Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 20 Octobre 2014
De la férie
29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=20/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 20 Octobre 2014
De la férie
29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2 : 1 à 10
Juifs et païens ressuscitent avec le CHRIST
Frères, autrefois vous étiez des morts, à cause des fautes et des péchés dans lesquels vous viviez, soumis au cours de ce monde, soumis au prince du mal qui s'interpose entre le Ciel et nous, et qui continue d'inspirer activement ceux qui désobéissent à DIEU. Et nous aussi, nous étions tous de ceux-là, quand nous vivions suivant les tendances égoïstes de notre chair, cédant aux caprices de notre chair et de nos raisonnements ; et nous étions, de nous-mêmes, voués à la colère comme tous les autres.
Mais DIEU est Riche en Miséricorde ; à cause du GRAND AMOUR dont IL nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, IL nous a fait revivre avec le CHRIST : c'est bien par grâce que vous êtes sauvés.
Avec LUI, IL nous a ressuscités ; avec LUI, IL nous a fait régner aux Cieux, dans le CHRIST JÉSUS. Par Sa Bonté pour nous dans le CHRIST JÉSUS, IL voulait montrer, au long des âges futurs, la richesse infinie de Sa Grâce. C'est bien par la Grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c'est le DON de DIEU. Cela ne vient pas de vos actes, il n'y a pas à en tirer orgueil. C'est DIEU qui nous a faits, IL nous a créés en JÉSUS CHRIST, pour que nos actes soient vraiment bons, conformes à la VOIE que DIEU a tracée pour nous et que nous devons suivre.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2 : 1 à 10
Juifs et païens ressuscitent avec le CHRIST
Frères, autrefois vous étiez des morts, à cause des fautes et des péchés dans lesquels vous viviez, soumis au cours de ce monde, soumis au prince du mal qui s'interpose entre le Ciel et nous, et qui continue d'inspirer activement ceux qui désobéissent à DIEU. Et nous aussi, nous étions tous de ceux-là, quand nous vivions suivant les tendances égoïstes de notre chair, cédant aux caprices de notre chair et de nos raisonnements ; et nous étions, de nous-mêmes, voués à la colère comme tous les autres.
Mais DIEU est Riche en Miséricorde ; à cause du GRAND AMOUR dont IL nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, IL nous a fait revivre avec le CHRIST : c'est bien par grâce que vous êtes sauvés.
Avec LUI, IL nous a ressuscités ; avec LUI, IL nous a fait régner aux Cieux, dans le CHRIST JÉSUS. Par Sa Bonté pour nous dans le CHRIST JÉSUS, IL voulait montrer, au long des âges futurs, la richesse infinie de Sa Grâce. C'est bien par la Grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c'est le DON de DIEU. Cela ne vient pas de vos actes, il n'y a pas à en tirer orgueil. C'est DIEU qui nous a faits, IL nous a créés en JÉSUS CHRIST, pour que nos actes soient vraiment bons, conformes à la VOIE que DIEU a tracée pour nous et que nous devons suivre.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Nous sommes Son Peuple
Psaume pour un sacrifice de reconnaissance.
Psaume 99 (100) : 1 et 2, 3, 4, 5
R/ DIEU nous a faits, et nous sommes à LUI.
Acclamez le SEIGNEUR, Terre entière,
servez le SEIGNEUR dans l'allégresse,
venez à LUI avec des chants de joie !
R/
Reconnaissez que le SEIGNEUR est DIEU :
IL nous a faits, et nous sommes à LUI,
nous, Son Peuple, Son Troupeau.
R/
Venez dans Sa Maison LUI rendre grâce,
dans Sa Demeure chanter Ses Louanges ;
rendez-LUI grâce et bénissez Son NOM !
R/
Oui, le SEIGNEUR est BON,
Éternel est Son AMOUR,
Sa Fidélité demeure d'âge en âge.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamez le SEIGNEUR, Terre entière,
servez le SEIGNEUR dans l'allégresse,
venez à LUI avec des chants de joie !
R/
Reconnaissez que le SEIGNEUR est DIEU :
IL nous a faits, et nous sommes à LUI,
nous, Son Peuple, Son Troupeau.
R/
Venez dans Sa Maison LUI rendre grâce,
dans Sa Demeure chanter Ses Louanges ;
rendez-LUI grâce et bénissez Son NOM !
R/
Oui, le SEIGNEUR est BON,
Éternel est Son AMOUR,
Sa Fidélité demeure d'âge en âge.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 13 à 21
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des Cieux est à eux ! Alléluia. (Mt 5, 3)
Problèmes d'argent
Du milieu de la foule, un homme demanda à JÉSUS : « MAÎTRE, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »
JÉSUS lui répondit : « Qui M'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? »
Puis, s'adressant à la foule : « Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses. »
Et IL leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont les terres avaient beaucoup rapporté. Il se demandait : 'Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte.' Puis il se dit : 'Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j'en construirai de plus grands et j'y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence.' Mais DIEU lui dit : 'Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l'aura ?' Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de DIEU. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des Cieux est à eux ! Alléluia. (Mt 5, 3)
Problèmes d'argent
Du milieu de la foule, un homme demanda à JÉSUS : « MAÎTRE, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »
JÉSUS lui répondit : « Qui M'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? »
Puis, s'adressant à la foule : « Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses. »
Et IL leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont les terres avaient beaucoup rapporté. Il se demandait : 'Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte.' Puis il se dit : 'Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j'en construirai de plus grands et j'y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence.' Mais DIEU lui dit : 'Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l'aura ?' Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de DIEU. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation de l’ Evangile du Jour : Lundi 20 Octobre 2014
Problèmes d'argent
Evangile selon St Luc, chapitre 12, 13-21
Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »
Jésus lui répondit : « Qui m’a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? »
Puis, s’adressant à la foule :
« Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie d’un homme, fût-il dans l’abondance, ne dépend pas de ses richesses. »
Et il leur dit cette parabole :
« Il y avait un homme riche, dont les terres avaient beaucoup rapporté. Il se demandait : ’Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte.’
Puis il se dit : ’Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède.
Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.’ Mais Dieu lui dit : ’Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l’aura ?’ Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »
Prière d'introduction
Nous venons d’écouter la Parole de Dieu, en lisant l’Évangile d’aujourd’hui. Maintenant faisons un effort pour nous mettre en présence de notre Seigneur, afin d’écouter ce qu’il a à nous dire. Concentrons-nous pour laisser de côté toutes distractions qui nous empêcheraient d’entendre sa voix.
Demande
Seigneur, tu nous rappelles, dans la liturgie, l’importance de ne pas vivre comme si seules les réalités d’ici-bas existaient. Aide-nous à vivre en vue des réalités éternelles.
Points de réflexion
1.« Qui m’a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? » nous dit Jésus au début du passage d’aujourd’hui.
Il semble clair que, par cette réponse quelque peu sèche, le Seigneur veut nous rappeler et nous apprendre à ne pas mélanger les choses éphémères d’ici-bas, avec les réalités éternelles qu’il est venu nous prêcher. Voilà le Christ qui descend du ciel pour nous rouvrir les portes du paradis, portes de notre bonheur éternel et il est prêt à mourir pour cela, or voilà qu’on lui parle d’un ridicule héritage...
Aux yeux de l’éternité et de l’éternel nos petites histoires pécuniaires n’ont vraiment aucun intérêt. Pourtant, souvent, nous nous laissons accaparer tout entiers par nos petites préoccupations qui nous empêchent de rester ouverts à la Vie.
2. Pour cela le Seigneur nous rappelle : « la vie d’un homme, fût-il dans l’abondance, ne dépend pas de ses richesses
En effet la vie d’un homme n’a pas de prix, elle appartient à une autre dimension, qui ne peut être quantifiée. De même, la vie ne dépend pas de ses richesses. Il n’y a pas de lien direct entre la richesse et une vie meilleure, ou une vie plus heureuse.
grandeur de notre vie vient de nos actions et non de nos possessions, tel est l’exemple que nous a laissé le Christ en mourant, pauvre et nu, comme un esclave.
3. Le passage se finit par une parabole qui montre bien à quel point les biens de ce monde sont éphémères. Il est tellement facile de les perdre, ou bien de partir de cette terre plus vite que l’on pensait ou l’avait prévu.
Voilà la clé pour comprendre l’enseignement du Christ d’aujourd’hui, comprendre le caractère éphémère de l’argent. C’est quelque chose de nécessaire, neutre en soi, c’est-à-dire ni bien ni mal, d’ailleurs le Seigneur lui-même avait un apôtre en charge de la bourse commune. De la même manière que l’on ne porte pas la même attention à une fleur du jardin, magnifique en soi, mais qui ne sera là que quelques jours, qu’à une maison ou un joyau, que l’on passe de génération en génération, l’on ne peut pas traiter à part égale, les réalités éternelles et celles qui passeront.
Cependant, rappelons-nous ce que saint Paul disait à un groupe de premiers chrétiens, qui interprétaient ce passage de telle manière qu’ils ne faisaient plus rien : celui qui ne travaille pas, ne mange pas. Pareillement le Seigneur nous enseigne que le travailleur mérite son salaire. Il semble donc que nous pouvons tirer deux conclusions principales de ce texte évangélique. Tout d’abord que l’argent et les biens de ce monde sont éphémères et doivent être vus et traités ainsi.
Ensuite, que le Seigneur ne veut pas que l’on le mêle avec nos histoires d’argent, chose que, malheureusement, nous faisons trop souvent.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu as créé tous les biens d’ici-bas pour notre bonheur et le bon fonctionnement de ce merveilleux monde, aide-nous, cependant, à ne pas t’oublier et à ne pas laisser les biens matériels cacher les réalités éternelles.
Résolution
Analyser notre relation avec ce que nous avons et ce que nous désirons posséder, pour nous assurer que nos désirs nous portent bien vers Dieu et ne nous en éloignent pas.
SOURCE : Catholique.org
" Maitre dis à mon frère de partager notre héritage "
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation de l’ Evangile du Jour : Lundi 20 Octobre 2014
Problèmes d'argent
Evangile selon St Luc, chapitre 12, 13-21
Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »
Jésus lui répondit : « Qui m’a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? »
Puis, s’adressant à la foule :
« Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie d’un homme, fût-il dans l’abondance, ne dépend pas de ses richesses. »
Et il leur dit cette parabole :
« Il y avait un homme riche, dont les terres avaient beaucoup rapporté. Il se demandait : ’Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte.’
Puis il se dit : ’Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède.
Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.’ Mais Dieu lui dit : ’Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l’aura ?’ Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »
Prière d'introduction
Nous venons d’écouter la Parole de Dieu, en lisant l’Évangile d’aujourd’hui. Maintenant faisons un effort pour nous mettre en présence de notre Seigneur, afin d’écouter ce qu’il a à nous dire. Concentrons-nous pour laisser de côté toutes distractions qui nous empêcheraient d’entendre sa voix.
Demande
Seigneur, tu nous rappelles, dans la liturgie, l’importance de ne pas vivre comme si seules les réalités d’ici-bas existaient. Aide-nous à vivre en vue des réalités éternelles.
Points de réflexion
1.« Qui m’a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? » nous dit Jésus au début du passage d’aujourd’hui.
Il semble clair que, par cette réponse quelque peu sèche, le Seigneur veut nous rappeler et nous apprendre à ne pas mélanger les choses éphémères d’ici-bas, avec les réalités éternelles qu’il est venu nous prêcher. Voilà le Christ qui descend du ciel pour nous rouvrir les portes du paradis, portes de notre bonheur éternel et il est prêt à mourir pour cela, or voilà qu’on lui parle d’un ridicule héritage...
Aux yeux de l’éternité et de l’éternel nos petites histoires pécuniaires n’ont vraiment aucun intérêt. Pourtant, souvent, nous nous laissons accaparer tout entiers par nos petites préoccupations qui nous empêchent de rester ouverts à la Vie.
2. Pour cela le Seigneur nous rappelle : « la vie d’un homme, fût-il dans l’abondance, ne dépend pas de ses richesses
En effet la vie d’un homme n’a pas de prix, elle appartient à une autre dimension, qui ne peut être quantifiée. De même, la vie ne dépend pas de ses richesses. Il n’y a pas de lien direct entre la richesse et une vie meilleure, ou une vie plus heureuse.
grandeur de notre vie vient de nos actions et non de nos possessions, tel est l’exemple que nous a laissé le Christ en mourant, pauvre et nu, comme un esclave.
3. Le passage se finit par une parabole qui montre bien à quel point les biens de ce monde sont éphémères. Il est tellement facile de les perdre, ou bien de partir de cette terre plus vite que l’on pensait ou l’avait prévu.
Voilà la clé pour comprendre l’enseignement du Christ d’aujourd’hui, comprendre le caractère éphémère de l’argent. C’est quelque chose de nécessaire, neutre en soi, c’est-à-dire ni bien ni mal, d’ailleurs le Seigneur lui-même avait un apôtre en charge de la bourse commune. De la même manière que l’on ne porte pas la même attention à une fleur du jardin, magnifique en soi, mais qui ne sera là que quelques jours, qu’à une maison ou un joyau, que l’on passe de génération en génération, l’on ne peut pas traiter à part égale, les réalités éternelles et celles qui passeront.
Cependant, rappelons-nous ce que saint Paul disait à un groupe de premiers chrétiens, qui interprétaient ce passage de telle manière qu’ils ne faisaient plus rien : celui qui ne travaille pas, ne mange pas. Pareillement le Seigneur nous enseigne que le travailleur mérite son salaire. Il semble donc que nous pouvons tirer deux conclusions principales de ce texte évangélique. Tout d’abord que l’argent et les biens de ce monde sont éphémères et doivent être vus et traités ainsi.
Ensuite, que le Seigneur ne veut pas que l’on le mêle avec nos histoires d’argent, chose que, malheureusement, nous faisons trop souvent.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu as créé tous les biens d’ici-bas pour notre bonheur et le bon fonctionnement de ce merveilleux monde, aide-nous, cependant, à ne pas t’oublier et à ne pas laisser les biens matériels cacher les réalités éternelles.
Résolution
Analyser notre relation avec ce que nous avons et ce que nous désirons posséder, pour nous assurer que nos désirs nous portent bien vers Dieu et ne nous en éloignent pas.
SOURCE : Catholique.org
" Maitre dis à mon frère de partager notre héritage "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Mardi 21 Octobre 2014
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De la férie
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(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2 : 12 à 22
Juifs et païens sont réunis en un seul peuple par la Croix du CHRIST
Frères, souvenez-vous qu'en ce temps-là vous n'aviez pas de MESSIE à attendre, vous n'aviez pas droit de cité dans le peuple de DIEU, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n'aviez pas d'espérance, et, dans le monde, vous étiez sans DIEU.
Mais maintenant, en JÉSUS CHRIST, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches par le Sang du CHRIST. C'est LUI, le CHRIST, qui est notre Paix : des deux, Israël et les païens, IL a fait un seul peuple ; par Sa CHAIR CRUCIFIÉE, IL a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la Loi de Moïse. IL voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la Paix, et créer en LUI un seul Homme Nouveau. Les uns comme les autres, réunis en un seul corps, IL voulait les réconcilier avec DIEU par la Croix : en Sa PERSONNE, IL a tué la haine. IL est venu annoncer la Bonne Nouvelle de la Paix, la Paix pour vous qui étiez loin, la Paix pour ceux qui étaient proches.
Par LUI, en effet, les uns et les autres, nous avons accès auprès du PÈRE, dans un Seul ESPRIT. Et donc, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple Saint, membres de la famille de DIEU, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les Prophètes ; et la PIERRE ANGULAIRE c'est le CHRIST JÉSUS LUI-Même. En LUI, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un Temple Saint dans le SEIGNEUR. En LUI, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par l'ESPRIT SAINT la Demeure de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2 : 12 à 22
Juifs et païens sont réunis en un seul peuple par la Croix du CHRIST
Frères, souvenez-vous qu'en ce temps-là vous n'aviez pas de MESSIE à attendre, vous n'aviez pas droit de cité dans le peuple de DIEU, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n'aviez pas d'espérance, et, dans le monde, vous étiez sans DIEU.
Mais maintenant, en JÉSUS CHRIST, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches par le Sang du CHRIST. C'est LUI, le CHRIST, qui est notre Paix : des deux, Israël et les païens, IL a fait un seul peuple ; par Sa CHAIR CRUCIFIÉE, IL a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la Loi de Moïse. IL voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la Paix, et créer en LUI un seul Homme Nouveau. Les uns comme les autres, réunis en un seul corps, IL voulait les réconcilier avec DIEU par la Croix : en Sa PERSONNE, IL a tué la haine. IL est venu annoncer la Bonne Nouvelle de la Paix, la Paix pour vous qui étiez loin, la Paix pour ceux qui étaient proches.
Par LUI, en effet, les uns et les autres, nous avons accès auprès du PÈRE, dans un Seul ESPRIT. Et donc, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple Saint, membres de la famille de DIEU, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les Prophètes ; et la PIERRE ANGULAIRE c'est le CHRIST JÉSUS LUI-Même. En LUI, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un Temple Saint dans le SEIGNEUR. En LUI, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par l'ESPRIT SAINT la Demeure de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR parle de Paix
Du répertoire du chef de chorale. Psaume appartenant au recueil de la confrérie de Coré.
[Psaume 84 (85), entièrement]
[Psaume 84 (85), entièrement]
Psaume 84 (85) : 9ab et 10, 11 et 12, 13 et 14
R/ SEIGNEUR, DIEU de Paix,
rassemble-nous en Ton AMOUR.
J'écoute : que dira le SEIGNEUR DIEU ?
Ce qu'IL dit, c'est la Paix pour Son Peuple !
Son Salut est proche de ceux qui LE craignent,
et la gloire habitera notre Terre.
R/
Amour et Vérité se rencontrent,
Justice et Paix s'embrassent ;
la Vérité germera de la Terre
et du Ciel se penchera la Justice.
R/
Le SEIGNEUR donnera Ses Bienfaits,
et notre Terre donnera son fruit.
La Justice marchera devant LUI,
et Ses Pas traceront le chemin.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
rassemble-nous en Ton AMOUR.
J'écoute : que dira le SEIGNEUR DIEU ?
Ce qu'IL dit, c'est la Paix pour Son Peuple !
Son Salut est proche de ceux qui LE craignent,
et la gloire habitera notre Terre.
R/
Amour et Vérité se rencontrent,
Justice et Paix s'embrassent ;
la Vérité germera de la Terre
et du Ciel se penchera la Justice.
R/
Le SEIGNEUR donnera Ses Bienfaits,
et notre Terre donnera son fruit.
La Justice marchera devant LUI,
et Ses Pas traceront le chemin.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 35 à 38
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux celui qui veille dans la prière : il sera jugé digne de paraître debout devant le FILS de l'Homme. Alléluia. (cf. Lc 21, 36)
Attendre le Retour du SEIGNEUR : exemple des serviteurs vigilants
JÉSUS disait à Ses Disciples : « Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, Je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour. S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux celui qui veille dans la prière : il sera jugé digne de paraître debout devant le FILS de l'Homme. Alléluia. (cf. Lc 21, 36)
Attendre le Retour du SEIGNEUR : exemple des serviteurs vigilants
JÉSUS disait à Ses Disciples : « Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, Je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour. S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Nicolas
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 21 Octobre 2014
Attendre le retour du Seigneur : exemple des serviteurs vigilants
Evangile selon St Luc, chapitre 12, 35-38
Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour. S’il revient vers minuit ou plus tard encore et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »
Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi la grâce de prier et de te chercher avec un cœur ardent.
Demande
« Que je sois disponible, tout éveillée dans la foi, afin que le Maître puisse m’emporter partout où il voudra. » Sainte Elisabeth de la Trinité
Points de réflexion
1.« Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées ».
Dans ce chapitre de l’Évangile de saint Luc, Jésus invite à la vigilance. Il y a une dimension eschatologique, mais, avant tout, c’est une attitude dans la prière.
Vivre dans l’attente du Maître, c’est espérer sa venue, espérer tout de lui. Jésus veut nous visiter dans la prière, mais quelquefois nous oublions que la prière est une rencontre avec l’Époux de notre âme.
Garder la lampe allumée, c’est avoir une foi éveillée comme écrivait sainte Elisabeth de la Trinité : « Voici la foi, la belle lumière de foi, qui m’apparaît. C’est elle seule qui doit m’éclairer pour aller au-devant de l’Époux ».
C’est aussi l’accueillir avec un cœur ardent, plein d’amour. L’espérance, la foi et l’amour nous permettent de veiller et de prier. « Heureux les serviteurs que le Maître à son arrivée trouvera en train de veiller ». Jésus en fait une promesse de béatitude, ils auront, dans la vie éternelle et dès aujourd’hui, la joie de recevoir le Maître dans leur cœur.
2. « Il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour ».
Ce que Jésus dit dans cette parabole est improbable ; un maître ne sert pas ses serviteurs. Or, dans l’Évangile de saint Jean, Jésus lui-même le fera et lavera les pieds de ses disciples. C’était au moment de la fête de Pâques.
Les Pères de l’Église ont aussi commenté la phrase « Restez en tenue de service, les reins ceints » comme un rappel de l’Exode, l’origine de cette fête de Pâques.
Ce double parallélisme dans ces quelques versets montre que Jésus veut nous associer à sa Pâques, à la table de l’Eucharistie, où il se donne à nous.
C’est la Béatitude qu’il veut nous donner : « C’est si bon de penser que, sauf la vision, nous le possédons déjà comme les bienheureux le possèdent là-haut » sainte Elisabeth de la Trinité.
Dialogue avec le Christ
« Pacifiez mon âme, Faites-en votre ciel, Votre demeure aimée Et le lieu de votre repos. Que je ne vous laisse jamais seul, Mais que je vous y laisse tout entière, Tout éveillée en ma foi. (Sainte Elisabeth de la Trinité)
Résolution
Commencer la prière par un acte de foi, d’amour et d’espérance.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 21 Octobre 2014
Attendre le retour du Seigneur : exemple des serviteurs vigilants
Evangile selon St Luc, chapitre 12, 35-38
Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour. S’il revient vers minuit ou plus tard encore et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »
Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi la grâce de prier et de te chercher avec un cœur ardent.
Demande
« Que je sois disponible, tout éveillée dans la foi, afin que le Maître puisse m’emporter partout où il voudra. » Sainte Elisabeth de la Trinité
Points de réflexion
1.« Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées ».
Dans ce chapitre de l’Évangile de saint Luc, Jésus invite à la vigilance. Il y a une dimension eschatologique, mais, avant tout, c’est une attitude dans la prière.
Vivre dans l’attente du Maître, c’est espérer sa venue, espérer tout de lui. Jésus veut nous visiter dans la prière, mais quelquefois nous oublions que la prière est une rencontre avec l’Époux de notre âme.
Garder la lampe allumée, c’est avoir une foi éveillée comme écrivait sainte Elisabeth de la Trinité : « Voici la foi, la belle lumière de foi, qui m’apparaît. C’est elle seule qui doit m’éclairer pour aller au-devant de l’Époux ».
C’est aussi l’accueillir avec un cœur ardent, plein d’amour. L’espérance, la foi et l’amour nous permettent de veiller et de prier. « Heureux les serviteurs que le Maître à son arrivée trouvera en train de veiller ». Jésus en fait une promesse de béatitude, ils auront, dans la vie éternelle et dès aujourd’hui, la joie de recevoir le Maître dans leur cœur.
2. « Il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour ».
Ce que Jésus dit dans cette parabole est improbable ; un maître ne sert pas ses serviteurs. Or, dans l’Évangile de saint Jean, Jésus lui-même le fera et lavera les pieds de ses disciples. C’était au moment de la fête de Pâques.
Les Pères de l’Église ont aussi commenté la phrase « Restez en tenue de service, les reins ceints » comme un rappel de l’Exode, l’origine de cette fête de Pâques.
Ce double parallélisme dans ces quelques versets montre que Jésus veut nous associer à sa Pâques, à la table de l’Eucharistie, où il se donne à nous.
C’est la Béatitude qu’il veut nous donner : « C’est si bon de penser que, sauf la vision, nous le possédons déjà comme les bienheureux le possèdent là-haut » sainte Elisabeth de la Trinité.
Dialogue avec le Christ
« Pacifiez mon âme, Faites-en votre ciel, Votre demeure aimée Et le lieu de votre repos. Que je ne vous laisse jamais seul, Mais que je vous y laisse tout entière, Tout éveillée en ma foi. (Sainte Elisabeth de la Trinité)
Résolution
Commencer la prière par un acte de foi, d’amour et d’espérance.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Maud a écrit:Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
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******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 21 Octobre 2014
Attendre le retour du Seigneur : exemple des serviteurs vigilants
Evangile selon St Luc, chapitre 12, 35-38
Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour. S’il revient vers minuit ou plus tard encore et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »
Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi la grâce de prier et de te chercher avec un cœur ardent.
Demande
« Que je sois disponible, tout éveillée dans la foi, afin que le Maître puisse m’emporter partout où il voudra. » Sainte Elisabeth de la Trinité
Points de réflexion
1.« Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées ».
Dans ce chapitre de l’Évangile de saint Luc, Jésus invite à la vigilance. Il y a une dimension eschatologique, mais, avant tout, c’est une attitude dans la prière.
Vivre dans l’attente du Maître, c’est espérer sa venue, espérer tout de lui. Jésus veut nous visiter dans la prière, mais quelquefois nous oublions que la prière est une rencontre avec l’Époux de notre âme.
Garder la lampe allumée, c’est avoir une foi éveillée comme écrivait sainte Elisabeth de la Trinité : « Voici la foi, la belle lumière de foi, qui m’apparaît. C’est elle seule qui doit m’éclairer pour aller au-devant de l’Époux ».
C’est aussi l’accueillir avec un cœur ardent, plein d’amour. L’espérance, la foi et l’amour nous permettent de veiller et de prier. « Heureux les serviteurs que le Maître à son arrivée trouvera en train de veiller ». Jésus en fait une promesse de béatitude, ils auront, dans la vie éternelle et dès aujourd’hui, la joie de recevoir le Maître dans leur cœur.
2. « Il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour ».
Ce que Jésus dit dans cette parabole est improbable ; un maître ne sert pas ses serviteurs. Or, dans l’Évangile de saint Jean, Jésus lui-même le fera et lavera les pieds de ses disciples. C’était au moment de la fête de Pâques.
Les Pères de l’Église ont aussi commenté la phrase « Restez en tenue de service, les reins ceints » comme un rappel de l’Exode, l’origine de cette fête de Pâques.
Ce double parallélisme dans ces quelques versets montre que Jésus veut nous associer à sa Pâques, à la table de l’Eucharistie, où il se donne à nous.
C’est la Béatitude qu’il veut nous donner : « C’est si bon de penser que, sauf la vision, nous le possédons déjà comme les bienheureux le possèdent là-haut » sainte Elisabeth de la Trinité.
Dialogue avec le Christ
« Pacifiez mon âme, Faites-en votre ciel, Votre demeure aimée Et le lieu de votre repos. Que je ne vous laisse jamais seul, Mais que je vous y laisse tout entière, Tout éveillée en ma foi. (Sainte Elisabeth de la Trinité)
Résolution
Commencer la prière par un acte de foi, d’amour et d’espérance.
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Bonjour a tous et a toutes ouvriers du seigneur,
merci a vous, Nicolas et Maud que Dieu vous bénisse
Que Dieu donne nous la force d'aimer, d'aimer sans condition, sans peur, sans retenu,qu'on ne réduise pas un être par sa couleur de peau, par son handicape intellectuelle , ou par son rang sociale, aimons aimons et aimons. soyez bénis shalom !
caillon- Avec Saint Benoit
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour et Merci Caillon
Que Dieu vous bénisse aussi , chère sœur en Christ , pour votre Amour fraternel et sans réserveQue Dieu donne nous la force d'aimer, d'aimer sans condition, sans peur, sans retenu,qu'on ne réduise pas un être par sa couleur de peau, par son handicape intellectuelle , ou par son rang sociale, aimons aimons et aimons. soyez bénis shalom !
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 22 Octobre 2014
Saint Jean-Paul II, Pape
Le 22 Octobre 1978, Karol Wojtyla était solennellement intronisé sous le nom de Jean-Paul II. Ce jour a été choisi pour la mémoire liturgique du grand Pape polonais, canonisé le 27 Avril 2014.
29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
[Isaïe 12 : 1 à 6, entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=22/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 22 Octobre 2014
Saint Jean-Paul II, Pape
Le 22 Octobre 1978, Karol Wojtyla était solennellement intronisé sous le nom de Jean-Paul II. Ce jour a été choisi pour la mémoire liturgique du grand Pape polonais, canonisé le 27 Avril 2014.
29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3 : 2 à 12
Le Mystère du Salut Éternel des païens
Frères, vous avez appris en quoi consiste la Grâce que DIEU m'a donnée pour vous : par révélation, IL m'a fait connaître le Mystère du CHRIST, dont je vous ai déjà parlé dans ma lettre. En la lisant, vous pouvez vous rendre compte que j'ai l'intelligence du Mystère du CHRIST. Ce Mystère, IL ne l'avait pas fait connaître aux hommes des générations passées, comme IL l'a révélé maintenant par l'ESPRIT à Ses Saints Apôtres et à Ses Prophètes. Ce Mystère, c'est que les païens sont associés au même Héritage, au même Corps, au partage de la même Promesse, dans le CHRIST JÉSUS, par l'annonce de l'Évangile.
De cet Évangile je suis devenu ministre par le Don de la Grâce que DIEU m'a accordée dans la Force de Sa Puissance. Moi qui suis le dernier de tous les fidèles, j'ai reçu la Grâce d'annoncer aux nations païennes la richesse insondable du CHRIST, et de mettre en Lumière le contenu du Mystère tenu caché depuis toujours en DIEU, le CRÉATEUR de toutes choses ; ainsi, désormais, les forces invisibles elles-mêmes connaîtront, Grâce à l'Église, les multiples aspects de la Sagesse de DIEU. C'est le Projet Éternel que DIEU a réalisé dans le CHRIST JÉSUS notre SEIGNEUR. Et c'est notre foi au CHRIST qui nous donne l'audace d'accéder auprès de DIEU en toute confiance.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3 : 2 à 12
Le Mystère du Salut Éternel des païens
Frères, vous avez appris en quoi consiste la Grâce que DIEU m'a donnée pour vous : par révélation, IL m'a fait connaître le Mystère du CHRIST, dont je vous ai déjà parlé dans ma lettre. En la lisant, vous pouvez vous rendre compte que j'ai l'intelligence du Mystère du CHRIST. Ce Mystère, IL ne l'avait pas fait connaître aux hommes des générations passées, comme IL l'a révélé maintenant par l'ESPRIT à Ses Saints Apôtres et à Ses Prophètes. Ce Mystère, c'est que les païens sont associés au même Héritage, au même Corps, au partage de la même Promesse, dans le CHRIST JÉSUS, par l'annonce de l'Évangile.
