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ravie974
carine
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Message par carine Ven 7 Déc 2012 - 1:38


carine
Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ

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Message par ravie974 Ven 7 Déc 2012 - 1:58

merci carine

ravie974
Pour le roi

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Message par flou Ven 7 Déc 2012 - 18:29

Super merci Karine!

peut on les télécharger?

Amitiés

Flou
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Combat l'antechrist

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Message par carine Sam 8 Déc 2012 - 3:01

Bonsoir Flou
je ne sais pas s'il est possible de les télécharger.
Par contre, je me disais que, si ce fil disparaît trop longtemps, on pourrait, de temps en temps, par un commentaire le faire remonter afin que les enregistrements se retrouvent aisément car il me semble que cela peut aider à prier autant ceux qui ont du mal, seul, à réciter le chapelet que les nouveaux inscrits sur le forum qui désirent savoir comment prier ou quelles sont les prières à dire.
Qu'en pensez-vous ?
Amitiés.

carine
Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ

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Message par carine Mar 11 Déc 2012 - 22:37

Les quatre mystères suivants sont priés sur le chapelet :

les lundi et samedi les mystères joyeux

les mardi et vendredi les mystères douloureux

les mercredi et dimanche les mystères glorieux

le jeudi les mystères lumineux (instaurés par le Pape Jean Paul II)





carine
Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ

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Message par Maud Mar 11 Déc 2012 - 23:03

Bonsoir carine

Effectivement c'est une excellente idée , il nous faut réfléchir le moyen pour que cette information soit visible sur le portail elle est importante pour tous .

Amicalement
Maud


Maud
Maud
Citoyen d'honneur vers la sainteté

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Message par flou Mer 12 Déc 2012 - 11:08

Bonjour Carine!

Je pense que vous avez une très bonne idée,

le chapelet est notre meilleure arme

il est important que les internautes qui se promènent sur le site puissent tomber dessus Smile

MYSTÈRES JOYEUX

-L'Annonciation
-La Visitation
-La Naissance du fils de Dieu
-La Présentation au temple
-Recouvrement au temple

MYSTÈRES LUMINEUX

-Le Baptême de Jésus au Jourdain
-Les noces de Cana
-L'annonce du royaume et l'invitation à la conversion
-La transfiguration
-Institution de l'Eucharistie


MYSTÈRES DOULOUREUX


-Le Jardin des Oliviers
-La Flagellation
-Le Couronnement d'épine
-Le Portement de Croix
-Le Crucifiement

MYSTÈRES GLORIEUX

-La Résurrection
-L'Ascension
-La Pentecôte
-L'Assomption de Marie au ciel
-Le Couronnement de Marie au ciel


Flou
flou
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Message par carine Mer 12 Déc 2012 - 15:10

Merci Flou Smile

Pour tous ceux qui ont besoin d’aide audio pour prier, vous pouvez aussi suivre la récitation du Chapelet chaque jour, trois fois par jour à : 8 h 30 ; 14 h 30 et 20 h 30 sur la radio suivante :

http://www.radio-esperance.net/?radio=antenne-principale&media=audio

Ainsi que la prière del’Angélus à 7 h et 19 h


Dernière édition par carine le Dim 16 Déc 2012 - 2:24, édité 1 fois

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Message par carine Sam 15 Déc 2012 - 18:27

je note aussi le lien avec RCF pour d'autres horaires pour ceux que cela peut intéresser :

Le chapelet de Lourdes sur radio RCF aux horaires suivants :
http://www.rcf.fr/radio/rcf76rouen/emission/183556

30 min
Tous les lundis à 15h30
Tous les mardis à 15h30
Tous les mercredis à 15h30
Tous les vendredis à 15h30

carine
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Message par l43275 Sam 15 Déc 2012 - 21:36

Merci pour tous ces Rosaires, offrons les à la sainte Trinité d'Amour pour ces intentions. Prie


Merci Carine, merci flou Console



Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations Encens

l43275
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Message par carine Sam 15 Déc 2012 - 23:01

Chapelets en audio Annonc23

1er Mystère Joyeux:

L'Annonciation à La Vierge Marie par l'Archange Saint Gabriel (Lc 1.26-38 ; Mt 1.18-25)

fruit du mystère : l'humilité

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,26-38.

En ce temps-là, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
vers une vierge qui était fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph; et le nom de la vierge était Marie.
Etant entré où elle était, il lui dit : " Salut, pleine de grâce ! Le Seigneur est avec vous; [vous êtes bénie entre les femmes]. "
Mais à cette parole elle fut fort troublée, et elle se demandait ce que pouvait être cette salutation.
L'ange lui dit : " Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu.
Voici que vous concevrez, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus.
Il sera grand et sera appelé fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père;
il règnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n'aura point de fin. "
Marie dit à l'ange : " Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais point l'homme? "
L'ange lui répondit : " L'Esprit-Saint viendra sur vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Elisabeth, votre parente, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse, et ce mois-ci est le sixième pour elle que l'on appelait stérile,
car rien ne sera impossible pour Dieu. "
Marie dit alors : " Voici la servante du Seigneur : qu'il me soit fait selon votre parole ! " Et l'ange la quitta.



De Marie d'Agreda "La cité mystique" long mais très beau à lire
http://jesusmarie.free.fr/marie_d_agreda_la_cite_mystique_7.html

CHAPITRE XI. La très-pure Marie reçoit l'ambassade du saint archange. — Le mystère de l'Incarnation s'accomplit, elle conçoit le Verbe éternel dans son sein virginal.

Je veux confesser, en présence du ciel, de la terre, de leurs habitants et du Créateur universel, notre Dieu éternel, qu'au moment où je prends la plume pour décrire le profond mystère de l'Incarnation, je sens mon peu de force défaillir, ma langue se paralyser, mes discours se glacer, mes facultés s'évanouir; je me trouve tout interdite, et je ne sais plus que tourner mon intelligence éperdue du côté de la divine lumière qui me dirige et qui m'éclaire. A ses rayons on tonnait toutes choses sans illusion, on les découvre sans détours, et je vois mon insuffisance, je reconnais l'impossibilité d'exprimer par de faibles paroles et par des phrases creuses ce que je puis concevoir d'un mystère qui renferme en abrégé Dieu même et la plus grande merveille de sa toute-puissance. Je vois dans ce mystère l'harmonie admirable de la providence et de la sagesse infinie avec laquelle le Seigneur l'a conduit de toute éternité et dès la création du monde, afin que toutes ses œuvres et ses créatures fussent comme un moyen adapté à la très-haute fin qu'il avait de descendre dans le monde pour s'y faire homme.

Je vois comment le Verbe éternel attendit pour descendre du sein de son Père, et choisit comme le temps et l'heure la plus propre, le silence de la pleine nuit, qui figurait l'ignorance des mortels, lorsque la postérité d'Adam était ensevelie dans le profond sommeil de l'oubli et dans la funeste méconnaissance de son Dieu, sans qu'il y eût personne qui ouvrit la bouche pour le confesser et le bénir. A l'exception de quelques rares fidèles de son peuple, tout le reste du monde se taisait au fond de ses ténèbres, qu'avait accumulées une longue nuit de près de cinq mille deux cents ans sur les siècles et les peuples se succédant les uns aux autres, chacun à l'époque fixée d'avance et déterminée par la sagesse éternelle, afin que tous puissent rencontrer et reconnaître ce Créateur qui se manifestait sans cesse, en leur donnant la vie, l’être et le mouvement. Mais comme le jour de la lumière inaccessible n'était point encore arrivé, ils marchaient comme des aveugles, touchant les créatures sans y apercevoir la Divinité et sans la connaître; et dans cet aveuglement ils l'attribuaient à des choses sensibles et même à ce que la terre a de plus vil.

Or, le jour fortuné luisit où le Très-Haut, méprisant les longs siècles d'une si lourde ignorance, détermina de se manifester aux hommes et de commencer leur rédemption, en prenant leur nature dans le sein de la très-pure Marie, préparée, comme nous l'avons dit, à l'accomplissement de ce mystère. Et pour mieux expliquer ce qui m'en est découvert, il faut que je parle auparavant de quelques mystères qui arrivèrent au moment où le Verbe allait descendre du sein du Père éternel. Je présuppose que, bien qu'il y ait une distinction personnelle entre les trois personnes divines, comme la foi nous l'enseigne, il n'y a pourtant aucune inégalité dans la sagesse, dans la toute-puissance, ni dans les autres attributs, pas plus qu'il ne saurait y en avoir dans la substance de la nature divine; et comme elles sont égales en dignité et en perfection infinie, elles le sont aussi dans les opérations qu'on appelle du dehors, parce qu'elles aboutissent, hors de Dieu, à la production extérieure d'une créature ou d'une chose temporelle quelconque.

Ces opérations sont indivisibles entre les personnes divines; parce que ce n'est pas une seule qui les fait, mais toutes trois, en tant qu'elles sont un même Dieu et qu'elles ont une même sagesse, un même entendement et une même volonté; et comme le Fils fait, veut et opère ce que le Père fait et veut, tout de même le Saint-Esprit fait, veut et opère les mêmes choses que le Père et le Fils.

