Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

@Luca
Je commence à te répondre , Emmanuel s'il le juge nécessaire complètera

Que penses-tu de quelqu’un qui veut vivre de friandises, de liqueurs et de fumée ? Tu dis qu’il en mourra parce ce n’est pas là la nourriture nécessaire à une vie saine.

Alors pourquoi ?
-parce que ce sont des " habitudes "  que font des Chrétiens  et qui sont effectuées  machinalement d'une façon tiède , sans plus comprendre leur sens et leur action profonde en  notre âme
Ce manque de Foi  étouffe en nous ce FEU que Jésus a placé en nous  grâce aux Sacrements et qui ne demande qu'à embraser notre cœur et notre âme  et cela en les illuminant  de Sa divine Lumière

Cette attitude tiède devient  alors hypocrite  car elle ne vibre plus de l' action du Seigneur

j’établis ma demeure dans le cœur qui m’aime et ma parole n’est plus un murmure, mais pleine voix

Le Seigneur désire avoir en nous la première place  et chasser de nous toutes les " choses " du Monde qui étouffent Sa Parole et  l' action de Son Amour

Ce qui donne toute la signification  des mots  employés pour le titre " chair et démon  "

Jésus dit " Je suis la  vraie Vie "  Il est l' Alpha et l'Oméga  , par Lui tout commence et prend Fin

J'espère avoir un peu répondu à ta question ?

Amicalement

Alors avant tout Maud, Emmanuel connait très bien le sujet en profondeur, certes. Mais ne pense pas que tu n'est pas capable de répondre toi aussi. Regarde ce que tu fais ! Tu poste chaque jour un chapitre du cahier du Maria Valtorta, mais en fait tu fais bien plus que simplement poster un article part jour. Tu partage des merveilles pour chaque âme, tu partage l'essentiel de la vie. Tu ne peu qu'être inspiré part l'Esprit Saint pour te donner la peine de faire ceci chaque jour comme avec l'Evangile de Maria Valtorta. Alors je ne doute pas une seul seconde que ta réponse serra fortement inspiré part l'Esprit Saint.

En effet je comprends mieux maintenant et je te remercie de m'avoir éclairé. Alors suite à cela j'ai une 2e question à te poser, si tu me le permet. Que faire pour que ses habitudes comme aller à la Messe, prendre l'Eucharistie, prier etc... Ne deviennent pas des habitudes fades et tièdes ?

Normalement il y à toujours cet amour de Dieu qui est présent non ? Alors c'est quoi qui fais que chez certaines personnes sa devient des habitudes tièdes ou des habitudes qu'ils font "parce qu'il faut le faire" et sans plus ?

Bonjour Luca,
Je pense que nos habitudes deviennent tièdes ou purement "formelles" quand on se sépare de Jésus. Par là, j'entends qu'on se rattache alors à l'esprit du monde, à ce qui nous préoccupe, à ce qu'on a envie, et dès lors qu'on laisse notre "moi" prendre le dessus, cela peut faire qu'on perd notre union avec Dieu.

Je ne dis pas qu'on n'a pas le droit de se préoccuper de nos cours, de nos rencontres avec les autres, de notre boulot, ect. bien sûr ^^ Tout cela peut faire partie de notre existence, mais à l'heure de la Messe, à l'heure de la rencontre avec Dieu, on devrait tout lui remettre, pour pouvoir se concentrer pleinement sur Lui et ne pas ensevelir notre amour sous des débris inutiles.

C'est ma vision des choses en tout cas.

Aussi tu demandes :

Que faire pour que ses habitudes comme aller à la Messe, prendre l'Eucharistie, prier etc... Ne deviennent pas des habitudes fades et tièdes ?

Entretiens ton amour pour Dieu. C'est lui qui te fera voir l'Eucharistie comme un trésor. Toutes tes préoccupations, toutes tes envies, laisse-les à Jésus, il s'en occupera si tu les lui remets.

Amour, confiance, abandon. Je dirais que c'est les trois mots-clés pour garder nos habitudes telles quelles ^^

Merci à vous pour ce bel échange. C'est très beau de lire chacun.

Merci à toi  aussi  Emmanuel    

Tu n'as rien à ajouter pour parfaire l' éclairage de Luca ?
Ma réponse est certainement incomplete      

Amicalement

Rien à ajouter, à moins que Luca aie d'autres questions mais je crois qu'il était content de ces réponses.