De cet Évangile je suis devenu ministre par le Don de la Grâce que DIEU m'a accordée dans la Force de Sa Puissance. Moi qui suis le dernier de tous les fidèles, j'ai reçu la Grâce d'annoncer aux nations païennes la richesse insondable du CHRIST, et de mettre en Lumière le contenu du Mystère tenu caché depuis toujours en DIEU, le CRÉATEUR de toutes choses ; ainsi, désormais, les forces invisibles elles-mêmes connaîtront, Grâce à l'Église, les multiples aspects de la Sagesse de DIEU. C'est le Projet Éternel que DIEU a réalisé dans le CHRIST JÉSUS notre SEIGNEUR. Et c'est notre foi au CHRIST qui nous donne l'audace d'accéder auprès de DIEU en toute confiance.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Louange au DIEU SAUVEUR
[Isaïe 12 : 1 à 6, entièrement]
Isaïe 12 : 2, 4bcde et 5a, 5bc et 6
R/ Exultant de joie, vous puiserez les eaux aux Sources du Salut !
Voici le DIEU qui me sauve :
j'ai confiance, je n'ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c'est le SEIGNEUR ;
IL est pour moi le Salut.
R/
Rendez Grâce au SEIGNEUR, proclamez Son NOM,
annoncez parmi les peuples Ses HAUTS FAITS !
Redites-le : « Sublime est Son NOM ! »
Jouez pour le SEIGNEUR !
R/
Car IL a fait les Prodiges que toute la Terre connaît.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car IL est grand au milieu de toi,
le SAINT d'Israël !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Voici le DIEU qui me sauve :
j'ai confiance, je n'ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c'est le SEIGNEUR ;
IL est pour moi le Salut.
R/
Rendez Grâce au SEIGNEUR, proclamez Son NOM,
annoncez parmi les peuples Ses HAUTS FAITS !
Redites-le : « Sublime est Son NOM ! »
Jouez pour le SEIGNEUR !
R/
Car IL a fait les Prodiges que toute la Terre connaît.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car IL est grand au milieu de toi,
le SAINT d'Israël !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 39 à 48
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux celui qui veille dans la prière : il sera jugé digne de paraître debout devant le FILS de l'Homme. Alléluia. (cf. Lc 21, 36)
Attendre le Retour du SEIGNEUR : parabole de l'intendant fidèle
JÉSUS disait à Ses Disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l'heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le FILS de l'Homme viendra. »
Pierre dit alors : « SEIGNEUR, cette parabole s'adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le SEIGNEUR répond : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, Je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. Mais si le même serviteur se dit : 'Mon maître tarde à venir', et s'il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer, son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. À qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux celui qui veille dans la prière : il sera jugé digne de paraître debout devant le FILS de l'Homme. Alléluia. (cf. Lc 21, 36)
Attendre le Retour du SEIGNEUR : parabole de l'intendant fidèle
JÉSUS disait à Ses Disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l'heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le FILS de l'Homme viendra. »
Pierre dit alors : « SEIGNEUR, cette parabole s'adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le SEIGNEUR répond : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, Je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. Mais si le même serviteur se dit : 'Mon maître tarde à venir', et s'il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer, son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. À qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=22/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
***
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 22 Octobre 2014
Parabole de l'intendant fidèle
Evangile selon St Luc, chapitre 12, 39-48
Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l’heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s’adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le Seigneur répond : « Quel est donc l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. Mais si le même serviteur se dit : ’Mon maître tarde à venir’, et s’il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, son maître viendra le jour où il ne l’attend pas et à l’heure qu’il n’a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »
Prière d'introduction
Viens Esprit Saint, prie en moi comme tu priais en Jésus-Christ. Sainte Trinité, présente en moi depuis mon baptême, je t’adore.
Demande
Vivre sous le regard de Dieu en aimant mes frères.
Points de réflexion
1.Reprenons la question de Pierre : « Seigneur, cette parabole s’adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? ».
Nous pourrions dire que cette parabole du Christ s’adresse à tous ceux qui ont à leur charge des frères ou des sœurs, donc à chacun d’entre nous ; chacun n’est-il pas le gardien de son frère (cf. Gn 4,9) ? Voici donc qui est cet « intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ».
Tous ceux qui vivent autour de moi me sont en quelque sorte confiés par notre Père. Quant à la « part de blé », nous pouvons y voir le salaire, donc à la fois ce qui est dû et ce qui est mérité et ce dont nous avons besoin pour vivre.
Or notre première nécessité, et ce que nous pouvons tous nous procurer les uns aux autres, n’est-ce pas la charité, l’amour fraternel ? Étant créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, nous méritons d’être aimés, tels que nous sommes.
2. Cette responsabilité vis-à-vis de nos frères n’est pas un fardeau insupportable.
Dieu n’exige pas, tel un patron intransigeant, des chiffres d’affaires défiant toute concurrence... Jésus dit : « Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ». Il nous demande de vivre en fils de Dieu là où nous sommes. Vivre en fils de Dieu.
Comment faire, si ce n’est en suivant les pas du Fils de Dieu ? Or le résumé de sa vie nous le trouvons dans « Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jn 13,1) ou encore dans le commandement qu’il nous donne, son seul commandement : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,12-13).
Ainsi, Dieu n’est pas un cruel inspecteur supervisant chacun de nos mouvements, à l’affût de nos fautes. Il voit certes chacun de nos gestes, mais surtout il voit les cœurs d’un regard plein d’amour. Il est ce Père d’infinie bonté, qui pardonne toutes nos offenses, le seul juste, d’une justice qui est en même temps miséricorde. Il est notre seul juge. Nous souffrons bien souvent de la pression des uns ou des autres : familiale, professionnelle ou autre ; et encore plus souvent de la pression que nous nous mettons nous-mêmes, tel un tyran personnel.
Un cri intérieur exige la liberté. Vivre libre ! Écoutons ce cri, ce désir qui justement nous parle de notre désir de Dieu. Sous son regard nous vivons libres. Que nous attendions notre plus grande récompense de notre Seigneur !
Tel un enfant qui se présente à son père ou à sa mère et lui montre ce qu’il a fait. Sa récompense est un regard de fierté, un sourire de tendresse, une oreille attentive, au fond, un cœur aimant. En toutes circonstances, nous pourrons ainsi vivre en paix.
3. Vivre selon cette charité et cette liberté, c’est vivre en enfant de Dieu dès cette vie et c’est vivre dès maintenant la vie du Ciel.
En d’autres mots, il s’agit de vivre un peu de ce bonheur immense auquel nous sommes promis. Nous ne connaissons ni le jour ni l’heure de notre mort, moment où le Fils de l’Homme viendra.
Mais nous pouvons l’attendre avec confiance, celui qui est le seul juge et dont la seule mesure est l’amour. Sous cet angle, nous vivrons dans la confiance et la paix. En effet, comme dit le psaume : « Voici le Dieu qui me sauve : j’ai confiance, je n’ai plus de crainte. Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; il est pour moi le salut ».
Dialogue avec le Christ
Jésus donne-moi de vivre de ta vie.
Résolution
Prendre un moment d’oraison pour m’entretenir avec mon Père du Ciel, tel un fils aimé, inconditionnellement.
SOURCE : Catholique.org
Intendant fidèle
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
***
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 22 Octobre 2014
Parabole de l'intendant fidèle
Evangile selon St Luc, chapitre 12, 39-48
Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l’heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s’adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le Seigneur répond : « Quel est donc l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. Mais si le même serviteur se dit : ’Mon maître tarde à venir’, et s’il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, son maître viendra le jour où il ne l’attend pas et à l’heure qu’il n’a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »
Prière d'introduction
Viens Esprit Saint, prie en moi comme tu priais en Jésus-Christ. Sainte Trinité, présente en moi depuis mon baptême, je t’adore.
Demande
Vivre sous le regard de Dieu en aimant mes frères.
Points de réflexion
1.Reprenons la question de Pierre : « Seigneur, cette parabole s’adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? ».
Nous pourrions dire que cette parabole du Christ s’adresse à tous ceux qui ont à leur charge des frères ou des sœurs, donc à chacun d’entre nous ; chacun n’est-il pas le gardien de son frère (cf. Gn 4,9) ? Voici donc qui est cet « intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ».
Tous ceux qui vivent autour de moi me sont en quelque sorte confiés par notre Père. Quant à la « part de blé », nous pouvons y voir le salaire, donc à la fois ce qui est dû et ce qui est mérité et ce dont nous avons besoin pour vivre.
Or notre première nécessité, et ce que nous pouvons tous nous procurer les uns aux autres, n’est-ce pas la charité, l’amour fraternel ? Étant créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, nous méritons d’être aimés, tels que nous sommes.
2. Cette responsabilité vis-à-vis de nos frères n’est pas un fardeau insupportable.
Dieu n’exige pas, tel un patron intransigeant, des chiffres d’affaires défiant toute concurrence... Jésus dit : « Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ». Il nous demande de vivre en fils de Dieu là où nous sommes. Vivre en fils de Dieu.
Comment faire, si ce n’est en suivant les pas du Fils de Dieu ? Or le résumé de sa vie nous le trouvons dans « Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jn 13,1) ou encore dans le commandement qu’il nous donne, son seul commandement : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,12-13).
Ainsi, Dieu n’est pas un cruel inspecteur supervisant chacun de nos mouvements, à l’affût de nos fautes. Il voit certes chacun de nos gestes, mais surtout il voit les cœurs d’un regard plein d’amour. Il est ce Père d’infinie bonté, qui pardonne toutes nos offenses, le seul juste, d’une justice qui est en même temps miséricorde. Il est notre seul juge. Nous souffrons bien souvent de la pression des uns ou des autres : familiale, professionnelle ou autre ; et encore plus souvent de la pression que nous nous mettons nous-mêmes, tel un tyran personnel.
Un cri intérieur exige la liberté. Vivre libre ! Écoutons ce cri, ce désir qui justement nous parle de notre désir de Dieu. Sous son regard nous vivons libres. Que nous attendions notre plus grande récompense de notre Seigneur !
Tel un enfant qui se présente à son père ou à sa mère et lui montre ce qu’il a fait. Sa récompense est un regard de fierté, un sourire de tendresse, une oreille attentive, au fond, un cœur aimant. En toutes circonstances, nous pourrons ainsi vivre en paix.
3. Vivre selon cette charité et cette liberté, c’est vivre en enfant de Dieu dès cette vie et c’est vivre dès maintenant la vie du Ciel.
En d’autres mots, il s’agit de vivre un peu de ce bonheur immense auquel nous sommes promis. Nous ne connaissons ni le jour ni l’heure de notre mort, moment où le Fils de l’Homme viendra.
Mais nous pouvons l’attendre avec confiance, celui qui est le seul juge et dont la seule mesure est l’amour. Sous cet angle, nous vivrons dans la confiance et la paix. En effet, comme dit le psaume : « Voici le Dieu qui me sauve : j’ai confiance, je n’ai plus de crainte. Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; il est pour moi le salut ».
Dialogue avec le Christ
Jésus donne-moi de vivre de ta vie.
Résolution
Prendre un moment d’oraison pour m’entretenir avec mon Père du Ciel, tel un fils aimé, inconditionnellement.
SOURCE : Catholique.org
Intendant fidèle
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 23 Octobre 2014
Saint Jean de Capistran, Prêtre
Mort en 1456. Avocat devenu franciscain, il fut chargé de nombreuses missions en Europe, en tant que légat du Pape. L’un des grands prédicateurs de son temps.
29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
[Psaume 32 (33), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=23/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 23 Octobre 2014
Saint Jean de Capistran, Prêtre
Mort en 1456. Avocat devenu franciscain, il fut chargé de nombreuses missions en Europe, en tant que légat du Pape. L’un des grands prédicateurs de son temps.
29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3 : 14 à 21
Action de Grâce au PÈRE pour les richesses de l'AMOUR du CHRIST
Frères, je tombe à genoux devant le PÈRE, qui est la source de toute paternité au Ciel et sur la Tterre. LUI qui est si Riche en Gloire, qu'IL vous donne la Puissance par Son ESPRIT, pour rendre fort l'homme intérieur. Que le CHRIST habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour. Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur... Vous connaîtrez l'AMOUR du CHRIST qui surpasse tout ce qu'on peut connaître. Alors vous serez comblés jusqu'à entrer dans la Plénitude de DIEU. Gloire à CELUI qui a le Pouvoir de réaliser en nous par Sa Puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même imaginer, Gloire à LUI dans l'Église et dans le CHRIST JÉSUS pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3 : 14 à 21
Action de Grâce au PÈRE pour les richesses de l'AMOUR du CHRIST
Frères, je tombe à genoux devant le PÈRE, qui est la source de toute paternité au Ciel et sur la Tterre. LUI qui est si Riche en Gloire, qu'IL vous donne la Puissance par Son ESPRIT, pour rendre fort l'homme intérieur. Que le CHRIST habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour. Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur... Vous connaîtrez l'AMOUR du CHRIST qui surpasse tout ce qu'on peut connaître. Alors vous serez comblés jusqu'à entrer dans la Plénitude de DIEU. Gloire à CELUI qui a le Pouvoir de réaliser en nous par Sa Puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même imaginer, Gloire à LUI dans l'Église et dans le CHRIST JÉSUS pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Louange au DIEU CRÉATEUR et SAUVEUR
[Psaume 32 (33), entièrement]
Psaume 32 (33) : 1 et 2, 4 et 5, 11 et 12, 18 et 19
R/ Toute la Terre, SEIGNEUR,
est remplie de Ton AMOUR.
Criez de joie pour le SEIGNEUR, hommes justes !
Hommes droits, à vous la louange !
Rendez Grâce au SEIGNEUR sur la cithare,
jouez pour LUI sur la harpe à dix cordes.
R/
Oui, elle est Droite, la Parole du SEIGNEUR ;
IL est Fidèle en tout ce qu'IL fait.
IL aime le Bon Droit et la Justice ;
la Terre est remplie de Son AMOUR.
R/
Le Plan du SEIGNEUR demeure pour toujours,
les Projets de Son CŒUR subsistent d'âge en âge.
Heureux le peuple dont le SEIGNEUR est le DIEU, heureuse
la nation qu'IL s'est choisie pour Domaine !
R/
DIEU veille sur ceux qui LE craignent,
qui mettent leur espoir en Son AMOUR,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
est remplie de Ton AMOUR.
Criez de joie pour le SEIGNEUR, hommes justes !
Hommes droits, à vous la louange !
Rendez Grâce au SEIGNEUR sur la cithare,
jouez pour LUI sur la harpe à dix cordes.
R/
Oui, elle est Droite, la Parole du SEIGNEUR ;
IL est Fidèle en tout ce qu'IL fait.
IL aime le Bon Droit et la Justice ;
la Terre est remplie de Son AMOUR.
R/
Le Plan du SEIGNEUR demeure pour toujours,
les Projets de Son CŒUR subsistent d'âge en âge.
Heureux le peuple dont le SEIGNEUR est le DIEU, heureuse
la nation qu'IL s'est choisie pour Domaine !
R/
DIEU veille sur ceux qui LE craignent,
qui mettent leur espoir en Son AMOUR,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 49 à 53
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Elle est Vivante, la Parole de DIEU : plus tranchante qu'une épée, Elle pénètre les pensées de notre cœur. Alléluia. (He 4, 7)
JÉSUS, cause de division entre les hommes
JÉSUS disait à Ses Disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la Terre, et comme Je voudrais qu'il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et comme il M'en coûte d'attendre qu'il soit accompli ! Pensez-vous que Je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, Je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Elle est Vivante, la Parole de DIEU : plus tranchante qu'une épée, Elle pénètre les pensées de notre cœur. Alléluia. (He 4, 7)
JÉSUS, cause de division entre les hommes
JÉSUS disait à Ses Disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la Terre, et comme Je voudrais qu'il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et comme il M'en coûte d'attendre qu'il soit accompli ! Pensez-vous que Je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, Je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : jeudi 23 Octobre 2014
Jésus, cause de division entre les hommes
Evangile selon St Luc, chapitre 12, 49-53
Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Prière d'introduction
Viens Esprit Saint, j’ai besoin de toi. Comble-moi du don de piété, pour que je puisse prier avec ferveur et sincérité ! Tu es le feu qui doit embraser mon cœur d’amour pour le Seigneur, je t’en prie, rends ma prière agréable à Dieu le Père et au Seigneur Jésus-Christ ! Descends sur moi comme tu es descendu sur les apôtres le jour de la Pentecôte ! Sainte Vierge Marie, accompagne-moi pendant ce moment de prière.
Demande
Seigneur, embrase-moi de ton amour pour tous les hommes !
Points de réflexion
1. Les chapitres 9 à 18 de l’Évangile de saint Luc racontent la montée du Christ à Jérusalem, où il va souffrir, mourir et ressusciter.
C’est dans ce contexte que se situe le passage évangélique d’aujourd’hui. Le baptême que Jésus annonce, c’est sa mort sur la croix. Le feu qu’il vient jeter sur la terre, c’est l’Esprit Saint, que les apôtres recevront après la résurrection, sous forme de langues de feu. Dans l’Ancien Testament, le feu indiquait la présence de Dieu, comme dans le buisson ardent ou sur la montagne du Sinaï.
Cette présence de Dieu, le Christ veut la répandre dans le monde entier, pour que tous les hommes puissent le connaître et l’aimer. Chaque fois que nous disons Que ton Règne vienne, nous demandons au Seigneur de régner sur nous, de nous transformer en son fief, son terrain sacré, son buisson ardent.
Pendant toute sa vie terrestre, le Christ brûlait intérieurement du désir de nous sauver. Il ne pouvait pas rester indifférent face au péché et à l’égoïsme qui rongeaient les âmes. Dès ses douze ans, il voulait absolument être aux affaires de son père.
C’est ce désir ardent de nous arracher au péché qui l’a poussé à chasser les marchands du Temple, à reprocher ouvertement aux pharisiens leur hypocrisie et à renoncer au peu de temps libre qu’il avait, pour s’occuper des foules qui accouraient à lui. Quelques jours avant sa Passion, il disait : « Maintenant, mon âme est troublée et que dirai-je ? Père, sauve-moi de cette heure !
Mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure. Père, glorifie ton Nom ». Le Christ brûle du désir de nous sauver, c’est pour cela qu’il est venu sur terre.
2. En contemplant l’exemple du Seigneur, il faut prendre conscience que nous sommes appelés à le suivre.
Comme son maître, le vrai disciple du Christ ne peut pas rester passif ou indifférent face au mal. Mais qu’il est difficile de renoncer à notre tranquillité ! Souvent, nous aimerions bien nous désintéresser du salut du prochain. Nous aimerions dire, comme Caïn, « Je ne suis pas le gardien de mon frère ». Nous aimerions rester dans notre petit nid douillet, notre routine familiale ou professionnelle, sans déranger personne, sans nous faire remarquer. On peut se plaindre que le monde va mal, que la déchristianisation de la société se poursuit et qu’il y a de moins en moins d’enfants au catéchisme et de vocations au sacerdoce.
Mais on reste passif et on tombe dans cette paresse spirituelle que le Pape appelle l’acédie égoïste.
Ainsi prend forme la plus grande menace, « C’est le triste pragmatisme de la vie quotidienne de l’Église, dans lequel apparemment tout arrive normalement, alors qu’en réalité, la foi s’affaiblit et dégénère dans la mesquinerie ».
La psychologie de la tombe, qui transforme peu à peu les chrétiens en momies de musée, se développe. Déçus par la réalité, par l’Église ou par eux-mêmes, ils vivent la tentation constante de s’attacher à une tristesse douceâtre, sans espérance, qui envahit leur cœur comme « le plus précieux des élixirs du démon » (Pape François, Evangelii Gaudium, n° 83).
3. Que faire pour éviter de devenir ces momies de musée, pour évangéliser avec passion et enthousiasme ? Il faut simplement vivre sa foi avec cohérence.
Le Seigneur ne nous demande pas de parler de lui 24 heures sur 24. Au début de son exhortation apostolique, le pape indique que l’Église ne grandit pas par prosélytisme mais « par attraction » (Evangelii Gaudium, n° 14). C’est le témoignage de notre vie sincèrement chrétienne qui doit évangéliser autour de nous.
Le problème, c’est que vivre de manière vraiment chrétienne peut gêner nos proches qui sont éloignés de la foi.
Quand on se convertit et qu’on décide de suivre le Christ sérieusement, cela entraîne forcément des conflits avec nos amis ou des membres de notre famille. L’exemple de saint Thomas Becket, pourchassé par son ancien ami, le roi Henri II, et surtout l’exemple du Christ, nous apprennent à rester fermement attachés à Dieu et à ses commandements, même si cela nous attire des ennuis.
Le Christ divise, c’est vrai. Il n’est pas venu apporter la paix sur la terre, mais le glaive. Mais ce glaive, c’est pour nous détacher de toutes nos mauvaises tendances, pour nous libérer du péché et nous attacher à lui seul. Même si la foi doit être une cause de conflit entre le père et le fils ou la mère et la fille, il ne s’agit que d’une séparation provisoire, en attendant que le témoignage de notre vie chrétienne touche les membres de notre famille qui vivaient loin de Dieu.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, j’ai souvent peur de montrer ma foi autour de moi. Fortifie-moi, sois mon rocher et ma citadelle, pour que je sois un témoin courageux de ton amour ! Reste avec moi dans les moments difficiles, ne permets pas que je fasse des compromis avec le péché. Fais-moi garder toujours tes commandements, illumine ma conscience et aide-moi à la suivre sans défaillir ! Et si je tombe, relève-moi ! Merci pour ce moment de prière, Seigneur.
Résolution
Aujourd’hui, je ferai un acte de charité envers une personne que je connais et qui est éloignée de la foi.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
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*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : jeudi 23 Octobre 2014
Jésus, cause de division entre les hommes
Evangile selon St Luc, chapitre 12, 49-53
Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Prière d'introduction
Viens Esprit Saint, j’ai besoin de toi. Comble-moi du don de piété, pour que je puisse prier avec ferveur et sincérité ! Tu es le feu qui doit embraser mon cœur d’amour pour le Seigneur, je t’en prie, rends ma prière agréable à Dieu le Père et au Seigneur Jésus-Christ ! Descends sur moi comme tu es descendu sur les apôtres le jour de la Pentecôte ! Sainte Vierge Marie, accompagne-moi pendant ce moment de prière.
Demande
Seigneur, embrase-moi de ton amour pour tous les hommes !
Points de réflexion
1. Les chapitres 9 à 18 de l’Évangile de saint Luc racontent la montée du Christ à Jérusalem, où il va souffrir, mourir et ressusciter.
C’est dans ce contexte que se situe le passage évangélique d’aujourd’hui. Le baptême que Jésus annonce, c’est sa mort sur la croix. Le feu qu’il vient jeter sur la terre, c’est l’Esprit Saint, que les apôtres recevront après la résurrection, sous forme de langues de feu. Dans l’Ancien Testament, le feu indiquait la présence de Dieu, comme dans le buisson ardent ou sur la montagne du Sinaï.
Cette présence de Dieu, le Christ veut la répandre dans le monde entier, pour que tous les hommes puissent le connaître et l’aimer. Chaque fois que nous disons Que ton Règne vienne, nous demandons au Seigneur de régner sur nous, de nous transformer en son fief, son terrain sacré, son buisson ardent.
Pendant toute sa vie terrestre, le Christ brûlait intérieurement du désir de nous sauver. Il ne pouvait pas rester indifférent face au péché et à l’égoïsme qui rongeaient les âmes. Dès ses douze ans, il voulait absolument être aux affaires de son père.
C’est ce désir ardent de nous arracher au péché qui l’a poussé à chasser les marchands du Temple, à reprocher ouvertement aux pharisiens leur hypocrisie et à renoncer au peu de temps libre qu’il avait, pour s’occuper des foules qui accouraient à lui. Quelques jours avant sa Passion, il disait : « Maintenant, mon âme est troublée et que dirai-je ? Père, sauve-moi de cette heure !
Mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure. Père, glorifie ton Nom ». Le Christ brûle du désir de nous sauver, c’est pour cela qu’il est venu sur terre.
2. En contemplant l’exemple du Seigneur, il faut prendre conscience que nous sommes appelés à le suivre.
Comme son maître, le vrai disciple du Christ ne peut pas rester passif ou indifférent face au mal. Mais qu’il est difficile de renoncer à notre tranquillité ! Souvent, nous aimerions bien nous désintéresser du salut du prochain. Nous aimerions dire, comme Caïn, « Je ne suis pas le gardien de mon frère ». Nous aimerions rester dans notre petit nid douillet, notre routine familiale ou professionnelle, sans déranger personne, sans nous faire remarquer. On peut se plaindre que le monde va mal, que la déchristianisation de la société se poursuit et qu’il y a de moins en moins d’enfants au catéchisme et de vocations au sacerdoce.
Mais on reste passif et on tombe dans cette paresse spirituelle que le Pape appelle l’acédie égoïste.
Ainsi prend forme la plus grande menace, « C’est le triste pragmatisme de la vie quotidienne de l’Église, dans lequel apparemment tout arrive normalement, alors qu’en réalité, la foi s’affaiblit et dégénère dans la mesquinerie ».
La psychologie de la tombe, qui transforme peu à peu les chrétiens en momies de musée, se développe. Déçus par la réalité, par l’Église ou par eux-mêmes, ils vivent la tentation constante de s’attacher à une tristesse douceâtre, sans espérance, qui envahit leur cœur comme « le plus précieux des élixirs du démon » (Pape François, Evangelii Gaudium, n° 83).
3. Que faire pour éviter de devenir ces momies de musée, pour évangéliser avec passion et enthousiasme ? Il faut simplement vivre sa foi avec cohérence.
Le Seigneur ne nous demande pas de parler de lui 24 heures sur 24. Au début de son exhortation apostolique, le pape indique que l’Église ne grandit pas par prosélytisme mais « par attraction » (Evangelii Gaudium, n° 14). C’est le témoignage de notre vie sincèrement chrétienne qui doit évangéliser autour de nous.
Le problème, c’est que vivre de manière vraiment chrétienne peut gêner nos proches qui sont éloignés de la foi.
Quand on se convertit et qu’on décide de suivre le Christ sérieusement, cela entraîne forcément des conflits avec nos amis ou des membres de notre famille. L’exemple de saint Thomas Becket, pourchassé par son ancien ami, le roi Henri II, et surtout l’exemple du Christ, nous apprennent à rester fermement attachés à Dieu et à ses commandements, même si cela nous attire des ennuis.
Le Christ divise, c’est vrai. Il n’est pas venu apporter la paix sur la terre, mais le glaive. Mais ce glaive, c’est pour nous détacher de toutes nos mauvaises tendances, pour nous libérer du péché et nous attacher à lui seul. Même si la foi doit être une cause de conflit entre le père et le fils ou la mère et la fille, il ne s’agit que d’une séparation provisoire, en attendant que le témoignage de notre vie chrétienne touche les membres de notre famille qui vivaient loin de Dieu.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, j’ai souvent peur de montrer ma foi autour de moi. Fortifie-moi, sois mon rocher et ma citadelle, pour que je sois un témoin courageux de ton amour ! Reste avec moi dans les moments difficiles, ne permets pas que je fasse des compromis avec le péché. Fais-moi garder toujours tes commandements, illumine ma conscience et aide-moi à la suivre sans défaillir ! Et si je tombe, relève-moi ! Merci pour ce moment de prière, Seigneur.
Résolution
Aujourd’hui, je ferai un acte de charité envers une personne que je connais et qui est éloignée de la foi.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Vendredi 24 Octobre 2014
Saint Antoine –Marie Claret, Evêque
Mort en 1870. Missionnaire en Catologne, Archevêque de Santiago de Cuba, conseiller reine d’Espagne : le fondateur des Missionnaires clrétains occupa toujours des postes exposés.
29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Nicolas
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Vendredi 24 Octobre 2014
Saint Antoine –Marie Claret, Evêque
Mort en 1870. Missionnaire en Catologne, Archevêque de Santiago de Cuba, conseiller reine d’Espagne : le fondateur des Missionnaires clrétains occupa toujours des postes exposés.
29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4 : 1 à 6
La source de notre unité
Frères, moi qui suis en prison à cause du SEIGNEUR, je vous encourage à suivre fidèlement l'appel que vous avez reçu de DIEU : ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez à cœur de garder l'Unité dans l'ESPRIT par le lien de la Paix. Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il n'y a qu'un Seul CORPS et un Seul ESPRIT. Il n'y a qu'un seul SEIGNEUR, une seule Foi, un seul Baptême, un Seul DIEU et PÈRE de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4 : 1 à 6
La source de notre unité
Frères, moi qui suis en prison à cause du SEIGNEUR, je vous encourage à suivre fidèlement l'appel que vous avez reçu de DIEU : ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez à cœur de garder l'Unité dans l'ESPRIT par le lien de la Paix. Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il n'y a qu'un Seul CORPS et un Seul ESPRIT. Il n'y a qu'un seul SEIGNEUR, une seule Foi, un seul Baptême, un Seul DIEU et PÈRE de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR fait Son Entrée au Temple
Psaume appartenant au recueil de David.
[Psaume 23 (24), entièrement]
[Psaume 23 (24), entièrement]
Psaume 23 (24) : 1 et 2, 3 et 4ab, 5 et 6
R/ Voici le peuple immense
de ceux qui T'ont cherché.
Au SEIGNEUR, le monde et sa richesse,
la Terre et tous ses habitants !
C'est LUI qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
R/
Qui peut gravir la Montagne du SEIGNEUR
et se tenir dans le Lieu Saint ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles
R/
Il obtient, du SEIGNEUR, la bénédiction,
et de DIEU son SAUVEUR, la Justice.
Voici le peuple de ceux qui LE cherchent !
Voici Jacob qui recherche Ta FACE !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
de ceux qui T'ont cherché.