Toutes les trois personnes exécutèrent et opérèrent avec cette indivisibilité d'une même action l'œuvre de l'Incarnation, quoique la seule personne du Verbe reçût en soi la nature de l'homme, l'unissant hypostatiquement à elle-même; et c'est pour cela que nous disons que le Fils fut envoyé par le Père éternel, de l'entendement duquel il procède, et que le Père l'a envoyé par l'opération du Saint-Esprit, qui intervint dans cette mission. Or, comme la personne du Fils était celle qui venait s'humaniser, avant que de descendre des cieux, sans sortir du sein du Père, il fit dans le divin consistoire, au nom de la même humanité dont il devait revêtir sa personne, une proposition et une demande par lesquelles il représenta ses mérites futurs, afin qu'en considération desdits mérites toute la race humaine obtint sa rédemption et le pardon des péchés pour lesquels il avait à satisfaire la justice divine. Il demanda le fiat de la volonté du Père qui l'envoyait, pour accepter ce rachat en considération de ses œuvres, de sa très-sainte passion, et des mystères qu'il voulait opérer dans la nouvelle Église et dans la loi de grâce.

Le Père éternel accepta cette demande et les mérites prévus du Verbe, et lui accorda tout ce qui il proposa et tout ce qu'il demanda pour les mortels. Il lui recommanda aussi ses élus et ses prédestinés comme son héritage, et c'est pour ce sujet que notre Seigneur Jésus-Christ dit par l'organe de saint Jean, qu'il ne perdit aucun de ceux que son Père lui donna, parce qu'il les conserva tous, excepté le fils de perdition, qui fut Judas. Et une autre fois il dit. Que personne ne ravirait de sa main, ni de celles de son Père, aucune de ses brebis. Il en serait de même pour tous les hommes, si la rédemption, qui fut suffisante pour tous, se trouvait par leur correspondance efficace pour tous et en tous; puisque sa divine miséricorde n'en a exclu aucun, pourvu que tous la reçussent par le moi en de leur Restaurateur.

Tout cela eut lieu, selon notre manière de concevoir, dans le ciel, au trône de la très- sainte Trinité, avant le fiat de la très-pure Marie, dont je vais bientôt parler. Au moment de la descente du Fils unique du Père dans son sein virginal, les cieux et toutes les créatures s'émurent; et les trois personnes divines, par suite de leur union inséparable, descendirent toutes avec le Verbe, qui seul devait s'incarner. Tous les membres de la milice céleste sortirent avec le Seigneur Dieu des armées, remplis d'une force invincible et d'une splendeur admirable. Et bien qu'il ne fait pas nécessaire de débarrasser le chemin, parce que la Divinité pénètre toutes choses, qu'elle occupe tous les espaces et que rien ne la saurait arrêter, néanmoins les lieux matériels, pour témoigner à leur Créateur leur profond respect, s'ouvrirent tous aussi bien que les éléments qui leur sont inférieurs; les étoiles augmentèrent et renouvelèrent leur lumière, la lune, le soleil et les autres planètes avancèrent leur cours pour rendre hommage à leur Seigneur, et pour assister à la plus grande de ses merveilles.

Les mortels ne connurent point cette émotion ni ce renouvellement de toutes les créatures, tant parce que la chose arriva de nuit, que parce que le même Seigneur voulut qu'elle fût seulement manifestée aux anges, qui, initiés à des mystères aussi sublimes que vénérables, le louèrent avec un surcroît d'admiration: car ces mystères cachés aux hommes, encore éloignés de ces merveilles et de ces bienfaits, ravissaient les esprits célestes, auxquels alors il était seulement enjoint d'en bénir et glorifier l'auteur. Le Très-Haut fit naître pourtant au même moment dans le cœur de quelques justes une impression de joie extraordinaire et inaccoutumée, et ils en furent si doucement frappés, qu'ils y donnèrent tous une attention toute particulière. Ils conçurent du Seigneur des pensées plus grandes que jamais; plusieurs furent instinctivement portés à attribuer ce qu'ils ressentaient d'insolite à la venue du Messie, qui devait racheter le monde; mais ils tinrent tous la chose secrète, parce que, par une disposition expresse de la puissance divine, chacun croyait en être le seul favorisé.

Les autres créatures eurent aussi part à ce renouvellement. Les oiseaux redoublèrent leur chant, les plantes augmentèrent leur odeur, et les arbres leurs fruits ; enfin toutes les créatures ressentirent en elles quelque changement favorable. Mais ceux qui éprouvèrent la joie la plus vive furent les saints pères et les justes, habitant les limbes, où l'archange saint Michel fut envoyé pour leur donner des nouvelles si agréables, qui furent pour eux un grand sujet de consolation. Il n'y eut que l'Enfer qui en fut affligé et qui en ressentit de nouvelles douleurs; parce qu'à la descente du Verbe éternel, les démons sentirent une force impétueuse du pouvoir divin qui les surprit, comme les flots d'une mer irritée, et qui les renversa tous dans, le plus profond des ténébreux abîmes sans qu'ils y pussent résister. Il est vrai que y par la permission divine, ils revinrent sur la terre , où ils firent toutes leurs diligences pour trouver la cause de ce qui venait de leur arriver; mais ils ne purent pas la découvrir, malgré les conférences qu'ils tinrent pour résoudre le cas, parce que le pouvoir divin leur cacha le mystère de l'Incarnation, comme il arriva encore lorsque la très sainte Vierge conçut le Verbe humanisé, ainsi que nous le verrons dans, la suite; car ils ne surent que Jésus-Christ était véritablement Dieu et homme, qu'au moment de sa mort, comme je le dirai en son lieu.

Le Très-Haut voulant réaliser ce mystère l'archange Gabriel, accompagné d'une multitude innombrable d'anges ayant tous une forme humaine d'un éclat et d'une beauté incomparables à proportion de leur élévation entra sous les traits que j'ai dépeints au chapitre précédent, dans la petite chambré où la très-pure Marie était en prière; c'était un jeudi, à sept heures du soir et à l'entrée de la nuit. La Princesse dans le ciel l'apercevant le regarda avec une modestie et avec une retenue admirable, et ce ne fut qu'autant qu'il fallait pour reconnaître en lui l'ange du Seigneur. Elle ne l'eut pas plutôt reconnu, qu'elle voulut avec son humilité ordinaire se prosterner à ses Pieds, mais le saint ambassadeur ne le voulut pas permettre, au contraire il lui fit lui-même une profonde révérence comme à sa Reine et Maîtresse, en laquelle il. adorait les divins mystères de son Créateur; il savait d'ailleurs que dès ce jour-là les anciennes coutumes que les hommes avaient d'adorer les anges comme Abraham le fit, étaient changées ; parce que la nature humaine étant élevée à la dignité de Dieu en la personne du Verbe, les hommes étaient en même temps adoptés pour ses enfants et pour compagnons, ou frères des mêmes anges, comme celui qui ne voulut pas recevoir l’adoration de l'évangéliste saint Jean, le lui dit.

Le saint archange salua notre Reine et la sienne; et il lui dit : Ave, gratia plena, Dominus tecum, benedicta tu in mulieribus. La plus humble des créatures, entendant cette nouvelle salutation de l’ange, fut troublée, sans perdre la tranquillité de son âme.

Ce trouble eut deux principes en notre auguste Princesse : l'un fut sa très-profonde humilité par laquelle elle se croyait la dernière de toutes les créatures; et s'étant ouïe saluer et appeler bénie entre toutes les femmes, tandis qu'elle nourrissait de si bas sentiments d'elle-même, cela lui parut tout à fait étrange. Le second principe fut, que pendant qu'elle recevait ta salutation et qu'elle la considérait dans son cœur, le Seigneur lui fit connaître qu'il la choisissait pour être sa Mère, et cela la troubla beaucoup plus, parce qu'elle était fort éloignée de cette pensée. Alors l'ange la voyant dans ce trouble, poursuivit son discours, et lui déclara l'ordre du Seigneur, en ces termes: Marie, ne craignez point, parce que vous avez trouvé grâce devant Dieu. Je vous déclare que vous concevrez dans votre sein et que vous enfanterez un fils que vous nommerez Jésus. Il sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le reste que le saint archange acheva.

il ne se trouva parmi les pures créatures gîte notre très-prudente et très-humble Reine qui pût dûment estimer et pénétrer un mystère si nouveau et si surprenant, et c'est parce qu'elle en apprécia toutes les grandeurs qu'elle en fut ravie et troublée. Mais dans ce trouble elle tourna son humble cœur vers le Seigneur, qui ne pouvait pas lui refuser ses demandes, et elle lui demanda du plus profond de son âme une nouvelle lumière et un secours particulier pour se conduire selon son bon plaisir dans une affaire d'une si grande importance; parce que, comme j'ai dit dans le chapitre précédent, le Très-Haut la laissa pour opérer ce mystère dans l'état commun de la foi, de l'espérance et de la charité, lui suspendant les autres sortes de faveurs intérieures auxquelles d'ordinaire elle était élevée. Dans cette disposition elle repartit à saint Gabriel ce que saint Luc rapporte : Comment cela se fera-t-il, car je ne connais point mon mari ? En même temps, elle représentait en elle-même au Seigneur le vœu de chasteté qu'elle avait fait, et les épousailles que sa divine Majesté avait contractées avec elle.

