présence de grâce : on attaque les diverses dévotions mariales, même les plus anciennes comme le chapelet et le mois de Marie.
     Il faut réagir et défendre filialement, avec passion, l'honneur et la sainteté de notre Mère du ciel. Saint Alphonse de Liguori quand il prenait la plume pour défendre la sainte Vierge contre les attaques des ennemis, pleurait à chaudes larmes. Il avait un cœur de fils! Et nous ?

PRATIQUE
Offrir notre journée pour les besoins de l'Église.
Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine) pour ceux qui trahissent leur foi.
Se mortifier en hommage au cœur Immaculé.




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Message par azais Mar 19 Sep 2017 - 9:56

Médiation 19e jour : Le vicaire du Christ 


Le vicaire du Christ
  Le premier fils de Marie, après Jésus, c'est le pape. Personne ne peut retirer au vicaire du Christ cette première place dans le cœur de la Sainte Vierge Marie. Si nous voulons aimer le pape nous devons demander cette grâce à Marie car qui peut aimer le pape comme elle l'aime ?
     Le pape est notre rocher, un rocher évangélique, un rocher divin, parce que créé par la parole du Christ, Verbe incarné : « Tu es Pierre (Rocher) et sur cette pierre j'édifierai mon Église » (Mt 16, 18).
     Saint François de Sales disait avec raison : « Jésus-Christ, l'Église et le pape ne font qu'un ».
     On ne peut les séparer. Ils sont la « pierre angulaire » (Lc 20, 17). de l'humanité, du monde, de l'univers à sauver.
     C'est pour cela qu'il y a tant de légèreté dans les propos de celui qui dit accepter Jésus-Christ et l'Église, mais pas le pape.
     Quand Napoléon retint prisonnier le pape Pie VII, il réunit à Paris de nombreux évêques de France et d'Italie afin de décider quelques affaires concernant l'Église et il voulut qu'ils en discutent. Mais les évêques restèrent muets. Napoléon insistait et exerçait de fortes pressions. Aucun résultat. Finalement il s'impatienta et proféra des menaces. Alors le plus âgé des évêques se leva et déclara très calmement : « Sire, nous attendons le pape. L'Église sans le pape n'est pas l'Église ! ».


Il ne peut se tromper

    Le pape est l'unique enseignant sur la terre qui ne peut jamais se tromper quand il parle de foi et de morale.
     « La foi romaine est inaccessible à l'erreur » (Saint Jérôme). C'est pourquoi saint Cyprien pouvait affirmer : « L'Église de Rome est la racine et la mère de toutes les Églises ». Seul celui qui est uni au pape est certain d'être dans la vérité infaillible de ce qui doit être cru et doit être fait pour obtenir le salut.
     C'est Jésus lui-même qui voulut l'infaillibilité de saint Pierre : « J'ai prié pour que ta foi ne défaille pas » (Lc 22, 32). C'est Jésus lui-même qui le voulut notre guide infaillible : « Toi, confirme tes frères » (Lc 22, 32).
     Pour cette raison le pape est l'unique maître universel et infaillible : bien plus, il est le seul qui puisse confirmer la foi des chrétiens, les protégeant infailliblement de toute erreur doctrinale et morale. En ce sens, sur la terre, le pape, tout pape est le meilleur théologien, le meilleur bibliste, le meilleur moraliste. Seule, sa parole de maître universel est une parole divinement garantie par le Christ : « Voie, vérité et Vie » (Jean 14, 6).
     Saint Thomas d'Aquin, qui fut appelé un "grand maître", était prêt à renoncer à n'importe quelle pensée des grands saints docteurs si elle n'était pas conforme à celle du pape.