Merci à vous Maud et Anayel. Je vous suis reconnaissent

Malgré tout j'ai encore d'autres questions qui me viennent à l'Esprit et d'autres choses que j'ai un peu de mal à comprendre.

Anayel; Amour, abandon et confiance. Je suis tellement d'accord avec toi et je suis entrain de passer part une étape spirituelle de ma vie ou j'en découvre encore plus à propos de ses trois termes surtout "l'abandon" qui me brûle à l'intérieur en ce moment. C'est compliquer, fascinant tellement c'est grand et magnifique. Seulement j'aimerai avoir des exemples quand tu parle du "moi" et quand tu dis aussi qu'il faudrait tout remettre à Dieu entre ses mains à l'heure de la Messe, de quel façon ?

Quand tu dis : "Toutes tes préoccupations, toutes tes envies, laisse-les à Jésus, il s'en occupera si tu les lui remets." J'aimerai savoir comment toi tu t'y prends ? Histoire d'avoir des exemples. J'aimerai aussi le faire, mais de quel façon ? Est-ce assez de simplement prier et confier tout sa à Jésus ?

Maud; Je suis d'accord pour la confession. Je pense que un bon départ commence part ce Sacrement la. J'ai compris ton explication, et j'aime ce que tu écris. Seulement j'aimerai avoir des exemples dans la vie quotidienne pour ne pas être comme les Pharisiens qui se vantent d'aimer Dieu, comme tu dis. En fait j'ai compris vos explications, mais je cherche un moyen d'associé et d'appliquer sa dans ma vie quotidienne.

Au passage, salut Emmanuel !

Visage de Jésus Re: Cahiers de M.V:"La Manne cachée de la Parole "
Message par Anayel Hier à 13:23

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Bonjour Luca,
Je pense que nos habitudes deviennent tièdes ou purement "formelles" quand on se sépare de Jésus. Par là, j'entends qu'on se rattache alors à l'esprit du monde, à ce qui nous préoccupe, à ce qu'on a envie, et dès lors qu'on laisse notre "moi" prendre le dessus, cela peut faire qu'on perd notre union avec Dieu.

Je ne dis pas qu'on n'a pas le droit de se préoccuper de nos cours, de nos rencontres avec les autres, de notre boulot, ect. bien sûr ^^ Tout cela peut faire partie de notre existence, mais à l'heure de la Messe, à l'heure de la rencontre avec Dieu, on devrait tout lui remettre, pour pouvoir se concentrer pleinement sur Lui et ne pas ensevelir notre amour sous des débris inutiles.

C'est ma vision des choses en tout cas.

Aussi tu demandes :


Que faire pour que ses habitudes comme aller à la Messe, prendre l'Eucharistie, prier etc... Ne deviennent pas des habitudes fades et tièdes ?
Entretiens ton amour pour Dieu. C'est lui qui te fera voir l'Eucharistie comme un trésor. Toutes tes préoccupations, toutes tes envies, laisse-les à Jésus, il s'en occupera si tu les lui remets.

Amour, confiance, abandon. Je dirais que c'est les trois mots-clés pour garder nos habitudes telles quelles ^^.

Dernière édition par Anayel le Sam 28 Fév - 18:07, édité 1 fois
AnayelJ'adore l'Eucharistie
J'adore l'Eucharistie

St jean de la croix appelle cela les nuits de l'âme , des sens ou de l'esprit,
et ne rien comprendre vient de dieu il faut y passer pour avancer.
jc

Seulement j'aimerai avoir des exemples quand tu parle du "moi"

Le "moi", à mes yeux, c'est toutes nos passions, tous nos désirs, toutes nos mauvaises pensées qui nous éloignent de Dieu et qui "renforce", si on peut dire ça, notre chair en elle-même.

Pour te donner des exemples, ça peut être les tentations quand on a décidé de jeûner par exemple, voire nos excès de gourmandise face au chocolat ou un bon dessert : alors, c'est notre moi qui domine et qui entache notre relation avec Dieu, notre union à Lui.