L'ambassadeur céleste lui répondit : « Noble Dame, il est facile au pouvoir divin de vous rendre mère sans que vous connaissiez aucun homme ; le Saint-Esprit surviendra en vous par sa présence, il s'y trouvera d'une manière nouvelle, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre, afin que le Saint des saints, qui sera appelé le Fils de Dieu, puisse naître devons. Je vous déclare aussi que votre cousine Élisabeth a conçu un fils dans sa vieillesse, et que celle qu'on appelle stérile est présentement dans le sixième mois de sa grossesse, car rien n'est impossible à Dieu; et Celui qui peut faire concevoir et enfanter une stérile, peut bien, illustre Dame, faire que vous deveniez sa Mère, tout en ne cessant point d'être vierge, et en marquant au contraire votre pureté d'un sceau plus inviolable. Dieu donnera au Fils que vous enfanterez le trône de David, son père, et il régnera à jamais dans la maison de Jacob. Vous n'ignorez pas la prophétie d'Isaïe, qui dit qu'une vierge concevra et enfantera un fils qui sera appelé Emmanuel, c'est-à-dire Dieu avec nous. Cette prophétie est infaillible, et elle doit être accomplie en votre personne. Vous savez aussi le grand mystère du buisson ardent que Moïse vit brûler sans qu'il fût consumé ni endommagé par le feu, pour signifier le rapprochement des deux natures divine et humaine, et sans que la seconde soit consumée par la première; et pour montrer que la Mère du Messie le concevra et l'enfantera sans le moindre préjudice de son intégrité virginale. Souvenez-vous aussi, grande Dame, de la promesse que notre Dieu éternel fit au patriarche Abraham, qu'après la servitude de sa postérité en Égypte, ses descendants retourneraient en ce pays à la quatrième génération. Le mystère de cette promesse était que Dieu humanisé rachèterait alors par votre moyen tous les enfants d'Adam de l'oppression du démon. Et cette échelle que Jacob vit en songe fut une figure expresse du chemin royal que le Verbe incarné ouvrirait, afin que les mortels montassent au ciel et que les anges descendissent sur la terre, où le Fils unique du Père descendrait pour y converser avec les hommes, et leur communiquer les trésors de sa divinité par la participation des vertus et des perfections qui se trouvent en son être immuable, et éternel. »

Le saint archange informa la très-pure Marie par ces raisons et par plusieurs autres, dissipant par l'autorité des anciennes promesses et des prophéties de l'Écriture le trouble que son ambassade lui avait causé, aussi bien que par la foi et par la connaissance qu'elle avait, de toutes ces choses et du pouvoir infini du Très-Haut. Mais comme notre auguste Reine surpassait les anges même en sagesse, en prudence et en sainteté, elle différait sa réponse pour la donner avec autant de solidité qu'elle la donna, parce qu'elle fut telle que l'exigeait le plus grand des prodiges de la puissance divine. Cette dame considéra avec beaucoup de réflexion, que de sa réponse dépendaient le dégagement de la parole de la très-sainte Trinité, l'accomplissement de ses promesses et de ses prophéties, l'oblation du plus agréable sacrifice qui lui eût été encore offert, l'ouverture des portes du paradis, la victoire et le triomphe sur l'enfer, la rédemption de tout le genre humain, la satisfaction de la justice divine, l'établissement de la nouvelle loi de grâce, la gloire des hommes, la joie des anges; et tout ce qui est renfermé dans l'incarnation du Fils unique du Père, et qui se trouve caché sous cette adorable forme de serviteur qu'il devait prendre dans le sein virginal de Marie.

C'est à la vérité une merveille bien grande et bien digne de notre admiration que le Très-Haut laissât entre les mains d'une jeune femme tous ces mystères et tant d'autres qui s'y trouvent renfermés, et que le tout dépendit de son fiat. Mais aussi ce fut avec beaucoup de sûreté qu'il s'en rapporta à la sagesse et à la discrétion de cette femme forte et sublime, qui, après avoir médité ce que Dieu lui proposait, ne trompa point la confiance qu'il avait mise en elle. Aux opérations qui ont lieu au dedans de Dieu, la coopération des créatures est inutile, et Dieu ne l'attend pas pour opérer au dedans de lui-même; mais il en est autrement des œuvres contingentes du dehors, et comme son incarnation fut la plus grande et la plus excellente de toutes, il ne voulut pas l'exécuter sans la coopération et sens le consentement de la très-pure Marie, afin de donner par son moyen cette perfection à toutes les autres, et afin que nous fussions obligés de ce bienfait à la Mère de la sagesse et à notre Restauratrice.

Cette auguste Dame considéra et parcourut attentivement le champ immense de la dignité de Mère de Dieu, qu'il s'agissait d'acheter par un fiat; elle fut revêtue d'une force plus qu'humaine, elle goûta et elle vit que le commerce de la Divinité était bon. Elle connut les voies de ses bienfaits cachés, elle s'orna de force et de beauté. Et lorsqu'elle eut conféré avec elle-même et avec l'ambassadeur céleste sur la grandeur de .mystères si hauts et si divins, lorsqu'elle fut bien pénétrée de l'objet de l'ambassade qu'elle recevait, son très-pur esprit fut ravi et absorbé dans l'admiration , dans le respect et dans un très-ardent amour de Dieu. A la suite de ces mouvements si vifs et de ces affections si véhémentes, et comme par leur effet naturel, son très-chaste cœur fut comme étreint et pressé par une force qui lui fit distiller trois gouttes de son très-pur sang dans son sein virginal, où le corps de notre Seigneur Jésus-Christ fut conçu et formé d'elles par l'opération et par la vertu du Saint-Esprit , de sorte que le cœur de la très-pure Marie a réellement et véritablement fourni, à force d'amour, la matière dont la très-sainte humanité du Verbe fut formée pour notre rédemption. Et tout cela arriva au moment où elle prononçait avec une humilité ineffable (ayant la tête un peu inclinée et les mains jointes) ces paroles qui furent le commencement de notre réparation : Ecce ancilla Domini, fiat mihi secundum verbum tuum.

Ce fiat, si doux aux oreilles de Dieu et si favorable pour nous, ayant été prononcé, quatre choses furent opérées dans un instant. La première fut le très-saint corps de notre Seigneur Jésus-Christ, qui fut formé de ces trois gouttes de sang que le cœur de la sacrée Vierge fournit. La seconde fut la création de la très-sainte âme du même Seigneur, car elle fut aussi créée. La troisième fut l'union de l'âme et du corps du Sauveur, union qui donna a son humanité toute la perfection dont elle était capable. Enfin la quatrième fut l'union hypostatique de la Divinité en la personne du Verbe avec l'humanité, qui par cette union devint le suppôt de l'incarnation ; de sorte que Jésus-Christ fut formé Dieu et homme véritable, pour être notre Seigneur et notre Rédempteur. Cette merveille arriva un vendredi, vingt-cinquième de mars, à la pointe du jour, dans l'année de la création du monde 5199, selon que l'Église romaine, inspirée par le Saint-Esprit, le raconte dans le Martyrologe, et à la même heure que notre père Adam fut formé. Cette supputation est la véritable, et c'est ce qui m'a été déclaré, l'ayant demandé par ordre de l'obéissance. Conformément à cela, le monde fut créé dans le mois de mars , qui répond au commencement de la création; et parce que les œuvres du Très-Haut sont toutes parfaites et achevées, les plantes et les arbres sortirent de la main de sa divine Majesté avec leurs fruits, et ils ne les eussent jamais perdus si le péché n'eût altéré et corrompu toute la nature, comme je le dirai, s'il plait à Dieu, dans un autre traité; et je ne le dis pas présentement parce qu'il n'est pas nécessaire à celui-ci.