La déroute de l'enfer

   Contre la papauté, tous les hommes qui voudraient la combattre échoueront, y compris l'enfer. C'est toujours Jésus qui nous le garantit : « Les portes de l'enfer n'auront pas de forces contre elle » (Mt 16, 18).
     Non seulement les ennemis n'auront pas de forces mais ils se détruiront sur cette « pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs, pierre d’angle, pierre d'achoppement, un roc qui fait tomber. Ils s'y heurtent, parce qu'ils refusent de croire à la Parole ». (1 P. 2,7-Cool.
     Contre cette pierre se heurta Luther qui, comme un forcené, injuriait et maudissait le pape : « Pape, je serai ta mort. Oui, moi, Pape Luther I, par ordre de Notre Seigneur Jésus Christ et du Père Très Haut, je t'envoie en enfer ». Pauvre et malheureux Luther !
 Le terrible Napoléon se déchaîna aussi contre le pape. Celui-ci, désarmé, lui dit : « Le Dieu d'autrefois vit encore. Il a toujours écrasé les persécuteurs de l'Église »... Dans sa petite île de Sainte Hélène, Napoléon se rappelait ces paroles et disait à un ami : « Ah ! pourquoi ne puis-je crier d'ici à ceux qui ont quelque puissance sur la terre : “Respectez le représentant de Jésus-Christ ! Ne touchez pas au pape. Autrement vous serez anéanti par la main vengeresse de Dieu. Protégez plutôt la chaire de Pierre !" ».


« Les faux maîtres »

    Dans sa lettre à Timothée, saint Paul enseigne cette importante vérité : « Quand on ne supporte plus la saine doctrine, on se cherche une quantité de maîtres qui détournent les oreilles de la vérité, vers les fables » (2Tm 4, 3-4).
     Nous y sommes. Il suffit de lire certains livres de théologiens, présentés comme "grands et célèbres", pour comprendre que saint Paul avait raison. Et ces théologiens sont vraiment nombreux qui ont mis sur un énorme marché des livres et des revues qui sont à peu près tous semblables à de la nourriture gâtée, ou suspecte. Malheureux les imprudents qui les achètent !
     Ces Théologiens sont « les faux maîtres » dont parlent saint Pierre et saint Paul avec des paroles terribles (2P 2, 2-11 : 1Tm 1, 3-7 : 6, 3-5 : 2Tm 3, 1-7 : 4, 1-5). Ces "faux maîtres" sont appelés par le pape Paul VI « théologiens de chambre » et de ceux-ci - ajoute le pape, il faut "se méfier" parce qu'ils font périr la foi (1Tm 1, 19).


Prier pour le Pape

   La petite Jacinthe de Fatima eut avant sa mort une vision dans laquelle la Sainte Vierge lui montra le pape frappé de grandes souffrances. La petite voyante recommanda de toutes ses forces, au nom de la Sainte Vierge, de prier pour le pape, de souffrir pour lui et avec lui, qui a la charge de guider tout le troupeau (Jn 21, 15-17).
     Il y a toujours eu des personnes généreuses qui ont offert et immolé leur vie pour le pape.
     Saint Vincent Strambi, par exemple, confesseur de Léon XII, s'offrit comme victime pour que le pape vive plus longtemps. C'est ce qui arriva : le pape vécut cinq autres années alors que saint Vincent mourut cinq jours après avoir offert sa vie.
     Tous nous pouvons exprimer au pape notre filial attachement, comme le fit saint Maximilien M. Kolbe qui considérait que voir le pape, l'approcher, c'était une grande grâce. Saint Padre Pio, qui avait toujours l'image du pape et de Marie, écrivit une lettre au pape, peu avant de mourir, pour réaffirmer sa soumission.

PRATIQUE

Offrir sa journée pour le pape.
Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine) pour le pape.

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Message par azais Jeu 21 Sep 2017 - 17:21