Au SEIGNEUR, le monde et sa richesse,
la Terre et tous ses habitants !
C'est LUI qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
R/
Qui peut gravir la Montagne du SEIGNEUR
et se tenir dans le Lieu Saint ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles
R/
Il obtient, du SEIGNEUR, la bénédiction,
et de DIEU son SAUVEUR, la Justice.
Voici le peuple de ceux qui LE cherchent !
Voici Jacob qui recherche Ta FACE !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 12 : 54 à 59
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es Béni, DIEU notre PÈRE, SEIGNEUR de l'Univers, TOI qui révèles aux petits les Mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Sachons reconnaître les Signes des Temps, car le jugement est proche
JÉSUS disait à la foule : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu'il fera très chaud, et cela arrive. Esprits faux ! L'aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger ; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ?
Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu'il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-ci ne te jette en prison. Je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier centime. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es Béni, DIEU notre PÈRE, SEIGNEUR de l'Univers, TOI qui révèles aux petits les Mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Sachons reconnaître les Signes des Temps, car le jugement est proche
JÉSUS disait à la foule : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu'il fera très chaud, et cela arrive. Esprits faux ! L'aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger ; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ?
Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu'il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-ci ne te jette en prison. Je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier centime. »
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Nicolas
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 24 Octobre 2014
Sachons reconnaître les signes des temps car le jugement est proche
Evangile selon St Luc, chapitre 12, 54-59
Jésus disait à la foule : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera très chaud, et cela arrive. Esprits faux ! L’aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger ; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ?
Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-ci ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »
Prière d'introduction
Seigneur, comment savoir discerner ce que, moi, j’ai à faire, plutôt que de discerner le temps qu’il va faire sans l’aide de ton Esprit Saint ?
Demande
Seigneur, s’il te plaît, ne permets pas que mon manque d’ardeur éteigne la voix de l’Esprit Saint qui habite en moi depuis mon baptême.
Points de réflexion
1 . « Hypocrites... vous savez discerner le visage de la terre et du ciel ».
Pour régler et organiser chaque jour et chaque point de notre emploi du temps, nous avons besoin de regarder et de compter avec « la couleur du ciel ».
Les nuages annoncent la pluie, le vent du midi annonce la chaleur, il n’y a rien de changé depuis le discours que tu as adressé aux foules, lors de ton passage sur la terre.
Tu traites les auditeurs d’hypocrites, non pas parce qu’ils savent discerner le visage du ciel et de la terre, mais parce que, contrairement à ce qu’ils affirment, ils ne sont pas attentifs aux signes que Dieu lui-même leur envoie.
2. « Et ce temps-ci, alors, pourquoi ne le discernez-vous pas ? »
Quand tu demandes « pourquoi », tu veux demander « pour quelles raisons » ne discernez-vous pas ce qui va arriver dans votre vie ? Pourquoi n’êtes-vous pas attentifs à tout ce qui vous entoure, pourquoi ne regardez-vous pas l’action de Dieu dans tout ce qui se passe en ce moment ?
Pourquoi ne cherchez-vous pas à comprendre ce que Dieu veut aujourd’hui ? Pourquoi n’écoutez-vous pas ?
3. « Alors, quand tu vas devant le juge avec ton adversaire, tâche, en chemin, de t’accorder avec lui ».
Heureusement, tout le monde ne va pas chez le juge avec son adversaire et tout le monde n’a pas à craindre d’être livré au juge ! Mais peut-être faut-il aussi discerner et juger le temps d’aujourd’hui et voir que le ciel est bien chargé de gros nuages à différents endroits.
Le monde d’aujourd’hui vit dans la crainte, il est resté indifférent à bien des injustices, à bien des discordes et à bien des mésententes et incompréhensions, qui ont engendré jalousie et violence sur de nombreux endroits de la terre, alors le ciel s’est beaucoup chargé.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, que veux-tu que nous fassions ? Au mois de juillet, le pape François, s’adressant à une grande quantité de personnes réunies autour de lui disait : « Dieu brise les schémas. Et si nous n’avons pas le courage de briser les schémas, nous n’avancerons jamais parce que c’est à cela que notre Dieu nous pousse, à être créatifs pour l’avenir. Ma visite ici commence par cette rencontre avec le monde du travail, mais le lieu dans lequel nous nous trouvons est l’université. C’est significatif : cela manifeste l’importance de la recherche et de la formation y compris pour répondre à la complexité des nouvelles questions que soulève la crise économique actuelle, sur le plan local, national et international ». Oui, Seigneur, mais que faire et comment faire ? A ma place, je n’ai aucune possibilité d’action sur cette crise internationale mondiale.
Résolution
Je ne peux pas rester les bras croisés à ne rien faire ! Je vais demander à l’Esprit Saint d’envoyer sa lumière sur le cœur des hommes, pour qu’ils agissent selon ses plans à lui. Je dois prier le Père d’envoyer des ouvriers à la moisson.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 24 Octobre 2014
Sachons reconnaître les signes des temps car le jugement est proche
Evangile selon St Luc, chapitre 12, 54-59
Jésus disait à la foule : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera très chaud, et cela arrive. Esprits faux ! L’aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger ; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ?
Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-ci ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »
Prière d'introduction
Seigneur, comment savoir discerner ce que, moi, j’ai à faire, plutôt que de discerner le temps qu’il va faire sans l’aide de ton Esprit Saint ?
Demande
Seigneur, s’il te plaît, ne permets pas que mon manque d’ardeur éteigne la voix de l’Esprit Saint qui habite en moi depuis mon baptême.
Points de réflexion
1 . « Hypocrites... vous savez discerner le visage de la terre et du ciel ».
Pour régler et organiser chaque jour et chaque point de notre emploi du temps, nous avons besoin de regarder et de compter avec « la couleur du ciel ».
Les nuages annoncent la pluie, le vent du midi annonce la chaleur, il n’y a rien de changé depuis le discours que tu as adressé aux foules, lors de ton passage sur la terre.
Tu traites les auditeurs d’hypocrites, non pas parce qu’ils savent discerner le visage du ciel et de la terre, mais parce que, contrairement à ce qu’ils affirment, ils ne sont pas attentifs aux signes que Dieu lui-même leur envoie.
2. « Et ce temps-ci, alors, pourquoi ne le discernez-vous pas ? »
Quand tu demandes « pourquoi », tu veux demander « pour quelles raisons » ne discernez-vous pas ce qui va arriver dans votre vie ? Pourquoi n’êtes-vous pas attentifs à tout ce qui vous entoure, pourquoi ne regardez-vous pas l’action de Dieu dans tout ce qui se passe en ce moment ?
Pourquoi ne cherchez-vous pas à comprendre ce que Dieu veut aujourd’hui ? Pourquoi n’écoutez-vous pas ?
3. « Alors, quand tu vas devant le juge avec ton adversaire, tâche, en chemin, de t’accorder avec lui ».
Heureusement, tout le monde ne va pas chez le juge avec son adversaire et tout le monde n’a pas à craindre d’être livré au juge ! Mais peut-être faut-il aussi discerner et juger le temps d’aujourd’hui et voir que le ciel est bien chargé de gros nuages à différents endroits.
Le monde d’aujourd’hui vit dans la crainte, il est resté indifférent à bien des injustices, à bien des discordes et à bien des mésententes et incompréhensions, qui ont engendré jalousie et violence sur de nombreux endroits de la terre, alors le ciel s’est beaucoup chargé.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, que veux-tu que nous fassions ? Au mois de juillet, le pape François, s’adressant à une grande quantité de personnes réunies autour de lui disait : « Dieu brise les schémas. Et si nous n’avons pas le courage de briser les schémas, nous n’avancerons jamais parce que c’est à cela que notre Dieu nous pousse, à être créatifs pour l’avenir. Ma visite ici commence par cette rencontre avec le monde du travail, mais le lieu dans lequel nous nous trouvons est l’université. C’est significatif : cela manifeste l’importance de la recherche et de la formation y compris pour répondre à la complexité des nouvelles questions que soulève la crise économique actuelle, sur le plan local, national et international ». Oui, Seigneur, mais que faire et comment faire ? A ma place, je n’ai aucune possibilité d’action sur cette crise internationale mondiale.
Résolution
Je ne peux pas rester les bras croisés à ne rien faire ! Je vais demander à l’Esprit Saint d’envoyer sa lumière sur le cœur des hommes, pour qu’ils agissent selon ses plans à lui. Je dois prier le Père d’envoyer des ouvriers à la moisson.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation de l’ Evangile du Jour : Samedi 25 Octobre 2014
Sans cesse, Dieu nous invite à nous convertir
Evangile selon St Luc, chapitre 13, 1-9
Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu’ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : ’Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?’ Mais le vigneron lui répondit : ’Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.’ »
Prière d'introduction
Mon Dieu, je sais que tu es là en moi. Merci d’habiter en moi. Je veux prendre conscience de ta présence en moi par un acte d’amour, de foi et d’espérance qui est toute ma prière.
Demande
Mon Dieu tu ne désires pas la mort du pécheur, mais qu'il renonce à ses chemins, et qu'il vive. Prends pitié de moi et prends pitié des autres pécheurs.
Points de réflexion
Cet Évangile aborde la relation entre la moralité de nos actes et le malheur que l’on subit.
Jésus, encore une fois, veut assainir la pensée des hommes. Comme nous le montre le discours des trois amis de Job, la présence du malheur dans la vie de l’homme était très souvent vue comme un châtiment divin. Or Jésus dénonce cette pensée, car elle divise les hommes entre eux.
En effet elle favorise et justifie les jugements négatifs que l’homme peut porter sur son prochain. « S’il lui arrive telle chose c’est qu’il l’a mérité ».
Jésus veut transformer notre dureté de cœur en nous montrant le lien qui nous unit à tous les hommes. « Mais si vous ne faites pas pénitence, vous périrez tous également ». Comme le dit saint Paul, nous sommes tous membres d’un seul corps et donc liés les uns aux autres.
Au lieu d’accuser l’autre dans son malheur, Jésus nous montre que son malheur est lié au mien, que sa souffrance est mienne, que son péché me touche aussi. Jésus veut nous faire prendre conscience que nous sommes responsables les uns des autres, car tous membres de son corps.
Nous avons un grand pouvoir entre les mains, celui de pouvoir élever le corps entier en nous tournant vers Dieu.
Pensons à Moïse, qui par son intercession sauva les juifs de la colère divine. Face au malheur de l’autre, qu’il soit perpétré par le mauvais usage de la liberté humaine ou qu’il vienne par accident, que nous dit Jésus ? « Faites pénitence ! » c’est-à-dire « Revenez vers Dieu ».
Comment réagir au mal qui m’entoure, qui touche mes proches et d’autres ? Me convertir, retrouver l’union avec Dieu et, ainsi, en faire profiter tout le corps avec moi. Jésus ne cesse de nous répéter qu’il ne se lasse pas de notre conversion quotidienne, qu’il en a besoin pour nous sauver et sauver les autres et qu’elle est toujours possible et d’actualité.
Cette joie immense que Jésus exprime en parlant de la conversion d’un pécheur ne serait-elle pas justement la joie de voir tout le corps sanctifié par cette conversion ?
Dialogue avec le Christ
Pardonne-moi Seigneur pour la dureté de mon cœur qui juge quand toi tu es l’infinie miséricorde qui, au lieu d’accuser, renouvelle encore et encore ton alliance avec chacun d’entre nous. Merci pour ta fidélité Seigneur. Merci Seigneur car je ne suis pas seule dans mon cheminement vers toi. Avec toutes ces personnes qui te cherchent et qui m’élèvent vers toi, je veux te chanter ce psaume. R/ Nous irons dans la joie vers la maison de Dieu. Quelle joie quand on m'a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! » Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu'un ! C'est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur.
Résolution
A chaque fois que j’aurai une pensée qui accuse quelqu’un, je demanderai à Dieu de me donner son cœur et ses yeux pour voir cette personne avec le même amour qu’il a pour elle.
SOURCE : Catholique.org
Le Figuier
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation de l’ Evangile du Jour : Samedi 25 Octobre 2014
Sans cesse, Dieu nous invite à nous convertir
Evangile selon St Luc, chapitre 13, 1-9
Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu’ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : ’Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?’ Mais le vigneron lui répondit : ’Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.’ »
Prière d'introduction
Mon Dieu, je sais que tu es là en moi. Merci d’habiter en moi. Je veux prendre conscience de ta présence en moi par un acte d’amour, de foi et d’espérance qui est toute ma prière.
Demande
Mon Dieu tu ne désires pas la mort du pécheur, mais qu'il renonce à ses chemins, et qu'il vive. Prends pitié de moi et prends pitié des autres pécheurs.
Points de réflexion
Cet Évangile aborde la relation entre la moralité de nos actes et le malheur que l’on subit.
Jésus, encore une fois, veut assainir la pensée des hommes. Comme nous le montre le discours des trois amis de Job, la présence du malheur dans la vie de l’homme était très souvent vue comme un châtiment divin. Or Jésus dénonce cette pensée, car elle divise les hommes entre eux.
En effet elle favorise et justifie les jugements négatifs que l’homme peut porter sur son prochain. « S’il lui arrive telle chose c’est qu’il l’a mérité ».
Jésus veut transformer notre dureté de cœur en nous montrant le lien qui nous unit à tous les hommes. « Mais si vous ne faites pas pénitence, vous périrez tous également ». Comme le dit saint Paul, nous sommes tous membres d’un seul corps et donc liés les uns aux autres.
Au lieu d’accuser l’autre dans son malheur, Jésus nous montre que son malheur est lié au mien, que sa souffrance est mienne, que son péché me touche aussi. Jésus veut nous faire prendre conscience que nous sommes responsables les uns des autres, car tous membres de son corps.
Nous avons un grand pouvoir entre les mains, celui de pouvoir élever le corps entier en nous tournant vers Dieu.
Pensons à Moïse, qui par son intercession sauva les juifs de la colère divine. Face au malheur de l’autre, qu’il soit perpétré par le mauvais usage de la liberté humaine ou qu’il vienne par accident, que nous dit Jésus ? « Faites pénitence ! » c’est-à-dire « Revenez vers Dieu ».
Comment réagir au mal qui m’entoure, qui touche mes proches et d’autres ? Me convertir, retrouver l’union avec Dieu et, ainsi, en faire profiter tout le corps avec moi. Jésus ne cesse de nous répéter qu’il ne se lasse pas de notre conversion quotidienne, qu’il en a besoin pour nous sauver et sauver les autres et qu’elle est toujours possible et d’actualité.
Cette joie immense que Jésus exprime en parlant de la conversion d’un pécheur ne serait-elle pas justement la joie de voir tout le corps sanctifié par cette conversion ?
Dialogue avec le Christ
Pardonne-moi Seigneur pour la dureté de mon cœur qui juge quand toi tu es l’infinie miséricorde qui, au lieu d’accuser, renouvelle encore et encore ton alliance avec chacun d’entre nous. Merci pour ta fidélité Seigneur. Merci Seigneur car je ne suis pas seule dans mon cheminement vers toi. Avec toutes ces personnes qui te cherchent et qui m’élèvent vers toi, je veux te chanter ce psaume. R/ Nous irons dans la joie vers la maison de Dieu. Quelle joie quand on m'a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! » Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu'un ! C'est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur.
Résolution
A chaque fois que j’aurai une pensée qui accuse quelqu’un, je demanderai à Dieu de me donner son cœur et ses yeux pour voir cette personne avec le même amour qu’il a pour elle.
SOURCE : Catholique.org
Le Figuier
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen, Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 25 Octobre 2014
De la férie
29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=25/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 25 Octobre 2014
De la férie
29ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4 : 7 à 16
La diversité des ministères au service de l'unité
Frères, chacun d'entre nous a reçu le Don de la Grâce comme le CHRIST nous l'a partagée. C'est pourquoi l'Écriture dit : IL est monté sur la hauteur, emmenant des prisonniers, IL a fait des Dons aux hommes.
Que veut dire : IL est monté ? — Cela veut dire qu'IL était d'abord descendu jusqu'en bas sur la Terre. Et CELUI qui était descendu est le même qui est monté au plus Haut des Cieux pour combler tout l'Univers. Et les Dons qu'IL a faits aux hommes, ce sont d'abord les Apôtres, puis les Prophètes et les Missionnaires de l'Évangile, et aussi les Pasteurs et ceux qui Enseignent. De cette manière, le peuple Saint est organisé pour que les tâches du ministère soient accomplies, et que se construise le Corps du CHRIST. Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l'unité dans la foi et la vraie connaissance du FILS de DIEU, à l'état de l'Homme parfait, à la plénitude de la Stature du CHRIST.
Alors, nous ne serons plus comme des enfants, nous laissant secouer et mener à la dérive par tous les courants d'idées, au gré des hommes, eux qui emploient leur astuce à nous entraîner dans l'erreur. Au contraire, en vivant dans la Vérité de l'Amour, nous grandirons dans le CHRIST pour nous élever en tout jusqu'à LUI, car IL est la TÊTE. Et par LUI, dans l'harmonie et la cohésion, tout le corps poursuit sa croissance, grâce aux connexions internes qui le maintiennent, selon l'activité qui est à la mesure de chaque membre. Ainsi le corps se construit dans l'Amour.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4 : 7 à 16
La diversité des ministères au service de l'unité
Frères, chacun d'entre nous a reçu le Don de la Grâce comme le CHRIST nous l'a partagée. C'est pourquoi l'Écriture dit : IL est monté sur la hauteur, emmenant des prisonniers, IL a fait des Dons aux hommes.
Que veut dire : IL est monté ? — Cela veut dire qu'IL était d'abord descendu jusqu'en bas sur la Terre. Et CELUI qui était descendu est le même qui est monté au plus Haut des Cieux pour combler tout l'Univers. Et les Dons qu'IL a faits aux hommes, ce sont d'abord les Apôtres, puis les Prophètes et les Missionnaires de l'Évangile, et aussi les Pasteurs et ceux qui Enseignent. De cette manière, le peuple Saint est organisé pour que les tâches du ministère soient accomplies, et que se construise le Corps du CHRIST. Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l'unité dans la foi et la vraie connaissance du FILS de DIEU, à l'état de l'Homme parfait, à la plénitude de la Stature du CHRIST.
Alors, nous ne serons plus comme des enfants, nous laissant secouer et mener à la dérive par tous les courants d'idées, au gré des hommes, eux qui emploient leur astuce à nous entraîner dans l'erreur. Au contraire, en vivant dans la Vérité de l'Amour, nous grandirons dans le CHRIST pour nous élever en tout jusqu'à LUI, car IL est la TÊTE. Et par LUI, dans l'harmonie et la cohésion, tout le corps poursuit sa croissance, grâce aux connexions internes qui le maintiennent, selon l'activité qui est à la mesure de chaque membre. Ainsi le corps se construit dans l'Amour.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Voeux de paix pour Jérusalem
Chant des pèlerinages, appartenant au recueil de David.
[Psaume 121 (122), entièrement]
[Psaume 121 (122), entièrement]
Psaume 121 (122) : 1 et 2, 3 et 4ab, 4cd et 5
R/ Nous irons dans la joie
vers la Maison de DIEU.
Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la Maison du SEIGNEUR ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !
R/
Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un !
C'est là que montent les Tribus,
les Tribus du SEIGNEUR.
R/
C'est là qu'Israël doit rendre Grâce
au NOM du SEIGNEUR.
C'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
vers la Maison de DIEU.
Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la Maison du SEIGNEUR ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !
R/
Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un !
C'est là que montent les Tribus,
les Tribus du SEIGNEUR.
R/
C'est là qu'Israël doit rendre Grâce
au NOM du SEIGNEUR.
C'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 13 : 1 à 9
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Mon DIEU, TU ne désires pas la mort du pécheur, mais qu'il renonce à ses chemins, et qu'il vive. Alléluia. (cf. Ez 33, 11)
Sans cesse, DIEU nous invite à nous convertir
Un jour, des gens vinrent rapporter à JÉSUS l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice.
JÉSUS leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, Je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien non, Je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
JÉSUS leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?' Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Mon DIEU, TU ne désires pas la mort du pécheur, mais qu'il renonce à ses chemins, et qu'il vive. Alléluia. (cf. Ez 33, 11)
Sans cesse, DIEU nous invite à nous convertir
Un jour, des gens vinrent rapporter à JÉSUS l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice.
JÉSUS leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, Je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien non, Je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
JÉSUS leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?' Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=25/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Inscription : 17/06/2014
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci " tous artisans de Paix "
*****
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour Dimanche 26 Octobre 2014
Amour de Dieu et amour du prochain
Evangile selon St Matthieu, chapitre 22, 34-40
Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu’il y a dans l’Écriture ? dans la Loi et les Prophètes ? dépend de ces deux commandements. »
Prière d'introduction
Seigneur, ouvre les oreilles de mon cœur, fais que j’entende tes paroles, comme si c’était la première fois. Permets que je sois une nouvelle fois surpris par la nouveauté de ton message.
Demande
Seigneur, donne-moi un cœur simple, dont la seule occupation soit de t’aimer.
Points de réflexion
1.Savoir ce qui est le plus important dans la vie est une question de simplicité :
Combien de personnes nous disent, lorsqu’on a un travail à faire ou une conférence à donner, que « le plus important c’est ceci ou cela » ! Les médias nous inondent, eux aussi, de tas de choses dont nous aurions apparemment besoin et qui seraient importantes pour réussir notre vie. Face à une telle quantité de propositions (besoins et engagements), qu’est-ce qui, finalement, est vraiment important ?
Qu’est-ce qui comptera à la fin de la vie ?
Dans ce texte, le docteur de la Loi est face à une situation très similaire. Tout en étant un expert de la Loi, il ne peut pas donner la réponse. Entre les 613 commandements de la Thora juive, quel est le commandement le plus important ? « Maître, quel est le grand commandement ? » Il faut absolument trouver une échelle de valeurs, permettant de donner un ordre d’importance au sein de cette collection de règles.
Seigneur, parfois je sens qu’il y a beaucoup de choses importantes dans ma vie : elles sont toutes au même niveau et demandent mon attention, mon temps et toute mon énergie.
Et, finalement, je suis comme ce scribe, tiraillé de tous les côtés par ces choses importantes, sans savoir celle qui est prioritaire, celle qu’il faut mettre à la première place, celle qui donne toute sa valeur au reste. Seigneur, j’ai besoin d’une formule simple pour m’aider à discerner ce qui est vraiment important. Maintenant, je te demande moi aussi : « Maître, quel est le plus grand commandement ? »
Je ne veux pas chercher à te mettre à l’épreuve. Je te le demande simplement parce que je veux vivre selon tes critères, tes valeurs. Je veux que ce qui est le plus important pour toi soit aussi le plus important pour moi.
2. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tous ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Voilà la réponse du Maître face à notre recherche du plus important. Jésus nous propose son échelle de valeurs et de priorités, son programme de vie. L’icône de ce programme, c’est la croix. Sur le bois, le Christ est allé jusqu’au bout de son amour pour son Père et envers les hommes. Et la croix est, pour nous, un rappel constant du plus grand commandement.
La traverse verticale nous indique qu’en tant que chrétiens, il nous est impossible de vivre uniquement avec la conscience d’être un enfant racheté par Dieu mais sans rien lui donner en retour. Et qu’est-ce qui peut plaire davantage à notre Père que notre amour reconnaissant ? L’amour s’exprime en une relation, et cette relation se construit à partir de la communication qui s’établit dans la prière.
Mais c’est n’est pas le seul chemin. Pour aller d’un bout à l’autre de la traverse verticale, il faut accepter aussi la traverse horizontale. Dieu veut que je parvienne à un véritable amour pour lui en passant par un véritable amour de mes frères. « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas » (1 Jn 4,20).
3. « De ces deux commandement dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes ».
En résumé, de ce commandement de l’amour dépendent toutes les Saintes Écritures. Toute la Révélation peut se lire dans l’optique de ce grand
commandement, toute l’interprétation de la Bible est illuminée par le grand amour que Dieu nous a montré en son Fils et que le Fils nous demande de vivre les uns envers les autres.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je veux vivre ma vie à la lumière de ce double commandement. Guide mon intelligence pour faire de l’amour, envers Dieu et envers le prochain, mon critère de discernement et de jugement, mon échelle de valeurs. Face aux différents engagements, aux diverses propositions et obligations, aide-moi à mettre l’amour comme la priorité la plus importante. Unifie et simplifie ma vie en faisant de cette journée, de ce moment, un moment où ce que je vis est le plus important : le moment de l’amour. Surtout, Jésus, je te demande encore une fois, de venir m’aider à accomplir ce grand commandement. Viens demeurer en moi, pour qu’en moi, ce soit toi qui aimes le Père et tous les hommes.
Résolution
Demander à l’Esprit Saint de remplir mon cœur de son amour pour accomplir mes principaux devoirs et mes engagements, comme acte d’amour envers Dieu et de service envers mes proches.
SOURCE : Catholique.org
****
J'informe les fidèles lecteurs de mon absence , jusqu'au Lundi 03 Novembre
*****
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour Dimanche 26 Octobre 2014
Amour de Dieu et amour du prochain
Evangile selon St Matthieu, chapitre 22, 34-40
Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu’il y a dans l’Écriture ? dans la Loi et les Prophètes ? dépend de ces deux commandements. »
Prière d'introduction
Seigneur, ouvre les oreilles de mon cœur, fais que j’entende tes paroles, comme si c’était la première fois. Permets que je sois une nouvelle fois surpris par la nouveauté de ton message.
Demande
Seigneur, donne-moi un cœur simple, dont la seule occupation soit de t’aimer.
Points de réflexion
1.Savoir ce qui est le plus important dans la vie est une question de simplicité :
Combien de personnes nous disent, lorsqu’on a un travail à faire ou une conférence à donner, que « le plus important c’est ceci ou cela » ! Les médias nous inondent, eux aussi, de tas de choses dont nous aurions apparemment besoin et qui seraient importantes pour réussir notre vie. Face à une telle quantité de propositions (besoins et engagements), qu’est-ce qui, finalement, est vraiment important ?
Qu’est-ce qui comptera à la fin de la vie ?
Dans ce texte, le docteur de la Loi est face à une situation très similaire. Tout en étant un expert de la Loi, il ne peut pas donner la réponse. Entre les 613 commandements de la Thora juive, quel est le commandement le plus important ? « Maître, quel est le grand commandement ? » Il faut absolument trouver une échelle de valeurs, permettant de donner un ordre d’importance au sein de cette collection de règles.
Seigneur, parfois je sens qu’il y a beaucoup de choses importantes dans ma vie : elles sont toutes au même niveau et demandent mon attention, mon temps et toute mon énergie.
Et, finalement, je suis comme ce scribe, tiraillé de tous les côtés par ces choses importantes, sans savoir celle qui est prioritaire, celle qu’il faut mettre à la première place, celle qui donne toute sa valeur au reste. Seigneur, j’ai besoin d’une formule simple pour m’aider à discerner ce qui est vraiment important. Maintenant, je te demande moi aussi : « Maître, quel est le plus grand commandement ? »
Je ne veux pas chercher à te mettre à l’épreuve. Je te le demande simplement parce que je veux vivre selon tes critères, tes valeurs. Je veux que ce qui est le plus important pour toi soit aussi le plus important pour moi.
2. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tous ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Voilà la réponse du Maître face à notre recherche du plus important. Jésus nous propose son échelle de valeurs et de priorités, son programme de vie. L’icône de ce programme, c’est la croix. Sur le bois, le Christ est allé jusqu’au bout de son amour pour son Père et envers les hommes. Et la croix est, pour nous, un rappel constant du plus grand commandement.
La traverse verticale nous indique qu’en tant que chrétiens, il nous est impossible de vivre uniquement avec la conscience d’être un enfant racheté par Dieu mais sans rien lui donner en retour. Et qu’est-ce qui peut plaire davantage à notre Père que notre amour reconnaissant ? L’amour s’exprime en une relation, et cette relation se construit à partir de la communication qui s’établit dans la prière.
Mais c’est n’est pas le seul chemin. Pour aller d’un bout à l’autre de la traverse verticale, il faut accepter aussi la traverse horizontale. Dieu veut que je parvienne à un véritable amour pour lui en passant par un véritable amour de mes frères. « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas » (1 Jn 4,20).
3. « De ces deux commandement dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes ».
En résumé, de ce commandement de l’amour dépendent toutes les Saintes Écritures. Toute la Révélation peut se lire dans l’optique de ce grand
commandement, toute l’interprétation de la Bible est illuminée par le grand amour que Dieu nous a montré en son Fils et que le Fils nous demande de vivre les uns envers les autres.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je veux vivre ma vie à la lumière de ce double commandement. Guide mon intelligence pour faire de l’amour, envers Dieu et envers le prochain, mon critère de discernement et de jugement, mon échelle de valeurs. Face aux différents engagements, aux diverses propositions et obligations, aide-moi à mettre l’amour comme la priorité la plus importante. Unifie et simplifie ma vie en faisant de cette journée, de ce moment, un moment où ce que je vis est le plus important : le moment de l’amour. Surtout, Jésus, je te demande encore une fois, de venir m’aider à accomplir ce grand commandement. Viens demeurer en moi, pour qu’en moi, ce soit toi qui aimes le Père et tous les hommes.
Résolution
Demander à l’Esprit Saint de remplir mon cœur de son amour pour accomplir mes principaux devoirs et mes engagements, comme acte d’amour envers Dieu et de service envers mes proches.
SOURCE : Catholique.org
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen, Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 26 Octobre 2014
30ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Lien :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/en-marche-vers-dimanche-30e-dimanche-temps-ordinaire-a-integrale-des-lectures/00089059
Vu sur :
www.KTOTV.com
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=26/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 26 Octobre 2014
30ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
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(Première lecture)
Livre de l’Exode 22 : 20 à 26
DIEU exige qu'on aime les pauvres
Quand Moïse transmettait au peuple les Lois du SEIGNEUR, IL disait : « Tu ne maltraiteras point l'immigré qui réside chez toi, tu ne l'opprimeras point, car vous étiez vous-mêmes des immigrés en Égypte. Vous n'accablerez pas la veuve et l'orphelin. Si tu les accables et qu'ils crient vers Moi, J'écouterai leur cri. Ma colère s'enflammera et Je vous ferai périr par l'épée : vos femmes deviendront veuves, et vos fils, orphelins.