Dans le même instant que le Tout-Puissant célébra les épousailles de l'union hypostatique dans le sein de la très-sainte Vierge, elle fut élevée à la vision béatifique où la Divinité lui fut manifestée intuitivement, et elle y connut de très-hauts mystères dont je parlerai dans le chapitre qui suit. Elle y découvrit notamment le sens secret des chiffres, qui se trouvaient dans l'ornement qu'elle reçut, et dont j'ai parlé au chapitre septième, et elle eut aussi connaissance de ceux que les anges portaient. Le divin Enfant croissait dans ce lieu sacré par, l'aliment, par la substance et par le sang de sa très-sainte Mère, ainsi que les autres le font, quoiqu'il fut exempt de plusieurs choses que les enfants d'Adam souffrent dans cet état, la Reine du ciel n'ayant pas été sujette à de certains accidents qui ne Font pas essentiels à la génération, mais inhérents au péché, puisque cette nourriture que les autres mères descendantes d'Ève fournissent à leurs enfants avec des imperfections qui leur sont naturelles et communes, la très-sainte Vierge la fournissait au sien en exerçant des actes héroïques de toutes les vertus, et singulièrement de la charité. Et comme les opérations ferventes et les affections amoureuses de l'âme émeuvent le sang et les humeurs, par cette émotion la divine Providence communiquait à ce divin Enfant l'aliment naturel dont son humanité avait besoin pour se nourrir, pendant que sa divinité se récréait par la complaisance qu'elle prenait dans L'exercice des vertus héroïques de sa Mère. De sorte que la sacrée Vierge fournit au Saint-Esprit, pour la formation du corps, un sang pur et limpide, comme étant conçue sans péché et exempte de ses suites. Et bien loin de donner à son divin Enfant un sang impur et imparfait, comme les autres mères le donnent aux leurs, elle lui donnait le plus pur, le plus substantiel et le plus délicat, parce qu'elle le lui communiquait à force d'affections d'amour et des autres vertus. Comme elle savait qu'elle devait partager la nourriture qu'elle prenait avec le Fils de Dieu et le sien elle la prenait toujours avec des dispositions si saintes; que les esprits célestes étaient ravis en admiration de voir en des actions si communes tant de mérites pour elle et tant de sujets de complaisance pour le Seigneur.

Cette divine Dame fût mise en possession de la dignité de Mère de Dieu avec des privilèges si éminents, que tout ce que j'ai dit jusqu'à présent, et que je dirai dans la suite, est fort au-dessous de leur excellence; il ne m'est pas possible de les expliquer, parce que l'entendement humain ne les saurait dûment concevoir, et les plus doctes même ne trouveront pas des termes assez justes pour exprimer ce qu'ils pourront découvrir. Les humbles, qui sont expérimentés en l'amour divin, en connaîtront quelque chose par la lumière infuse et par un certain goût intérieur qui fait pénétrer le secret de pareils mystères. L'auguste Marie ayant été élevée si haut et si ennoblie par cette nouvelle et merveilleuse assistance de la Divinité dans son sein virginal, ne devint pas seulement le ciel, le temple et la demeure de la très-sainte Trinité, mais cette pauvre, maison et ce petit oratoire furent aussi consacrés pour servir de nouveau sanctuaire au Seigneur. Les esprits angéliques qui y assistaient comme témoins de ce prodige, exaltaient le Tout-Puissant avec une joie indicible; ils le bénissaient en la compagnie de cette très-heureuse Mère par de nouveaux cantiques de louange, et ils lui rendaient de continuelles actions de grâces en son nom et en celui du genre humain, qui ignorait le plus grand de ses bienfaits et les plus tendres marques de ses miséricordes.




Dernière édition par carine le Dim 16 Déc 2012 - 1:56, édité 1 fois

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Message par AZUR Sam 15 Déc 2012 - 23:17

Merci! , Carine! Very Happy
Euh, je me permets d'ajouter le chapelet de direct de Lourdes tous les jours à 15H30 (KTO ou Radio Notre-Dame) et médité à Minuit!(radio Notre-Dame)


Celui d'hier sur KTO:

https://www.youtube.com/watch?v=Mn1-h41imDw&list=UUg0L6cPMNLv1gjsyzYqMG7g&index=9

Soit sur KTO en direct ou Via Radio Notre-Dame:
Celui d'aujourd'hui, samedi!

http://radionotredame.net/emission/chapelet-en-direct-de-lourdes/15-12-2012/

Ca aide pour dire le Rosaire: je mets les liens de tous les jours dans mes favoris et après je peux les redire quand je veux!
Celui de samedi 15 (encore) par KTO!



https://www.youtube.com/watch?v=hTtBIaolMIw&list=UUg0L6cPMNLv1gjsyzYqMG7g&index=6

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Message par carine Dim 16 Déc 2012 - 11:08

Chapelets en audio Annonc25

1er Mystère Joyeux: (suite) Commentaires

L'Annonciation à La Vierge Marie par l'Archange Saint Gabriel

Commentaire de Saint Bède le Vénérable (v.673-735), moine, docteur de l'Église
Homélies pour l'Avent, n°3 ; CCL 122, 14-17 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 170)

« Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin »
« L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. » Ce qui est dit de la maison de David ne concerne pas seulement Joseph, mais aussi Marie. Car la Loi prescrivait que chacun devait épouser une femme de sa tribu et de sa famille, au témoignage de l'apôtre Paul, qui écrit à Timothée : « Souviens-toi de Jésus Christ, le descendant de David : il est ressuscité d'entre les morts, voilà mon évangile » (2Tm 2)...

« Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. » Le trône de David désigne ici le pouvoir sur le peuple d'Israël, que David gouverna en son temps avec un zèle plein de foi... Ce peuple, que David dirigea par son pouvoir temporel, le Christ va l'entraîner par une grâce spirituelle vers le royaume éternel...

« Il régnera pour toujours sur la maison de Jacob. » La maison de Jacob désigne l'Église universelle qui, par la foi et le témoignage rendus au Christ, se rattache à la destinée des patriarches, soit chez ceux qui ont tiré leur origine charnelle de leur souche, soit chez ceux qui, nés charnellement d'une autre nation, sont re-nés dans le Christ, par le baptême dans l'Esprit. C'est sur cette maison de Jacob qu'il régnera éternellement : « et son règne n'aura pas de fin ». Oui, il règne sur elle dans la vie présente, lorsqu'il gouverne le cœur des élus où il habite, par leur foi et leur amour envers lui ; et il les gouverne par sa continuelle protection, pour leur faire parvenir les dons de la rétribution céleste ; il règne dans l'avenir, lorsque, une fois achevé l'état de l'exil temporel, il les introduit dans le séjour de la patrie céleste. Et là, ils se réjouissent de ce que sa présence visible leur rappelle continuellement qu'ils n'ont rien à faire d'autre que de chanter ses louanges.

Extrait de http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-25-mars-solennite-de-l-annonciation-de-l-ange-gabriel-a-marie-47368782.html


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Message par ravie974 Mar 18 Déc 2012 - 4:31

superbe idée Merci les amis

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Message par AZUR Mar 18 Déc 2012 - 13:06

Chapelet du 17/12/2012 en direct de Lourdes via KTO:https://www.youtube.com/watch?v=ZTl9uTvqQj4&list=UUg0L6cPMNLv1gjsyzYqMG7g&index=6

Chapelet du 18/12 en direct de Lourdes via Radio Notre-Dame:tous les jours à 15H30:
http://radionotredame.net/emission/chapelet-en-direct-de-lourdes/18-12-2012/

Chapelet du 18/12 en direct de Lourdes via KTO:
https://www.youtube.com/watch?v=U8-MTrlceTw&list=UUg0L6cPMNLv1gjsyzYqMG7g&index=3

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Message par carine Mar 18 Déc 2012 - 21:55

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2ème Mystère Joyeux :

La Visitation (La Visitation de la Vierge Marie à sa cousine Elisabeth)

fruit du mystère: l'amour du prochain

Evangile : La Visitation (Lc 1, 39-45)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Luc 1, 39-45 :
En ce temps–là, Marie partit en hâte pour se rendre dans le haut pays, dans une ville de Juda.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth.
Or, lorsqu’Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant bondit dans son sein et Elisabeth fut remplie du Saint Esprit.
Elle poussa un grand cri et dit : « Tu es bénie plus que toutes les femmes, béni aussi est le fruit de ton sein !
Comment m'est–il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?
Car lorsque ta salutation a retenti à mes oreilles, voici que l’enfant a bondi d’allégresse en mon sein.
Bienheureuse celle qui a cru : ce qui lui a été dit de la part du Seigneur s’accomplira ! »


VISITE DE LA SAINTE VIERGE A SAINTE ELISABETH. NAISSANCE DE SAINT JEAN-BAPTISTE.

De Marie d'Agreda "Vie divine de la Vierge Marie"