Ce "moi", cependant, peut aussi être là de façon subtile : ça peut être l'envie d'être égoïste en n'aidant pas un ami (ou en l'ignorant quand il demande de l'aide), ça peut être également l'envie de jouer à un jeu, à la place de prier, de continuer à travailler alors qu'il y a Messe, ou ça peut être la tentation de ne pas rendre service à ses parents alors qu'on pourrait le faire (débarrasser la table, ramasser quelque chose qui est tombé, ect.). Ce "moi" peut se trouver dans les moindres détails de notre vie, je pense, mais à l'inverse, on peut tout faire avec amour aussi.

En somme, donc, ce "moi" dont je te parle, c'est tout ce qui tend à faire penser à nous plutôt qu'aux autres et à Dieu, et qu'il s'étend aux plaisirs terrestres, mais surtout (je trouve) dans notre égoïsme ^^

Quand tu dis aussi qu'il faudrait tout remettre à Dieu entre ses mains à l'heure de la Messe, de quel façon ?

Oh, tu le lui dis en pensée, par la prière, directement ou par l'intermédiaire de Marie, d'un Saint ou de ton Ange, n'importe, mais tu le lui dis tout simplement. Par exemple : "Jésus, je te remets ma vie et mon âme et je te demande de tout diriger, pour que je fasse tout selon Ta Sainte Volonté". Ou encore : "Jésus, je te confie tout : mes problèmes, mes préoccupations, mes soucis, et je te demande de m'aider pour que je T'aime toujours plus et que je m'abandonne sans cesse à Toi". Toutes les formules sont bonnes, il faut juste que tu le dises avec un coeur sincère.

Même si tu es de mauvaise humeur ou que tu n'arrives pas à élever ton âme vers Dieu, quelle qu'en soit la raison, n'hésite jamais à lui remettre tout, pour qu'il T'inspire la paix, la patience, et tout ce qu'il te faut pour affronter ta journée. Faire ce pas lui permettra toujours d'agir, même si tu as l'impression d'être dur comme de la pierre ou d'être le plus grand des pécheurs.

Quand tu dis : "Toutes tes préoccupations, toutes tes envies, laisse-les à Jésus, il s'en occupera si tu les lui remets." J'aimerai savoir comment toi tu t'y prends ? Histoire d'avoir des exemples. J'aimerai aussi le faire, mais de quel façon ? Est-ce assez de simplement prier et confier tout sa à Jésus ?

Oui, c'est la voie la plus simple et la plus sûre ^^

La doctrine que je préfère, c'est la voie de la petitesse et la voie de l'enfant. Il est peut-être faible et maladroit, mais c'est lui qui ravit le coeur de Dieu, alors, je pense que tout disciple et tout chrétien se doit d'être limpide, confiant envers son Seigneur, et aimant, surtout aimant, parce que l'Amour fait tout.

Alors sois simple, et ne t'inquiète pas si c'est mal dit, s'il y a meilleur que toi, ou que sais-je encore : prends tout pour devenir plus petit, parce que plus tu seras petit, plus tu seras proche de Jésus, et plus tu seras simple, sans te soucier de la forme, plus tu seras dans le Coeur de Jésus. Ce qui compte n'est pas l'extérieur, comme les Pharisiens, mais c'est le fond. Et quand un coeur sincère va vers Dieu, va-t-il retenir sa joie et ne pas accourir vers son enfant ? Non au contraire, il te prendra rapidement dans ses bras ^^

Personnellement, je lui confie tout à travers des simples formules. Je ne lui demande pas toujours exactement la même chose, mais j'essaie d'être sincère avec moi même et de m'avancer vers lui. J'aime beaucoup imaginer le Père devant moi, ainsi que Jésus ou la personne que je prie ^^ Ca crée un lien, un contact, et parfois, je ressens l'amour de Dieu, ou ce qu'il me semble être le sentiment de la personne avec qui je "parle".

Bonnes vacances Maud!

Profitez en bien maud,celà fais toujours du bien.

Très beau texte à méditer par ces temps troublés.

Il y a cependant quelque chose qui ressemble à une faute de frappe ou, plus grave, une faute de traduction

Je colle ici: "lesquels trouvent en eux ceux qui, par leur propre conduite, disent au inonde et aux grands de ce inonde" (??)

ça ne m'aura pas empêché de tirer l'utile enseignement, mais c'est "étrange".
Bonne journée Maud.