Médiation 20e jour : Sanctifier les fêtes


Sanctifier les fêtes
    Il semble incroyable qu'il soit si difficile d'obtenir des chrétiens qu'ils ne travaillent pas le dimanche (et les jours de fêtes de précepte) pour se consacrer à la louange du Seigneur et au salut de leur âme. Le comble est qu'il y a très peu de chrétiens qui observent le repos dominical et la participation à la messe. Nous en sommes là.
     Quelles en sont les conséquences ? Celles déjà prévues par le Pape Léon XIII : « Violer le dimanche est à l'origine de tous les maux : c'est la foi qui s'éteint, l'éternité qui est oubliée, Dieu supprimé de la vie de l'homme »... c'est le cadre mondial de la société d'aujourd'hui : athéisme, matérialisme, laïcisme.
     Pourtant, avec le Concile Vatican II, le dimanche a été encore plus en honneur, comme un jour du Seigneur pour la bénédiction et la joie de l'homme.
     Chaque dimanche « les fidèles doivent se réunir pour écouter la parole de Dieu et participer à l'Eucharistie... Le dimanche est la fête principale qui doit être proposée et inculquée dans la piété des fidèles de manière qu'il soit aussi jour de joie et de repos » (Sacrosanctae Concilium, n° 106), (CEC n° 1389).
     Chaque dimanche les chrétiens ont à gagner pour l'âme par la nourriture spirituelle qu'ils reçoivent au cours de la sainte messe : pour le corps, avec le repos qui leur permet de reprendre des forces après les fatigues de la semaine.
     Nous ne pouvons donc qu'y gagner. Le dimanche recharge les énergies de l'âme et du corps.
     Il est un don de Dieu. C'est un jour de grâce. « C'est le jour qu'a fait le Seigneur ». (Ps. 117, 24).
     Pour cette raison, saint Thomas More, le grand chancelier d'Angleterre, même quand à cause de la persécution il fut mis en prison, fêtait le dimanche en se faisant apporter et en revêtant ses habits de fête « pour plaire au Seigneur ».


Tous à la Messe
     Les points importants des fêtes sont la participation à la messe et le repos.
     La participation à la messe ne consiste pas seulement à être présent dans une église durant la célébration, parce que les murs et les bancs sont aussi présents mais ne participent pas du tout...
     La participation à la messe doit être active et vécue. Active, en en suivant attentivement le déroulement. Vécue, en s'unissant à Jésus qui s'immole sur l'autel entre les mains du prêtre.
     La participation est complète si on reçoit aussi la sainte communion, après avoir, si c'est nécessaire, purifié son âme par le sacrement de conversion, la confession.
     C'est le cœur du dimanche chrétien : confession, messe, communion. Ce sont trois trésors de valeur infinie qui enrichissent merveilleusement l’âme par la grâce. De cette manière le dimanche est vraiment « le jour du Seigneur » et « la fête de l'âme ».
     Bien des chrétiens se contentent de la messe. Pourquoi ? Pourquoi se privent-t-ils des deux sacrements de la confession et de la communion. Un dimanche sans communion peut-il s'appeler vraiment « le jour du Seigneur » ? Les premiers chrétiens appelaient le dimanche Dies Panis « Jour du Pain », parce qu'ils participaient à la messe et recevaient le Christ Eucharistique, Pain du ciel (Jn 6, 41). Ne devrait-il pas en être ainsi encore pour tous les chrétiens ?


C'est un péché mortel
     L'obligation d'assister à la messe est grave. Celui qui ne participe pas à la messe de précepte commet un péché mortel. (CEC n° 2181). L'Église fait l'obligation aux fidèles de participer les dimanches et les jours de fêtes à la divine Liturgie. (CEC n° 1389, 2042, 2177) Le péché n'est évité qu'en cas de nécessité ou de véritable impossibilité (une maladie).
     Écouter la messe à la radio ou la regarder à la télévision ne satisfait pas à l'obligation.
     Ce n'est qu'un acte de dévotion, utile à celui qui est dans l'impossibilité de se rendre dans une église. La messe est un acte communautaire et social par excellence : pour cette raison la participation communautaire est nécessaire.
     Rappelons-nous toujours : par son importance, la messe doit occuper la première place dans le déroulement du dimanche. Tout doit lui être subordonné.
     Quand Albert I, roi de Belgique, se trouva un jour en Inde, on lui organisa une splendide excursion pour le dimanche. Le programme de cette excursion lui fut présenté. Il l'examina et dit aussitôt : « Vous avez oublié quelque chose : la sainte messe. Celle-ci, avant tout ».
     Quelle leçon pour tant de nos excursionnistes prêts à sacrifier la messe et à transformer le dimanche, "jour du Seigneur", en "jour du diable".
     Plus édifiant encore est l'exemple que donnent quelques simples fidèles qui doivent affronter des sacrifices très durs pour ne pas manquer la messe. La personne âgée qui doit se rendre à l'église à pieds ; l'ouvrier qui ne peut aller à la messe qu'aux premières heures du jour ; la maman de treize enfants qui en toute sa vie n'a jamais manqué à la messe...