Dans la vision qu’elle eut après l’incarnation, la sainte Vierge connut que le Seigneur avait pour agréable qu’elle visitât sainte Elisabeth, afin de sanctifier par la présence de son divin fils le précurseur qui allait naître. Elle conféra de ce voyage avec saint Joseph, qui offrit avec un grand respect de l’accompagner. Ils fixèrent le jour du départ, qui fut le quatrième après l’incarnation du verbe. Ils préparèrent les choses nécessaires, c’est-à-dire un âne que leur prêta un voisin, quelques fruits, du pain et quelques poissons et ils partirent de Nazareth, pour la maison de Zacharie, éloignée de quatre jours de marche par un chemin rude et pénible. La sainte Vierge se servait quelquefois du petit animal dans son voyage pour obéir à son époux, mais elle marchait souvent à pied. Elle pria plusieurs fois saint Joseph de se servir de la pauvre monture, mais le saint ne voulut jamais le faire. Ils restaient de longues heures en silence, la sainte Vierge chantait alors avec les anges visibles pour elle seule des hymnes au Très-Haut, saint Joseph s’entretenait avec Dieu dans l’oraison. Il s’occupaient ensuite à de saints entretiens dont le saint époux se sentait extraordinairement enflammé et pénétré; ne sachant d’où lui provenait cette grande ferveur, il voulut le demander à la sainte Vierge, mais il n’en eut pas le courage; la prudente Vierge ne voulut pas le lui découvrir, quoiqu’elle pénétrât son intérieur. Le voyage dura quatre jours pendant lesquels plusieurs miracles furent opérés l’un fut de rendre la santé à une fille malade. La reine de l’univers ordonna aux humeurs par le pouvoir suprême qu’elle avait sur les créatures, de se remettre dans leur état naturel. Les saints pèlerins arrivèrent enfin à Juda, c’était le nom de la ville où sainte Elisabeth habitait; elle fut détruite dans la suite, et il resta seulement cette maison qui devint un temple. Zacharie ne demeura pas toujours à Juda, mais aussi à Hébron, où il avait une maison, et il y mourut. Avant d’arriver à Juda, Joseph voulut prévenir Zacharie, mais sainte Elisabeth éclairée de l’esprit saint, était venue à la rencontre de la sainte Vierge avec quelques personnes de sa famille et la joignit aussitôt. La très-pure Vierge salua la première Elisabeth avec ces paroles : Le Seigneur soit avec vous ma cousine. Elisabeth répondit La mère du Très-Haut vient à moi! Que le Seigneur vous récompense d’être venue me donner cette consolation. Après ce salut, elles se retirèrent en particulier, et la mère de la grâce salua de nouveau, en disant : Dieu vous sauve, ma chère cousine, et sa divine lumière vous communique la grâce et la vie. A ces paroles, Elisabeth fut remplie de l’esprit saint, et éclairée intérieurement elle connut en un instant les plus hauts mystères. Lorsque Marie proférait les paroles déjà rapportées, Dieu regarda saint Jean, et lui accorda en ce moment le parfait usage de la raison, il le purifia du péché originel et le remplit de l’esprit saint. Dans le même temps saint Jean vit aussi le verbe incarné, les entrailles de Marie lui servant comme de cristal, et prosterné il adora le rédempteur du monde. Cette adoration produisit un tressaillement de joie du saint enfant dans le sein d’Elisabeth et ravie d’admiration de ces merveilles, les yeux fixés sur Marie elle dit les paroles rapportées par saint Luc: Vous êtes bénie entre toutes les femmes. Le jeune Baptiste comprit le sens de ces paroles. La sainte Vierge répondit d’une voix douce et modeste par le cantique Magnificat anima mea dominum. Elisabeth ensuite s’offrit elle-même et toute sa famille à la sainte Vierge pour la servir, et la pria d’accepter une chambre dont elle faisait usage pour prier le Seigneur. Marie accepta cette chambre avec un remerciement sincère et personne n’y entra désormais excepté sainte Elisabeth. La nuit arriva au milieu de leur doux entretien, la Vierge mère demanda en se retirant la bénédiction à Zacharie comme prêtre du Seigneur. Elle ne s’empressa pas de remédier à son état de mutisme, mais elle pria pour lui et lui porta une tendre compassion. Saint Joseph, après trois jours, demanda la permission de revenir à Nazareth, offrant de revenir au premier avis de sa sainte épouse. Après son départ, la sainte Vierge régla sa manière de vivre dans cette maison, et ce fut celle qu’elle observait à Nazareth. Elle faisait de ses mains les langes de l’enfant qui devait naître. Après une douce contestation, elle obtint de pratiquer l’obéissance, et qu’Elisabeth aurait le commandement. Elle s’occupa des ouvrages qui lui furent imposés de sa sainte cousine; tout ce que faisait la mère de sa sagesse, Elisabeth le gardait avec une grande vénération sans jamais l’employer pour aucun usage.

Dans la compagnie de la mère de Dieu, Elisabeth s’éleva à une très-haute sainteté, elle vit plusieurs fois la sainte Vierge entourée de splendeurs et soulevée de terre; en la voyant toute absorbée en Dieu, elle se prosternait devant elle pour adorer le verbe fait homme renfermé dans son chaste sein. Elle ne découvrit jamais à personne ce mystère caché excepté à Zacharie, et à son fils, et à celui-ci seulement après la naissance du divin enfant. Il y avait dans la maison d’Elisabeth, une servante d’un mauvais naturel, colère, médisante et habituée aux jurements; à cause de ces péchés, plusieurs démons la possédaient déjà depuis quatorze ans. La sainte Vierge découvrant le mauvais état de cette malheureuse femme et le motif pour lequel le démon l’avait possédée, pria le Seigneur pour cette âme; elle lui obtint la contrition et le pardon de ses péchés. Elle ordonna aux esprits infernaux de ne plus la tourmenter, mais de se tenir toujours éloignés d’elle comme ils avaient fait lorsque la Vierge entra sur le seuil de la maison. Il y avait une autre femme dans le voisinage de la maison d’Elisabeth, qui n’était pas meilleure que la précédente. Dès qu’elle eut appris qu’il était arrivé dans ce lieu une jeune étrangère, modeste, humble et retirée. Quelle est celle-ci, dit-elle, dont la vie est si singulière? Je veux voir qui elle est. Elle alla poussée par la curiosité à la maison d’Elisabeth voir l’étrangère; mais à la vue de la très-pure Marie, tous ses sentiments dépravés furent changés; elle pleura amèrement ses péchés, sans connaître encore la cause de ce changement si subit. La mère de Dieu fit aussi la conquête d’un grand nombre d’autres âmes, mais toujours en secret sans que personne ne remarquât que la grâce et la conversion étaient l’effet de l’efficacité de ses prières. Il y avait plus de deux mois que la Vierge habitait chez Elisabeth et sanctifiait toute cette famille par ses actions et ses exemples d’humilité. Elisabeth prévoyant le prochain départ de sa sainte cousine, commença à ressentir la perte qu’elle allait faire. Un jour elle s’efforça de lui persuader de changer son habitation de Nazareth à Juda; elle lui dit qu’on appellerait saint Joseph, et que sa maison, sa famille et sa personne seraient à leur service, L’humble Vierge écouta cette proposition, mais elle lui dit qu’elle ne pouvait rien décider sans le bon plaisir de Dieu et de son époux, qu’elle exposerait à Dieu ses désirs dans la prière et ferait connaître son invitation à saint Joseph. Sainte Elisabeth fut satisfaite elle la pria seulement de ne pas la quitter jusqu’à la naissance de l’enfant. La sainte Vierge se retira dans son oratoire, pour connaître la volonté du Seigneur. Elle fut aussitôt ravie en extase et le Seigneur lui fit comprendre qu’elle devait rester jusqu’à la naissance de l’enfant qui devait naître bientôt, et retourner à Nazareth lorsque la circoncision serait faite.

Lorsque le temps fut accompli, le Seigneur fit connaître à Jean-Baptiste l’heure où il devait venir au monde. Le saint enfant à cet avis resta en suspens sur ce qu’il devait faire: d’un côté les lois de la nature l’obligeaient de naître, la volonté du Seigneur l’ordonnait aussi, d’un autre côté il considérait sérieusement les dangers du périlleux voyage qu’il entreprenait dans cette vie si fragile. Il se tourna donc vers Dieu avec une entière obéissance et une grande confiance dans sa bonté: Seigneur dit-il, que votre divine volonté s’exécute, accordez-moi d’employer ma vie à votre service, et donnez-moi votre bénédiction pour venir à la lumière du monde. Le saint enfant mérita par cette prière que la divine majesté lui accordât de nouveau à sa naissance sa bénédiction et sa grâce. Dès qu’il fut né, Elisabeth en fit donner avis à la Vierge qu’elle n’avait osé inviter d’être présente. Marie lui envoya les langes préparées de ses mains pour envelopper l’enfant, et peu après elle vint elle-même par l’inspiration divine. Elisabeth était déjà assise sur son lit; la sainte Vierge prit l’enfant dans ses bras et l’offrit aussitôt au Père éternel. Il témoigna une grande joie de se voir dans les bras de la mère de Dieu, il s’inclina en signe de respect et fit d’autres gestes d’affection envers elle, mais elle conserva toujours sa dignité, et elle ne le baisa pas même une seule fois comme il est en usage de le faire à cet âge. Elle n’arrêta point sa vue sur lui, toute absorbée dans la contemplation de la beauté de sa grande âme, de sorte qu’elle ne l’aurait pas reconnu des yeux du corps.