Si tu prêtes de l'argent à quelqu'un de Mon Peuple, à un pauvre parmi tes frères, tu n'agiras pas envers lui comme un usurier : tu ne lui imposeras pas d'intérêts. Si tu prends en gage le manteau de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil. C'est tout ce qu'il a pour se couvrir ; c'est le manteau dont il s'enveloppe, la seule couverture qu'il ait pour dormir. S'il crie vers Moi, Je l'écouterai, car Moi, Je suis compatissant ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de l’Exode 22 : 20 à 26
DIEU exige qu'on aime les pauvres
Quand Moïse transmettait au peuple les Lois du SEIGNEUR, IL disait : « Tu ne maltraiteras point l'immigré qui réside chez toi, tu ne l'opprimeras point, car vous étiez vous-mêmes des immigrés en Égypte. Vous n'accablerez pas la veuve et l'orphelin. Si tu les accables et qu'ils crient vers Moi, J'écouterai leur cri. Ma colère s'enflammera et Je vous ferai périr par l'épée : vos femmes deviendront veuves, et vos fils, orphelins.
Si tu prêtes de l'argent à quelqu'un de Mon Peuple, à un pauvre parmi tes frères, tu n'agiras pas envers lui comme un usurier : tu ne lui imposeras pas d'intérêts. Si tu prends en gage le manteau de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil. C'est tout ce qu'il a pour se couvrir ; c'est le manteau dont il s'enveloppe, la seule couverture qu'il ait pour dormir. S'il crie vers Moi, Je l'écouterai, car Moi, Je suis compatissant ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Un roi remercie DIEU après la victoire
Du répertoire du chef de chorale. Chant appartenant au recueil de David, le serviteur du SEIGNEUR. David adressa ces paroles au SEIGNEUR quand CELUI-CI l’eut délivré de tous ses ennemis, en particulier de Saül.
[Psaume 17 (18), entièrement]
[Psaume 17 (18), entièrement]
Psaume 17 (18) : 2 et 3, 4 et 20, 47 et 51ab
R/ Je t'aime, SEIGNEUR,
DIEU qui me rends fort !
Je t'aime, SEIGNEUR, ma Force :
SEIGNEUR, mon Roc, ma Forteresse,
DIEU mon Libérateur, le ROCHER qui m'abrite,
mon Bouclier, mon Fort, mon Arme de Victoire !
R/
Louange à DIEU ! Quand je fais appel au SEIGNEUR,
je suis sauvé de tous mes ennemis.
Et LUI m'a dégagé, mis au large,
IL m'a libéré, car IL m'aime.
R/
Vive le SEIGNEUR ! Béni soit mon Rocher !
Qu'IL triomphe, le DIEU de ma Victoire,
IL donne à Son ROI de Grandes Victoires,
IL se montre Fidèle à Son MESSIE pour toujours.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
DIEU qui me rends fort !
Je t'aime, SEIGNEUR, ma Force :
SEIGNEUR, mon Roc, ma Forteresse,
DIEU mon Libérateur, le ROCHER qui m'abrite,
mon Bouclier, mon Fort, mon Arme de Victoire !
R/
Louange à DIEU ! Quand je fais appel au SEIGNEUR,
je suis sauvé de tous mes ennemis.
Et LUI m'a dégagé, mis au large,
IL m'a libéré, car IL m'aime.
R/
Vive le SEIGNEUR ! Béni soit mon Rocher !
Qu'IL triomphe, le DIEU de ma Victoire,
IL donne à Son ROI de Grandes Victoires,
IL se montre Fidèle à Son MESSIE pour toujours.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/2xbB
http://www.mirari.fr/2xbB
(Deuxième lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 1 : 5 à 10
L'annonce de l'Évangile et la conversion
Frères,
vous savez comment nous nous sommes comportés chez vous pour votre bien. Et vous, vous avez commencé à nous imiter, nous et le SEIGNEUR, en accueillant la Parole au milieu de bien des épreuves avec la joie de l'ESPRIT SAINT. Ainsi vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de Macédoine et de toute la Grèce. Et ce n'est pas seulement en Macédoine et dans toute la Grèce qu'à partir de chez vous la Parole du SEIGNEUR a retenti, mais la nouvelle de votre foi en DIEU s'est si bien répandue partout que nous n'avons plus rien à en dire. En effet, quand les gens parlent de nous, ils racontent l'accueil que vous nous avez fait ; ils disent comment vous vous êtes convertis à DIEU en vous détournant des idoles, afin de servir le DIEU VIVANT et VÉRITABLE, et afin d'attendre des Cieux Son FILS qu'IL a ressuscité d'entre les morts, JÉSUS, qui nous délivre de la colère qui vient.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 1 : 5 à 10
L'annonce de l'Évangile et la conversion
Frères,
vous savez comment nous nous sommes comportés chez vous pour votre bien. Et vous, vous avez commencé à nous imiter, nous et le SEIGNEUR, en accueillant la Parole au milieu de bien des épreuves avec la joie de l'ESPRIT SAINT. Ainsi vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de Macédoine et de toute la Grèce. Et ce n'est pas seulement en Macédoine et dans toute la Grèce qu'à partir de chez vous la Parole du SEIGNEUR a retenti, mais la nouvelle de votre foi en DIEU s'est si bien répandue partout que nous n'avons plus rien à en dire. En effet, quand les gens parlent de nous, ils racontent l'accueil que vous nous avez fait ; ils disent comment vous vous êtes convertis à DIEU en vous détournant des idoles, afin de servir le DIEU VIVANT et VÉRITABLE, et afin d'attendre des Cieux Son FILS qu'IL a ressuscité d'entre les morts, JÉSUS, qui nous délivre de la colère qui vient.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 22 : 34 à 40
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
DIEU est AMOUR. Celui qui aime est né de DIEU : il connait DIEU.
Alléluia.
(1 Jn, 8.7)
AMOUR de DIEU et amour du prochain
Les pharisiens, apprenant que JÉSUS avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l'un d'entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à JÉSUS pour LE mettre à l'épreuve : « MAÎTRE, dans la Loi, quel est le Grand Commandement ? » JÉSUS lui répondit : « Tu aimeras le SEIGNEUR ton DIEU de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le Grand, le Premier Commandement. Et voici le Second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu'il y a dans l'Écriture — dans la Loi et les Prophètes — dépend de ces Deux Commandements. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
DIEU est AMOUR. Celui qui aime est né de DIEU : il connait DIEU.
Alléluia.
(1 Jn, 8.7)
AMOUR de DIEU et amour du prochain
Les pharisiens, apprenant que JÉSUS avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l'un d'entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à JÉSUS pour LE mettre à l'épreuve : « MAÎTRE, dans la Loi, quel est le Grand Commandement ? » JÉSUS lui répondit : « Tu aimeras le SEIGNEUR ton DIEU de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le Grand, le Premier Commandement. Et voici le Second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu'il y a dans l'Écriture — dans la Loi et les Prophètes — dépend de ces Deux Commandements. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=26/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Dimanche 26 octobre 2014 : Trentième dimanche du temps ordinaire
Saint Évariste, Pape et Martyr († 108),
Saint Démétrios de Thessalonique Ermite et martyr († 306),
Bienheureux Bonaventure de Potenza, Prêtre o.f.m. (1651-1711)
Lectures de la messe :
1ère lecture : Dieu exige qu'on aime les pauvres (Ex 22, 20-26)
Psaume : 17, 2-3, 4.20, 47.51ab
R/ Je t'aime, Seigneur,
Dieu qui me rends fort !
2ème lecture : L'annonce de l'Évangile et la conversion (1Th 1, 5-10)
Evangile : Amour de Dieu et amour du prochain (Mt 22, 34-40)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Dieu est amour. Celui qui aime est né de Dieu : il connait Dieu. Alléluia. (1 Jn, 8.7)
Homélie :
Pharisiens et sadducéens se relaient pour harceler Jésus de questions pièges. Les pharisiens ont ouvert le feu : ils ont essayé de compromettre Jésus sur le terrain politique avec la demande concernant le tribut redevable à César (Mt 22, 15-22). Mis en échec ils se sont retirés et ont laissé la place aux sadducéens. Ceux-ci ont tenté de démontrer que la doctrine de la résurrection soutenue par Notre-Seigneur est absurde ; leur argumentation s’appuyait sur le cas de figure de six frères épousant successivement la femme de leur frère défunt pour lui assurer une descendance (Mt 22, 23-33). Le rappel des conditions de vie dans le Royaume les a obligés eux aussi à battre en retraite.
Devenus plus prudents, « les pharisiens se réunirent » et par la voix d’un légiste, ils tendent un piège bien plus subtil. Il était de tradition que les Maîtres résument les prescriptions de la Loi autour d’un commandement central d’où tous les autres sont sensés procéder et auquel ils devraient ramener. Cette synthèse originale caractérisait l’enseignement de chaque Rabbi. L’exercice n’était pas facile car les quelques sentences retenues devaient proposer une synthèse fidèle de l’essentiel de la Thora. Le « grand commandement » auquel se réfèrent les pharisiens est donc celui qui pour Jésus s’impose de manière absolue et autour duquel il entend construire sa doctrine. Ces messieurs espèrent bien sûr que la réponse du Rabbi sera insuffisante et qu’ils auront ainsi matière pour mettre en doute son orthodoxie.
La réponse de Notre-Seigneur est plutôt embarrassante pour le docteur, qui se trouve pris à son propre piège ; en effet, s’il reconnaît le bien-fondé de la réponse de Jésus, il est obligé d’avouer la fausseté de son attitude qui est tout sauf charitable envers son prochain ! Curieusement, Jésus ne se réfère pas à la Loi, c’est-à-dire au Décalogue, mais il rassemble un verset du Deutéronome (Dt 6, 5) et un autre du Lévitique (Lv 19, 18) pour composer un seul précepte, qui selon lui s’impose inconditionnellement. On pourrait donc lui reprocher de ne pas répondre à la demande qui lui est adressée. Mais en fait, il dépasse la Loi vers son accomplissement dans l’amour. Dans les deux passages convoqués, le programme à mettre en œuvre consiste en effet à « aimer ». Par deux fois, ce verbe est proposé au futur, non pas pour indiquer une action à venir, mais pour signifier qu’il s’agit de l’occupation principale tout au long du chemin qui conduit au Royaume. Le futur a ici valeur d’un impératif qui vaut de manière définitive : « Cherchez le Seigneur et sa force, sans vous lasser, recherchez son visage » (Ps 104, 4), confirmait l’Antienne d’ouverture de notre liturgie.
L’objet de cet amour est double. Il s’agit d’abord d’aimer « le Seigneur » et de l’aimer dans la radicalité d’un engagement de tout son être. Conjointement et dans l’élan d’un unique amour qui se donne résolument et sans retour, nous sommes invités à « aimer notre prochain comme nous-même ». Jésus précise que les deux commandements sont d’égale importance, et à vrai dire n’en font qu’un, le second étant le lieu de vérification du premier. La première lecture tirée de l’Exode est on ne peut plus claire à ce propos : Dieu se situe explicitement du côté de l’immigré, de la veuve et de l’orphelin dont il prend la défense de manière enflammée, « car moi, je suis compatissant ». Une compassion active qui culmine dans l’incarnation du Verbe, venu partager notre condition humaine afin de nous introduire dans sa condition divine.
Pourtant Notre-Seigneur nous invite à respecter une priorité : pour aimer comme il convient notre prochain, il nous faut d’abord nous enraciner dans l’amour de Dieu et nous attacher à lui « de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée ». Ce n’est que lorsque nous serons ainsi totalement décentré de nous-même vers celui qui est notre Source et notre Fin, que nous pourrons aimer notre prochain « en esprit et vérité » (cf. Jn 4, 23-24), c’est-à-dire dans la chasteté d’un amour non possessif et dans la liberté du don et du service gratuits. La charité chrétienne est tout autre chose qu’une philanthropie : elle est consentement à l’action de l’Esprit de Jésus-Christ en nous, travaillant à l’instauration du Royaume.
Jean-Paul II souhaitait ardemment que « le monde redécouvre que le christianisme est la religion de l’amour ». Et comment pourrait-il le découvrir si ce n’est grâce au témoignage de l’engagement des chrétiens au service de leurs frères ? Avant lui, Paul VI soulignait déjà que notre monde a davantage besoin de témoins que de maîtres ; et s’il écoute les maîtres, c’est parce qu’ils sont avant tout des témoins. C’est bien ce qu’écrivait Saint Paul aux chrétiens de Thessalonique : il ne les invite pas seulement à répéter ce qu’il a dit, mais à imiter son comportement. C’est ainsi qu’ils demeureront « un modèle pour tous les croyants » (2nd lect.). En effet, si leur prédication de la Parole « en Macédoine et dans toute la Grèce » porte tant de fruit, c’est parce que leur foi s’est répandue en œuvres de charité, bien plus éloquentes que tous les discours. Seule une foi qui se met en peine, atteste que nous sommes « convertis à Dieu en nous détournant des idoles, afin de servir le Dieu vivant et véritable, et afin d’attendre des cieux son fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient » (Ibid.). En ce dimanche des missions, puissions-nous mieux prendre conscience que l’annonce de notre foi et le témoignage de notre espérance, commencent par une vie de service, en cohérence avec l’Evangile que nous confessons.
« “Je t’aime Seigneur ma force, mais augmente ma charité ; Seigneur mon roc, ma forteresse, je m’appuie sur toi, mais fais grandir ma foi ; Dieu mon libérateur, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire, je suis sûr de toi, mais arrache-moi à mes peurs” (cf. Ps 17), et accorde-moi dans l’Esprit Saint, l’audace d’une vrai conversion, d’un amendement sincère de ma vie, afin qu’en t’aimant plus que tout et en te servant en mes frères, je devienne un vrai disciple de Jésus, et un témoin crédible de la Bonne Nouvelle du salut que tu nous envoies proclamer à tous les hommes ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon inédit sur la lettre de saint Jacques
Dieu ne te demande pas beaucoup de choses, car à elle seule la charité accomplit toute la Loi (Rm 13,10). Mais cet amour est double : amour envers Dieu et envers le prochain... Quand Dieu te dit d'aimer ton prochain, il ne te dit pas : aime-le de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit ; mais il te dit : aime ton prochain comme toi-même. Aime donc Dieu de tout toi-même, parce qu'il est plus grand que toi ; aime ton prochain comme toi-même, parce qu'il est ce que tu es...
Il y a donc trois objets de notre amour ; pourquoi n'y a-t-il que deux commandements ? Je vais te le dire : Dieu n'a pas jugé nécessaire de t'engager à t'aimer toi-même puisqu'il n'y a personne qui ne s'aime pas soi-même. Mais beaucoup de gens se perdent parce qu'ils s'aiment mal. En te disant d'aimer Dieu de tout toi-même, Dieu t'a donné la règle selon laquelle tu dois t'aimer. Sans doute, tu veux t'aimer ? Alors, aime Dieu de tout toi-même. C'est en lui, en effet, que tu te trouveras, en évitant de te perdre en toi... Ainsi donc, la règle selon laquelle tu as à t'aimer t'est donnée : aime celui qui est plus grand que toi, et tu t'aimeras toi-même.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Dimanche 26 octobre 2014 : Trentième dimanche du temps ordinaire
Saint Évariste, Pape et Martyr († 108),
Saint Démétrios de Thessalonique Ermite et martyr († 306),
Bienheureux Bonaventure de Potenza, Prêtre o.f.m. (1651-1711)
- Saint Évariste, Pape et Martyr († 108):
- Saint Évariste, Pape et Martyr († 108)" L'espérance est, au milieu des maux de la vie, un gage de consolation."
Saint Innocent III.
Saint Evariste, pape. Bréviaire romain. Clermont-Ferrand. XVe.Tandis que Jean le bien-aimé voyait enfin venir à lui le Seigneur et quittait pour le ciel son séjour d'Ephèse, Rome, sous Evariste, achevait d'arrêter les dispositions du long pèlerinage qui ne se terminera pour elle qu'au dernier des jours.
La période bénie des temps apostoliques est définitivement close ; mais la Ville éternelle accroît sans fin son trésor de gloire. Le pontificat nouveau voit la vierge Domitile cimenter dans le sang des Flavii, par son martyre, les fondations de cette Jérusalem qui remplace la première, détruite par les siens.
Puis c'est saint Ignace d'Antioche, apportant " à l'Eglise qui préside dans la charité " (Ignat. Epist. ad Romanos.) le témoignage suprême ; " froment du Christ ", la dent des fauves du Colisée donne satisfaction à son désir et fait de lui" un pain vraiment pur " (Ibid.).
Le successeur de saint Anaclet sur le trône de saint Pierre (83 - 96) fut élu pendant que la seconde persécution générale sévissait avec le plus de fureur. Domitien ne sut pas sans doute que le pontificat chrétien se perpétuait ainsi dans l'ombre des catacombes. La main de Dieu allait bientôt s'appesantir sur ce prince impie.
Saint Evariste ordonne deux diacres. Gravure du XVIIIe.Evariste, né en Grèce, d'un père juif nommé Juda, de la cité de Béthléem, siégea treize ans, six mois et deux jours, sous les règnes de Domitien, de Nerva et de Trajan, depuis le consulat de Valens et Veter (96), jusqu'à celui de Gallus et Bradua (108).
Ce pontife partagea entre les prêtre les titres de la ville de Rome. Il établit par une constitution sept diacres qui devaient assister l'évêque et lui servir de témoins authentiques. En trois ordinations célébrées au mois de décembre, il promut six prêtres, deux diacres et cinq évêques destinés à diverses Eglises.
Ce fut aussi saint Evariste qui interdit, sauf cas très exceptionnel, qu'un autel - a fortiori un maître-autel - fût fait de bois.
Saint Evariste recut la couronne du martyre. Il fut enseveli près du corps du bienheureux Pierre, au Vatican, le 6 des calendes de novembre (25 octobre 108). Le siège épiscopal demeura vacant dix-neuf jours.
Une épée et une crêche, tels sont les attributs de saint Evariste dans l'art populaire. L'épée parce qu'il fut décapité, la crêche parce que, son père étant Juif de Béthléem, on a imaginé - et peut-être était-ce vrai - qu'il était né près de l'endroit où était né Notre Seigneur Jésus-Christ.PRIEREf]]" Vous êtes le premier des Pontifes à qui l'Eglise se trouva confiée, quand disparurent les derniers de ceux qui avaient vu le Seigneur. Le monde maintenant pouvait dire, sans aucune restriction :[/b] " Si nous avons connu le Christ selon la chair, nous ne le connaissons plus désormais de cette sorte "(II Cor. V, 16.).
L'exil devenait plus absolu pour l'Epouse ; et à cette heure, qui n'était pas sans périls ni angoisses, c'était vous que l'Epoux daignait charger de lui apprendre à poursuivre seule sa route de foi, d'espérance et d'amour.
Vous sûtes justifier l'attente de l'Homme-Dieu. Reconnaissance spéciale vous est due de ce chef par la terre, Ô Evariste, comme spéciale sans doute est aussi votre récompense. Veillez toujours sur Rome et sur l'Eglise. Enseignez-nous " qu'il faut savoir jeûner ici-bas, se résigner à l'absence de l'Epoux " (Matth. IX, 15.) quand il se dérobe, et ne l'en servir pas moins, et ne l'en aimer pas moins " de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos forces, de tout notre esprit " (Luc. X, 27.), tant que dure ce monde et qu'il lui plaît de nous y laisser."
Source : Vie des Saints : http://hodiemecum.hautetfort.com
- Saint Démétrios de Thessalonique Ermite et martyr († 306):
- Saint Démétrios de Thessalonique Ermite et martyr († 306)L'empereur Maximien, appelé aussi Hercule, après avoir soumis à la domination romaine les Goths et les Sarmates, était retourné à Thessalonique, et cet ennemi de Dieu, plongé toujours plus avant dans les erreurs des païens, faisait alors son séjour dans cette ville. A cette époque, le culte insensé des idoles jouissait d'une grande puissance, et se trouvait partout entouré des plus grands honneurs. Les ministres des faux dieux poursuivaient ceux qui confessaient que le Christ est Fils de Dieu, et livraient impunément aux plus affreux supplices les adorateurs de la véritable Sagesse. Parmi leurs victimes se trouve le bienheureux Dimitri, qui, méprisant toute crainte servile, manifestait très haut les sentiments de son coeur. Depuis sa jeunesse, il avait mené une vie pure et irréprochable; de sa bouche sortaient toujours des paroles de salut, qu'il adressait avec une grande ferveur et une sainte liberté à tous ceux qu'il rencontrait, suivant ce que dit l'Apôtre Paul au bienheureux Timothée : "Presse-les à temps et à contretemps."
Le très saint Dimitri était issu d'une famille sénatoriale. Il avait d'abord exercé la charge d'excepteur ou intendant des troupes, et fut ensuite élevé à la dignité de proconsul de la Grèce. L'empereur Maximien l'avait même honoré des insignes consulaires. Pour lui, méprisant toutes ces pompes mondaines, il n'avait jamais à la bouche que de saints discours; il expliquait à ceux qui voulaient l'écouter comment, par la venue du Verbe de Dieu dans la chair, l'homme, perdu jadis et enseveli dans la mort du péché, avait été délivré de l'erreur, et lavé de toutes ses iniquités. Il montrait que c'est ce Verbe divin Qui fait resplendir partout la Lumière de la Vérité et rend libres les âmes de ceux qui croient en Lui. "La justice, la mansuétude, la paix, la charité L'accompagnent, disait Dimitri; Il permet d'espérer en une vie future, Il ordonne de mépriser les biens terrestres, parce qu'Il peut accorder ceux qui sont éternels et incorruptibles; Il promet aux siens la résurrection d'entre les morts et l'entrée au Paradis."
Le bienheureux Dimitri enseignait publiquement ces grands mystères, et confirmait par toutes ses actions cette sublime doctrine. Aussi une multitude de gentils se rassemblait autour de lui sous les voûtes souterraines des bains publics et auprès du portique d'Énée, situé du côté occidental du grand forum de Thessalonique. Le bruit de ses prédications se répandit bientôt dans la ville entière, et même dans le pays circonvoisin. Alors les soldats de l'empereur et les licteurs publics auxquels il avait été ordonné de rechercher les Chrétiens, se saisirent de Dimitri qui, loin de fuir ou de se cacher, célébrait à ce moment avec ses frères, selon la coutume, les rites sacrés de la religion. Ils l'emmenèrent devant Maximien, l'ennemi de Dieu, comme une grande prise, voulant lui prouver par là quelle diligence ils avaient mise dans leurs recherches, puisque le plus illustre des Chrétiens n'avait pu leur échapper.
Or, l'empereur, désireux à ce moment d'assister aux jeux publics, se dirigeait vers le théâtre de la ville, qui est appelé stade. Il s'y trouvait, pour son usage, une sorte de loge faite de grandes pièces de bois et comme suspendue, qui lui permettait, ainsi qu'à ceux qui l'accompagnaient, de voir sans danger ces luttes où l'on répandait le sang humain; et ce spectacle était un de ses plaisirs favoris. Maximien aimait surtout à voir combattre un gladiateur nommé Lyaeus, Vandale de nation, et d'une force si prodigieuse que non-seulement à Rome, mais aussi à Sirmium et à Thessalonique, il terrassait et mettait à mort tout adversaire qu'on lui opposait, avec une puissance et une dextérité qui ne pouvait lui venir que d'un long et fréquent exercice.
Comme personne n'osait se mesurer à ce redoutable lutteur, l'empereur l'avait en grande affection et lui parlait toujours d'un visage riant. Il le louait, il admirait la vigueur de ses membres, et se glorifiait de la force musculaire de ce barbare comme de quelque grand avantage. Maximien venait d'arriver au stade et descendait de son char, lorsque les satellites qui conduisaient le bienheureux Dimitri s'avancèrent pour le lui présenter. Il avait, en effet, demandé à ses gardes si l'accusé persistait à adorer le Christ, et ayant appris qu'il osait même exhorter les autres à embrasser le même culte, il avait ordonné qu'on le lui amenât.
Voyant alors paraître cet homme illustre qui se reconnaissait hautement Chrétien, et qui semblait disposé à tout souffrir pour le Nom de notre Seigneur Jésus Christ, il ne put s'empêcher d'admirer sa constance et le calme de sa physionomie, qui était d'une grande beauté; mais ne voulant pas se distraire du spectacle qui allait commencer, il fit enfermer le vénérable martyr dans une des salles souterraines qui avoisinaient les bains publics. En y entrant, le serviteur du Christ aperçut un énorme scorpion qui se dressa de terre sous ses pieds, voulant le piquer avec sa queue. Le bienheureux fit un Signe de Croix sur la hideuse bête qui périt aussitôt. L'Ange de Dieu parut alors, et, plaçant une couronne sur la tête du martyr, lui dit : "Athlète du Christ, sois fort et robuste dans le combat qui t'attend."
L'empereur entra cependant au théâtre et s'assit sur son estrade. Ayant fait introduire par les appariteurs le gladiateur Lyaeus, il demanda aux assistants si quelqu'un voulait se mesurer en combat singulier avec cet homme, promettant, pour l'encouragement, outre le prix accoutumé, une forte somme d'argent. Un jeune adolescent d'une rare beauté et qui ne portait sur son visage qu'une barbe naissante se présenta aussitôt. Il s'appelait Nestor, et connaissait le glorieux martyr Dimitri, parce qu'il l'avait vu opérant des miracles et entouré souvent des respects de la foule. Il s'était même auparavant rendu auprès du saint martyr, et après s'être jeté à ses pieds, il lui avait dit : "Dimitri, serviteur du Dieu vivant, je veux seul combattre avec Lyaeus; mais invoque pour moi le Christ." Le bienheureux, traçant le Signe de la Croix sur le front et sur la poitrine du jeune homme, lui avait répondu : "Tu vaincras Lyaeus, et tu souffriras le martyre pour le Christ."
Nestor se rendit donc dans le stade, et ayant descendu tous les gradins, il déposa sa tunique et vint se placer devant l'empereur, qui le regarda d'abord avec une grande surprise et lui dit ensuite avec douceur : "Jeune homme, c'est la misère, sans doute, qui te porte à cette témérité de vouloir seul combattre contre Lyaeus, afin qu'avec la victoire, si tu la remportes, tu puisses acquérir en même temps la richesse, ou si tu es vaincu, tu mettes fin avec la vie à ta cruelle pauvreté. Mais j'ai pitié de ta jeunesse, et je veux même récompenser ton audace. Ainsi, retire-toi sain et sauf avec ces présents, et n'aie pas la hardiesse de te mesurer contre ce fameux gladiateur, qui en a fait périr de bien plus forts que toi."
Nestor ne voulut pas recevoir ce que lui offrait la munificence de Maximien, et ne fut pas troublé davantage des éloges qu'il donnait à la force prodigieuse de Lyaeus, mais il répondit : "Je ne désire pas tes richesses, ô empereur, et ce n'est pas pour les obtenir que je me présente au combat; j'y viens seulement triompher de Lyaeus; et sa défaite me sera plus agréable que toutes les richesses et que la vie même." Entendant ces paroles, Maximien et ceux qui l'entouraient furent transportés de colère contre Nestor, dont ils ne pouvaient souffrir la jactance. L'empereur excita lui-même Lyaeus au combat, lui donnant, par ses encouragements, une nouvelle audace.
A ce moment, Nestor, ayant fait sur sa poitrine le Signe protecteur de la Croix, saisit un sabre à la lame recourbée qu'on lui présentait, et, les yeux levés au ciel, s'écria : "Ô Dieu de Dimitri, ô Jésus Christ, Fils bien-aimé du Père, qui a donné à Ton fidèle serviteur David la victoire sur le Philistin Goliath; viens briser et confondre l'audace de Lyaeus et de Maximien". Il dit, et s'élança à travers la barrière contre son ennemi. Les deux combattants se joignirent, et Lyaeus reçut dans le coeur un coup de son adversaire, qui le renversa mourant, et couvrit l'empereur de confusion. Nestor se mit à louer le Seigneur, qui avait accordé aux prières du bienheureux Dimitri la mort si prompte du barbare. Quant à l'empereur Maximien, il s'était levé de son siège, dès qu'il avait vu tomber Lyaeus, et disait avec tristesse, en regagnant le palais impérial : "Par tous les dieux, il faut qu'il y ait eu dans ce combat quelque maléfice; car celui qui a été vaincu par ce jeune homme avait souvent triomphé dans des luttes bien autrement périlleuses." Ayant fait ensuite appeler Nestor, il lui adressa ces paroles : "Dis-moi, jeune homme, quel art magique as-tu donc employé pour vaincre Lyaeus, ou quels étaient les protecteurs qui sont venus à ton secours?" Nestor répondit : "Ce n'est ni par l'art magique, ni aucun enchantement qui l'ont fait périr, mais le Dieu de Dimitri, le Dieu des Chrétiens, a envoyé son Ange, et par ma main, il a terrassé cet orgueilleux scélérat." L'empereur irrité commanda que Nestor fût conduit hors la porte Dorée, pour y être frappé de son propre glaive, comme Chrétien, par Ménutien, préfet de la cité. C'est ainsi que le bienheureux jeune homme remporta la couronne du martyre.
Quelques-uns des principaux officiers de l'empereur lui dirent alors que Dimitri devait être regardé comme le premier auteur de la mort du gladiateur Lyaeus. Maximien sentit aussitôt s'allumer sa colère, et persuadé que la rencontre qu'il avait faite du serviteur de Dieu, quand il se rendait au stade, avait été d'un mauvais augure, il ordonna qu'on le perçât à coups de lances dans la prison souterraine où on l'avait enfermé. Le serviteur du bienheureux Dimitri, nommé Lupus, était présent au martyre de son maître, et recueillit le sang dans le vêtement même de l'athlète du Christ. Il prit aussi l'anneau impérial qui ornait la main du serviteur de Dieu, et l'ayant teint de son sang, opéra par lui de nombreuses guérisons. Bientôt, le bruit se répandit dans toute la ville de Thessalonique que ceux qui souffraient de quelque maladie, ou qui étaient tourmentés des démons, recevaient, par la prière du saint martyr et par la vertu de son anneau, leur entière délivrance. L'empereur, l'ayant appris, ordonna, du haut de son tribunal que Lupus, qui avait guéri ces malades, et quelques autres Chrétiens avec lui, seraient mis à mort le jour des assises publiques.