Le repos dominical
     Pour louer le Seigneur, pour se consacrer à Lui, pour prendre soin de sa vie spirituelle, il est nécessaire de s'abstenir du travail.
     Saint Grégoire le Grand enseigne : « Le dimanche, on doit interrompre le travail et se consacrer à la prière afin que les négligences des six jours précédents soient expiées par la prière de ce grand jour... ».
     Si nous pouvions écouter de nouveau les prédications que fit le saint Curé d'Ars pendant huit ans contre le travail du dimanche, nous en resterions frappés et émus. Il disait : « Si on demandait à quelqu'un qui travaille : "Qu'êtes-vous en train de faire ?", il devrait répondre : "Je suis en train de vendre mon âme au démon, et à mettre de nouveau Jésus sur la croix, je me suis condamné à l'enfer !" ».
     Précisément à cette époque, la Sainte Vierge apparaissait à La Salette et disait : « Le Seigneur vous a donné six jours pour travailler, se réservant le septième : et vous ne voulez pas le lui donner : voici ce qui appesantit le bras de Dieu ».
     Malheureusement, la maudite peur de perdre un peu d'argent nous fait offenser Dieu et nuire à notre âme.
     Est-ce possible que nous ayons peur d'y perdre, si nous observions les commandements du Seigneur ? « Gens de peu de foi ! Cherchez d'abord le Règne de Dieu et le reste vous sera donné de surcroît. »(Mt 6, 33).
     Le père de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus était bijoutier. Ouvert toute la semaine, le magasin était toujours fermé les jours de fêtes. Plusieurs personnes lui conseillèrent de l'ouvrir tous les dimanches jusqu'à midi ou au moins pendant quelques heures de la matinée, parce les habitant des campagnes venaient faire leurs achats en vue du mariage de leurs filles. Même le confesseur lui suggéra de l'ouvrir quelques heures pour faire de meilleures affaires, sans nier le précepte. Mais le père de sainte Thérèse refusa. Il préférait perdre un peu d'argent plutôt que d'éloigner de sa famille la bénédiction de Dieu.


C'est fondamental
     L'observance du troisième commandement est fondamentale pour la vie chrétienne. Aller à l'église, s'approcher des sacrements, participer à la messe, écouter la Parole de Dieu : ce sont des nourritures vitales pour la vie chrétienne. S'en priver signifie se condamner au dépérissement jusqu'à la ruine de la vie éternelle.
     Un évêque français, pieux et zélé, faisant préparer sa tombe, fit graver sur la pierre ces simples paroles : « Rappelez-vous de sanctifier le dimanche », parce que disait-il : « Cela seul me suffit : si les fidèles m'obéissent, ils arriveront certainement au salut ».
     Il avait raison. Celui qui sanctifie les fêtes est en relation avec Dieu et reste, dimanche après dimanche, sous la salutaire influence de Dieu. C'est pour cela que saint Padre Pio, au confessionnal, était inexorable pour rappeler l'obéissance à ce commandement. Combien de pénitents se sont vus refusés l'absolution pour ce péché, chassés énergiquement par un « Va-t-en... Malheureux ! ».
     La Sainte Vierge, Mère de Jésus et notre Mère, veut nous voir chaque dimanche tous réunis autour de l'autel, autour de Jésus. Et comme elle souffre de l'éloignement de tant de ses fils. Comme elle prie et attend !
     Elle veut nous avoir avec elle tous les dimanches, pour que nous puissions être un jour avec Elle dans le paradis.

PRATIQUE
Offrir notre journée en réparation des péchés commis contre le commandement de l'assistance à la messe.
Convaincre des parents ou des amis de sanctifier les dimanches.
Méditer attentivement sur la parole de Dieu qui nous est annoncée le dimanche.
Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)



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Fatima :Méditations  communion réparatrice des 1ers Samedis Empty Re: Fatima :Méditations communion réparatrice des 1ers Samedis

Message par Isabelle-Marie Ven 22 Sep 2017 - 11:54

Méditation 21e jour : La confession

     Le sacrement de la confession ou de la pénitence se trouve tout entier dans la parabole du fils prodigue (Lc 15, 11-24). (père miséricordieux)
     Le péché, le repentir, le pardon : l'homme qui pèche, le pécheur qui se repend, Dieu qui pardonne. Ce sont trois réalités enchaînées par la miséricorde de Dieu.
     La confession est le remède au péché, le réconfort du pécheur, l'accueil que Dieu fait au fils qui revient. Il n'y a pas de sacrement plus humain que celui-là, parce qu'il accompagne l'homme, le relève de ses faiblesses et misères quotidiennes, en lui présentant un visage paternel, celui du Dieu Père qui est heureux de pardonner ses enfants, parce qu'Il les veut sauvés du péché : « Je ne veux pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive ». (Ez. 33, 11)



« Ceux à qui vous remettrez..