Le huitième jour, il fut circoncis et appelé Jean avec toutes les circonstances rapportées par saint Luc. Zacharie recouvra la parole et ce fut par le moyen de Marie qui usant du pouvoir qu’elle avait sur les créatures délia sa langue afin qu’il bénît en cette occasion le Seigneur. Il le fit à l’admiration de tous les assistants qui ne comprirent point comment s’était opéré le miracle. Après la circoncision, saint Joseph vint de Nazareth pour ramener son épouse. Elle le reçut avec une grande joie et un profond respect, se mit à genoux devant lui le priant de la bénir; et ensuite elle se prépara pour le départ. Elisabeth voulut profiter de la présence de la mère de la sagesse et la supplia de lui laisser quelques instructions pour lui servir de règlement de vie après son départ. Ses raisons et ses prières furent si vives que la Vierge en fut attendrie et ne put lui refuser une si juste consolation : « Elevez toujours, lui dit-elle, votre cœur et votre esprit à Dieu, et avec la lumière de la grâce que vous avez, ne perdez jamais de vue l’être immuable de Dieu éternel infini et sa bonté incompréhensible qui l’a porté à tirer les hommes du néant pour les élever à la gloire, et les enrichir de ses dons précieux. Vous devez apporter tous vos soins à dégager votre cœur de toutes les choses du monde afin que libre et détaché il puisse atteindre sa fin. Pour cela, ma chère cousine, je vous recommande de le purifier de ce qui est terrestre, afin que délivrée des embarras de cette vie, vous répondiez aux desseins de Dieu, et que vous puissiez suivre sans peine et avec joie le Seigneur, lorsqu’il faudra laisser ce corps et tout ce qu’il aime. Maintenant, c’est le temps de souffrir et de mériter la couronne, sachons nous en rendre dignes et marcher avec diligence pour arriver à l’union intime avec notre véritable et souverain bien. Mettez un grand soin pendant votre vie à obéir à Zacharie votre époux et votre chef, à le servir et l’aimer. Offrez votre fils à Dieu son créateur, et en lui, pour lui, vous pouvez l’aimer comme mère. Employez votre zèle afin que Dieu soit craint et honoré dans votre maison toute votre famille. Soyez attentive à soulager les pauvres ceux qui sont dans le besoin autant qu’il vous sera possible. Secourez-les des biens temporels que Dieu vous a libéralement donnés pour les distribuer généreusement à ceux qui en sont privés. Nous sommes tous enfants du même père qui est aux cieux, auquel appartiennent toutes les choses créées il n’est pas raisonnable que le père étant riche, un enfant soit dans l’abondance, et les autres soient pauvres et délaissés. Continuez ce que vous faites, et exécutez ce que vous avez dans l’esprit puisque Zacharie le remet à votre disposition; vous pouvez être libérale avec la permission de votre époux. Vous mettrez en Dieu votre espérance dans toutes les peines qu’il vous enverra. Vous serez bonne, douce humble, bienveillante et très-patiente avec tout le monde quoiqu’il y en ait qui vous causent de la peine, dans la pensée que ce sont des instruments pour votre mérite. Bénissez éternellement le Seigneur pour les mystères si élevés qu’Il vous a manifestés, et demandez toujours avec zèle et charité le salut des âmes. Priez Dieu, afin qu’il me gouverne et me dirige pour traiter dignement et selon sa volonté le mystère que sa bonté immense a confié à une si vile et si pauvre servante. » Ainsi parla la sainte Vierge à sa cousine au moment de son départ, et se mettant à genoux elle lui demanda la bénédiction. Ensuite elle alla prendre congé de Zacharie et humblement prosternée à ses pieds, lui demanda aussi la bénédiction. Les paroles de la bénédiction du prophète furent presque toutes tirées de la sainte écriture. Que le Dieu tout-puissant vous assiste toujours et vous délivre de tout mal; qu’il vous défende par sa protection et vous remplisse de la rosée du ciel et de la graisse de la terre. Que les peuples vous servent, et les tribus vous vénèrent parce que vous êtes le tabernacle de Dieu. Vous serez la maîtresse de vos frères et les fils de votre mère fléchiront le genou devant vous. Celui qui vous exaltera et vous bénira, sera exalté et béni et celui qui ne vous louera pas, sera maudit. Que toutes les créatures connaissent Dieu en vous et que par vous le nom du Très-Haut soit glorifié. Après cette bénédiction, elle baisa la main au saint prêtre qui en fut tout attendri, Il garda toujours le secret de ces mystères. Une seule fois qu’il y avait dans le temple une assemblée de prêtres, poussé par l’esprit de Dieu il dit tout à coup ces paroles : Je crois fermement que le Très-Haut nous a visités en envoyant au monde le Messie qui doit racheter son peuple. Siméon à ces paroles fut saisi d’une grande émotion; ne permettez pas, dit-il, ô Dieu d’Israël, que votre serviteur quitte cette vallée de larmes avant d’avoir vu notre salut et le rédempteur de son peuple.

La sainte Vierge ayant pris congé des saints époux, voulut avant de partir voir encore Jean-Baptiste; elle le prit dans ses bras et lui donna plusieurs bénédictions mystérieuses. Le saint enfant parla à la sainte Vierge par la permission de Dieu, mais à voix basse, et lui demanda son intercession et sa bénédiction. Il lui baisa trois fois la main, et adora dans son sein le verbe incarné. L’enfant divin le regarda en même temps avec tendresse et bienveillance; ce que la Vierge mère vit et admira avec une grande joie.

Extrait de :
http://jesusmarie.free.fr/marie_d_agreda_vie_divine_vierge_marie.html - chapitre IX

A lire aussi :
http://jesusmarie.free.fr/marie_d_agreda_la_cite_mystique_8.html



Magníficat ánima méa Dóminum,
Et exultávit spíritus méus in Déo salutári méo.
Quia respéxit humilitátem ancíllæ súæ,
ecce enim ex hoc beátam me dícent ómnes generatiónes.
Quia fécit míhi mágna qui pótens est :
et sánctum nómen éjus
Et misericórdia éjus a progénie in progénies timéntibus éum.
Fécit poténtiam in bráchio súo :
dispérsit supérbos ménte córdis súi.
Depósuit poténtes de séde,
et exaltávit húmiles.
Esuriéntes implévit bónis :
et dívites dimísit inánes.
Suscépit Israël púerum súum,
recordátus misericórdiæ súæ.
Sicut locútus est ad pátres nóstros,
Abraham et sémini éjus in saécula.
Glória Pátri et Fílio
et Spirítui Sáncto,
Sicut érat in princípio, et nunc, et sémper,
et in saécula sæculórum. Amen.

Mon âme exalte le Seigneur,
Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles :
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur ;
il se souvient de son amour,
De la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils,
et au Saint-Esprit,
Maintenant et à jamais,
dans les siècles des siècles. Amen.





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Message par AZUR Mer 19 Déc 2012 - 22:04


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Message par carine Dim 23 Déc 2012 - 0:40

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3ème Mystère Joyeux :

La Naissance du Fils de Dieu

Fruit du mystère : le détachement des richesses


Evangile


Suite du saint Évangile de notre Seigneur
Jésus-Christ selon Saint Luc (II, 1-14).

En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre - Ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. - Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine1. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David2 appelée Bethléem3, car il était de la maison et de la descendance de David4. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte5.

Or, pendant qu'ils étaient là6, arrivèrent les jours où elle devait enfanter7. Et elle mit au monde son fils premier-né8 ; elle l'emmaillota9 et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune10.

Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux11. L'Ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière12. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas13, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire14. » Et soudain il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté15. »



Textes liturgiques © AELF, Paris


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1 En se faisant inscrire dans l'humanité, il établit sa communion avec tous, et il apporte la sainteté à tous (Origène : homélie XI sur l’évangile selon saint Luc).

2 Dieu avait promis à David de faire naître de son sang le roi éternel : cette venue dans la cité de David montre la réalisation de cette promesse (saint Irénée : « Adversus hæreses », III 2).

3 Bethléem signifie « la maison du pain. » C'est lui qui a dit : « Je suis le pain vivant descendu du ciel. » A l’avance, le lieu où le Sauveur devait naître s'appelait « la maison du pain », parce que c'était là que devait apparaître dans la chair celui qui venait nourrir les âmes de ses élus (saint Grégoire le grand : homélie VIII sur les péricopes évangéliques).

4 Il veut naître à Bethléem, non pour y prendre la couronne de ses ancêtres, mais pour nous apporter les dons qu’annonce ce nom (saint Bède le Vénérable : commentaire de l’évangile selon saint Luc).

5 Un nouveau peuple se forme, le peuple des âmes ; on y est inscrit par la foi ; tout ce qui formait la cohésion du peuple ancien est détruit. Ce recensement nouveau ne viendra pas imposer des exactions, au contraire, il viendra les enlever. Ce n'est plus un peuple que l'on dénombre, c est tout l'univers, car tous les hommes sont invités à faire partie du peuple du Christ ; l’âge n’y fait rien : les enfants encore au berceau peuvent devenir des membres de ce peuple. Il n'y a dans ce recensement rien de dur , ni qui puisse exciter la défiance : c'est la foi seule qui y amène ; les recenseurs du Christ ont l’ordre de laisser de côté le glaive, de se présenter sans bâton, de ne point demander d'or, et toutefois, c'est a ces recenseurs que l'univers appartient. Et pour bien établir qu il s agit du recensement du Christ plutôt que de celui d'Auguste, c'est l'univers tout entier qui est invité à se faire inscrire. Et Auguste, malgré sa puissance ne régnait pas sur tout l'univers. Jésus-Christ seul avait pouvoir sur tout l'univers. C’est à Dieu qu'appartient la terre et tous ceux qui l’habitent (saint Ambroise : commentaire de l’évangile selon saint Luc, II 36 & 37).