Fidélité à Maria Valtorta... Nous nous comprenons bien entendu!
C'est au Seigneur de Maria que nous sommes fidèle
et oui, nous ne nous détournons pas de ces salutaires ouvrages spirituels.

Merci à vous d'organiser ces partages fédérateurs.

@Sofoyal vous dites

Fidélité à Maria Valtorta... Nous nous comprenons bien entendu!
C'est au Seigneur de Maria que nous sommes fidèle  

Oui nous nous comprenons bien sur !
Tout et uniquement pour la Gloire du Seigneur  

En attendant que Notre Seigneur devienne Majeur dans les cœurs de la noblesse, et lui ouvre les yeux comme Saint Paul sur le Chemin de Damas, un texte d'un geste filial  paternel chrétien, un acte royal simple de délégation, pour ce 19 mars, fête de Saint Joseph parmi les jours de l'équité journalière.   (Texte repris de Maud)

A lire avec les textes de la Messe de Saint Joseph.








L'examen de la majorité de Jésus au Temple

Vision du jeudi 21 décembre 1944

Le Temple, aux jours de fête. La foule entre et sort par les portes de l'enceinte, traverse les cours, les atriums et les portiques, disparaît dans tel et tel édifice situé sur les différents niveaux où est disséminée l'agglomération du Temple.

Voici qu'entre aussi, en chantant des psaumes à voix basse, le groupe de la famille de Jésus. Tous les hommes d'abord, puis les femmes. D'autres personnes se sont jointes à eux, peut-être de Nazareth, peut-être des amis de Jérusalem. Je ne sais pas.


Après avoir adoré le Très-Haut, de l'endroit - si je comprends bien où les hommes peuvent le faire - (les femmes se sont arrêtées un peu plus bas), Joseph se sépare accompagné du Fils, traverse les cours de nouveau en sens inverse. Il tourne à un endroit et entre dans une vaste pièce qui a l'aspect d'une synagogue. Je ne comprends pas bien. Y avait-il aussi des synagogues dans le Temple ? Il parle avec un lévite, et celui-ci disparaît derrière un rideau à rayures pour revenir ensuite avec des prêtres âgés. Je crois que ce sont des prêtres. Certainement ce sont des maîtres pour la connaissance de la Loi et donc chargés d'examiner les fidèles.

Joseph présente Jésus. Auparavant ils se sont inclinés profondément tous les deux devant une dizaine de docteurs qui ont dignement pris place sur des tabourets de bois peu élevés. "Voici, dit-il. C'est mon Fils. Depuis trois lunes et douze jours il est arrivé à l'âge que la Loi indique pour la majorité . Mais je veux qu'il soit majeur selon les préceptes d'Israël. Je vous prie de considérer que par sa complexion il montre qu'il est sorti de l'enfance et qu'il n'est plus mineur. Je vous prie de l'examiner avec bienveillance et justice pour juger ce que moi, son père, j'affirme ici être vrai.

Je l'ai préparé pour cette heure et pour la dignité de fils de la Loi qu'il doit recevoir. Il connaît les préceptes, les traditions, les décisions, les coutumes des parchemins et des phylactères . Il sait réciter les prières et les bénédictions quotidiennes. Il peut donc, connaissant la Loi elle-même et ses trois branches de l'Halascia Midrasc et Agada se conduire en homme. Pour ce motif, je désire être libéré de la responsabilité de ses actions et de ses péchés. À partir de maintenant, qu'il soit assujetti aux préceptes et prenne à son compte les peines pour les manquements à ceux-ci. Examinez-le."

"Nous allons le faire. Avance, enfant. Ton nom ?"

"Jésus de Joseph de Nazareth."

"Nazaréen... Tu sais donc lire ?"

"Oui, Rabbi, je sais lire les paroles écrites et celles qui sont contenues dans les paroles elles-mêmes."

"Que veux-tu dire ?"

"Je veux dire que je comprends aussi le sens de l'allégorie ou du symbole qui se cache sous l'apparence, comme la perle qui ne se voit pas, mais qui se trouve dans la coquille grossière et fermée."


"Réponse qui n'est pas commune, et qui est très sage. On entend rarement cela sur les lèvres d'un adulte; et puis chez un enfant... et Nazaréen par-dessus le marché !"