      Le pardon des péchés nous vient de Dieu mais par l'intermédiaire de ses ministres sur la terre : les prêtres. A ceux-ci Jésus a laissé son commandement : « À qui vous remettrez les péchés, ils seront remis, et à qui vous les retiendrez, ils seront retenus ». (Jn 20, 33).
     Combien de fois ? Toujours, pourvu que l'on soit disposé. Il n'y a pas de limite à la miséricorde de Dieu (Mt 18, 22). « La miséricorde de Dieu est tellement grande qu'aucune parole ne peut l'exprimer et aucune pensée la concevoir » (Saint Jean Chrysostome). C'est pour cette raison que Saint Isidore a pu affirmer avec assurance : « Il n'y a aucune faute, aussi grande soit-elle, qui ne puisse être pardonnée par la confession ».
     Que Dieu soit glorifié pour son infinie miséricorde !
     Que dire ensuite de la joie de la Sainte Vierge quand nous nous approchons du sacrement de la pénitence ? Elle, l'Immaculée, la toute resplendissante de lumière, de pureté et de grâce, ne peut qu'aimer immensément ce sacrement qui ôte les péchés et fait resplendir l'âme de ses fils. Certainement, chaque confession est une grâce de la Maternité de Marie qui veut voir ses fils lui ressembler, pour la joie de Jésus Christ.



« Très Sainte Vierge, cela suffit... 


     La Bienheureuse Angèle de Foligno, encore jeune, se confessa mal, taisant par honte quelques péchés. Elle continua en cet état pendant quelque temps, rongée par des remords cruels, troublée et malheureuse. Un jour, finalement, elle se reprit : se jeta devant une image de la Sainte Vierge et la supplia en sanglotant : « Très sainte Vierge, çà suffit, je ne veux plus vivre comme cela ! Aujourd'hui même je dirai tout à mon confesseur... » Elle eut la grâce et la force de le faire. Et elle commença une vie de sévère pénitence qui l'aida puissamment à se transformer jusqu'à parvenir au sommet des plus hautes expériences mystiques.
     Ne doutons jamais et n'hésitons pas à courir vers la Sainte Vierge pour obtenir la grâce de la confession. « La bonne confession est la base de la perfection ». (Saint Vincent de Paul).
     De la confession on part et on repart pour atteindre les plus hautes entreprises de l'esprit. Et vice-versa : la diminution et l'absence de la confession nous fait aller en arrière vers la « route large et facile qui mène à la perdition » (Mt 7,13).



« Si tu t'accuses, Dieu t'excuse 


     Cela peut sembler incroyable et pourtant, nombreux sont les chrétiens qui n'apprécient pas et même refusent le sacrement de la pénitence. Ils n'auraient qu'à y gagner mais ils s'en désintéressent. Ils sont prêts à aller chez le médecin pour le plus petit malaise de leur corps mais négligent le salut de leur âme. Peut-être ignorent-ils les grands avantages du Sacrement ou le considèrent-ils seulement sous son aspect pénal : l'accusation de ses misères. Il est pourtant nécessaire de réfléchir aux grands avantages que nous apporte la confession.
     Dans la vie de saint Antoine on raconte qu'un jour un grand pécheur vint se confesser à lui après l'avoir entendu prêcher. Le repentir du pécheur était tel, qu'il sanglotait continuellement et ne pouvait pas parler. Saint Antoine lui dit alors : « Va, mon fils, écris tes péchés et reviens ». Le pénitent s'en alla : il écrivit ses péchés sur une feuille, retourna auprès du saint et lui lut la liste de ses fautes. Mais quelle ne fut pas sa surprise quand il s'aperçut à la fin de sa confession que la feuille était devenue blanche, sans plus aucune trace d'écriture ! Voilà le symbole de l'âme qui redevient pure par la confession.
     Saint Augustin dit : « Quand l'homme avoue ses fautes, Dieu les lui cache : quand il les cache, Dieu les lui fait voir : quand il les reconnaît Dieu les oublie ». Saint François d'Assise disait plus brièvement : « Si tu t'excuses, Dieu t'accuse : si tu t'accuses, Dieu t'excuse ». Du reste, comme dit encore Saint Augustin : « Il est préférable de supporter une légère confusion devant un seul homme, que de se voir couvert d'une honte énorme devant d'innombrables témoins, au jour du jugement. » Saint Padre Pio disait souvent cela à ses pénitents.



