" Besame Mucho " par Cesaria Evora
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" Besame Mucho " par Cesaria Evora
Une grande Dame de la Chanson vient de nous quitter
La complainte du violon qui l'accompagne est l'expression de notre reconnaissance et de notre Adieu !
Maud
Dernière édition par Maud le Dim 18 Déc 2011 - 10:03, édité 1 fois
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: " Besame Mucho " par Cesaria Evora
Ah la la, quelle dommage! Le cap Vert c'est assez loin du Togo mais je suis quand meme touché par sa disparition. Je ne la connaissais pas beaucoup mais je trouver sa voix trés émouvante , chaque fois que je l'entendais ca me fesait quelque chose de trés spécial que j'arrive pas a expliquer. comme si c'etait une amie proche, un peu.
Quelqu'un sait si elle etait chrétienne?
Baptiste.
Quelqu'un sait si elle etait chrétienne?
Baptiste.
B123AX- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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Re: " Besame Mucho " par Cesaria Evora
Je ne sais si elle était chrétienne , mais un de ses amis proches a rapporté ceci :
"Je l'ai moi-même emmenée quelques fois à l'église baptiste parce qu'il me semblait que c'était un endroit où elle pouvait retrouver un peu de sérénité. Cesaria est une femme qui a beaucoup souffert mais elle a toujours su trouver autour d'elle de l'amour et du réconfort. C'est la raison pour laquelle elle se montre aujourd'hui si généreuse."
Maud
"Je l'ai moi-même emmenée quelques fois à l'église baptiste parce qu'il me semblait que c'était un endroit où elle pouvait retrouver un peu de sérénité. Cesaria est une femme qui a beaucoup souffert mais elle a toujours su trouver autour d'elle de l'amour et du réconfort. C'est la raison pour laquelle elle se montre aujourd'hui si généreuse."
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: " Besame Mucho " par Cesaria Evora
http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Musique/Cesaria-Evora-est-decedee-_NG_-2011-12-17-748048
Cesaria Evora est décédée
La chanteuse cap-verdienne Cesaria Evora, appelée « la diva aux pieds nus », est morte samedi 17 décembre dans un hôpital du Cap-Vert. Âgée de 70 ans, la chanteuse mondialement célèbre est morte trois mois après avoir décidé d’abandonner la scène, car elle était très affaiblie.
Césaria Evora en concert à Los Angeles, en novembre 2008
« Je n’ai pas de force, pas d’énergie. Je veux que vous disiez à mes fans : excusez-moi, mais maintenant je dois me reposer ». Les mots de Cesaria Evora, reproduits dans l’édition du 24 septembre du journal Le Monde , disaient à la fois son « grand état de faiblesse », mis en avant par sa maison de disques Lusafrica, et son infinie tristesse de dire adieu à un monde du spectacle qui l’avait aimée et lui avait permis de se construire un destin hors norme. Après une longue carrière et plusieurs interventions chirurgicales ces dernières années, Miss Perfumado (un autre de ses surnoms) avait donc décidé de rentrer pour de bon dans ce « petit pays » dont elle était devenue l’ambassadrice.
« Quand je voyage, j’emporte ma culture. Les mots chantent ma terre et la vie qui se déroule à Mindelo, chez moi », confiait-elle à la sortie de l’un de ses derniers albums, Nha Sentimento , fin 2009. Mindelo : un port sur l’île de Sao Vicente ouverte aux quatre vents. C’est le décor de poussière de son enfance, parmi sept enfants, puis de ses débuts, dès l’âge de 16 ans, lorsqu’elle chante tard dans le brouhaha des bars.
Dans les années soixante, les rythmes de Mindelo s’exportent déjà. « Cize », comme on la surnomme, n’en est pas. Elle demeure insulaire et gagne mal sa vie. Découragement. Frustration. L’inertie dure jusqu’au milieu des années 1980 : pour les dix ans du pays, elle accepte de prendre part à un concert pour la Journée de la femme. Un disque suit.
La gloire à 50 ans
À 45 ans, sa carrière décolle enfin lors d’un concert à Lisbonne. Jose da Silva, Cap-verdien de Paris travaillant à la SNCF, se trouve là. Bouleversé, il veut l’aider, l’invite dans la communauté cap-verdienne de Paris et l’aide à enregistrer son premier album de mornas, les chants traditionnels du Cap-Vert, puis un autre, en 1990. Il deviendra son mentor et producteur.
La voie de la reconnaissance est enfin en marche. En juin 1991, Cesaria Evora est programmée au festival « Musiques métisses » d’Angoulême où l’auditoire est conquis par sa « sodade ». Dans la foulée, elle enregistre Mar Azul , premier album auquel la presse française offre un écho. L’année suivante sort Miss Perfumado, et tandis qu’elle se produit à Paris, au Théâtre de la Ville, elle devient un phénomène.