Cependant, le corps du bienheureux Dimitri, laissé sans sépulture par ceux qui l'avaient massacré, était exposé à toutes les insultes. Quelques frères animés d'un zèle pieux vinrent la nuit, à cause de la crainte qu'inspirait l'empereur; et ayant relevé ces sacrées dépouilles, les ensevelirent dans la fosse même où on les avait jetées, et les couvrirent d'une grande quantité de terre, pour qu'elles n'eussent pas à souffrir des atteintes des animaux féroces. Ce saint corps fut donc laissé en ce lieu; mais bientôt des miracles s'y produisirent, des guérisons, des grâces particulières furent accordées à ceux qui s'approchaient avec foi de la tombe du martyr; et le bienheureux Dimitri devint célèbre dans toute la Macédoine et la Thessalie.
Lorsque les erreurs de l'idolâtrie furent enfin dissipées, et que la Foi Chrétienne eut commencé à briller de tout son éclat, il arriva que Léontius, préfet de l'Illyrie, vînt à tomber très dangereusement malade, tandis qu'il traversait la Dacie. Ses serviteurs l'amenèrent couché dans une litière jusqu'à Thessalonique, et le déposèrent sur la terre qui couvrait les sacrés ossements du martyr Dimitri; aussitôt qu'il eût touché cette tombe miraculeuse, il recouvra la santé. Lui et les siens se mirent alors à louer le Seigneur, et Lui rendirent des actions de grâce, ainsi qu'au très glorieux martyr qui avait fait si promptement sentir sa présence. Léontius ordonna ensuite de démolir les salles souterraines qui avaient servi de prison au serviteur de Dieu, ainsi que les bains publics et les portiques qui les avoisinaient; il purgea ce lieu de tous les immondices qui le déshonoraient, et construisit sur le tombeau du saint, entre le stade et les nouveaux bains, un temple magnifique en son honneur, qu'il enrichit de présents somptueux.
Comme il allait retourner en Illyrie, il voulut prendre avec lui une certaine partie des reliques du martyr, afin de lui ériger un temple dans cette grande province; mais le très glorieux martyr lui ayant apparu pendant la nuit, lui défendit d'en rien faire. Léontius reçut alors la tunique du serviteur du Christ, qui était teinte de son sang, et une partie du linge dont il se servait pour essuyer la sueur; et il les déposa dans un coffret d'argent disposé pour cet usage. L'hiver était rude au moment où le préfet d'Illyrie voulait se mettre en route, et le Danube, sorti de son lit depuis assez longtemps, ne permettait pas même aux navires de tenter la traversée; aussi Léontius se résolut d'attendre. Mais le très glorieux martyr Dimitri lui apparut de nouveau et lui dit : "Ne crains rien, prends avec toi ce que tu as voulut emporter, et entre hardiment dans le fleuve." Le préfet étant donc, dès le matin, monté sur son char, traversa le fleuve sans difficulté tenant dans ses mains les saintes reliques. Il arriva ainsi à Sirmium, et déposa le coffret d'argent et le trésor qu'il contenait dans l'église de Saint-Dimitri qu'il fit construire non loin du temple vénérable de la martyre Anastasie, décoré lui-même avec grande magnificence. Pendant la route, et lorsque les chevaux du char se reposaient, Léontius avait opéré avec ces objets sacrés de nombreux miracles et des guérisons, par la Grâce de notre Seigneur Jésus Christ.
Châsse de saint Démétrius, cathédrale de Thessalonique, Grèce.
Source : un ancien bulletin du hiéromoine Cassien http://jubilatedeo.centerblog.net/6573707-Les-saints-du-jour-26-Octobre
- Bienheureux Bonaventure de Potenza, Prêtre o.f.m. (1651-1711):
- Bienheureux Bonaventure de Potenza, Prêtre o.f.m. (1651-1711)Le bienheureux Bonaventure était fils d'un tailleur de la petite ville de Potenza, près de Salerne, en Italie. Son enfance fut remarquable par sa gravité, sa piété, son horreur du mal et sa mortification; tout annonçait en lui le saint futur. Il entra, vers l'âge de quinze ans, chez les Frères Mineurs Conventuels; ses supérieurs jugèrent bientôt qu'il était plutôt fait pour la science des Saints que pour toute autre science. Son obéissance était celle d'un enfant. Un jour qu'il cherchait la clef de la sacristie: "Prenez un hameçon, lui dit en riant son supérieur, et repêchez-la, elle est au fond du puits." Bonaventure le fit et retira la clef par le moyen indiqué. Dieu récompensa l'obéissant religieux par d'autres faits non moins extraordinaires.
On admirait sa dévotion au très Saint-Sacrement. Il passait des jours et des nuits auprès du Tabernacle, et souvent il y était ravi en extase; il avait soin que la lampe du sanctuaire ne s'éteignît jamais et veillât, pour ainsi dire, avec son âme. À sa première Messe, ses traits parurent illuminés, ses yeux étaient baignés de larmes; plusieurs fois dans sa vie il fut élevé au-dessus de terre pendant le Saint Sacrifice. Son zèle pour les âmes était si brûlant, qu'il disait un jour: "Si j'étais appelé auprès de quelques pauvres infirmes ou moribonds et que les portes fussent fermées, de façon que je ne susse par où sortir, je ne balancerais pas à me jeter par la fenêtre pour aller sauver leur âme."
Les historiens du bienheureux Bonaventure signalent plusieurs miracles et prophéties qu'il fit de son vivant et qui le rendirent célèbre dans les différents pays où l'obéissance le fit passer. Un jour, par exemple, ayant rencontré un lépreux, il le pressa sur son coeur, l'embrassa avec amour, et à l'instant même le lépreux fut délivré de son mal. Près de mourir, il demanda lui-même les sacrements, pria ses frères de lui pardonner tous les scandales de sa vie, et voulut descendre de son lit pour baiser les pieds de son supérieur; l'obéissance l'en empêcha. Il se mit à chanter des cantiques, récita trois Ave Maria et rendit son âme à Dieu sans agonie.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Lectures de la messe :
1ère lecture : Dieu exige qu'on aime les pauvres (Ex 22, 20-26)
Psaume : 17, 2-3, 4.20, 47.51ab
R/ Je t'aime, Seigneur,
Dieu qui me rends fort !
2ème lecture : L'annonce de l'Évangile et la conversion (1Th 1, 5-10)
Evangile : Amour de Dieu et amour du prochain (Mt 22, 34-40)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Dieu est amour. Celui qui aime est né de Dieu : il connait Dieu. Alléluia. (1 Jn, 8.7)
Homélie :
Pharisiens et sadducéens se relaient pour harceler Jésus de questions pièges. Les pharisiens ont ouvert le feu : ils ont essayé de compromettre Jésus sur le terrain politique avec la demande concernant le tribut redevable à César (Mt 22, 15-22). Mis en échec ils se sont retirés et ont laissé la place aux sadducéens. Ceux-ci ont tenté de démontrer que la doctrine de la résurrection soutenue par Notre-Seigneur est absurde ; leur argumentation s’appuyait sur le cas de figure de six frères épousant successivement la femme de leur frère défunt pour lui assurer une descendance (Mt 22, 23-33). Le rappel des conditions de vie dans le Royaume les a obligés eux aussi à battre en retraite.
Devenus plus prudents, « les pharisiens se réunirent » et par la voix d’un légiste, ils tendent un piège bien plus subtil. Il était de tradition que les Maîtres résument les prescriptions de la Loi autour d’un commandement central d’où tous les autres sont sensés procéder et auquel ils devraient ramener. Cette synthèse originale caractérisait l’enseignement de chaque Rabbi. L’exercice n’était pas facile car les quelques sentences retenues devaient proposer une synthèse fidèle de l’essentiel de la Thora. Le « grand commandement » auquel se réfèrent les pharisiens est donc celui qui pour Jésus s’impose de manière absolue et autour duquel il entend construire sa doctrine. Ces messieurs espèrent bien sûr que la réponse du Rabbi sera insuffisante et qu’ils auront ainsi matière pour mettre en doute son orthodoxie.
La réponse de Notre-Seigneur est plutôt embarrassante pour le docteur, qui se trouve pris à son propre piège ; en effet, s’il reconnaît le bien-fondé de la réponse de Jésus, il est obligé d’avouer la fausseté de son attitude qui est tout sauf charitable envers son prochain ! Curieusement, Jésus ne se réfère pas à la Loi, c’est-à-dire au Décalogue, mais il rassemble un verset du Deutéronome (Dt 6, 5) et un autre du Lévitique (Lv 19, 18) pour composer un seul précepte, qui selon lui s’impose inconditionnellement. On pourrait donc lui reprocher de ne pas répondre à la demande qui lui est adressée. Mais en fait, il dépasse la Loi vers son accomplissement dans l’amour. Dans les deux passages convoqués, le programme à mettre en œuvre consiste en effet à « aimer ». Par deux fois, ce verbe est proposé au futur, non pas pour indiquer une action à venir, mais pour signifier qu’il s’agit de l’occupation principale tout au long du chemin qui conduit au Royaume. Le futur a ici valeur d’un impératif qui vaut de manière définitive : « Cherchez le Seigneur et sa force, sans vous lasser, recherchez son visage » (Ps 104, 4), confirmait l’Antienne d’ouverture de notre liturgie.
L’objet de cet amour est double. Il s’agit d’abord d’aimer « le Seigneur » et de l’aimer dans la radicalité d’un engagement de tout son être. Conjointement et dans l’élan d’un unique amour qui se donne résolument et sans retour, nous sommes invités à « aimer notre prochain comme nous-même ». Jésus précise que les deux commandements sont d’égale importance, et à vrai dire n’en font qu’un, le second étant le lieu de vérification du premier. La première lecture tirée de l’Exode est on ne peut plus claire à ce propos : Dieu se situe explicitement du côté de l’immigré, de la veuve et de l’orphelin dont il prend la défense de manière enflammée, « car moi, je suis compatissant ». Une compassion active qui culmine dans l’incarnation du Verbe, venu partager notre condition humaine afin de nous introduire dans sa condition divine.
Pourtant Notre-Seigneur nous invite à respecter une priorité : pour aimer comme il convient notre prochain, il nous faut d’abord nous enraciner dans l’amour de Dieu et nous attacher à lui « de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée ». Ce n’est que lorsque nous serons ainsi totalement décentré de nous-même vers celui qui est notre Source et notre Fin, que nous pourrons aimer notre prochain « en esprit et vérité » (cf. Jn 4, 23-24), c’est-à-dire dans la chasteté d’un amour non possessif et dans la liberté du don et du service gratuits. La charité chrétienne est tout autre chose qu’une philanthropie : elle est consentement à l’action de l’Esprit de Jésus-Christ en nous, travaillant à l’instauration du Royaume.
Jean-Paul II souhaitait ardemment que « le monde redécouvre que le christianisme est la religion de l’amour ». Et comment pourrait-il le découvrir si ce n’est grâce au témoignage de l’engagement des chrétiens au service de leurs frères ? Avant lui, Paul VI soulignait déjà que notre monde a davantage besoin de témoins que de maîtres ; et s’il écoute les maîtres, c’est parce qu’ils sont avant tout des témoins. C’est bien ce qu’écrivait Saint Paul aux chrétiens de Thessalonique : il ne les invite pas seulement à répéter ce qu’il a dit, mais à imiter son comportement. C’est ainsi qu’ils demeureront « un modèle pour tous les croyants » (2nd lect.). En effet, si leur prédication de la Parole « en Macédoine et dans toute la Grèce » porte tant de fruit, c’est parce que leur foi s’est répandue en œuvres de charité, bien plus éloquentes que tous les discours. Seule une foi qui se met en peine, atteste que nous sommes « convertis à Dieu en nous détournant des idoles, afin de servir le Dieu vivant et véritable, et afin d’attendre des cieux son fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient » (Ibid.). En ce dimanche des missions, puissions-nous mieux prendre conscience que l’annonce de notre foi et le témoignage de notre espérance, commencent par une vie de service, en cohérence avec l’Evangile que nous confessons.
« “Je t’aime Seigneur ma force, mais augmente ma charité ; Seigneur mon roc, ma forteresse, je m’appuie sur toi, mais fais grandir ma foi ; Dieu mon libérateur, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire, je suis sûr de toi, mais arrache-moi à mes peurs” (cf. Ps 17), et accorde-moi dans l’Esprit Saint, l’audace d’une vrai conversion, d’un amendement sincère de ma vie, afin qu’en t’aimant plus que tout et en te servant en mes frères, je devienne un vrai disciple de Jésus, et un témoin crédible de la Bonne Nouvelle du salut que tu nous envoies proclamer à tous les hommes ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon inédit sur la lettre de saint Jacques
Trois amours, deux commandements
Dieu ne te demande pas beaucoup de choses, car à elle seule la charité accomplit toute la Loi (Rm 13,10). Mais cet amour est double : amour envers Dieu et envers le prochain... Quand Dieu te dit d'aimer ton prochain, il ne te dit pas : aime-le de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit ; mais il te dit : aime ton prochain comme toi-même. Aime donc Dieu de tout toi-même, parce qu'il est plus grand que toi ; aime ton prochain comme toi-même, parce qu'il est ce que tu es...
Il y a donc trois objets de notre amour ; pourquoi n'y a-t-il que deux commandements ? Je vais te le dire : Dieu n'a pas jugé nécessaire de t'engager à t'aimer toi-même puisqu'il n'y a personne qui ne s'aime pas soi-même. Mais beaucoup de gens se perdent parce qu'ils s'aiment mal. En te disant d'aimer Dieu de tout toi-même, Dieu t'a donné la règle selon laquelle tu dois t'aimer. Sans doute, tu veux t'aimer ? Alors, aime Dieu de tout toi-même. C'est en lui, en effet, que tu te trouveras, en évitant de te perdre en toi... Ainsi donc, la règle selon laquelle tu as à t'aimer t'est donnée : aime celui qui est plus grand que toi, et tu t'aimeras toi-même.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 27 Octobre 2014
De la férie
30ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=27/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 27 Octobre 2014
De la férie
30ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4 : 32 ; 5 : 1 à 8
« Vivez comme des fils de la lumière »
Frères,
soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme DIEU vous a pardonné dans le CHRIST. Oui, cherchez à imiter DIEU, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés. Vivez dans l'amour, comme le CHRIST nous a aimés et s'est livré pour nous en offrant à DIEU le sacrifice qui pouvait LUI plaire. Comme il convient à des membres du peuple saint, la débauche, l'impureté sous toutes ses formes et l'appétit de jouissance sont des choses qu'on ne doit même plus évoquer chez vous ; pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux — tout cela est déplacé — mais plutôt des actions de grâce. Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les jouisseurs (qui sont de vrais idolâtres) ne reçoivent d'héritage dans le Royaume du CHRIST et de DIEU ; ne laissez personne vous égarer par des paroles creuses. Tout cela attire la colère de DIEU sur ceux qui désobéissent. N'ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le SEIGNEUR, vous êtes devenus Lumière ; vivez comme des Fils de la Lumière.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4 : 32 ; 5 : 1 à 8
« Vivez comme des fils de la lumière »
Frères,
soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme DIEU vous a pardonné dans le CHRIST. Oui, cherchez à imiter DIEU, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés. Vivez dans l'amour, comme le CHRIST nous a aimés et s'est livré pour nous en offrant à DIEU le sacrifice qui pouvait LUI plaire. Comme il convient à des membres du peuple saint, la débauche, l'impureté sous toutes ses formes et l'appétit de jouissance sont des choses qu'on ne doit même plus évoquer chez vous ; pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux — tout cela est déplacé — mais plutôt des actions de grâce. Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les jouisseurs (qui sont de vrais idolâtres) ne reçoivent d'héritage dans le Royaume du CHRIST et de DIEU ; ne laissez personne vous égarer par des paroles creuses. Tout cela attire la colère de DIEU sur ceux qui désobéissent. N'ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le SEIGNEUR, vous êtes devenus Lumière ; vivez comme des Fils de la Lumière.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le vrai bonheur
Psaume 1 : 1 et 2, 3 et 4a, 4bc à 6
R/ Enfants de DIEU,
vivons dans la Lumière.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la Loi du SEIGNEUR
et murmure sa Loi jour et nuit !
R/
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt,
tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants.
R/
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
au jugement, les méchants ne se lèveront pas,
ni les pécheurs au rassemblement des justes.
Le SEIGNEUR connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
vivons dans la Lumière.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la Loi du SEIGNEUR
et murmure sa Loi jour et nuit !
R/
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt,
tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants.
R/
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
au jugement, les méchants ne se lèveront pas,
ni les pécheurs au rassemblement des justes.
Le SEIGNEUR connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 13 : 10 à 17
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui s'appuie sur TOI, SEIGNEUR, TOI qui délies les enchaînés, et redresse les accablés. Alléluia. (cf. Ps 145, 5.7)
La femme courbée, libérée le jour du sabbat
JÉSUS était en train d'enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Il y avait là une femme, possédée par un esprit mauvais qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand JÉSUS la vit, IL l'interpella : « Femme, te voilà délivrée de ton infirmité. »
Puis, IL lui imposa les mains ; à l'instant même elle se trouva toute droite, et elle rendait Gloire à DIEU.
Le chef de la synagogue fut indigné de voir JÉSUS faire une guérison le jour du sabbat. Il prit la parole pour dire à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »
Le SEIGNEUR lui répliqua : « Esprits faux que vous êtes ! N'est-il pas vrai que le jour du sabbat chacun de vous détache de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Et cette femme, une fille d'Abraham, que Satan avait liée il y a dix-huit ans, n'est-il pas vrai que le jour du sabbat il fallait la délivrer de ce lien ? »
Ces Paroles de JÉSUS couvraient de honte tous ses adversaires, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les Actions éclatantes qu'IL faisait.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui s'appuie sur TOI, SEIGNEUR, TOI qui délies les enchaînés, et redresse les accablés. Alléluia. (cf. Ps 145, 5.7)
La femme courbée, libérée le jour du sabbat
JÉSUS était en train d'enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Il y avait là une femme, possédée par un esprit mauvais qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand JÉSUS la vit, IL l'interpella : « Femme, te voilà délivrée de ton infirmité. »
Puis, IL lui imposa les mains ; à l'instant même elle se trouva toute droite, et elle rendait Gloire à DIEU.
Le chef de la synagogue fut indigné de voir JÉSUS faire une guérison le jour du sabbat. Il prit la parole pour dire à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »
Le SEIGNEUR lui répliqua : « Esprits faux que vous êtes ! N'est-il pas vrai que le jour du sabbat chacun de vous détache de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Et cette femme, une fille d'Abraham, que Satan avait liée il y a dix-huit ans, n'est-il pas vrai que le jour du sabbat il fallait la délivrer de ce lien ? »
Ces Paroles de JÉSUS couvraient de honte tous ses adversaires, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les Actions éclatantes qu'IL faisait.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=27/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud, merci !
Lundi 27 octobre 2014 : lundi de la 30e semaine du temps ordinaire
Saint Frumence, Évêque (IVe siècle)
Saint Nestor le Chroniqueur des Grottes de Kiev (1050 - 1114)
Lectures de la messe :
1ère lecture : « Vivez comme des fils de la lumière » (Ep 4, 32; 5, 1-8.)
Psaume : Ps 1, 1-2, 3-4a, 4bc-6
R/ Enfants de Dieu,
vivons dans la lumière.
Evangile : La femme courbée, libérée le jour du sabbat (Lc 13, 10-17)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui s'appuie sur toi, Seigneur, toi qui délies les enchaînés, et redresse les accablés. Alléluia. (cf. Ps 145, 5.7)
Homélie :
Il peut paraître étonnant qu’une femme possédée soit admise dans un lieu de prière. Mais la place réservée aux femmes dans la synagogue est un peu à l’écart. De plus, rien dans le comportement de cette infirme ne laisse présager la cause de son mal, que l’évangéliste révèle d’amblée au lecteur, anticipant l’explicitation que Jésus donnera en fin de récit.
Le nombre « dix-huit » est mentionné par deux fois, au début et à la fin de la péricope, de part et d’autre du nombre « six » : la femme est liée depuis « dix-huit ans » - c’est-à-dire trois fois « six » ans - et le chef de la synagogue reproche à la foule de venir se faire guérir le jour du sabbat plutôt qu’un des « six » jours réservés au travail. Or le jour du sabbat est le septième jour, celui du repos de Dieu, et plus encore celui du repos de la création tout entière en Dieu. En clair : l’esprit mauvais qui a lié la femme à la terre depuis trois fois six ans, l’empêche d’atteindre le septième jour. Tel est le triste état de notre pauvre humanité, qui a perdu le sens de son existence depuis qu’elle s’est coupée de Dieu par son péché. Nous avons beau multiplier nos efforts tout au long des trois âges de notre vie, nous demeurons prisonniers de l’incomplétude (« six »), nous n’atteignons pas notre finalité en Dieu (« sept »).
C’est sur l’horizon de cet échec, que surgit Notre-Seigneur en guerrier vainqueur. Prenant autorité sur l’esprit mauvais, il délivre la femme, anticipant en elle le fruit de sa Pâque ; puis lui imposant les mains, il lui communique l’Esprit. Ce faisant, il la rétablit dans sa dignité filiale, il la restaure à « l’image de Dieu ». C’est en ces termes que l’on traduit habituellement l’expression hébraïque qui apparaît en Gn 1, 27, et qui signifie littéralement « Dieu créa l’homme debout, en position droite », c’est-à-dire la position dans laquelle la femme se trouve restaurée après l’intervention de Jésus.
L’évangéliste précise : « et elle rendait gloire à Dieu ». Telle est précisément l’activité réservée au sabbat. L’indignation du chef de la synagogue est donc d’autant plus malvenue, que loin de transgresser le précepte, la guérison accomplie par Jésus permet tout au contraire de l’observer. Mais au lieu de juger l’arbre aux fruits et d’entrer avec la femme dans l’action de grâce pour le miracle accompli, cet homme réduit l’intervention de Notre-Seigneur à un « travail » de thaumaturge. Voilà pourquoi Jésus rectifie son propos en précisant qu’il s’agit d’une libération, c'est-à-dire d’une action que Dieu seul peut accomplir : aurait-il donc la prétention de reprocher à Dieu d’agir un jour de sabbat ?
L’interpellation « esprits faux » - au pluriel – indique que le chef de la synagogue n’est que l’interprète de la désapprobation générale manifestée par les pharisiens présents à l'événement. Notre-Seigneur leur reproche leur duplicité : en hommes religieux, versés dans les Ecritures, ils savent fort bien que la Loi permet de « détacher le jour du sabbat son bœuf ou son âne de la mangeoire pour le mener à boire ». Jésus poursuit l’argumentation « a fortiori » qu’il affectionne particulièrement : « d’autant plus fallait-il délier cette fille d’Abraham des liens auxquels Satan l’avait assujettie, pour la conduire aux sources vives de l’Esprit, afin qu’elle y étanche sa soif de vie divine ! »
« Seigneur, depuis que le péché dominait sur nous, comme cette femme, nous étions “tournés vers la terre, absolument incapables de nous redresser” et de lever les yeux vers le ciel. Mais “tu nous as aimés et tu t’es livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire” (1ère lect.). Ne permets pas que nous reprenions notre ancien esclavage, mais “maintenant qu’en toi nous sommes devenus lumière, donne-nous de vivre comme des fils de lumière” (Ibid.). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Lettre apostolique « Dies Domini », 24-25 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Le jour de la nouvelle création : la comparaison entre le dimanche chrétien et le sabbat propre à l'Ancien Testament a suscité des approfondissements théologiques de grand intérêt. On a notamment mis en lumière la relation particulière qui existe entre la résurrection et la création. En effet, la réflexion chrétienne a spontanément relié la résurrection survenue « le premier jour après le sabbat » au premier jour de la semaine cosmique dans le livre de la Genèse (1,1s)... Un tel lien invitait à comprendre la résurrection comme le commencement d'une nouvelle création, dont le Christ glorieux constitue les prémices, étant lui-même « Premier-né de toute créature » et aussi « Premier-né d'entre les morts » (Col 1,15.18).
En effet le dimanche est le jour où, plus qu'en tout autre, le chrétien est appelé à se souvenir du salut qui lui a été offert dans le baptême et qui a fait de lui un homme nouveau dans le Christ. « Ensevelis avec lui lors du baptême, vous êtes aussi ressuscités avec lui, parce que vous avez cru en la force de Dieu qui l'a ressuscité des morts » (Col 2,12; Rm 6,4-6). La liturgie souligne cette dimension baptismale du dimanche en invitant à célébrer aussi les baptêmes, en plus de la Veillée pascale, en ce jour de la semaine « où l'Église commémore la résurrection du Seigneur », et aussi en suggérant, comme rite pénitentiel approprié au commencement de la messe, l'aspersion avec l'eau bénite, qui rappelle précisément l'événement baptismal dans lequel naît toute existence chrétienne.
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud, merci !
Lundi 27 octobre 2014 : lundi de la 30e semaine du temps ordinaire
Saint Frumence, Évêque (IVe siècle)
Saint Nestor le Chroniqueur des Grottes de Kiev (1050 - 1114)
- Saint Frumence, Évêque (IVe siècle):
- Saint Frumence, Évêque (IVe siècle)
Saint Frumence était encore enfant, lorsque le philosophe romain Mérope, son oncle, l'emmena, lui et son frère Édèse, dans un voyage qu'il fit en Éthiopie. Son voyage achevé, il s'embarqua pour revenir dans sa patrie. Le navire qui le portait avec ses neveux s'arrêta dans un certain port pour y faire les provisions nécessaires à l'équipage. Les barbares du pays pillèrent le navire, et passèrent au fil de l'épée tous ceux qui le montaient.
Frumence était alors assis sur le rivage, sous un arbre, avec son frère, et préparait sa leçon. Les barbares eurent pitié de leur innocence, de leur candeur et de leur beauté et les conduisirent à leur roi. Le prince éthiopien s'intéressa à leur sort et prit un soin particulier de leur éducation; il fit Édèse son échanson, et Frumence son trésorier et son secrétaire d'État. Étant près de mourir, il leur donna la liberté; mais la reine les pria de rester et de continuer à l'aider de leurs conseils jusqu'à ce que l'héritier du trône fût en âge de régner.
Frumence profita de son autorité pour disposer ce peuple à recevoir la connaissance de l'Évangile, et fit bâtir une église pour les réunions des nouveaux chrétiens. Quand le prince eut atteint sa majorité, Frumence résigna entre ses mains l'administration du royaume et demanda la permission de retourner dans sa patrie.
Arrivé à Alexandrie, il alla trouver saint Athanase, lui raconta son histoire, lui parla de la chrétienté naissante de l'Éthiopie, des bonnes dispositions de ses habitants, et le supplia d'envoyer un évêque et des prêtres pour travailler à la conversion du peuple entier. Athanase, plein de joie et d'admiration, lui dit: "Qui mieux que vous peut accomplir cette oeuvre?" Il l'éleva promptement au sacerdoce et à l'épiscopat et l'envoya prêcher l'Évangile.
L'évêque fut accueilli avec bonté par le prince, qui se convertit et aida lui-même à éclairer la nation entière. Frumence fit bâtir de nombreuses églises. Ses miracles ne contribuèrent pas peu au succès de sa mission. Il eut à souffrir des menées des hérétiques ariens, qui cherchèrent à nuire à son apostolat; mais il demeura toujours invincible champion de la foi de Nicée et eut l'honneur d'être appelé par le grand Athanase: Père du salut. Le saint évêque continua d'édifier l'Église d'Éthiopie par ses discours, ses vertus et ses miracles, jusqu'à sa mort, à l'âge d'environ cent ans.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
- Saint Nestor le Chroniqueur des Grottes de Kiev (1050 - 1114):
- Saint Nestor le Chroniqueur des Grottes de Kiev (1050 - 1114)
Saint Nestor le Chroniqueur, des Grottes de Kiev, près de Caves est né à Kiev en 1050. Il est venu à St Théodose (3 mai ) comme un jeune homme , et est devenu un novice . St Nestor a pris la tonsure monastique sous le successeur de saint Théodose , l' higoumène Etienne, et sous lui a été ordonné hiérodiacre .
En ce qui concerne sa vie Spirituelle élevée il est dit que, avec un certain nombre d'autres Pères monastiques, il a participé au casting de Nikita l'Ermite avec un diable ( 31 janvier), qui est devenu fasciné par la sagesse Hébraïque de l'Ancien Testament . St Nestor a profondément apprécié la vraie connaissance, avec l'humilité et la pénitence. :
"Grand est l'avantage de l'étude de livre,» dit-il, :
«Pour les livres soulignent et nous enseignent le chemin de la repentance, car les paroles de livres que nous découvrons la sagesse et la tempérance . C'est le flux , l'arrosage de l'univers , d'où jaillit la sagesse . Dans les livres est une profondeur infinie , par eux, nous sommes réconfortés dans les peines , et ils sont un frein à la modération . Si vous entrez avec diligence dans les livres de la sagesse , alors vous découvrirez une grande utilité pour votre âme . Par conséquent , celui qui lit des livres converse avec Dieu ou les saints " .
Dans le Monastère St Nestor avait l'obéissance d'être le chroniqueur. Dans les années 1080, il a écrit le :
"Compte sur la vie et le Martyre des Saints porteurs de Passion Boris et Gleb" dans le cadre du transfert des reliques des saints à Vyshgorod en l'année 1072 (2 mai). Dans les années 1080 St Nestor a également compilé la vie du moine Théodose des Grottes de Kiev . Et en 1091 , à la veille de la fête patronale du monastère Grottes de Kiev , il a été chargé par l'higoumène Jean de déterrer les saintes reliques de saint Théodose (14 Août ) pour le transfert de l'église .
Le principal travail dans la vie de St Nestor compilait dans les années 1112-1113 La Russie primaire Chronicle . " Voici le compte de ces dernières années , comment la terre russe est venu à être , qui fut le premier prince à Kiev et comment la terre russe est vêtu . " La première ligne écrite par St Nestor selon son dessein. St Nestor utilisé extraordinairement large cercle de sources : les chroniques et les paroles russes antérieures , les dossiers du monastère , les Chroniques byzantines de John Malalos et George Amartolos , diverses collections historiques , les comptes de l' boyard - frère Ivan Vyshatich et de commerçants et soldats , des compagnons et de ceux qui le connaissaient . Il les a réuni avec un point ecclésiastique unifiée et stricte de vue . Cela lui a permis d'écrire son histoire de la Russie en tant que partie inclusive de l'histoire du monde , l'histoire du salut de la race humaine .