L'attention des dix s'est éveillée. Leurs yeux ne perdent pas un instant de vue le bel Enfant blond qui les regarde, sûr de Lui, sans effronterie, mais sans peur.

"Tu fais honneur à ton maître qui, assurément, est très savant."

"La Sagesse de Dieu résidait dans son cœur juste."

"Mais, écoutez! Heureux es-tu, père d'un tel Fils !"

Joseph qui est au fond de la salle sourit et s'incline.

On donne à Jésus trois rouleaux différents en disant : "Lis celui qui a un ruban doré."

Jésus ouvre le rouleau et lit. C'est le Décalogue .Mais après les premiers mots, un juge Lui enlève le rouleau en disant : "Continue, par cœur." Jésus parle avec tant d'assurance qu'on dirait qu'il lit. Chaque foi qu'il nomme le Seigneur, il s'incline profondément.

"Qui t'a enseigné cela ? Pourquoi le fais-tu ?"

"Parce que saint est ce Nom et on le prononce avec des marques intérieures et extérieures de respect. Devant le roi, qui ne l'est que pour peu de temps, les sujets s'inclinent et lui n'est que poussière. Devant le Roi des rois, le Très-Haut Seigneur d'Israël, présent, même s'il n'est visible que pour l'esprit, doit s'incliner toute créature qui dépend de Lui, d'une sujétion éternelle."

"Bravo ! Homme, nous te conseillons de faire instruire ton Fils par Hillel ou Gamaliel. C'est un Nazaréen... mais ses réponses font espérer qu'il sera un nouveau grand docteur."

"Le Fils est majeur. Il fera comme il voudra. Pour moi, si sa volonté est honnête, je ne m'y opposerai pas."

"Enfant, écoute. Tu as dit : "Souviens-toi de sanctifier les fêtes .Mais, non seulement pour toi, mais pour ton fils et ta fille, ton serviteur et ta servante, mais jusque pour les bêtes de somme, il est dit de ne pas travailler le jour du sabbat. Et bien dis-moi : si une poule pond un œuf ou si une brebis a son agneau le jour du sabbat, sera-t-il permis d'utiliser le fruit de ses entrailles ou bien faudra-t-il le considérer comme une chose abominable ?"



"Je sais que beaucoup de rabbins — le dernier, Sciammaï est toujours vivant — affirment que l’œuf pondu le jour du sabbat n'a pas respecté le précepte .Mais je pense que autre est l'homme, autre est l'animal ou qui accomplit un acte animal comme l'enfantement. Si j'oblige une bête de somme à travailler, je me charge de son péché parce que je m'emploie à la faire travailler sous la menace du fouet.

Mais si une poule pond l’œuf mûri dans son ovaire ou si une brebis met bas le jour du sabbat, parce que le moment est venu que son agneau voie le jour, non, cette action n'est pas un péché, ni en soi ni aux yeux de Dieu, ni l’œuf et l'agneau qui arrivent le jour du sabbat ne sont entachés d'un péché."

"Pourquoi donc, si tout travail accompli durant le sabbat est un péché ?"

"Parce que la conception et la génération correspondent à la volonté de Dieu et sont réglées par des lois qu'il a données à toute créature. Or la poule ne fait qu'obéir à cette loi qui prévoit qu'après un certain nombre d'heures de formation, l’œuf est complet et prêt pour la ponte. La brebis aussi ne fait qu'obéir à cette loi imposée par Celui qui a tout fait.

Le Créateur a réglé que deux fois l'an, quand vient le sourire du printemps sur les prés fleuris, et quand les arbres perdent leurs feuilles, que le froid serre la poitrine de l'homme, les brebis obéissent à leur instinct pour donner ensuite dans l'autre période lait, viande et fromages nourrissants pour les mois les plus fatigants à cause des moissons ou les plus désolés à cause des gelées. Si donc une brebis donne le jour à un agneau quand l'heure est venue, son petit, on peut bien le regarder comme sacré, même pour l'autel parce qu'il est le fruit de l'obéissance au Créateur."

"Pour moi, j'arrête l'examen. Sa sagesse étonnante surpasse celle des adultes."

"Non. Il a dit aussi qu'il était capable de comprendre également les symboles. Écoutons-le."

"Qu'il dise d'abord un psaume, les bénédictions, les prières."

"Les préceptes aussi."

