Ad Augusta per Angusta
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Ad Augusta per Angusta
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,25-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.
«Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Comme cet Evangile m'est doux et je dois le reconnaître en toute humilité: c'est vrai, Seigneur, c'est ton joug, facile à porter, c'est ta houlette et ton bâton - que tu manies avec tant de discrétion, qui m'ont permis de tout vivre et supporter depuis le jour du décès de mon père. Or, même lui, mon papa Gabriel, fût pour moi un fardeau léger !
A présent, je continue de venir à Toi, chaque matin, et chaque soir, sachant très bien qu'en Toi seul est le repos: repos du matin - pour pour reconstituer mes forces et aussi repos du soir pour qu'à chaque jours suffise la peine que je me suis donnée. Jésus, j'ai confiance en Toi !
Par ma louange, je désire dire encore, dire une fois de plus, quelle grande et belle œuvre Tu as accomplie, le jour où Tu m'as arrêté, quand je n'avais pas vingt ans, dans ma conquête de puissance, de pouvoir et de domination par l'intelligence et la sagesse humaine.... Tu es venu soudainement, comme un enfant blessé, gémir dans mon coeur. Je me souviens que cette peine était si soudaine, si étonnante et si émouvante, que j'ai tout de suite arrêté mon pas. Je me suis assis, les larmes ont coulé sur mes joues, et je me suis écrié: "Qu'est-ce donc ? Qu'est ce chagrin ?" Mais aussitôt, je n'ai pu qu'affirmer avec force: "Je dois changer. Il faut que je change, car si je continue ainsi, je ne saurais plus aimer !". Et lorsque j'ai quitté ce banc situé dans au coin d'une allée du grand Béguinage de Louvain, j'étais déjà sur le chemin qui allait me reconduire vers Dieu... mais je ne le savais pas.
Or, nul ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler... cet enfant, venu pleurer en moi, c'était bien toi, Ô Jésus.
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.
«Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Comme cet Evangile m'est doux et je dois le reconnaître en toute humilité: c'est vrai, Seigneur, c'est ton joug, facile à porter, c'est ta houlette et ton bâton - que tu manies avec tant de discrétion, qui m'ont permis de tout vivre et supporter depuis le jour du décès de mon père. Or, même lui, mon papa Gabriel, fût pour moi un fardeau léger !
A présent, je continue de venir à Toi, chaque matin, et chaque soir, sachant très bien qu'en Toi seul est le repos: repos du matin - pour pour reconstituer mes forces et aussi repos du soir pour qu'à chaque jours suffise la peine que je me suis donnée. Jésus, j'ai confiance en Toi !
Par ma louange, je désire dire encore, dire une fois de plus, quelle grande et belle œuvre Tu as accomplie, le jour où Tu m'as arrêté, quand je n'avais pas vingt ans, dans ma conquête de puissance, de pouvoir et de domination par l'intelligence et la sagesse humaine.... Tu es venu soudainement, comme un enfant blessé, gémir dans mon coeur. Je me souviens que cette peine était si soudaine, si étonnante et si émouvante, que j'ai tout de suite arrêté mon pas. Je me suis assis, les larmes ont coulé sur mes joues, et je me suis écrié: "Qu'est-ce donc ? Qu'est ce chagrin ?" Mais aussitôt, je n'ai pu qu'affirmer avec force: "Je dois changer. Il faut que je change, car si je continue ainsi, je ne saurais plus aimer !". Et lorsque j'ai quitté ce banc situé dans au coin d'une allée du grand Béguinage de Louvain, j'étais déjà sur le chemin qui allait me reconduire vers Dieu... mais je ne le savais pas.
Or, nul ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler... cet enfant, venu pleurer en moi, c'était bien toi, Ô Jésus.
etienne lorant- Débutant
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Re: Ad Augusta per Angusta
Vous cheminez vers la Gloire de Dieu par les chemins tortueux.
Combien sont - ils, les humains, a être foudroyé par la grâce de Dieu sur un banc dans un parc ? Votre témoignage est beau, Dieu attend parfois que nous soyons dans la fosse pour nous proposer son aide. Vous n'en dite cependant pas assez, car vous avez pleurez submergé par la compréhension soudaine de Dieu au plus profond de votre existence. A ce jour, où en êtes vous ?
Combien sont - ils, les humains, a être foudroyé par la grâce de Dieu sur un banc dans un parc ? Votre témoignage est beau, Dieu attend parfois que nous soyons dans la fosse pour nous proposer son aide. Vous n'en dite cependant pas assez, car vous avez pleurez submergé par la compréhension soudaine de Dieu au plus profond de votre existence. A ce jour, où en êtes vous ?
abbaruah- Aime le Rosaire
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