Les trois tableaux


     Charles Borromée, avant de se confesser, s'arrêtait en méditation devant trois tableaux qu'il avait fait installer dans sa petite chapelle. Le premier représentait l'enfer, avec les damnés horriblement écrasés : cela servait à lui donner une salutaire crainte. Le second représentait le Paradis, avec les bienheureux tout rayonnants de joie : c'était un encouragement à éviter le péché pour ne pas perdre le paradis. Le troisième tableau représentait le Calvaire avec Jésus crucifié et Notre Dame des Douleurs : son cœur était alors rempli de douleurs très vives pour les souffrances causées à Jésus et à Marie par les péchés, il était alors encouragé à avoir plus de fermeté dans la fidélité et l'amour.
     Se confesser de cette manière signifie non seulement se purifier de ses fautes mais encore s'enrichir et croître chaque fois dans la vie de la grâce. Or saint Charles Borromée se confessait chaque jour !



Se confesser chaque semaine


      Si chaque confession est un trésor de grâces parce qu'elle lave mon âme dans le Sang de Jésus, la purifiant « des œuvres de mort" (He 9, 14), il est clair qu'il faut en profiter avec sérieux et fréquemment.
     Quand se confesser ? La règle d'or de la vie chrétienne c'est la confession hebdomadaire.
     De nombreux saints, il est vrai, se confessaient plusieurs fois la semaine et même chaque jour : Ainsi faisaient Thomas d'Aquin, saint Vincent Ferreri, saint François de Sales, saint Pie X...
     Mais si nous ne sommes pas capables d'en faire autant, nous ne devrions pas laisser passer la semaine sans nous laver dans le Sang du Christ. Saint Maximilien M. Kolbe était fidèle à la confession hebdomadaire. « La confession régulière de nos péchés véniels nous aide à former notre conscience, à lutter contre nos penchants mauvais, à nous laisser guérir par le Christ, à progresser dans la vie de l'Esprit » (CEC n° 1458).
     Acceptons, nous aussi, cette règle de la confession fréquente et soyons-y fidèles : Toute confession est une grâce de Marie, Mère de la Miséricorde ! Et si Elle a tellement recommandé à Lourdes et à Fatima de faire pénitence, rappelons-nous que la plus grande et la plus salutaire des pénitences est celle, sacramentelle : de la confession fréquente.
     Surtout, nous devons nous confesser au plus vite quand nous avons eu le malheur de commettre un péché mortel. « Celui qui a conscience d'avoir commis un péché mortel ne doit pas recevoir la sainte communion, même s'il éprouve une grande contrition, sans avoir préalablement reçu l'absolution sacramentelle, à moins qu'il n'y ait un motif grave pour communier et qu'il ne lui soit possible d'accéder à un confesseur » (Droit Canon n° 916 : CEC n° 1457). Autrement ce serait commettre un sacrilège : « on mange notre propre condamnation », dit saint Paul (1 Co 11, 29). Ce serait en effet une folie que de faire un sacrilège alors que nous avons à notre disposition le sacrement de la miséricorde.
     Que la Sainte Vierge nous protège d'un tel crime !


PRATIQUE


         Prendre la décision de se confesser fréquemment.