"Oui. Dis les midrasciot."

Jésus énonce imperturbablement une litanie de "ne pas faire ceci... ne pas faire cela..." Si nous devions subir encore toutes ces restrictions, frondeurs que nous sommes, je vous assure qu'il n'y aurait plus personne de sauvé...

"Ça suffit. Ouvre le rouleau au ruban vert."

Jésus ouvre et se met à lire.

"Plus loin, encore plus loin."

Jésus obéit.

"Suffit. Lis et explique, s'il te semble qu'il y ait un symbole."

"Dans la Parole Sainte, c'est rarement qu'elle manque. Et c'est nous qui ne savons pas le découvrir et en faire l'application. Je lis : quatrième livre des Rois, chapitre XXII, verset 10 : "Le scribe Shaphân, continuant de s'adresser au roi, dit : 'Le Souverain Prêtre Elcias m'a donné un livre'. Shaphân l'ayant lu en présence du roi, après avoir entendu les paroles de la Loi du Seigneur, déchira ses vêtements, puis il donna..."

"Passe les noms."

"... cet ordre : 'Allez consulter le Seigneur pour moi, pour le peuple, pour tout Juda, en ce qui concerne ce livre qu'on a découvert. En effet la grande colère de Dieu s'est allumée contre nous parce que nos pères n'ont pas écouté les paroles de ce livre de façon à en suivre les prescriptions'... "

"C'est assez. Le fait s'est produit plusieurs siècles avant nous. Quel symbole trouves-tu dans un fait de chronique ancienne ?"

"Je trouve qu'il ne faut pas circonscrire dans un temps ce qui est éternel. Éternel est Dieu et notre âme, éternels les rapports entre Dieu et l'âme. Ce qui avait provoqué alors les châtiments, c'est la même chose qui les provoque maintenant, et les effets de la faute sont les mêmes."

"Qu'est-ce à dire ?"

"Israël ne connaît plus la Sagesse qui vient de Dieu. C'est à Lui, non à de pauvres humains, qu'il faut demander la lumière et il n'y a pas de lumière sans justice et fidélité à Dieu. Alors, on pèche, et Dieu, dans sa colère, punit."

"Nous n'avons plus la science ? Mais, que dis-tu, enfant ? Et les six cent treize préceptes ?"

"Il y a des préceptes, mais ce ne sont que des mots. Nous les connaissons, mais nous ne les mettons pas en pratique. Donc nous ne les connaissons pas. Le symbole est celui-ci : tout homme, en tout temps, a besoin de consulter le Seigneur pour connaître sa volonté et y adhérer pour ne pas s'attirer sa colère."

"L'enfant est parfait. Même le piège de la question insidieuse n'a pas troublé sa réponse. Qu'on le conduise à la vraie synagogue."

Ils passent dans une pièce plus vaste et plus décorée. Ici, première chose, on Lui raccourcit les cheveux. Joseph en recueille les boucles. Puis on ceint son vêtement rouge avec une longue ceinture qui fait plusieurs fois le tour de la taille. On Lui attache des banderoles au front, au bras et à son manteau. On les fixe avec des sortes de broches. Puis on chante des psaumes et Joseph, dans une longue prière, loue le Seigneur et appelle sur le Fils toutes les bénédictions.

La cérémonie est finie. Jésus sort avec Joseph. Ils retournent à l'endroit d'où ils étaient venus. Réunion des hommes de la famille. On achète et offre un agneau puis avec la victime égorgée, on rejoint les femmes.

Marie embrasse son Jésus. On dirait qu'il y a des années qu'elle ne l'a vu. Elle le regarde, maintenant qu'il a l'habit, et les cheveux d'un homme. Elle le caresse...

Ils sortent.

C'est la fin.



Jésus subit l'examen de sa Majorité.

Merci pour ces textes de méditation, Maud.

Merci à vous aussi  @Henrick   et pour votre fidélité à ces lectures    

Que le Ciel vous bénisse

Fraternellement
Maud

Bonjour et merci pour cette méditation ou Jésus Miséricordieux se fait clairement entendre.

Un petit détail à corriger Au paragraphe 2:
le mot monde est encore curieusement remplacé par le mot inonde, mais seulement une fois.

Encore une fois Merci pour vos partages réguliers qui donnent vie à ce forum