Le moine - patriote décrit l'histoire de l'Église russe dans ses moments importants . Il parle de la première mention de la nation russe dans les sources historiques de l'année 866 , à l'époque de Saint Photius , patriarche de Constantinople . Il parle de la création de l'alphabet slave et de l'écriture par les saints Cyrille et Méthode , et du baptême du Saint- Olga à Constantinople . La Chronique de St Nestor nous a conservé un compte de la première église orthodoxe de Kiev ( titre de l'année 945 ) , et des saints martyrs Varègues (sous l'année 983 ) , du «test des religions " par St Vladimir ( en 986 ) et le baptême de la Rus ( en 988 ) .
Nous sommes redevables à la première historien de l' Église russe pour plus de détails sur les premiers métropolites de l'Eglise russe , à propos de l'émergence du monastère Grottes de Kiev , et de ses fondateurs et des ascètes . Les temps où St Nestor a vécu n'étaient pas faciles pour la terre russe et l'Eglise russe . Rus était déchirée par des querelles princières , les nomades des steppes Polovetsian dévastent la fois ville et village de piller raids . Elles ont conduit beaucoup de gens russes en esclavage , et brûlé des églises et des monastères . St Nestor été témoin de la dévastation du monastère Grottes de Kiev dans l'année 1096. Dans la Chronique une histoire patriotique pensée théologique est présentée . La profondeur spirituelle , la fidélité historique et le patriotisme de la Russie Le principal Chronique établir dans les rangs des créations importantes de la littérature mondiale .
St Nestor est mort vers l'an 1114, après avoir quitté les autres chroniqueurs monastiques des Grottes de Kiev sur la continuation de son grand ouvrage . Ses successeurs dans la rédaction des Chroniques ont été: l'higoumène Sylvestre, qui a ajouté comptes contemporains de la Russie Le principal Chronicle ; Igumen Moïse Vydubitsky porta à l'an 1200 et, enfin, l'higoumène Laurence , qui en l'an 1377 a écrit le plus ancien des manuscrits survivants qui préservent la Chronique de St Nestor ( cette copie est connu comme le " Lavrentian Chronicle" ) . La tradition hagiographique de la ascètes Grottes de Kiev a été poursuivie par Saint-Simon , évêque de Vladimir (10 mai ) , le compilateur de la Grottes de Kiev Paterikon . Relatant les événements liés à la vie des saints saints de Dieu , Saint-Simon cite souvent , entre autres sources , de la Chronique de St Nestor .
St Nestor a été enterré dans les grottes près de St Antoine. L'Eglise honore également sa mémoire dans la Synaxe des saints Pères des grottes près de la commémorés 28 Septembre et le deuxième dimanche du Grand Carême quand on célèbre la Synaxe de tous les Pères des Grottes de Kiev . Ses œuvres ont été publiées à plusieurs reprises , y compris en anglais comme " La Russie primaire Chronicle" .
Source : http://cosaque.over-blog.net/article-fete-le-27-octobre-venerable-saint-nestor-le-chroniqueur-des-grottes-de-kiev-122514178.html
Lectures de la messe :
1ère lecture : « Vivez comme des fils de la lumière » (Ep 4, 32; 5, 1-8.)
Psaume : Ps 1, 1-2, 3-4a, 4bc-6
R/ Enfants de Dieu,
vivons dans la lumière.
Evangile : La femme courbée, libérée le jour du sabbat (Lc 13, 10-17)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui s'appuie sur toi, Seigneur, toi qui délies les enchaînés, et redresse les accablés. Alléluia. (cf. Ps 145, 5.7)
Homélie :
Il peut paraître étonnant qu’une femme possédée soit admise dans un lieu de prière. Mais la place réservée aux femmes dans la synagogue est un peu à l’écart. De plus, rien dans le comportement de cette infirme ne laisse présager la cause de son mal, que l’évangéliste révèle d’amblée au lecteur, anticipant l’explicitation que Jésus donnera en fin de récit.
Le nombre « dix-huit » est mentionné par deux fois, au début et à la fin de la péricope, de part et d’autre du nombre « six » : la femme est liée depuis « dix-huit ans » - c’est-à-dire trois fois « six » ans - et le chef de la synagogue reproche à la foule de venir se faire guérir le jour du sabbat plutôt qu’un des « six » jours réservés au travail. Or le jour du sabbat est le septième jour, celui du repos de Dieu, et plus encore celui du repos de la création tout entière en Dieu. En clair : l’esprit mauvais qui a lié la femme à la terre depuis trois fois six ans, l’empêche d’atteindre le septième jour. Tel est le triste état de notre pauvre humanité, qui a perdu le sens de son existence depuis qu’elle s’est coupée de Dieu par son péché. Nous avons beau multiplier nos efforts tout au long des trois âges de notre vie, nous demeurons prisonniers de l’incomplétude (« six »), nous n’atteignons pas notre finalité en Dieu (« sept »).
C’est sur l’horizon de cet échec, que surgit Notre-Seigneur en guerrier vainqueur. Prenant autorité sur l’esprit mauvais, il délivre la femme, anticipant en elle le fruit de sa Pâque ; puis lui imposant les mains, il lui communique l’Esprit. Ce faisant, il la rétablit dans sa dignité filiale, il la restaure à « l’image de Dieu ». C’est en ces termes que l’on traduit habituellement l’expression hébraïque qui apparaît en Gn 1, 27, et qui signifie littéralement « Dieu créa l’homme debout, en position droite », c’est-à-dire la position dans laquelle la femme se trouve restaurée après l’intervention de Jésus.
L’évangéliste précise : « et elle rendait gloire à Dieu ». Telle est précisément l’activité réservée au sabbat. L’indignation du chef de la synagogue est donc d’autant plus malvenue, que loin de transgresser le précepte, la guérison accomplie par Jésus permet tout au contraire de l’observer. Mais au lieu de juger l’arbre aux fruits et d’entrer avec la femme dans l’action de grâce pour le miracle accompli, cet homme réduit l’intervention de Notre-Seigneur à un « travail » de thaumaturge. Voilà pourquoi Jésus rectifie son propos en précisant qu’il s’agit d’une libération, c'est-à-dire d’une action que Dieu seul peut accomplir : aurait-il donc la prétention de reprocher à Dieu d’agir un jour de sabbat ?
L’interpellation « esprits faux » - au pluriel – indique que le chef de la synagogue n’est que l’interprète de la désapprobation générale manifestée par les pharisiens présents à l'événement. Notre-Seigneur leur reproche leur duplicité : en hommes religieux, versés dans les Ecritures, ils savent fort bien que la Loi permet de « détacher le jour du sabbat son bœuf ou son âne de la mangeoire pour le mener à boire ». Jésus poursuit l’argumentation « a fortiori » qu’il affectionne particulièrement : « d’autant plus fallait-il délier cette fille d’Abraham des liens auxquels Satan l’avait assujettie, pour la conduire aux sources vives de l’Esprit, afin qu’elle y étanche sa soif de vie divine ! »
« Seigneur, depuis que le péché dominait sur nous, comme cette femme, nous étions “tournés vers la terre, absolument incapables de nous redresser” et de lever les yeux vers le ciel. Mais “tu nous as aimés et tu t’es livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire” (1ère lect.). Ne permets pas que nous reprenions notre ancien esclavage, mais “maintenant qu’en toi nous sommes devenus lumière, donne-nous de vivre comme des fils de lumière” (Ibid.). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Lettre apostolique « Dies Domini », 24-25 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Une guérison le jour du sabbat, signe du jour de la nouvelle création
Le jour de la nouvelle création : la comparaison entre le dimanche chrétien et le sabbat propre à l'Ancien Testament a suscité des approfondissements théologiques de grand intérêt. On a notamment mis en lumière la relation particulière qui existe entre la résurrection et la création. En effet, la réflexion chrétienne a spontanément relié la résurrection survenue « le premier jour après le sabbat » au premier jour de la semaine cosmique dans le livre de la Genèse (1,1s)... Un tel lien invitait à comprendre la résurrection comme le commencement d'une nouvelle création, dont le Christ glorieux constitue les prémices, étant lui-même « Premier-né de toute créature » et aussi « Premier-né d'entre les morts » (Col 1,15.18).
En effet le dimanche est le jour où, plus qu'en tout autre, le chrétien est appelé à se souvenir du salut qui lui a été offert dans le baptême et qui a fait de lui un homme nouveau dans le Christ. « Ensevelis avec lui lors du baptême, vous êtes aussi ressuscités avec lui, parce que vous avez cru en la force de Dieu qui l'a ressuscité des morts » (Col 2,12; Rm 6,4-6). La liturgie souligne cette dimension baptismale du dimanche en invitant à célébrer aussi les baptêmes, en plus de la Veillée pascale, en ce jour de la semaine « où l'Église commémore la résurrection du Seigneur », et aussi en suggérant, comme rite pénitentiel approprié au commencement de la messe, l'aspersion avec l'eau bénite, qui rappelle précisément l'événement baptismal dans lequel naît toute existence chrétienne.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 28 Octobre 2014
Saint Simon et Saint Jude, Apôtres
1er siècle. Deux des Apôtres de JÉSUS, associés dans la Liturgie comme ils le sont dans la liste des Douze figurant dans les Évangiles.
30ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 28 Octobre 2014
Saint Simon et Saint Jude, Apôtres
1er siècle. Deux des Apôtres de JÉSUS, associés dans la Liturgie comme ils le sont dans la liste des Douze figurant dans les Évangiles.
30ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A
(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2 : 19 à 22
L'Église fondée sur les Apôtres
Frères,
maintenant, dans le CHRIST JÉSUS, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la Famille de DIEU, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les Prophètes ; et la Pierre Angulaire c'est le CHRIST JÉSUS LUI-MÊME.
En LUI, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un Temple Saint dans le SEIGNEUR. En LUI, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par l'ESPRIT SAINT la Demeure de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2 : 19 à 22
L'Église fondée sur les Apôtres
Frères,
maintenant, dans le CHRIST JÉSUS, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la Famille de DIEU, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les Prophètes ; et la Pierre Angulaire c'est le CHRIST JÉSUS LUI-MÊME.
En LUI, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un Temple Saint dans le SEIGNEUR. En LUI, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par l'ESPRIT SAINT la Demeure de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
La GLOIRE de DIEU dans l’Univers
Du répertoire du chef de chorale. Psaume appartenant au recueil de David.
[Psaume 18 (19), entièrement]
[Psaume 18 (19), entièrement]
Psaume 18 (19) : 2 et 3, 4 et 5ab
R/ Par toute la Terre s'en va leur message.
Les Cieux proclament la GLOIRE de DIEU,
le firmament raconte l'Ouvrage de Ses MAINS.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.
R/
Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s'entende ;
mais sur toute la Terre en paraît le message
et la nouvelle, aux limites du monde.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Les Cieux proclament la GLOIRE de DIEU,
le firmament raconte l'Ouvrage de Ses MAINS.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.
R/
Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s'entende ;
mais sur toute la Terre en paraît le message
et la nouvelle, aux limites du monde.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 12 à 19
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. À TOI, DIEU, notre louange ! TOI que les Apôtres glorifient, nous T'acclamons : TU es SEIGNEUR ! Alléluia.
Les Douze Apôtres
En ces jours-là, JÉSUS s'en alla dans la montagne pour prier, et IL passa la nuit à prier DIEU. Le jour venu, IL appela Ses Disciples, en choisit Douze, et leur donna le nom d'Apôtres : Simon, auquel IL donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître.
JÉSUS descendit de la montagne avec les Douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de Ses Disciples, et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon, qui étaient venus L'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés. Et toute la foule cherchait à LE toucher, parce qu'une force sortait de LUI et les guérissait tous.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. À TOI, DIEU, notre louange ! TOI que les Apôtres glorifient, nous T'acclamons : TU es SEIGNEUR ! Alléluia.
Les Douze Apôtres
En ces jours-là, JÉSUS s'en alla dans la montagne pour prier, et IL passa la nuit à prier DIEU. Le jour venu, IL appela Ses Disciples, en choisit Douze, et leur donna le nom d'Apôtres : Simon, auquel IL donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître.
JÉSUS descendit de la montagne avec les Douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de Ses Disciples, et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon, qui étaient venus L'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés. Et toute la foule cherchait à LE toucher, parce qu'une force sortait de LUI et les guérissait tous.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=28/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mardi 28 octobre 2014 : Fête de Saint Simon et saint Jude (Thaddée), Apôtres
Saints Vincent, Sabine et Christète, martyrs († v. 305)
Fête de Saint Simon et saint Jude (Thaddée), Apôtres
Lectures de la messe :
1ère lecture : L'Église fondée sur les Apôtres (Ep 2, 19-22)
Psaume : Ps 18, 2-3, 4-5ab
R/ Par toute la terre s'en va leur message.
Evangile : Les douze Apôtres (Lc 6, 12-19)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. À toi, Dieu, notre louange ! Toi que les Apôtres glorifient, nous t'acclamons : tu es Seigneur ! Alléluia.
Homélie :
L’appel fondateur de l’Eglise naît de la prière nocturne du Seigneur, la nuit étant peut-être le symbole des ténèbres de sa Passion et de sa mort, dont il va triompher par la fidélité de son obéissance et de son amour. Le verbe « prier » apparaît deux fois dans le premier verset de notre péricope : l’appel sauveur qui rejoint chacun de nous par la voix de l’Eglise, est le fruit de la prière sacerdotale intense et persévérante du Christ crucifié.
Jésus prie le Père, car il va agir en son nom : appeler et donner un nom sont en effet des fonctions paternelles que Dieu accomplit par son Fils. Les Douze sont appelés « apôtres » c’est-à-dire « envoyés », « témoins » de la Parole agissante du Maître. Selon le principe juridique juif, ils représentent – au sens fort du terme : ils rendent présent – celui qui les envoie.
L’énumération solennelle des premiers appelés, se termine abruptement, renvoyant à nouveau vers le drame qui se prépare : « …et Judas Iscariote, celui qui fut le traître ». Quelle audace et quel courage de la part de Jésus de choisir et d’appeler celui-là même qui le dénoncerait, nous laissant ainsi entrevoir qu’aucune lâcheté ne peut mettre en échec sa confiance, qu’aucune trahison ne peut venir à bout de sa patience : entre Simon et Judas, entre fidélité et trahison, se déploient les noms des Douze, préfigurant ainsi la démarche boitillante de l’Eglise de tous les temps ; et aussi la nôtre sans doute. Douze personnes c’est bien peu de choses : Dieu aime réaliser son œuvre par « peu de choses ». Il aime agir par la médiation d’humbles signes sacramentels - à commencer par l’Eglise elle-même - dans lesquels sont pourtant cachées la toute-puissance et l’efficacité infinie de sa grâce.
Dans la discrétion de ces quelques versets décrivant un événement qui est passé inaperçu aux yeux du monde, saint Luc nous donne accès à un moment déterminant de l’histoire : la fondation de la communauté du salut, structurée hiérarchiquement par Jésus lui-même. La « pierre maîtresse » c’est le Christ, les apôtres en constituent « les fondations » (Ep 2, 20), les disciples sont les membres du nouveau peuple de Dieu.
Trois cercles concentriques entourent le Maître : les Douze, les disciples et enfin la foule, accourue de Judée, de Jérusalem la capitale et même de la région côtière de Tyr et de Sidon, c’est-à-dire au-delà des frontières de la Palestine, préfigurant la mission universelle. Nous retrouverons cette même structure au début des Actes des Apôtres, dans la description des commencements de l’Eglise : Jésus s’adresse une dernière fois « aux Apôtres qu’il avait choisis » avant d’être « enlevé » : ceux-ci regagnent Jérusalem et « montent dans la chambre haute où se retrouvent Pierre, Jean, Jacques… » - suit l’énumération des Onze - entourés des femmes, de Marie, mère de Jésus, et de ses disciples (Ac 1, 2.13s) ; puis, après la descente de l’Esprit, accourent les foules provenant de tous les pays d’alentour.
L’image suggérée par Saint Luc de ces trois cercles concentriques entourant le Maître au pied de la montagne, est quelque peu erratique, mais elle frappe par sa majesté, sa paisible beauté et sa force rayonnante. A travers cet événement advenu « en ces jours-là », c’est déjà la victoire définitive du Ressuscité qui s’annonce. L’imprécision temporelle tout à fait volontaire, nous invite à actualiser la scène dans l’aujourd’hui de notre vie : c’est dans cette paisible majesté que le Seigneur continue à venir à nous d’auprès du Père par la médiation de son Eglise, pour nous « délivrer des esprits mauvais » et guérir, dans la force de l’Esprit qui émane de lui, tous ceux qui le touchent par une foi aimante.
« En toi Seigneur Jésus, “nous ne sommes plus des étrangers ni des gens de passage ; nous sommes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car nous avons été intégrés dans la construction qui a pour fondement les Apôtres et les prophètes, et dont tu es la pierre angulaire” (1ère lect.). Sois béni Seigneur pour cette œuvre de ton amour. Nous voulons accueillir pleinement ton salut et nous livrer à l’Esprit Saint, afin de “devenir nous aussi des éléments de la construction qui s’élève tout au long de l’histoire, pour devenir un temple saint dans le Seigneur, la demeure de Dieu parmi les hommes” (Ibid.). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie sur la 1ère lettre aux Corinthiens 4, 3 ; PG 61,34 (trad. bréviaire 24/08)
Saint Paul disait : « La faiblesse de Dieu est plus forte que tous les hommes » (1Co 1,25). Que la prédication soit l'œuvre de Dieu, c'est évident. Comment douze hommes, des ignorants, ont-ils pu avoir l'idée d'une telle démarche, eux qui vivaient près des lacs et des fleuves et dans le désert ? Eux qui n'avaient jamais fréquenté les villes et leurs assemblées, comment ont-ils pu songer à se mobiliser contre la terre entière ? Ils étaient craintifs et sans courage : l'évangéliste le montre bien, il n'a voulu ni excuser ni cacher leurs défauts. C'est là une preuve très forte de vérité. Que dit-il à leur sujet ? Quand le Christ a été arrêté, après avoir fait les miracles innombrables, la plupart se sont enfuis, et celui qui était leur chef de file n'est resté que pour le renier.
Quand le Christ était vivant, ces hommes étaient incapables de soutenir les assauts de ses ennemis. Et lorsqu'il était mort et enseveli…, comment croyez-vous qu'ils se seraient mobilisés contre la terre entière ? Est-ce qu'ils n'auraient pas dû se dire : « Il n'a pas été capable de se sauver lui-même, et il nous protégerait ? Quand il était vivant, il n'a pas pu se défendre, et maintenant qu'il est mort, il nous tendrait la main ? Quand il était vivant, il n'a pas pu se soumettre aucune nation, et nous allons convaincre la terre entière en proclamant son nom ? »... La chose est donc évidente : s'ils ne l'avaient pas vu ressuscité et s'ils n'avaient pas eu la preuve de sa toute-puissance, ils n'auraient pas pris un risque pareil.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mardi 28 octobre 2014 : Fête de Saint Simon et saint Jude (Thaddée), Apôtres
Saints Vincent, Sabine et Christète, martyrs († v. 305)
Fête de Saint Simon et saint Jude (Thaddée), Apôtres
- Saint Simon et saint Jude (Thaddée), Apôtres:
- Ces deux Apôtres ont leur fête le même jour parce qu'ils ont travaillé ensemble à la conversion des Gentils. Simon, qui était originaire de Cana, où Jésus changea l'eau en vin, reçut le surnom de Cananéen, pour le distinguer de Simon-Pierre, chef des Apôtres. Jude était frère de saint Jacques le Mineur et de saint Siméon, évêque de Jérusalem, et comme eux cousin du Sauveur. Avant son élévation au ministère évangélique, il était agriculteur.
Simon prêcha d'abord en Égypte, en Mauritanie, en Libye ; saint Jude, après avoir prêché en Afrique avec beaucoup de succès, revint en Orient et annonça l'Évangile dans la Judée, la Samarie, la Syrie et la Mésopotamie. Simon et Jude se rejoignirent en Perse, et là ils combattirent et moururent ensemble.
Les choses extraordinaires que Dieu opéra par leurs mains les firent traiter avec respect par le roi de ce pays, qui leur laissa la liberté de prêcher leur doctrine si sainte et si nouvelle. Un fait vint ajouter à leur prestige : deux tigres, échappés de leur cage, étaient la terreur du pays. Au nom de Jésus-Christ, les Apôtres commandèrent à ces bêtes féroces de les suivre, et ils les emmenèrent dans leur maison. Le roi, toute sa cour et plus de soixante mille Perses se firent chrétiens. Des églises s'élevèrent sur les ruines des temples des idoles ; le triomphe du Christ était complet.
Mais l'ennemi des âmes déchaîna toute sa fureur pour arrêter les progrès de l'Évangile. Simon et Jude étant allés annoncer Jésus-Christ en d'autres villes, les païens voulurent les contraindre à sacrifier au soleil, qu'ils adoraient comme un dieu :
« Mon frère, dit alors Jude à Simon, je vois le Seigneur qui nous appelle.
“Et moi, reprit Simon, j'ai vu aussi Jésus-Christ entouré de ses Anges, et un des Anges m'a dit : ‘Je vous ferai sortir du temple et je ferai crouler sur eux tout l'édifice.’
Qu'il n'en soit pas ainsi ! ai-je répondu, peut-être quelques-uns se convertiront-ils !” »
Et voici qu'en ce moment un Ange leur dit à tous les deux : « Que choisissez-vous, ou la mort pour vous, ou l'extermination de ce peuple impie ? “Miséricorde pour ce peuple ! crièrent les deux Apôtres. Que le martyre soit notre partage !”»
Cependant les prêtres des dieux les exhortaient à sacrifier : « Le soleil, dit Simon, n'est que le serviteur de Dieu ; ce sont les démons qui résident en vos idoles ; je leur ordonne de sortir. » Et les démons, sous une forme horrible, sortirent des statues brisées. Alors le peuple se jeta sur les deux Apôtres et les massacra, pendant qu'ils bénissaient Dieu et priaient pour leurs bourreaux.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
Simon le Cananéen et Jude Thaddée : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20061011_fr.html
Lectures de la messe :
1ère lecture : L'Église fondée sur les Apôtres (Ep 2, 19-22)
Psaume : Ps 18, 2-3, 4-5ab
R/ Par toute la terre s'en va leur message.
Evangile : Les douze Apôtres (Lc 6, 12-19)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. À toi, Dieu, notre louange ! Toi que les Apôtres glorifient, nous t'acclamons : tu es Seigneur ! Alléluia.
Homélie :
L’appel fondateur de l’Eglise naît de la prière nocturne du Seigneur, la nuit étant peut-être le symbole des ténèbres de sa Passion et de sa mort, dont il va triompher par la fidélité de son obéissance et de son amour. Le verbe « prier » apparaît deux fois dans le premier verset de notre péricope : l’appel sauveur qui rejoint chacun de nous par la voix de l’Eglise, est le fruit de la prière sacerdotale intense et persévérante du Christ crucifié.
Jésus prie le Père, car il va agir en son nom : appeler et donner un nom sont en effet des fonctions paternelles que Dieu accomplit par son Fils. Les Douze sont appelés « apôtres » c’est-à-dire « envoyés », « témoins » de la Parole agissante du Maître. Selon le principe juridique juif, ils représentent – au sens fort du terme : ils rendent présent – celui qui les envoie.
L’énumération solennelle des premiers appelés, se termine abruptement, renvoyant à nouveau vers le drame qui se prépare : « …et Judas Iscariote, celui qui fut le traître ». Quelle audace et quel courage de la part de Jésus de choisir et d’appeler celui-là même qui le dénoncerait, nous laissant ainsi entrevoir qu’aucune lâcheté ne peut mettre en échec sa confiance, qu’aucune trahison ne peut venir à bout de sa patience : entre Simon et Judas, entre fidélité et trahison, se déploient les noms des Douze, préfigurant ainsi la démarche boitillante de l’Eglise de tous les temps ; et aussi la nôtre sans doute. Douze personnes c’est bien peu de choses : Dieu aime réaliser son œuvre par « peu de choses ». Il aime agir par la médiation d’humbles signes sacramentels - à commencer par l’Eglise elle-même - dans lesquels sont pourtant cachées la toute-puissance et l’efficacité infinie de sa grâce.
Dans la discrétion de ces quelques versets décrivant un événement qui est passé inaperçu aux yeux du monde, saint Luc nous donne accès à un moment déterminant de l’histoire : la fondation de la communauté du salut, structurée hiérarchiquement par Jésus lui-même. La « pierre maîtresse » c’est le Christ, les apôtres en constituent « les fondations » (Ep 2, 20), les disciples sont les membres du nouveau peuple de Dieu.
Trois cercles concentriques entourent le Maître : les Douze, les disciples et enfin la foule, accourue de Judée, de Jérusalem la capitale et même de la région côtière de Tyr et de Sidon, c’est-à-dire au-delà des frontières de la Palestine, préfigurant la mission universelle. Nous retrouverons cette même structure au début des Actes des Apôtres, dans la description des commencements de l’Eglise : Jésus s’adresse une dernière fois « aux Apôtres qu’il avait choisis » avant d’être « enlevé » : ceux-ci regagnent Jérusalem et « montent dans la chambre haute où se retrouvent Pierre, Jean, Jacques… » - suit l’énumération des Onze - entourés des femmes, de Marie, mère de Jésus, et de ses disciples (Ac 1, 2.13s) ; puis, après la descente de l’Esprit, accourent les foules provenant de tous les pays d’alentour.
L’image suggérée par Saint Luc de ces trois cercles concentriques entourant le Maître au pied de la montagne, est quelque peu erratique, mais elle frappe par sa majesté, sa paisible beauté et sa force rayonnante. A travers cet événement advenu « en ces jours-là », c’est déjà la victoire définitive du Ressuscité qui s’annonce. L’imprécision temporelle tout à fait volontaire, nous invite à actualiser la scène dans l’aujourd’hui de notre vie : c’est dans cette paisible majesté que le Seigneur continue à venir à nous d’auprès du Père par la médiation de son Eglise, pour nous « délivrer des esprits mauvais » et guérir, dans la force de l’Esprit qui émane de lui, tous ceux qui le touchent par une foi aimante.
« En toi Seigneur Jésus, “nous ne sommes plus des étrangers ni des gens de passage ; nous sommes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car nous avons été intégrés dans la construction qui a pour fondement les Apôtres et les prophètes, et dont tu es la pierre angulaire” (1ère lect.). Sois béni Seigneur pour cette œuvre de ton amour. Nous voulons accueillir pleinement ton salut et nous livrer à l’Esprit Saint, afin de “devenir nous aussi des éléments de la construction qui s’élève tout au long de l’histoire, pour devenir un temple saint dans le Seigneur, la demeure de Dieu parmi les hommes” (Ibid.). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie sur la 1ère lettre aux Corinthiens 4, 3 ; PG 61,34 (trad. bréviaire 24/08)
Les apôtres, témoins du Christ ressuscité
Saint Paul disait : « La faiblesse de Dieu est plus forte que tous les hommes » (1Co 1,25). Que la prédication soit l'œuvre de Dieu, c'est évident. Comment douze hommes, des ignorants, ont-ils pu avoir l'idée d'une telle démarche, eux qui vivaient près des lacs et des fleuves et dans le désert ? Eux qui n'avaient jamais fréquenté les villes et leurs assemblées, comment ont-ils pu songer à se mobiliser contre la terre entière ? Ils étaient craintifs et sans courage : l'évangéliste le montre bien, il n'a voulu ni excuser ni cacher leurs défauts. C'est là une preuve très forte de vérité. Que dit-il à leur sujet ? Quand le Christ a été arrêté, après avoir fait les miracles innombrables, la plupart se sont enfuis, et celui qui était leur chef de file n'est resté que pour le renier.
Quand le Christ était vivant, ces hommes étaient incapables de soutenir les assauts de ses ennemis. Et lorsqu'il était mort et enseveli…, comment croyez-vous qu'ils se seraient mobilisés contre la terre entière ? Est-ce qu'ils n'auraient pas dû se dire : « Il n'a pas été capable de se sauver lui-même, et il nous protégerait ? Quand il était vivant, il n'a pas pu se défendre, et maintenant qu'il est mort, il nous tendrait la main ? Quand il était vivant, il n'a pas pu se soumettre aucune nation, et nous allons convaincre la terre entière en proclamant son nom ? »... La chose est donc évidente : s'ils ne l'avaient pas vu ressuscité et s'ils n'avaient pas eu la preuve de sa toute-puissance, ils n'auraient pas pris un risque pareil.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 29 Octobre 2014
De la férie
30ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=29/10/2014
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 29 Octobre 2014
De la férie
30ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 6 : 1 à 9
L'obéissance et l'autorité à la Lumière de la Foi
Frères, par respect pour le CHRIST, soyez soumis les uns aux autres. Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le SEIGNEUR, c'est cela qui est juste : Honore ton père et ta mère, c'est le Premier Commandement assorti d'une Promesse : ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la Terre. Et vous, les parents, ne poussez pas à bout vos enfants, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le SEIGNEUR.
Vous, les esclaves, obéissez à vos maîtres d'ici-bas comme au CHRIST, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, sans chercher à vous faire remarquer par souci de plaire aux hommes. Au contraire, conduisez-vous comme des esclaves du CHRIST qui accomplissent la Volonté de DIEU de tout leur cœur, qui font leur travail d'esclaves volontiers, pour le SEIGNEUR et non pour les hommes. Car vous savez bien que tout homme, esclave ou libre, recevra du SEIGNEUR sa récompense selon ce qu'il aura fait de bien. Et vous, les maîtres, agissez de même avec vos esclaves, n'utilisez pas les menaces. Car vous savez bien que, pour eux comme pour vous, il y a un MAÎTRE dans le Ciel, et qu'IL ne fait pas de différence entre les hommes.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 6 : 1 à 9
L'obéissance et l'autorité à la Lumière de la Foi
Frères, par respect pour le CHRIST, soyez soumis les uns aux autres. Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le SEIGNEUR, c'est cela qui est juste : Honore ton père et ta mère, c'est le Premier Commandement assorti d'une Promesse : ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la Terre. Et vous, les parents, ne poussez pas à bout vos enfants, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le SEIGNEUR.