  • Demander pardon pour toutes les confessions mal faites.
  • Méditer la parabole du fils prodigue (Lc 15, 11-32).
  • Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)


http://www.fatima100.fr/la-consecration-au-coeur-immacule-de-marie/84-meditations-redigees-par-les-franciscains-de-l-immaculee/184-mediation-21e-jour-la-confession
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Message par Isabelle-Marie Sam 23 Sep 2017 - 0:40

Méditation 22e jour : L'Eucharistie


     L'Eucharistie c'est Jésus présent parmi nous et pour nous. L'Eucharistie c'est vraiment le Corps du Christ, Sang, âme et divinité. Par l'Eucharistie nous avons vraiment l'Emmanuel « Dieu avec nous » (Mt 1, 23).
     Saint Thomas d'Aquin nous rappelle qu'il n'y a aucune religion sur terre qui ait son Dieu aussi proche et familier que la religion chrétienne, par l'Eucharistie.
     La réalité la plus grande encore est que le Verbe Incarné, Jésus, non seulement vit parmi nous, mais veut se donner, venir en nous et se faire l'un de nous. « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (Jn 6, 57).
     Et Jésus veut cela chaque jour. C'est pour cela qu'il s'est fait "Pain", parce que le pain est la nourriture quotidienne sans laquelle nous nous affaiblissons et dépérissons.



La sainte Messe


     Où et quand Jésus se fait-il Eucharistie ? Par la Sainte Messe. Quand le prêtre consacre le pain et le vin, se réalise l'immolation non sanglante de Jésus réellement présent sur l'autel à l'état de victime. Quel prodige est chaque messe ! Elle renouvelle le sacrifice de la Croix et opère le miracle de la transsubstantiation du pain et du vin en Corps et Sang du Christ immolé !
     Saint Alphonse de Liguori avait raison de dire que Dieu ne pourrait faire une chose plus grande que la Messe. Avait raison le saint Padre Pio qui disait que la sainte messe est infinie comme Jésus.
     Les saints aimaient la messe avec une passion ardente. Saint François d'Assise voulait écouter au moins deux messes par jour, et quand il était malade il voulait qu'un frère lui célèbre la messe dans sa cellule.
     Et nous ? N'est-ce pas vrai que tant de chrétiens font difficulté pour participer à la messe, ne serait-ce que le dimanche ? Que l'on comprend peu de chose de ce mystère qui est pourtant la richesse infinie de l'Église !
     Pourtant, si nous voulons aimer la Sainte Vierge nous ne pouvons oublier que nous ne serons jamais aussi proche d'elle que lorsque nous sommes auprès d'un autel sur lequel se renouvelle le sacrifice du Calvaire : « Près de la croix se tenait Marie, sa Mère ». (Jn 19, 25).

     On demanda un jour au saint Padre Pio si la Sainte Vierge se trouvait là durant la Messe. Surpris par cette question le saint Padre Pio répondit : « Mais vous ne voyez donc pas la Sainte Vierge toujours présente auprès du tabernacle ? »



La Sainte Communion


     Par la sainte communion Jésus se donne à chacun de nous pour le nourrir de son Corps et de son Sang : « Ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage ». (Jn 6, 56).
     Nourriture divine. Nourriture d'amour. Nourriture d'infinie valeur et de forces immenses.
     « Bienheureux les invités au repas nuptial de l'Agneau ». (Ap. 19, 9).
     Celui qui ne mange pas de ce pain souffrira de faiblesse et dépérira spirituellement jour après jour. Jésus l'a dit clairement : « Si vous ne mangez pas ma Chair et ne buvez pas mon Sang, vous n'aurez pas la vie en vous ». (Jn 6, 54).
     Les saints étaient affamés de Jésus et étaient héroïques pour faire n'importe quel sacrifice afin de ne pas être privé de ce « Pain de vie » (Jn 6, 35), « descendu du ciel » (Jn 6, 59).
     Saint Joseph Moscati faisait chaque matin la sainte communion. Et quand il devait voyager à l'étranger pour participer à des Congrès scientifiques de médecins, il le faisait la nuit ou descendait des navires et, parcourait les rues des villes étrangères, toujours à jeun, à la recherche d'une église catholique, pour pouvoir faire la sainte communion. Il disait qu'il ne se sentait pas capable de commencer les visites médicales avant d'avoir reçu le Christ.
     Et nous ? Peut-être avons-nous une église non loin de chez nous et pourtant nous ne sommes pas attirés par la sainte communion. Nous sommes capables de rester sans communion même le dimanche...Que la Sainte Vierge nous éclaire et nous secoue ! Si nous la prions, avec joie elle nous donnera la grâce et la force de nous approcher, même chaque jour, de la sainte communion, parce que sur la terre, rien ne peut la rendre plus heureuse que de voir son fils présent en nos cœurs.