6 Il naît au milieu d'un voyage, dans un voyage qui ramène ses parents à leur lieu d'origine ; car il est, par le mystère de son Incarnation, la voie par laquelle nous retournons à la patrie (saint Bède le Vénérable : commentaire de l’évangile selon saint Luc).

7 Il a choisi le jour le plus court de 1'année pour rappeler que le Verbe de Dieu s'était rapetissé. Il a choisi le jour à partir duquel les autres jours commencent à grandir, car il fera grandir toutes choses (saint Augustin : sermon CXCII 3).

8 Il sort du sein de sa mère, mais sa lumière resplendit au plus haut des cieux. Il est couché dans une caverne, mais il est environné d’une lumière toute céleste. C'est une femme mariée qui l’enfante, mais elle l’a conçu étant vierge ; elle était mariée quand elle l'a conçu, mais elle est demeurée vierge en l'enfantement (saint Ambroise : commentaire de l’évangile selon saint Luc, II 43).

9 Elle enveloppa de langes celui qui est vêtu de lumière. Celui qui revêt la nature d'un si riche vêtement, est donc enveloppé de pauvres langes, et il accepte cela afin de pouvoir nous rendre notre premier vêtement d’innocence. Celui par qui toutes choses ont été faites, voit ses mains et ses pieds liés de bandelettes, afin de fortifier nos mains pour toute œuvre bonne et de diriger nos pieds dans les voies de la paix (saint Bède le Vénérable : commentaire de l’évangile selon saint Luc)

10 Ainsi, celui qui a créé toute la terre ne trouve pas de place à l’hôtellerie. Celui qui est le maître du monde naît comme un voyageur et un étranger ; et il accepte cette humiliation pour faire de nous les habitants du ciel (saint Augustin : sermon CXXIV).

11 L’enfance de Jésus ne fait point sentir ses consolations aux bavards, les larmes de Jésus ne sont point le partage des folâtres, ses langes ne consolent point ceux qui se montrent dans des vêtements superbes, sa crèche et son étable ne consolent point ceux qui aiment les premières places. C’est aux bergers qui veillent sur leurs troupeaux, la nuit, qu’est donnée la joie de la lumière nouvelle (saint Bernard : sermon V sur la Nativité, 5).

12 Pourquoi est-ce pendant leur veille que l'ange apparaît aux bergers et qu'une clarté divine les enveloppe ? Parce que ceux qui savent veiller avec sollicitude sur le troupeau des fidèles sont, plus que les autres, honorés de visions célestes. Pendant qu'ils veillent tendrement sur leur troupeau, la grâce de Dieu les inonde d'une plus éclatante lumière (saint Grégoire le Grand : homélie VIII sur les péricopes évangéliques).

13 On ne sait plus aimer quand on craint ; la crainte est plus dure à l’homme que la mort : Caïn, après le meurtre de son frère, désirait la mort pour échapper à la crainte. La crainte assiégeant l’homme de toutes parts, l’avait détourné du culte du Créateur et l’avait asservi au culte des idoles. dieu, voyant donc que la crainte écrasait l’homme, voulut le ramener à lui par l’amour (saint Pierre Chrysologue : sermon CXLIV).

14 Il a été enveloppé de langes afin que vous fussiez délivré des liens de la mort ; il s'est mis dans la crèche afin de pouvoir vous amener à ses autels : il est venu sur terre afin de vous conduire au ciel. Sa pauvreté devient donc ma richesse, et la faiblesse de mon Dieu devient ma force ; il a voulu connaître l'indigence pour pouvoir donner à tous avec plus d'abondance. Les vagissements de cet enfant obtiennent mon pardon, et ses larmes lavent mes souillures. Je dois donc plus, ô Seigneur Jésus, à ces humiliations par lesquelles vous m'avez racheté, qu’à ces œuvres par lesquelles vous m'avez créé. Car, que m'aurait servi de naître, si je n’avais été racheté ? Cependant ne croyez pas que la divinité soit emprisonnée dans ce corps. Autre chose est la chair, et autre chose est la divinité. La faiblesse, il l'a prise à cause de nous : en lui-même il n’est que puissance. Il a pris pour vous la pauvreté ; en lui-même tout est richesse. Ne vous arrêtez pas aux apparences qui frappent vos sens ; considérez avant tout votre rédemption. Vous voyez qu'il est dans les langes, mais vous ne voyez pas ce qu'il est dans le ciel. Vous entendez les vagissements de l'enfant ; n’entendez-vous pas aussi les mugissements du bœuf qui reconnaît son maître ? (saint Ambroise : commentaire de l’évangile selon saint Luc, II 41 & 42).

15 Un ange annonce qu'un roi nous est né et les chœurs des anges, en écho à sa voix, chantent joyeusement : « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. » Avant la naissance de notre Rédempteur, nous avions perdu l'amitié des anges. La première faute et nos péchés quotidiens nous avaient éloignés de leur éclatante pureté. Et parce que nos péchés nous avaient rendus étrangers à Dieu, les anges, qui sont des sujets de Dieu, nous considéraient comme exclus de leur société. Mais dès que nous avons reconnu notre Roi, les anges nous ont reconnus comme concitoyens. Et puisque le Roi du Ciel a consenti à revêtir notre chair terrestre, les anges ne méprisent plus notre infirmité... Ils n'osent plus mépriser comme inférieure à la leur cette nature qu'ils honorent, la voyant élevée au-dessus d'eux dans la personne du Roi du Ciel ; et ils ne dédaignent plus de considérer l'homme comme un compagnon, depuis qu'ils adorent au-dessus d'eux un Homme-Dieu (saint Grégoire le Grand : homélie VIII sur les péricopes évangéliques).

Extrait du site http://missel.free.fr/Annee_A/noel/noel0_3.html

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Message par carine Mer 26 Déc 2012 - 16:30

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Message par carine Dim 30 Déc 2012 - 23:34

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4ème Mystère Joyeux :

La Présentation de Jésus au Temple

Fruit du mystère :
l'obéissance



Extrait des révélations de la Vénérable Maria d'Agreda

CHAPITRE XIV.
PRÉSENTATION AU TEMPLE.

La très-sainte Vierge et saint Joseph restèrent avec le divin enfant dans la pauvre maison de Bethléem, jusqu’au temps prescrit par la loi de le présenter au temple, qui était de quarante jours. Le temps étant accompli, ils résolurent d’aller à Jérusalem, et d’offrir suivant la loi le fils unique du père éternel, connaissant le désir qu’il avait d’être soumis à la loi et d’être offert à son divin Père. Ayant fixé le jour du départ, ils prirent congé de la pieuse femme qu’ils laissèrent comblée de célestes bénédictions. Ils allèrent d’abord visiter la sainte grotte, et prosternés à terre, ils vénérèrent ce lieu sacré avec de tendres émotions. Après avoir accompli cette dévotion, la sainte Vierge demanda pour satisfaire sa profonde humilité la permission à son époux de faire le voyage à pied nu, et de porter dans ses bras le saint enfant. Saint Joseph lui accorda sa dernière demande, mais non la première dans la crainte qu’elle éprouvât une trop grande souffrance. L’humble Vierge ne répliqua rien, elle demanda avec saint Joseph la bénédiction à son fils, qui la leur donna d’une manière visible et ils se mirent en voyage; elle fut accompagnée non-seulement des dix mille anges qui l’assistaient depuis l’incarnation mais de plusieurs autres légions. Il faisait un froid très-vif qui n’épargnait pas son créateur, et plusieurs fois le saint enfant en pleura dans les bras de sa mère, comme homme véritable. Touchée de ces souffrances elle se servit de son autorité sur les créatures, et changea ces rigueurs à un temps très-doux pour son fils, mais elle n’usa jamais pour elle de ce pouvoir.

Les trois saintes personnes s’approchaient déjà de Jérusalem, lorsque Dieu par des lumières intérieures prévint saint Siméon et Anne la prophétesse que le Messie venait pour être présenté au temple, mais dans un état pauvre et humble Siméon et Anne s’étant communiqués leurs saintes inspirations résolurent d’envoyer un des serviteurs à la rencontre sur le chemin de Bethléem pour les conduire dans sa maison, sans lui découvrir la qualité des personnes au-devant des quelles il allait. Le serviteur exécuta avec soin ce qu’on lui avait ordonné, il rencontra les trois pauvres pèlerins, les conduisit dans sa maison et vint en donner avis au saint prêtre. Pendant ce temps la sainte Vierge et saint Joseph recherchèrent ce qu’ils devaient faire, ils arrêtèrent que le soir même Joseph irait offrir au temple les présents des rois mages, afin que l’offrande restât plus secrète, et au retour il achèterait les tourterelles qu’il fallait offrir le jour suivant en public. Il exécuta ponctuellement tout cela, et le matin la Vierge mère ayant enveloppé l’enfant divin dans ses langes et préparé toutes choses, se dirigea vers le temple accompagnée de saint Joseph et de milliers d’anges en forme humaine, visibles à ses yeux. Étant arrivée, elle se prosterna à terre, et adora le Très-Haut, en ce moment la très-sainte Trinité se manifesta à elle par une vision intellectuelle et elle entendit une voix qui dit : « Hic est Filius meus dilectus, in quo mihi benè complacui ». (1) En même temps Siméon conduit par l’esprit de Dieu vint au temple, et s’approchant du lieu où était Marie avec Jésus, il les vit tous rayonnants d’une vive lumière. Anne vint aussi au temple conduite par l’esprit de Dieu et vit la même chose. Siméon prit l’enfant dans ses bras, l’offrit au père éternel et entonna le célèbre cantique : « Nunc dimittis servum tuum, domine, secundum verbum tuum in pace ». (2) Il annonça ensuite la passion cruelle qu’elle devait souffrir dans son cœur à la vue des souffrances de Jésus. Lorsque le saint prêtre prophétisa la passion, l’enfant inclina humblement la tête pour témoigner qu’il acceptait la prophétie et voulait l’accomplir. Après cela la sainte Vierge prit congé du prêtre à qui elle demanda la bénédiction et baisa la main, elle se tourna ensuite vers sainte Anne sa maîtresse et la pria de la bénir. Étant sortis du temple, ils retournèrent à la maison que leur avait fait préparer Siméon où ils restèrent encore plusieurs jours. Ils allaient chaque jour au temple renouveler leur offrande, et ils restaient en prières, depuis l’heure de tierce jusqu’au soir, dans le lieu le plus humble et le plus retiré du temple.