Vous, les esclaves, obéissez à vos maîtres d'ici-bas comme au CHRIST, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, sans chercher à vous faire remarquer par souci de plaire aux hommes. Au contraire, conduisez-vous comme des esclaves du CHRIST qui accomplissent la Volonté de DIEU de tout leur cœur, qui font leur travail d'esclaves volontiers, pour le SEIGNEUR et non pour les hommes. Car vous savez bien que tout homme, esclave ou libre, recevra du SEIGNEUR sa récompense selon ce qu'il aura fait de bien. Et vous, les maîtres, agissez de même avec vos esclaves, n'utilisez pas les menaces. Car vous savez bien que, pour eux comme pour vous, il y a un MAÎTRE dans le Ciel, et qu'IL ne fait pas de différence entre les hommes.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Ton Règne est un Règne Éternel
Chant de louange appartenant au recueil de David.
[Psaume 144 (145), entièrement]
[Psaume 144 (145), entièrement]
Psaume 144 (145) : 10 et 11, 12 et 13ab, 13cd et 14
R/ Ta Parole, SEIGNEUR, est Vérité.
Que Tes Oeuvres, SEIGNEUR, TE rendent grâce
et que Tes Fidèles TE bénissent !
Ils diront la GLOIRE de Ton Règne,
ils parleront de Tes Exploits.
R/
Ils annonceront aux hommes Tes Exploits,
la GLOIRE et l'Éclat de Ton Règne :
Ton Règne, un Règne Éternel,
Ton Empire, pour les âges des âges.
R/
Le SEIGNEUR est Vrai en tout ce qu'IL dit,
Fidèle en tout ce qu'IL fait.
Le SEIGNEUR soutient tous ceux qui tombent,
IL redresse tous les accablés.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Que Tes Oeuvres, SEIGNEUR, TE rendent grâce
et que Tes Fidèles TE bénissent !
Ils diront la GLOIRE de Ton Règne,
ils parleront de Tes Exploits.
R/
Ils annonceront aux hommes Tes Exploits,
la GLOIRE et l'Éclat de Ton Règne :
Ton Règne, un Règne Éternel,
Ton Empire, pour les âges des âges.
R/
Le SEIGNEUR est Vrai en tout ce qu'IL dit,
Fidèle en tout ce qu'IL fait.
Le SEIGNEUR soutient tous ceux qui tombent,
IL redresse tous les accablés.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 13 : 22 à 30
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. De l'orient à l'occident, DIEU nous appelle à prendre place à la table de Son Royaume. Alléluia. (cf. Lc 13, 29)
La porte étroite, et l'appel universel du salut
Dans sa marche vers Jérusalem, JÉSUS passait par les villes et les villages en enseignant.
Quelqu'un LUI demanda : « SEIGNEUR, n'y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » JÉSUS leur dit : « Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car, Je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas.
Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : 'SEIGNEUR, ouvre-nous', IL vous répondra : 'Je ne sais pas d'où vous êtes.'
Alors vous vous mettrez à dire : 'Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.' Il vous répondra : 'Je ne sais pas d'où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal.'
Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les Prophètes dans le Royaume de DIEU, et que vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le Royaume de DIEU.
Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. De l'orient à l'occident, DIEU nous appelle à prendre place à la table de Son Royaume. Alléluia. (cf. Lc 13, 29)
La porte étroite, et l'appel universel du salut
Dans sa marche vers Jérusalem, JÉSUS passait par les villes et les villages en enseignant.
Quelqu'un LUI demanda : « SEIGNEUR, n'y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » JÉSUS leur dit : « Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car, Je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas.
Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : 'SEIGNEUR, ouvre-nous', IL vous répondra : 'Je ne sais pas d'où vous êtes.'
Alors vous vous mettrez à dire : 'Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.' Il vous répondra : 'Je ne sais pas d'où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal.'
Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les Prophètes dans le Royaume de DIEU, et que vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le Royaume de DIEU.
Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=29/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mercredi 29 octobre 2014 : mercredi de la 30e semaine du temps ordinaire
Saint Narcisse, Évêque de Jérusalem (IIe siècle)
Saint Gaetano Errico, Prêtre et Fondateur (1791-1860),
Bienheureux Michele Rua, Ier successeur de don Bosco (1837-1910)
Lectures de la messe :
1ère lecture : L'obéissance et l'autorité à la lumière de la foi (Ep 6, 1-9) (Ep 4, 32; 5, 1-8.)
Psaume : 144, 10-11, 12-13ab, 13cd-14
R/ Ta parole, Seigneur, est vérité.
Evangile : La porte étroite, et l'appel universel du salut (Lc 13, 22-30)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. De l'orient à l'occident, Dieu nous appelle à prendre place à la table de son royaume. Alléluia. (cf. Lc 13, 29)
Homélie :
« Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Du temps de Jésus, la question faisait l’objet d’un débat à l'intérieur même du groupe des pharisiens. Notre-Seigneur ne prend pas position mais nous invite plutôt par une parabole, à nous efforcer d’être parmi les élus.
Le Royaume de Dieu est comparé à une salle de banquet un peu originale : apparemment il n’y manque pas de place, seulement la porte d’accès est particulièrement étroite, si bien que la foule se bouscule au portillon. Ce n’est qu’au prix d’un réel effort que les convives accèderont au festin bien mérité.
Les catégories mises en œuvre sont spatiales - dedans/dehors - et temporelles - premiers/derniers, sous-entendu : arrivés sur les lieux. La salle n’est pas indéfiniment accessible : à un moment imprévisible, le Maître de maison se lèvera pour fermer la porte, et il donnera le signal du début des festivités. Il sera dès lors trop tard pour accéder dans l’espace intérieur et participer au banquet.
On pourrait croire que les habitants de la ville sont privilégiés : étant sur place, ils ont accès plus facilement à la salle du banquet que les étrangers qui ont une longue route à parcourir. Or il n’en est rien : ceux qui tambourinent la porte en réclamant qu’elle leur soit ouverte sont apparemment des proches du Maître, puisqu’ils prétendent avoir partagé le repas avec lui et bénéficié de ses enseignements. Par contre à l’intérieur on dénombre des hôtes venant « de l’orient et de l’occident, du nord et du midi » : arrivés en dernier, ils se retrouvent aux premières places, aux côtés des patriarches et des prophètes, qui étaient déjà dans la maison depuis un certain temps. Tout semble indiquer que les proches, en raison même de leur proximité, n’ont pas cru bon de « s’efforcer d’entrer par la porte étroite ». Comptant sur les privilèges liés au statut de concitoyens du Maître, ils ont cru leur préséance assurée et ont laissé passer les étrangers, se réservant d’entrer dignement après la cohue.
Or ce n’est pas cela que le maître leur avait enseigné lorsqu’ils mangeaient en sa présence. Jésus - car c’est bien de lui qu’il s’agit - n’a cessé d’avertir les chefs religieux d’Israël de l’urgence de la conversion, mais ils n’ont pas voulu entendre la portée de ses paroles. La porte étroite par laquelle nous devons nous efforcer de passer est celle qui donne accès à notre intériorité profonde. Le Seigneur nous invite à nous arracher à la dispersion dans l’extériorité pour nous recentrer sur le Maître intérieur qui nous attend dans la salle de banquet de notre cœur. Le passage qui sépare les deux espaces se nomme repentance : seul celui qui est assez humble pour se reconnaître pécheur et qui confesse son besoin de la miséricorde, peut passer par la porte étroite, que ne saurait franchir l’homme suffisant, convaincu d’être juste. Nous retrouvons le thème de la parabole que nous avons méditée ce dimanche : « Le publicain se frappait la poitrine en disant : “ Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! ”. Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui qui était devenu juste, et non pas l’autre » (Lc 18, 13-14). C’est en s’abaissant que le publicain a pu passer par le passage exigu, alors que le pharisien qui s’élevait devant Dieu, « convaincu d’être juste et méprisant tous les autres » (Lc 18, 9) fut incapable d’accéder à l’intérieur.
Pourtant ce n’est pas faute d’avoir été invité : Dieu a choisi en premier la descendance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ; il a envoyé ses prophètes pour les inviter à se repentir ; et à la plénitude des temps, il a même envoyé son Fils proclamer la fin de l’attente, l’accomplissement de la promesse et l’urgence de la conversion. C’est d’abord aux fils d’Israël que la Parole de Dieu fut adressée, mais hélas « aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays » (Lc 4, 24). Aussi, « puisqu’ils l’ont rejetée, et qu’eux-mêmes ne se sont pas jugés dignes de la vie éternelle, les apôtres se sont tournés vers les païens, pour que le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 13, 46-47).
C’est à nous aussi bien sûr que s’adresse cet avertissement. Il ne suffit pas d’écouter la Parole, ni même de partager le repas eucharistique en présence du Seigneur. C’est par la conversion de notre vie, qui commence par l’humble aveu de notre péché, que nous devons nous « efforcer d’entrer par la porte étroite ». Puissions-nous prendre au sérieux ces paroles et discerner les temps où nous sommes. Le Maître de la maison s’est levé d’entre les morts et nous invite à le suivre : osons emprunter le passage étroit de sa Passion pour accéder au banquet des noces de l’Agneau, et participer à la gloire de sa Résurrection.
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Julienne de Norwich (1342-après 1416), recluse anglaise
Révélations de l'amour divin, ch. 39
[Quand le pécheur reconnaît sa faute], la grâce divine fait naître une si grande contrition, compassion et vraie soif de Dieu, que le pécheur, soudain délivré du péché et de la peine, est relevé… La contrition nous purifie, la compassion nous prépare, la vraie soif de Dieu nous rend dignes. Selon ma façon de comprendre, voilà les trois moyens par lesquels toutes les âmes vont au ciel, c'est-à-dire celles qui ont péché sur terre et qui seront sauvées. Car toute âme pécheresse doit être guérie par ces trois remèdes. Même guérie, ses blessures demeurent devant Dieu, non plus en tant que blessures, mais en tant que signes glorieux. En contrepartie de notre punition ici-bas par la souffrance et par la pénitence, au ciel nous serons récompensés par l'amour bienveillant de notre Seigneur... Il considère le péché de ceux qui l'aiment comme une tristesse et une souffrance, mais, à cause de son amour, pas comme condamnable. La récompense que nous recevrons ne sera pas minime, mais éminente, honorable, glorieuse ; et ainsi la honte sera changée en gloire et en joie.
Car en sa bienveillance, notre Seigneur ne veut pas que ses serviteurs désespèrent par suite de leurs chutes fréquentes et pitoyables ; nos chutes ne l'empêchent pas de nous aimer… Il veut que nous sachions qu'il est le fondement de toute notre vie dans l'amour et, plus encore, qu'il est notre protecteur éternel, nous défendant avec puissance contre tous les ennemis qui s'acharnent furieusement sur nous. Et, hélas, nous avons grandement besoin de lui puisque nous leur donnons souvent prise sur nous par nos chutes.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mercredi 29 octobre 2014 : mercredi de la 30e semaine du temps ordinaire
Saint Narcisse, Évêque de Jérusalem (IIe siècle)
Saint Gaetano Errico, Prêtre et Fondateur (1791-1860),
Bienheureux Michele Rua, Ier successeur de don Bosco (1837-1910)
- Saint Narcisse, Évêque de Jérusalem (IIe siècle):
- Saint Narcisse, Évêque de Jérusalem (IIe siècle)
Saint Narcisse, naît en Palestine vers la fin du Ier siècle, saint Évariste étant pape et Trajan empereur. Il s’appliqua dès sa jeunesse avec un grand soin, à l’étude des sciences divines et humaines, où il réussit d’une manière merveilleuse. Il entra dans l’état ecclésiastique, et l’on put voir en lui le modèle achevé de toutes les vertus sacerdotales ; aussi l’appelait-on le saint prêtre.
Pendant toute sa vie il fut entouré de l’estime universelle ; toutefois ce n’est qu’à l’âge de quatre-vingts ans qu’il fut choisi pour évêque de Jérusalem. Il dut se rendre, malgré sa vive opposition, aux vœux unanimes du clergé et du peuple et fut sacré vers l’an 180. Cette haute dignité lui inspira un nouveau zèle et une nouvelle ferveur, et il gouverna son troupeau avec une vigueur qu’on n’aurait pas dû naturellement attendre de son grand âge.
Sa vie austère et pénitente fut tout entière vouée au bien de l’Église. En 195, il présida, avec Théophile de Césarée, un concile tenu relativement à la célébration de la fête de Pâques, et où il fut décidé que cette fête se célébrerait toujours un dimanche, et non le jour où il était d’usage de la célébrer chez les Juifs.
Le Ciel opéra un grand nombre de prodiges par les mains de ce vénérable pontife : on en raconte un particulièrement remarquable. Une veille de Pâques, l’huile manquait aux lampes de son église pour les offices solennels qui avaient alors lieu dans la nuit. Saint Narcisse commanda de tirer de l’eau à un puits qui était proche et de la lui apporter ; il la bénit et la fit verser dans les lampes ; on s’aperçut alors qu’elle s’était changée en huile, ce qui excita l’admiration des fidèles. On conserva longtemps avec respect des restes de cette huile miraculeuse.
La vénération que ce saint évêque s’était attirée ne put le garantir de la malice des méchants. Trois scélérats l’accusèrent d’un crime atroce et confirmèrent leur calomnie par des imprécations horribles contre eux-mêmes. L’un dit : « Je veux être brûlé vif, si cela n’est pas vrai ! » L’autre : « Je veux être couvert de la lèpre ! » Le troisième : « Je consens à perdre la vue ! » Saint Narcisse crut devoir céder à l’orage et se retira dans un désert, où il s’ensevelit pendant huit années.
Dieu Se chargea de sa vengeance. Ses calomniateurs reçurent le prix de leur crime : le premier périt dans un incendie, avec toute sa famille ; le second fut couvert d’une lèpre horrible ; le troisième, frappé d’effroi et plein de repentir, pleura son péché au point qu’il en perdit la vue.
Saint Narcisse ne put résister plus longtemps aux instances de son peuple et vint reprendre le soin de son Église. Mais il se donna un coadjuteur, à cause de son grand âge. Après quelques années de prière et d’union avec Dieu, il mourut à l’âge de cent seize ans. C’était vers l’an 216, saint Zéphyrin étant pape et Caracalla empereur.
Résolution pratique du jour
Souffrez la calomnie avec patience et laissez à Dieu le soin de vous justifier.
Source : http://www.cassicia.com
- Saint Gaetano Errico, Prêtre et Fondateur (1791-1860):
- Saint Gaetano Errico, Prêtre et Fondateurs de la Congrégation : « Missionnaires des Sacrés Cœurs » (1791-1860)
Gaetano, Gaëtan en français, troisième enfant d'une famille de dix enfants, naît le 19 octobre 1791 à Secondigliano (nord de Naples) de Pasquale et Maria Marseglia ; il reçoit le baptême le lendemain dans la paroisse des saints Côme et Damien avec les prénoms de Gaetano, Cosma et Damiano. Son père dirigeait une fabrique de pâtes et sa mère faisait du tissage.
À l'âge de quatorze ans, il prit conscience de sa vocation religieuse et demanda à rejoindre les Rédemptoristes qui le refusèrent à cause de son trop jeune âge.
A 16 ans, en 1808, il entre au séminaire diocésain de Naples et il est ordonné prêtre en 1815 dans la cathédrale de cette ville.
Pendant 20 ans il exerce son ministère dans l'église paroissiale des Saints Côme et Damien et il est instituteur. Il accomplit une intense activité apostolique, missionnaire et caritative, marquée par la prière et la pénitence. Chaque année, il se retire chez les pères rédemptoristes de Pagani pour ses exercices spirituels.
Pendant une retraite qu'il fit en 1818 chez les Rédemptoristes, il eut une vision : saint Alphonse-Marie de Liguori (fondateur des Rédemptoristes) qui l'incitait à bâtir une église et à fonder une Congrégation.
Il se mit alors à l'ouvrage, récoltant des fonds auprès de la population locale et, le 9 Décembre 1830, l'église Notre-Dame des Douleurs était ouverte. Elle devint par la suite un très important lieu de Pèlerinage en Italie.
Plus tard, une autre apparition lui précise que la nouvelle congrégation doit être instituée en l'honneur des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie. Il se fait alors l'apôtre de leur amour miséricordieux dans toute l'Italie méridionale. Aux Jansénistes qui insistaient trop sur la justice de Dieu, répandant dans les âmes peur et malaise, Gaétan Errico oppose l'annonce de la miséricorde divine. Il ne se lasse pas d'exhorter les prêtres: « Si des âmes arrivent emplies de nombreuses fautes, aidez-les à se relever, encouragez-les à la confiance, dites-leur que le Seigneur les pardonne toutes, si elles se repentent de tout cœur ». Il donne l'exemple en passant des journées entières au confessionnal, prodiguant ses meilleures énergies dans l'accueil et l'écoute des pénitents.
En 1833, il quitte la maison familiale et se retire dans une petite maison qui deviendra le siège de sa fondation: la Congrégation des « Missionnaires des Sacrés Cœurs », laquelle fut approuvée successivement par les évêques en 1838, le roi en 1840 et le Bienheureux Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) le 7 août 1846. Don Gaetano en fut le premier supérieur général. La Congrégation est aujourd'hui présente en Italie, en Argentine, aux États-Unis, en Inde et en Slovaquie.
Le 29 octobre 1860, à Secondigliano, à 10 heures du matin c'est pour lui l'heure de la Rencontre avec Celui auquel il a donné toute sa vie !
Gaetano Errico a été béatifié le 14 avril 2002, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) et canonisé le 12 octobre 2008, par le Pape Benoît XVI (Joseph Aloisius Ratzinger).
Sources principales : nouvl.evangelisation.free.fr ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).
- Bienheureux Michele Rua, Ier successeur de don Bosco (1837-1910):
- Bienheureux Michele Rua, Ier successeur de don Bosco (1837-1910)
La date de culte, pour l’église universelle, est le 6 avril ; la Famille Salésienne le commémore le 29 octobre, jour de sa béatification.
Michele Rua naît à Turin le 9 juin 1837, dernier de neuf enfants. Son père, Giovanni Battista, contrôleur à la Manufacture d'armes de Turin, décède le 2 août 1845. Veuve,Mme Rua garde son logement à l'intérieur de la Manufacture.
Un dimanche de l'automne 1845, Michel pousse la porte du fameux patronage de don Bosco ; en 1852 il entre à l'Oratoire du Valdocco (quartier de Turin). Deux ans après, il fait partie des premiers à qui don Bosco propose de former la Société salésienne.
Devenu prêtre, le 28 juillet 1860, il est toujours aux côtés de don Bosco, et son vicaire à partir de 1865, si bien qu'à la demande expresse du Saint, le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) le destine, en 1884, à succéder au Fondateur et le confirme comme Recteur majeur en 1888.
Considéré comme la Règle vivante pour sa fidélité et son austérité, don Rua fait preuve d'une paternité pleine de délicatesse, au point d'être appelé « un souverain de la bonté ». Par son action éclairée et prévoyante, mais parfois hardie au plan social, il équipe les oratoires de gymnases et de cercles sociaux ; il devance les lois de l'État pour doter les écoles professionnelles de programmes adaptés ; à côté de l'enseignement classique, il institue l'enseignement technique et commercial ; il érige des pensionnats. La multiplication des confrères et le développement des œuvres le pousse à ouvrir le monde entier aux salésiens et à assurer en particulier les expéditions missionnaires.
Au cours de ses longs voyages de visite aux œuvres salésiennes d'Europe et du Moyen-Orient, il encourage et réconforte les confrères en faisant toujours appel au Fondateur « Don Bosco disait ... Don Bosco faisait ... Don Bosco voulait ... ».
Quand il mourut, à 73 ans, le 6 avril 1910, la Société était passée de 773 à 4.000 salésiens, de 57 à 345 Maisons, de 6 à 34 Provinces dans 33 pays.
Le Bx Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) le béatifia le 29 octobre 1972 et affirma: « La Famille salésienne [...] a eu en Don Bosco son origine, et en don Rua sa continuité [...]. Il a fait de l'exemple du Saint une école, de sa Règle un esprit, de sa sainteté un modèle [...]. Don Rua a inauguré une tradition ».
Pour un approfondissement biographique :
>>> Bienheureux Michel Rua
http://www.clairval.com
Source principale : sdb.org/FR/pdf/Rua (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : L'obéissance et l'autorité à la lumière de la foi (Ep 6, 1-9) (Ep 4, 32; 5, 1-8.)
Psaume : 144, 10-11, 12-13ab, 13cd-14
R/ Ta parole, Seigneur, est vérité.
Evangile : La porte étroite, et l'appel universel du salut (Lc 13, 22-30)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. De l'orient à l'occident, Dieu nous appelle à prendre place à la table de son royaume. Alléluia. (cf. Lc 13, 29)
Homélie :
« Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Du temps de Jésus, la question faisait l’objet d’un débat à l'intérieur même du groupe des pharisiens. Notre-Seigneur ne prend pas position mais nous invite plutôt par une parabole, à nous efforcer d’être parmi les élus.
Le Royaume de Dieu est comparé à une salle de banquet un peu originale : apparemment il n’y manque pas de place, seulement la porte d’accès est particulièrement étroite, si bien que la foule se bouscule au portillon. Ce n’est qu’au prix d’un réel effort que les convives accèderont au festin bien mérité.
Les catégories mises en œuvre sont spatiales - dedans/dehors - et temporelles - premiers/derniers, sous-entendu : arrivés sur les lieux. La salle n’est pas indéfiniment accessible : à un moment imprévisible, le Maître de maison se lèvera pour fermer la porte, et il donnera le signal du début des festivités. Il sera dès lors trop tard pour accéder dans l’espace intérieur et participer au banquet.
On pourrait croire que les habitants de la ville sont privilégiés : étant sur place, ils ont accès plus facilement à la salle du banquet que les étrangers qui ont une longue route à parcourir. Or il n’en est rien : ceux qui tambourinent la porte en réclamant qu’elle leur soit ouverte sont apparemment des proches du Maître, puisqu’ils prétendent avoir partagé le repas avec lui et bénéficié de ses enseignements. Par contre à l’intérieur on dénombre des hôtes venant « de l’orient et de l’occident, du nord et du midi » : arrivés en dernier, ils se retrouvent aux premières places, aux côtés des patriarches et des prophètes, qui étaient déjà dans la maison depuis un certain temps. Tout semble indiquer que les proches, en raison même de leur proximité, n’ont pas cru bon de « s’efforcer d’entrer par la porte étroite ». Comptant sur les privilèges liés au statut de concitoyens du Maître, ils ont cru leur préséance assurée et ont laissé passer les étrangers, se réservant d’entrer dignement après la cohue.
Or ce n’est pas cela que le maître leur avait enseigné lorsqu’ils mangeaient en sa présence. Jésus - car c’est bien de lui qu’il s’agit - n’a cessé d’avertir les chefs religieux d’Israël de l’urgence de la conversion, mais ils n’ont pas voulu entendre la portée de ses paroles. La porte étroite par laquelle nous devons nous efforcer de passer est celle qui donne accès à notre intériorité profonde. Le Seigneur nous invite à nous arracher à la dispersion dans l’extériorité pour nous recentrer sur le Maître intérieur qui nous attend dans la salle de banquet de notre cœur. Le passage qui sépare les deux espaces se nomme repentance : seul celui qui est assez humble pour se reconnaître pécheur et qui confesse son besoin de la miséricorde, peut passer par la porte étroite, que ne saurait franchir l’homme suffisant, convaincu d’être juste. Nous retrouvons le thème de la parabole que nous avons méditée ce dimanche : « Le publicain se frappait la poitrine en disant : “ Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! ”. Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui qui était devenu juste, et non pas l’autre » (Lc 18, 13-14). C’est en s’abaissant que le publicain a pu passer par le passage exigu, alors que le pharisien qui s’élevait devant Dieu, « convaincu d’être juste et méprisant tous les autres » (Lc 18, 9) fut incapable d’accéder à l’intérieur.
Pourtant ce n’est pas faute d’avoir été invité : Dieu a choisi en premier la descendance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ; il a envoyé ses prophètes pour les inviter à se repentir ; et à la plénitude des temps, il a même envoyé son Fils proclamer la fin de l’attente, l’accomplissement de la promesse et l’urgence de la conversion. C’est d’abord aux fils d’Israël que la Parole de Dieu fut adressée, mais hélas « aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays » (Lc 4, 24). Aussi, « puisqu’ils l’ont rejetée, et qu’eux-mêmes ne se sont pas jugés dignes de la vie éternelle, les apôtres se sont tournés vers les païens, pour que le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 13, 46-47).
C’est à nous aussi bien sûr que s’adresse cet avertissement. Il ne suffit pas d’écouter la Parole, ni même de partager le repas eucharistique en présence du Seigneur. C’est par la conversion de notre vie, qui commence par l’humble aveu de notre péché, que nous devons nous « efforcer d’entrer par la porte étroite ». Puissions-nous prendre au sérieux ces paroles et discerner les temps où nous sommes. Le Maître de la maison s’est levé d’entre les morts et nous invite à le suivre : osons emprunter le passage étroit de sa Passion pour accéder au banquet des noces de l’Agneau, et participer à la gloire de sa Résurrection.
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Julienne de Norwich (1342-après 1416), recluse anglaise
Révélations de l'amour divin, ch. 39
« Prendre place au festin dans le royaume de Dieu »
[Quand le pécheur reconnaît sa faute], la grâce divine fait naître une si grande contrition, compassion et vraie soif de Dieu, que le pécheur, soudain délivré du péché et de la peine, est relevé… La contrition nous purifie, la compassion nous prépare, la vraie soif de Dieu nous rend dignes. Selon ma façon de comprendre, voilà les trois moyens par lesquels toutes les âmes vont au ciel, c'est-à-dire celles qui ont péché sur terre et qui seront sauvées. Car toute âme pécheresse doit être guérie par ces trois remèdes. Même guérie, ses blessures demeurent devant Dieu, non plus en tant que blessures, mais en tant que signes glorieux. En contrepartie de notre punition ici-bas par la souffrance et par la pénitence, au ciel nous serons récompensés par l'amour bienveillant de notre Seigneur... Il considère le péché de ceux qui l'aiment comme une tristesse et une souffrance, mais, à cause de son amour, pas comme condamnable. La récompense que nous recevrons ne sera pas minime, mais éminente, honorable, glorieuse ; et ainsi la honte sera changée en gloire et en joie.
Car en sa bienveillance, notre Seigneur ne veut pas que ses serviteurs désespèrent par suite de leurs chutes fréquentes et pitoyables ; nos chutes ne l'empêchent pas de nous aimer… Il veut que nous sachions qu'il est le fondement de toute notre vie dans l'amour et, plus encore, qu'il est notre protecteur éternel, nous défendant avec puissance contre tous les ennemis qui s'acharnent furieusement sur nous. Et, hélas, nous avons grandement besoin de lui puisque nous leur donnons souvent prise sur nous par nos chutes.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 30 Octobre 2014
De la férie
30ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=30/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 30 Octobre 2014
De la férie
30ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 6 : 10 à 20
Le combat de la vie chrétienne
Frères, puisez votre énergie dans le SEIGNEUR et dans la Vigueur de Sa Force. Revêtez l’équipement de DIEU pour le combat, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du démon. Car nous ne luttons pas contre des hommes, mais contre les forces invisibles, les puissances des ténèbres qui dominent le monde, les esprits du mal qui sont au-dessus de nous. Pour cela, prenez l’équipement de DIEU pour le combat ; ainsi, quand viendra le jour du malheur, vous pourrez tout mettre en œuvre pour résister et tenir debout. Tenez donc, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la Paix, et ne quittant jamais le bouclier de la Foi, qui vous permettra d’arrêter toutes les flèches enflammées du Mauvais.
Prenez le casque du Salut et l’Épée de l’ESPRIT, c’est-à-dire la Parole de DIEU. En toute circonstance, que l’ESPRIT vous donne de prier et de supplier. Restez éveillés afin de persévérer dans la prière pour tous les fidèles. Priez aussi pour moi : que DIEU mette la Parole dans ma bouche pour que je fasse connaître avec assurance le Mystère de l’Évangile dont je suis l’ambassadeur enchaîné. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile l’assurance nécessaire pour parler comme je le dois.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens 6 : 10 à 20
Le combat de la vie chrétienne
Frères, puisez votre énergie dans le SEIGNEUR et dans la Vigueur de Sa Force. Revêtez l’équipement de DIEU pour le combat, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du démon. Car nous ne luttons pas contre des hommes, mais contre les forces invisibles, les puissances des ténèbres qui dominent le monde, les esprits du mal qui sont au-dessus de nous. Pour cela, prenez l’équipement de DIEU pour le combat ; ainsi, quand viendra le jour du malheur, vous pourrez tout mettre en œuvre pour résister et tenir debout. Tenez donc, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la Paix, et ne quittant jamais le bouclier de la Foi, qui vous permettra d’arrêter toutes les flèches enflammées du Mauvais.
Prenez le casque du Salut et l’Épée de l’ESPRIT, c’est-à-dire la Parole de DIEU. En toute circonstance, que l’ESPRIT vous donne de prier et de supplier. Restez éveillés afin de persévérer dans la prière pour tous les fidèles. Priez aussi pour moi : que DIEU mette la Parole dans ma bouche pour que je fasse connaître avec assurance le Mystère de l’Évangile dont je suis l’ambassadeur enchaîné. Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile l’assurance nécessaire pour parler comme je le dois.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Prière du roi
Du recueil de David.
[Psaume 143 (144), entièrement]
[Psaume 143 (144), entièrement]
Psaume 143 (144) : 1 et 2a, 1a et 2bcd, 9 et 10
R/ Béni soit le SEIGNEUR, mon ROCHER.
Béni soit le SEIGNEUR, mon ROCHER !
IL exerce mes mains pour le combat,
IL m'entraîne à la bataille.
IL est mon Allié, ma Forteresse.
R/
bénis soit le SEIGNEUR, mon ROCHER,
ma Citadelle, CELUI qui me libère ;
IL est le Bouclier qui m'abrite,
IL me donne pouvoir sur mon peuple.
R/
Pour TOI, je chanterai un chant nouveau,
pour TOI, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour TOI qui donnes aux rois la victoire
et sauves de l'épée meurtrière David, ton serviteur.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Béni soit le SEIGNEUR, mon ROCHER !