Avec Jésus et pour Jésus


     La Messe et la Communion me remplissent de Jésus pour me faire vivre avec Jésus et pour Jésus toute la journée. Avec quelles fréquences, au cours de la journée, l'amour de Jésus devrait me ramener à l'Eucharistie !
     Saint François de Sales et Saint Maximilien M. Kolbe voulaient reprendre un contact spirituel avec le Seigneur tous les quarts d'heure ! Les saints cherchaient toutes les occasions pour aller à Jésus, se tenir auprès de lui, le plus longtemps possible.
     Les heures d'adoration, les petites visites au Saint Sacrement, tout cela était une véritable passion chez les saints. Et comme ils étaient ingénieux pour se les offrir !
     Saint Robert Bellarmin passait devant deux églises en se rendant à l'école : entre l'aller et le retour il faisait quatre visites à l'Eucharistie. La bienheureuse Anna Maria Taigi, mère de sept enfants, s'arrangeait pour faire une longue visite journalière à Christ Eucharistie. Tous les saints sont remplis d'amour et ne peuvent pas ne pas sentir l'attirance du sacrement de l'amour.



Il nous faut des prêtres


     Sainte Gemma Galgani disait qu'au ciel elle aurait surtout remercié le Christ pour le don de l'Eucharistie fait aux hommes. Il est impossible que Dieu puisse donner quelque chose de plus que Lui-même !
     Mais comment pourrions-nous avoir l'Eucharistie sans les prêtres ? Ce sont eux « les dispensateurs des mystères divins » (1Co 4, 1). C'est à eux seulement que le Christ a dit, après la première Messe de l'histoire célébrée le Jeudi saint : « Faites ceci en mémoire de moi ». (Lc 22, 19).
     Pour cette divine mission de renouveler le sacrifice de Jésus, le prêtre est choisi par Dieu seul (He 5, 4), qui le prend parmi les hommes (Rm 1, 1) pour le consacrer « ministre du tabernacle » (He 13, 10).
     Heureux le prêtre ! Les anges même le vénèrent parce qu’il personnifie Jésus. Saint Cyprien disait : « À l'autel, le prêtre agit au nom du Christ ».
     Mais pour avoir des prêtres il faut des vocations sacerdotales. Non seulement. Il faut aussi les grâces de l'acceptation et de la fidélité à la vocation.
     Qui donnera toutes ces grâces ? La Sainte Vierge : médiatrice universelle. Mais il faut la prier, la supplier. Elle est la Mère du souverain Prêtre : Elle est la Mère de tous les prêtres. Elle a formé Jésus pour le sacrifice : elle forme les prêtres pour les conduire à l'autel de l'immolation : « à la taille du Christ dans sa plénitude ». (Ep 4, 13).
     Si nous avons tant besoin de prêtres, donc, recourons à Marie, multiplions nos prières, ne nous fatiguons pas d'insister pour obtenir une si grande grâce.
     Par la prière nous obtenons des vocations, comme l'a dit Jésus : « Priez le Maître de la moisson qu'il envoie des ouvriers dans sa moisson » (Mt 9, 38). En priant la Sainte Vierge les vocations s'obtiennent, car Marie est une puissante médiatrice d'amour et de miséricorde.
     Saint Maximilien M. Kolbe, le fou d'amour de l'Immaculée, en moins de vingt ans, par son amour et sa prière incessante, obtint de la Vierge environ mille vocations ! Ô Marie, Mère et Reine des prêtres, donne-nous de nombreux et saints prêtres !




PRATIQUE



  • Si possible, participer à la sainte messe et faire la communion en union avec Marie et lui offrir messe et communion.
  • Faire une visite au Saint Sacrement pour réparer les outrages au Christ Eucharistique.
  • Réciter un chapelet (ou au moins une dizaine)



http://www.fatima100.fr/la-consecration-au-coeur-immacule-de-marie/84-meditations-redigees-par-les-franciscains-de-l-immaculee/185-mediation-22e-jour-l-eucharistie
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