Texte extrait de la Vie Divine de la Très Sainte Vierge
http://jesusmarie.free.fr/marie_d_agreda_vie_divine_vierge_marie.html

(1) Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis mes complaisances
(2) Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole.

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Message par carine Lun 14 Jan 2013 - 20:05

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5ème Mystère Joyeux :

Le recouvrement de Jésus au Temple

fruit du mystère:
la recherche de Jésus


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,41-52.

Ses parents se rendaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Et lorsqu'il eut douze ans, ils y montèrent, comme c'était la coutume pour la fête. Une fois les jours écoulés, alors qu'ils s'en retournaient, l'enfant Jésus resta à Jérusalem à l'insu de ses parents. Le croyant dans la caravane, ils firent une journée de chemin, puis ils se mirent à le rechercher parmi leurs parents et connaissances. Ne l'ayant pas trouvé, ils revinrent, toujours à sa recherche, à Jérusalem.
Et il advint, au bout de trois jours, qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant; et tous ceux qui l'entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses.
A sa vue, ils furent saisis d'émotion, et sa mère lui dit:
- "Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois! ton père et moi, nous te cherchons, angoissés."
Et il leur dit:
- "Pourquoi donc me cherchiez-vous ?
Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ?"
Mais eux ne comprirent pas la parole qu'il venait de leur dire.
Il redescendit alors avec eux et revint à Nazareth; et il leur était soumis.
Et sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur.
Quant à Jésus, il croissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes.
(Lc 2,41-52)


De Marie d'Agreda "La Vie Divine de la Très Sainte Vierge"

Extrait :

La loi de Moyse ordonnait que trois fois dans l’année les Israélites iraient à Jérusalem adorer Dieu dans son temple. Cette loi à la vérité n’obligeait pas les femmes, néanmoins on avait résolu que saint Joseph irait seul pendant deux fois, mais qu’à la troisième la sainte Vierge y viendrait avec son Fils. Ce voyage était de plusieurs milles, Jésus malgré cela voulut toujours le faire à pied, quoiqu’il souffrit beaucoup dans cet âge si tendre. La première fois seulement il permit qu’on le prît quelque fois sur le bras, tantôt sa mère et tantôt saint Joseph, et qu’on lui fit faire ainsi un peu de chemin. Le soir dans les hôtelleries et dans le chemin il ne quittait jamais les côtés de sa mère, enfin qu’elle pût toujours le considérer et l’imiter exactement dans ses actions.

Ils firent un de ces voyages lorsque Jésus avait déjà douze ans, et ce fut pour la grande fête des Azymes, qui durait sept jours entiers. Le dernier jour de cette solennité, ils se mirent en marche pour retourner à Nazareth et le Seigneur mit à profit cette, occasion pour se séparer de ses parents. Pour exécuter son dessein, il se prévalut de l’usage et de la coutume des juifs qui, étant en très grand nombre, se divisaient en divers groupes, les femmes marchant séparées des hommes pour la plus grande décence. Les enfants qui étaient venus à la fête pouvaient se trouver dans la compagnie ou du père ou de la mère, c’est pourquoi saint Joseph put penser que Jésus était avec sa mère, et la sainte vierge qu’il était avec saint Joseph. Cependant la pensée de la sainte vierge fut détournée du Seigneur par une très-haute contemplation, revenue ensuite à elle-même et ne voyant pas Jésus auprès d’elle, elle pensa qu’il était avec saint Joseph. Le divin enfant se sépara d’eux en sortant de la porte de la ville ou la foule était très grande. Ils marchèrent un jour entier, mais toujours dans ce même ordre, les femmes avec les femmes et les hommes ensemble.

Enfin lorsque la foule se divisait par divers chemins et que chacun se réunissait avec ceux de sa famille aux endroits désignés, la sainte vierge et saint Joseph se retrouvèrent et en ne voyant pas le saint enfant, ils restèrent muets et confondus de douleur sans pouvoir se parler; enfin ayant repris un peu de force, ils résolurent de revenir sur le chemin qu’ils avaient fait dans ce jour afin de le chercher, en proie tous les deux à une douleur inexprimable, et s’accusant chacun de sa propre négligence. La sainte vierge en demanda des nouvelles à ses anges, qui ne lui en donnèrent point. Les époux affligés soupçonnèrent qu’Archelaüs ayant eu connaissance de l’enfant l’avait fait arrêter, ou qu’il s’était enfui de lui-même pour quelque faute de leur part. Ils continuèrent dans ces affligeantes pensées à le chercher en pleurant, sans pouvoir prendre aucune espèce de repos ni de nourriture. Ils le cherchèrent chez leurs amis et leurs connaissances dans Jérusalem, mais personne ne leur en donna des nouvelles. Étant sortis de nouveau de la ville, ils résolurent d’aller le chercher auprès de saint Jean-Baptiste dans le désert, mais ils en furent détournés par les anges. Le troisième jour, ils voulaient aller à Bethléem pour voir s’il n’était pas allé visiter la sainte grotte, mais ils en furent encore dissuadés par les anges. Ils retournèrent à Jérusalem et en cherchant dans les rues, ils donnèrent le signalement, pour le reconnaître, de ses cheveux, de son visage, de sa taille et de ses habits. Une femme leur répondit qu’un enfant semblable était venu demander l’aumône à sa porte, et en la lui donnant elle avait ressenti une tendre compassion dans son cœur, de voir un enfant si gracieux et si aimable, sans personne qui en prit soin. Sur ces paroles, la mère affligée se dirigea avec saint Joseph vers l’hospice des pauvres, et elle apprit encore là, qu’un enfant semblable à celui qu’elle décrivait, était venu consoler les pauvres, mais qu’il était parti et on ne savait pour quel lieu. Alors la vierge affligée eut la pensée avec son époux qu’il était au temple, et ayant interrogé ses anges gardiens ils lui répondirent de l’y chercher. Ils se dirigèrent vers le temple et y arrivèrent lorsque la dispute des rabbins et des scribes de la loi, à laquelle Jésus avait pris part, était sur le point d’être terminée; ils entendirent seulement les dernières raisons données par le saint enfant pour prouver la venue du Messie, qui était le sujet de la discussion. La sainte vierge, ravie de joie d’avoir retrouvé son trésor, s’approcha de son fils, et en présence de tous les assistants lui dit les paroles rapportées par saint Luc : Filii quid fecisti nobis sic? ecce pater tuus et ego dolentes quaerebamus te. Jésus fit à ses paroles la réponse rapportée aussi par saint Luc. Ils sortirent du temple et se dirigèrent vers Nazareth; aussitôt que la sainte vierge fut dans un lieu solitaire, elle fit ce qu’elle n’avait pas osé faire au temple en présence de la multitude, c’est-à-dire, se jeter selon sa coutume aux pieds de Jésus et lui demander sa bénédiction. Il la consola par de douces paroles et lui fit connaître plus parfaitement qu’il ne l’avait jamais fait tous les mystères de son cœur et les fins élevées pour lesquelles il avait agi ainsi.

L’évangéliste n’a écrit autre chose des dix-huit années que Jésus demeura à Nazareth, sinon qu’il était soumis à ses parents, et erat subditus illis*; c’est que les choses qu’il y fit furent si divines et si élevées qu’aucune intelligence humaine ne peut les comprendre. Notre grande reine reçut en ce lieu la connaissance de tous les mystères, des rites et des cérémonies de la sainte Eglise; elle connut la fausseté des hérésies, les erreurs des gentils et tous les évènements de la loi évangélique. Elle comprit la doctrine des quatre évangiles qui devaient être écrits, avec tous les mystères qu’ils contenaient, et cela avec une telle clarté et une telle profondeur qu’il est impossible à la langue humaine de l’exprimer.
*il leur était soumis


http://jesusmarie.free.fr/marie_d_agreda_vie_divine_vierge_marie.html

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