IL exerce mes mains pour le combat,
IL m'entraîne à la bataille.
IL est mon Allié, ma Forteresse.
R/
bénis soit le SEIGNEUR, mon ROCHER,
ma Citadelle, CELUI qui me libère ;
IL est le Bouclier qui m'abrite,
IL me donne pouvoir sur mon peuple.
R/
Pour TOI, je chanterai un chant nouveau,
pour TOI, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour TOI qui donnes aux rois la victoire
et sauves de l'épée meurtrière David, ton serviteur.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 13 : 31 à 35
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Béni soit notre ROI, CELUI qui vient au NOM du SEIGNEUR. Paix dans le Ciel et GLOIRE au Plus HAUT des Cieux ! Alléluia. (Lc 19, 38)
JÉSUS poursuit sa route vers Jérusalem, où IL trouvera la mort
À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de JÉSUS pour LUI dire : « Va-t-en, pars d'ici : Hérode veut TE faire mourir. »
IL leur répliqua : « Allez dire à ce renard : Aujourd'hui et demain, Je chasse les démons et Je fais des guérisons ; le troisième jour, Je suis au but. Mais il faut que Je continue ma route aujourd'hui, demain et le jour suivant, car il n'est pas possible qu'un Prophète meure en dehors de Jérusalem.
Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les Prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois J'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n'avez pas voulu ! Maintenant, DIEU abandonne votre Temple entre vos mains. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu'au jour où vous direz : Béni soit CELUI qui vient au NOM du SEIGNEUR. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Béni soit notre ROI, CELUI qui vient au NOM du SEIGNEUR. Paix dans le Ciel et GLOIRE au Plus HAUT des Cieux ! Alléluia. (Lc 19, 38)
JÉSUS poursuit sa route vers Jérusalem, où IL trouvera la mort
À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de JÉSUS pour LUI dire : « Va-t-en, pars d'ici : Hérode veut TE faire mourir. »
IL leur répliqua : « Allez dire à ce renard : Aujourd'hui et demain, Je chasse les démons et Je fais des guérisons ; le troisième jour, Je suis au but. Mais il faut que Je continue ma route aujourd'hui, demain et le jour suivant, car il n'est pas possible qu'un Prophète meure en dehors de Jérusalem.
Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les Prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois J'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n'avez pas voulu ! Maintenant, DIEU abandonne votre Temple entre vos mains. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu'au jour où vous direz : Béni soit CELUI qui vient au NOM du SEIGNEUR. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=30/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Lectures de la messe :
1ère lecture : Le combat de la vie chrétienne (Ep 6, 10-20)
Psaume : 143, 1-2a, 1a.2bcd, 9-10
R/ Béni soit le Seigneur, mon rocher.
Evangile : Jésus poursuit sa route vers Jérusalem, où il trouvera la mort (Lc 13, 31-35)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. .Béni soit notre roi, celui qui vient au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux Alléluia. (Lc 19, 38)
Homélie :
L’épisode est étrange et son interprétation difficile. L’intervention des pharisiens a-t-elle pour but d’avertir Jésus du danger qu’il court - ce qui supposerait que Jésus compte des amis dans leur parti ? Ou agissent-ils au nom d’Hérode qui veut chasser de son territoire ce Rabbi encombrant ? Les deux interprétations sont fragiles car on voit mal les pharisiens se préoccuper du sort de Jésus, mais on a tout autant de peine à les imaginer dans le rôle de porte-parole d’Hérode Antipas, cet usurpateur du trône de David. Plus probablement s’agit-il d’une coalition des frères ennemis qui se sont entendus sur cette stratégie pour tenter d’éloigner celui dont ils redoutent l’influence - nous avions déjà assisté à ce genre d’alliance contre-nature à propos de la question de l’impôt dû à César. Tout comme les pharisiens, le tétrarque craint en effet de s’opposer ouvertement à Jésus en raison de la sympathie que lui témoignent les foules ; mais il appréhende également la réaction des Romains devant l’influence grandissante de ce prédicateur, susceptible de devenir un agitateur politique malgré lui. Comme un renard qui se cache en plein jour et ne chasse que de nuit, Hérode tente d’éloigner Jésus par ruse, en le menaçant.
Mais le Seigneur n’a que faire des intrigues des hommes : sa vie est entre les mains de Dieu son Père, et « nul ne peut rien arracher de sa main » (Jn10, 29). Ses actions - chasser les démons et opérer des guérisons - prouvent qu’il vient de Dieu et agit en son Nom. Peut-être la progression étalée sur trois jours est-elle significative de la Passion désormais proche : le premier jour, le vendredi saint, Jésus triomphe du démon ; le samedi il guérit les âmes des justes retenues prisonnières de l’Hadès, et au matin de Pâques, il atteint le but en étant intronisé à la droite du Père. Jésus sait que le plan de Dieu se réalisera à son Heure, en se servant précisément des projets meurtriers de ses ennemis. Aussi monte-t-il à Jérusalem dans la pleine conscience de ce qui l’attend. Mais loin de s’apitoyer sur son sort, c’est sur la Ville Sainte qu’il pleure, comme une mère sur des enfants qui courent à leur perte en refusant la main qu’elle leur tend. Le « vous n’avez pas voulu » s’oppose orgueilleusement au « j’ai voulu rassembler tes enfants ». Jérusalem n’a pas reconnu la présence de Dieu dans son Envoyé, Temple véritable de la Nouvelle Alliance. Aussi « Dieu abandonne-t-il ce temple entre les mains » de ceux qui s’apprêtent à le détruire. Mais la mort du Juste ne sera pas le dernier mot : Jésus ressuscitera, et ce jour-là les yeux des aveugles s’ouvriront pour accueillir le Christ vainqueur qui seul donne sens à nos vies. Car « si Dieu n’a pas refusé son propre Fils, s’il l’a livré pour nous tous, comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? » (1ère lect.)
« “Ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, ni les astres ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de ton amour, Seigneur, qui est en Jésus Notre-Seigneur” (1ère lect.). Rien, si ce n’est mon refus d’accueillir ta grâce, mon obstination à prétendre parvenir à me sauver moi-même, par mes propres œuvres prétendument méritoires. Non ce n’est pas toi qui me condamne, “puisque Jésus-Christ est mort pour moi ; plus encore : il est ressuscité, il est à ta droite et intercède pour moi” (Ibid.) ; mais je suis à moi-même mon propre juge et bourreau en “ne voulant pas” venir me réfugier sous les ailes de ta miséricorde : ton Fils en qui tu m’as réconcilié avec toi, et l’Esprit Saint que tu as envoyé pour la rémission de mes péchés. Aussi je t’en supplie, Seigneur : arrache de ma poitrine mon cœur de pierre, et donne-moi un cœur simple qui sache reconnaître tes bienfaits. Alors je pourrai “te rendre grâce à pleine voix et te louer parmi la multitude, car tu te tiens à la droite du pauvre pour le sauver de ceux qui le condamnent” (Ps 108). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Lettre apostolique « Redemptionis anno », 20/04/1984 (trad. DC 1875, p. 551)
En plus des monuments célèbres et splendides, Jérusalem contient des communautés vivantes de croyants chrétiens, juifs et musulmans, dont la présence est un gage et une source d'espérance pour les nations qui, dans toutes les parties du monde, regardent la Ville sainte comme un patrimoine spirituel et un signe de paix et de concorde. Oui, en tant que patrie du cœur de tous les descendants spirituels d'Abraham, qui lui vouent un profond amour, et en tant que lieu où se rencontrent aux yeux de la foi, l'infinie transcendance de Dieu et les choses créées, Jérusalem est un symbole de rassemblement, d'union et de paix pour toute la famille humaine. La Ville sainte renferme donc un ferme appel à la paix pour l'humanité tout entière, et notamment pour les adorateurs du Dieu unique et grand, Père miséricordieux des peuples. Hélas, il faut avouer que Jérusalem continue d'être un motif de continuelle rivalité, de violence et de revendications.
Cette situation et ces réflexions font monter aux lèvres les paroles du prophète : « À cause de Sion je ne me tairai pas, à cause de Jérusalem je ne me tiendrai pas en repos, jusqu'à ce que sa justice jaillisse comme une clarté et son salut comme une torche allumée » (Is 62,1). Nous pensons au jour, et nous l'attendons avec impatience, où tous nous serons véritablement « enseignés par Dieu » (Jn 6,45) pour que nous écoutions son message de réconciliation et de paix. Nous pensons au jour où les juifs, les chrétiens et les musulmans pourront échanger entre eux à Jérusalem le salut de paix que Jésus a adressé à ses disciples après sa résurrection : « Paix à vous » (Jn 20,19).
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Jeudi 30 octobre 2014 : jeudi de la 30e semaine du temps ordinaire
Saint Marcel le Centurion, et ses enfants, martyrs à Tanger (298)
Bienheureux Ange (Angelo) d'Acri, Prêtre o.f.m. (1669-1739)
Saint Marcel le Centurion, et ses enfants, martyrs à Tanger (298)
Bienheureux Ange (Angelo) d'Acri, Prêtre o.f.m. (1669-1739)
- Saint Marcel le Centurion, et ses enfants, martyrs à Tanger (298):
- Saint Marcel le Centurion, et ses enfants, martyrs à Tanger (298)" Qui que vous soyez, qui aimez le monde, considérez où vous devez aboutir."
Saint Augustin.
Saint Marcel, son épouse None et leurs enfants.
Retable de saint Marcel, église Saint-Marcel de Léon. Espagne.Dans les deux derniers siècles, les Chrétiens ont connu encore l'affligeant spectacle de voir les scélérats qui détenaient le pouvoir " épurer " l'armée. Echo sanglant parfois, plus sournois souvent de ce qui se passa dans les premières persécutions des deuxième et troisième siècle.
Commencée dans les provinces de Galère, l'un d'elle s'étendit à celle d'Hercule. La recherche directe des soldats chrétiens laissant trop de part à la camaraderie, les empereurs adoptèrent une mesure radicale. Chaque militaire dut prendre part, les jours de fêtes, aux cérémonies religieuses célébrées dans les camps. Dès lors c'était chaque chrétien qui se dénonçait lui-même : telle fut l'occasion du martyre du centurion Marcel.
Saint Marcel le Centurion. Eglise Saint-Marcel de Léon. Espagne.On croit que saint Marcel naquit à Arzas, ville autrefois célèbre de Galicie. Il suivit l'exemple de ses ancêtres et embrassa le métier de la guerre dans l'espoir d'y faire une haute fortune. Etant en garnison dans la ville dont nous venons de parler, il s'y maria à une demoiselle de qualité appelée None ; il en eut douze enfants, savoir Claude, Luperie, Victoric, Eméthère, Célédoine, Servand, Germain, Aciste, Fauste, Janvier, Martial et Victorie. Comme il avait donné en diverses occasions des témoignages de sa valeur, il fut enfin élevé à la charge de centution.
Il ne pensait qu'à s'avancer de plus en plus dans les degrés de la hiérarchie militaire, lorsque, par les ferventes prédications d'un saint évêque nommé Décence, qui gouvernait l'église du Lieu, il fut converti avec sa femme et ses enfants à la religion chrétienne, pour la vérité de laquelle tous, excepté None, eurent la gloire de mourir.
Eglise Saint-Marcel de Léon. Espagne.Dans la ville de Tanger, dont Fortunat était gouverneur, se célébrait alors l'anniversaire de la naissance de Maximien Hercule. Tous étaient réunis aux sacrifices qui accompagnaient les banquets.
Marcel, un des centurions de la légion Trajane, ne voyant dans tes banquets que des assemblées sacrilèges, s'approcha du trophée de drapeaux de la légion devant lequel on offrait les sacrifices, et lança à terre son ceinturon en disant :
" Je suis soldat de Jésus-Christ, le roi éternel."
Il lança aussi le cep de vigne, insigne de son grade, ses armes, et ajouta :
" A partir de ce jour, je cesse de servir vos empereurs, car je ne veux pas adorer vos dieux de bois et de pierre, sourdes et muettes idoles. Si c'est à cause du métier qu'on nous oblige à faire des sacrifices aux dieux et aux empereurs, je jette avec mépris le cep, le ceinturon, les drapeaux, je ne suis plus soldat."
Autel de Saint-Marcel. Eglise Saint-Marcel de Léon. Espagne.Les assistants se regardèrent, ahuris, puis ils arrêtèrent Marcel et on envoya un rapport au commandant. Celui-ci fit écrouer le centurion. Quand toutes les ripailles furent bien finies, Fortunat se fit amener le centurion dans la salle d'honneur :
" Pourquoi as-tu, contrairement aux règlements, jeté le ceinturon, le cep et le baudrier ?
- Le 21 juillet, devant le trophée, pendant la célébration de la fête de l'empereur, j'ai dit publiquement que j'étais chrétien et ne pouvais servir que Jésus-Christ, Fils du Dieu tout-puissant.
- C'est trop violent pour que j'essaie d'étouffer l'affaire. J'enverrai un rapport aux empereurs et au César. Je ne te punis pas. On va te conduire à mon chef Aurélius Agricola, lieutenant du préfet du prétoire."
Le 30 octobre, le centurion Marcel ayant comparu à Tanger, l'appariteur dit :
" Le préfet Fortunatus a renvoyé devant ta puissance Marcel, centurion. Voici son rapport ; si tu l'ordonnes, je le lirai."
Agricola :
" Lis !"
L'appariteur lut :
" Fortunatus à Agricola, et le reste. Ce soldat ayant jeté le ceinturon militaire, s'est déclaré chrétien et a accumulé les blasphèmes contre César. C'est pourquoi nous te l'avons envoyé, et ton Illustration voudra bien nous faire parvenir les ordres qu'elle aura décrétés."
Saint Marcel dans sa geôle. Gravure du XVIIIe.La lecture faite, Agricola dit :
" As-tu prononcé les paroles relatées dans le rapport du préfet ?
- Oui. »
- Tu servais comme centurion ordinaire ?
- Oui.
- Quelle fureur t'a fait renoncer au serment militaire et parler ainsi ?
- Il n'y a pas de fureur en ceux qui craignent Dieu.
- As-tu prononcé toutes les paroles consignées dans le rapport ?
- Oui.
- As-tu jeté tes armes ?
- Oui. Il ne convenait pas qu'un chrétien qui sert le Seigneur Christ servît dans les milices du siècle.
- La conduite de Marcel doit être punie suivant les règlements."
Et il dicta la sentence :
" Marcel, qui servait comme centurion ordinaire, a renoncé publiquement à son serment, a dit qu'il en était souillé et a prononcé d'autres paroles furieuses, relatées dans le rapport du préfet. J'ordonne qu'on lui coupe la tête."
En marchant au supplice, il dit à Agricola :
" Agricola ! Que Dieu te bénisse !"
Il était digne d'un martyr de quitter ainsi le monde. Presque aussitôt sa tête tomba pour le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Statue de saint Servant, ou Servandus,
l'un des fils de saint Marcel, lui-aussi, comme tous ses frères et soeurs.
Eglise de Saint-Marcel de Léon. Espagne.Les enfants imitèrent la constance de leur père, puisqu'ils perdirent tous la vie par divers supplices pour le soutien de l’Évangile ; on remarque entre autres que Claude, Luperce et Victoric furent pendus, puis décapités à Léon par le commandement de Diogénien, successeur de Fortunat, qui ne voulut pas les exposer à d'autres tourments de peur que les Chrétiens ne fussent fortifiés par leur exemple, et afin qu'eux mêmes n'eussent pas la gloire d'avoir beaucoup souffert pour Notre Seigneur Jésus-Christ.Source : Vie des Saints : http://hodiemecum.hautetfort.com
None, leur pieuse mère, racheta leurs corps à prix d'argent et les enterra dans un lieu secret, d'où ils furent transférés dasn une église en leur honneur dans la même ville.[/size]
- Bienheureuxx Ange (Angelo) d'Acri, Prêtre o.f.m. (1669-1739):
- Bienheureuxx Ange (Angelo) d'Acri, Prêtre o.f.m. (1669-1739)Le bienheureux Ange d'Acri, né dans la Calabre, de parents pauvres, eut le bonheur d'avoir pour maître, dans son enfance, un pieux capucin qui lui apprit à méditer chaque jour la Passion de Jésus-Christ et à s'approcher souvent du sacrement de Pénitence et de la Table Sainte. Quelle édification pour tous de voir cet enfant passer deux ou trois heures de suite dans la contemplation des souffrances du Sauveur!Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
A dix-huit ans, il entra chez les Capucins; mais il en sortit plusieurs fois par inconstance. La troisième fois il se mortifia si bien, il se mit à l'oeuvre avec tant de courage, qu'il obtint la grâce de la persévérance et même dépassa de beaucoup la mesure commune de la perfection des religieux. Au jour de sa première Messe, il tomba en extase après la consécration, ce qui lui arriva souvent dans la suite. Son désir était de passer sa vie dans le silence du couvent, tout occupé de Dieu et de son âme; mais le Ciel le destinait à de grandes oeuvres.
Ses premières prédications furent laborieuses, car la mémoire lui fit défaut, et il lui fut impossible de prêcher ses sermons comme il les avait écrits. Craignant de ne pas être appelé à la vie de missionnaire, il pria Dieu avec ferveur de lui manifester Sa Volonté. Il entendit un jour, pendant sa prière, une voix qui lui dit: "Ne crains rien, je te donnerai le don de la prédication, et désormais toutes tes fatigues seront bénies. Tu prêcheras à l'avenir dans un style familier, afin que tous puissent comprendre tes discours."
Désormais il abandonne ses écrits et ses livres, pour se borner à l'étude de l'Écriture Sainte et du grand livre du Crucifix. Son éloquence, puisée à ces sources, devint si chaude et si profonde, que les plus savants eux-mêmes en étaient ravis d'admiration. Pendant trente-huit années d'apostolat, malgré les efforts de l'enfer, il opéra un bien immense dans la Calabre. Sa grande force, son argument invincible, était surtout le souvenir de la Passion; il n'en parlait jamais sans faire pleurer son auditoire.
Il passa de la terre au ciel le 30 octobre 1739.
Angelo di Acri fut béatifié le 09 décembre 1825 par le pape Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829).
Lectures de la messe :
1ère lecture : Le combat de la vie chrétienne (Ep 6, 10-20)
Psaume : 143, 1-2a, 1a.2bcd, 9-10
R/ Béni soit le Seigneur, mon rocher.
Evangile : Jésus poursuit sa route vers Jérusalem, où il trouvera la mort (Lc 13, 31-35)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. .Béni soit notre roi, celui qui vient au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux Alléluia. (Lc 19, 38)
Homélie :
L’épisode est étrange et son interprétation difficile. L’intervention des pharisiens a-t-elle pour but d’avertir Jésus du danger qu’il court - ce qui supposerait que Jésus compte des amis dans leur parti ? Ou agissent-ils au nom d’Hérode qui veut chasser de son territoire ce Rabbi encombrant ? Les deux interprétations sont fragiles car on voit mal les pharisiens se préoccuper du sort de Jésus, mais on a tout autant de peine à les imaginer dans le rôle de porte-parole d’Hérode Antipas, cet usurpateur du trône de David. Plus probablement s’agit-il d’une coalition des frères ennemis qui se sont entendus sur cette stratégie pour tenter d’éloigner celui dont ils redoutent l’influence - nous avions déjà assisté à ce genre d’alliance contre-nature à propos de la question de l’impôt dû à César. Tout comme les pharisiens, le tétrarque craint en effet de s’opposer ouvertement à Jésus en raison de la sympathie que lui témoignent les foules ; mais il appréhende également la réaction des Romains devant l’influence grandissante de ce prédicateur, susceptible de devenir un agitateur politique malgré lui. Comme un renard qui se cache en plein jour et ne chasse que de nuit, Hérode tente d’éloigner Jésus par ruse, en le menaçant.
Mais le Seigneur n’a que faire des intrigues des hommes : sa vie est entre les mains de Dieu son Père, et « nul ne peut rien arracher de sa main » (Jn10, 29). Ses actions - chasser les démons et opérer des guérisons - prouvent qu’il vient de Dieu et agit en son Nom. Peut-être la progression étalée sur trois jours est-elle significative de la Passion désormais proche : le premier jour, le vendredi saint, Jésus triomphe du démon ; le samedi il guérit les âmes des justes retenues prisonnières de l’Hadès, et au matin de Pâques, il atteint le but en étant intronisé à la droite du Père. Jésus sait que le plan de Dieu se réalisera à son Heure, en se servant précisément des projets meurtriers de ses ennemis. Aussi monte-t-il à Jérusalem dans la pleine conscience de ce qui l’attend. Mais loin de s’apitoyer sur son sort, c’est sur la Ville Sainte qu’il pleure, comme une mère sur des enfants qui courent à leur perte en refusant la main qu’elle leur tend. Le « vous n’avez pas voulu » s’oppose orgueilleusement au « j’ai voulu rassembler tes enfants ». Jérusalem n’a pas reconnu la présence de Dieu dans son Envoyé, Temple véritable de la Nouvelle Alliance. Aussi « Dieu abandonne-t-il ce temple entre les mains » de ceux qui s’apprêtent à le détruire. Mais la mort du Juste ne sera pas le dernier mot : Jésus ressuscitera, et ce jour-là les yeux des aveugles s’ouvriront pour accueillir le Christ vainqueur qui seul donne sens à nos vies. Car « si Dieu n’a pas refusé son propre Fils, s’il l’a livré pour nous tous, comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? » (1ère lect.)
« “Ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, ni les astres ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de ton amour, Seigneur, qui est en Jésus Notre-Seigneur” (1ère lect.). Rien, si ce n’est mon refus d’accueillir ta grâce, mon obstination à prétendre parvenir à me sauver moi-même, par mes propres œuvres prétendument méritoires. Non ce n’est pas toi qui me condamne, “puisque Jésus-Christ est mort pour moi ; plus encore : il est ressuscité, il est à ta droite et intercède pour moi” (Ibid.) ; mais je suis à moi-même mon propre juge et bourreau en “ne voulant pas” venir me réfugier sous les ailes de ta miséricorde : ton Fils en qui tu m’as réconcilié avec toi, et l’Esprit Saint que tu as envoyé pour la rémission de mes péchés. Aussi je t’en supplie, Seigneur : arrache de ma poitrine mon cœur de pierre, et donne-moi un cœur simple qui sache reconnaître tes bienfaits. Alors je pourrai “te rendre grâce à pleine voix et te louer parmi la multitude, car tu te tiens à la droite du pauvre pour le sauver de ceux qui le condamnent” (Ps 108). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Lettre apostolique « Redemptionis anno », 20/04/1984 (trad. DC 1875, p. 551)
« Jérusalem..., combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants »
En plus des monuments célèbres et splendides, Jérusalem contient des communautés vivantes de croyants chrétiens, juifs et musulmans, dont la présence est un gage et une source d'espérance pour les nations qui, dans toutes les parties du monde, regardent la Ville sainte comme un patrimoine spirituel et un signe de paix et de concorde. Oui, en tant que patrie du cœur de tous les descendants spirituels d'Abraham, qui lui vouent un profond amour, et en tant que lieu où se rencontrent aux yeux de la foi, l'infinie transcendance de Dieu et les choses créées, Jérusalem est un symbole de rassemblement, d'union et de paix pour toute la famille humaine. La Ville sainte renferme donc un ferme appel à la paix pour l'humanité tout entière, et notamment pour les adorateurs du Dieu unique et grand, Père miséricordieux des peuples. Hélas, il faut avouer que Jérusalem continue d'être un motif de continuelle rivalité, de violence et de revendications.
Cette situation et ces réflexions font monter aux lèvres les paroles du prophète : « À cause de Sion je ne me tairai pas, à cause de Jérusalem je ne me tiendrai pas en repos, jusqu'à ce que sa justice jaillisse comme une clarté et son salut comme une torche allumée » (Is 62,1). Nous pensons au jour, et nous l'attendons avec impatience, où tous nous serons véritablement « enseignés par Dieu » (Jn 6,45) pour que nous écoutions son message de réconciliation et de paix. Nous pensons au jour où les juifs, les chrétiens et les musulmans pourront échanger entre eux à Jérusalem le salut de paix que Jésus a adressé à ses disciples après sa résurrection : « Paix à vous » (Jn 20,19).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Lumen, Bonsoir Maud,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Vendredi 31 Octobre 2014
De la férie
30ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
[Psaume 110 (111), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=31/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Vendredi 31 Octobre 2014
De la férie
30ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Commencement de la Lettre de Saint Paul apôtre aux Philippiens 1 : 1 à 11
L'affection toute spéciale de Paul pour les Philippiens s'exprime en une prière fervente
Nous, Paul et Timothée, serviteurs du CHRIST JÉSUS, nous nous adressons à tous les Fidèles du CHRIST JÉSUS qui vivent à Philippes, en union avec les responsables et ministres de l'Église. Que la grâce et la paix soient avec vous de la part de DIEU notre PÈRE et du SEIGNEUR JÉSUS CHRIST.
Je rends toujours Grâce à mon DIEU quand je fais mention de vous : chaque fois que je prie pour vous tous, c'est toujours avec joie, à cause de ce que vous avez fait pour l'Évangile en communion avec moi, depuis le premier jour jusqu'à maintenant. Et puisque DIEU a si bien commencé chez vous son travail, je suis persuadé qu'IL le continuera jusqu'à son achèvement au jour où viendra le CHRIST JÉSUS. Il est donc juste que j'aie de telles dispositions à votre égard, car je vous porte dans mon cœur, puisque vous communiez tous à la grâce qui m'est faite de justifier et d'affermir l'annonce de l'Évangile jusque dans ma prison. Oui, DIEU est témoin de mon attachement pour vous tous dans la Tendresse du CHRIST JÉSUS. Et, dans ma prière, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la connaissance vraie et la parfaite clairvoyance qui vous feront discerner ce qui est plus important. Ainsi, dans la droiture, vous marcherez sans trébucher vers le Jour du CHRIST ; et vous aurez en plénitude la justice obtenue Grâce à JÉSUS CHRIST, pour la GLOIRE et la Louange de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commencement de la Lettre de Saint Paul apôtre aux Philippiens 1 : 1 à 11
L'affection toute spéciale de Paul pour les Philippiens s'exprime en une prière fervente
Nous, Paul et Timothée, serviteurs du CHRIST JÉSUS, nous nous adressons à tous les Fidèles du CHRIST JÉSUS qui vivent à Philippes, en union avec les responsables et ministres de l'Église. Que la grâce et la paix soient avec vous de la part de DIEU notre PÈRE et du SEIGNEUR JÉSUS CHRIST.
Je rends toujours Grâce à mon DIEU quand je fais mention de vous : chaque fois que je prie pour vous tous, c'est toujours avec joie, à cause de ce que vous avez fait pour l'Évangile en communion avec moi, depuis le premier jour jusqu'à maintenant. Et puisque DIEU a si bien commencé chez vous son travail, je suis persuadé qu'IL le continuera jusqu'à son achèvement au jour où viendra le CHRIST JÉSUS. Il est donc juste que j'aie de telles dispositions à votre égard, car je vous porte dans mon cœur, puisque vous communiez tous à la grâce qui m'est faite de justifier et d'affermir l'annonce de l'Évangile jusque dans ma prison. Oui, DIEU est témoin de mon attachement pour vous tous dans la Tendresse du CHRIST JÉSUS. Et, dans ma prière, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la connaissance vraie et la parfaite clairvoyance qui vous feront discerner ce qui est plus important. Ainsi, dans la droiture, vous marcherez sans trébucher vers le Jour du CHRIST ; et vous aurez en plénitude la justice obtenue Grâce à JÉSUS CHRIST, pour la GLOIRE et la Louange de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Pour commémorer les Merveilles du SEIGNEUR
[Psaume 110 (111), entièrement]
Psaume 110 (111) : 1 et 2, 3 et 4, 5 et 6
R/ À TOI, SEIGNEUR, GLOIRE et Louange !
De tout cœur je rendrai Grâce au SEIGNEUR
dans l'assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les Oeuvres du SEIGNEUR ;
tous ceux qui les aiment s'en instruisent.
R/
Noblesse et Beauté dans Ses Actions :
à jamais se maintiendra Sa Justice.
De Ses Merveilles IL a laissé un Mémorial ;
le SEIGNEUR est TENDRESSE et PITIÉ.
R/
IL a donné des vivres à Ses Fidèles,
gardant toujours mémoire de Son Alliance.
IL a montré Sa Force à Son Peuple,
lui donnant le domaine des nations.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
De tout cœur je rendrai Grâce au SEIGNEUR
dans l'assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les Oeuvres du SEIGNEUR ;
tous ceux qui les aiment s'en instruisent.
R/
Noblesse et Beauté dans Ses Actions :
à jamais se maintiendra Sa Justice.
De Ses Merveilles IL a laissé un Mémorial ;
le SEIGNEUR est TENDRESSE et PITIÉ.
R/
IL a donné des vivres à Ses Fidèles,
gardant toujours mémoire de Son Alliance.
IL a montré Sa Force à Son Peuple,
lui donnant le domaine des nations.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 14 : 1 à 6
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Béni le SEIGNEUR, ô mon âme, n'oublie aucun de Ses Bienfaits : IL te guérit de toute maladie, IL réclame ta vie à la tombe. Alléluia. (Ps 102, 2.4-5)
Repas chez un pharisien le jour du sabbat : guérison de l'hydropique
Un jour de sabbat, JÉSUS était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et on l'observait. Justement, un homme atteint d'hydropisie était là devant LUI. JÉSUS s'adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. JÉSUS saisit alors le malade, le guérit et le renvoya. Puis IL leur dit : « Si l'un de vous a son fils ou son boeuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas l'en retirer aussitôt, le jour même du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Béni le SEIGNEUR, ô mon âme, n'oublie aucun de Ses Bienfaits : IL te guérit de toute maladie, IL réclame ta vie à la tombe. Alléluia. (Ps 102, 2.4-5)
Repas chez un pharisien le jour du sabbat : guérison de l'hydropique
Un jour de sabbat, JÉSUS était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et on l'observait. Justement, un homme atteint d'hydropisie était là devant LUI. JÉSUS s'adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. JÉSUS saisit alors le malade, le guérit et le renvoya. Puis IL leur dit : « Si l'un de vous a son fils ou son boeuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas l'en retirer aussitôt, le jour même du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=31/10/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
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