Ses pieds nus, sa propension au cognac, à la cigarette… Ces postures scéniques un brin provocatrices assurent son renom, comme ses origines, sa maison ouverte, les bars qui l’ont vue grandir. Un mythe s’installe rapidement, et tandis que Miss Perfumado s’arrache à plus de 300 000 exemplaires, elle se lance à corps perdu dans une carrière de star internationale, se produisant sur tous les continents. Suivra un album tous les deux ans, la course après le temps enfui, jusqu’au surrégime, l’aventure des duos avec le Malien Salif Keita en 2002, puis avec Bernard Lavilliers en 2006, et une Victoire de la musique en 2004 pour Voz d’amor …
Trop de « Batatinhas »
En 2008, elle est victime d’un accident vasculaire cérébral qui l’oblige à ralentir le rythme. En mai 2010, elle est opérée à cœur ouvert, mais ne renonce pas pour autant : elle remonte sur scène en avril 2011, au Grand Rex. Cize persiste, plie mais ne rompt pas. Revêche et familière, modeste et fière, impeccable sur scène et nonchalante dans la vie, ayant cessé de boire, en 1994, mais allumant cigarette sur cigarette.
Elle avoue avoir aussi abusé des « batatinhas », des chips portugaises dont la consommation lui était interdite en raison de son cœur fragile et de son taux de cholestérol trop élevé : « La vie continue, je suis venue vers vous, j’ai fait de mon mieux, j’ai eu une carrière que beaucoup aimeraient avoir », dit-elle. Ce samedi 17 décembre, la vie de Cesaria Evora a cessé de continuer.
Césaria Evora en concert à Los Angeles, en novembre 2008
« Je n’ai pas de force, pas d’énergie. Je veux que vous disiez à mes fans : excusez-moi, mais maintenant je dois me reposer ». Les mots de Cesaria Evora, reproduits dans l’édition du 24 septembre du journal Le Monde , disaient à la fois son « grand état de faiblesse », mis en avant par sa maison de disques Lusafrica, et son infinie tristesse de dire adieu à un monde du spectacle qui l’avait aimée et lui avait permis de se construire un destin hors norme. Après une longue carrière et plusieurs interventions chirurgicales ces dernières années, Miss Perfumado (un autre de ses surnoms) avait donc décidé de rentrer pour de bon dans ce « petit pays » dont elle était devenue l’ambassadrice.
« Quand je voyage, j’emporte ma culture. Les mots chantent ma terre et la vie qui se déroule à Mindelo, chez moi », confiait-elle à la sortie de l’un de ses derniers albums, Nha Sentimento , fin 2009. Mindelo : un port sur l’île de Sao Vicente ouverte aux quatre vents. C’est le décor de poussière de son enfance, parmi sept enfants, puis de ses débuts, dès l’âge de 16 ans, lorsqu’elle chante tard dans le brouhaha des bars.
Dans les années soixante, les rythmes de Mindelo s’exportent déjà. « Cize », comme on la surnomme, n’en est pas. Elle demeure insulaire et gagne mal sa vie. Découragement. Frustration. L’inertie dure jusqu’au milieu des années 1980 : pour les dix ans du pays, elle accepte de prendre part à un concert pour la Journée de la femme. Un disque suit.
La gloire à 50 ans
À 45 ans, sa carrière décolle enfin lors d’un concert à Lisbonne. Jose da Silva, Cap-verdien de Paris travaillant à la SNCF, se trouve là. Bouleversé, il veut l’aider, l’invite dans la communauté cap-verdienne de Paris et l’aide à enregistrer son premier album de mornas, les chants traditionnels du Cap-Vert, puis un autre, en 1990. Il deviendra son mentor et producteur.
La voie de la reconnaissance est enfin en marche. En juin 1991, Cesaria Evora est programmée au festival « Musiques métisses » d’Angoulême où l’auditoire est conquis par sa « sodade ». Dans la foulée, elle enregistre Mar Azul , premier album auquel la presse française offre un écho. L’année suivante sort Miss Perfumado, et tandis qu’elle se produit à Paris, au Théâtre de la Ville, elle devient un phénomène.
Ses pieds nus, sa propension au cognac, à la cigarette… Ces postures scéniques un brin provocatrices assurent son renom, comme ses origines, sa maison ouverte, les bars qui l’ont vue grandir. Un mythe s’installe rapidement, et tandis que Miss Perfumado s’arrache à plus de 300 000 exemplaires, elle se lance à corps perdu dans une carrière de star internationale, se produisant sur tous les continents. Suivra un album tous les deux ans, la course après le temps enfui, jusqu’au surrégime, l’aventure des duos avec le Malien Salif Keita en 2002, puis avec Bernard Lavilliers en 2006, et une Victoire de la musique en 2004 pour Voz d’amor …
Trop de « Batatinhas »
En 2008, elle est victime d’un accident vasculaire cérébral qui l’oblige à ralentir le rythme. En mai 2010, elle est opérée à cœur ouvert, mais ne renonce pas pour autant : elle remonte sur scène en avril 2011, au Grand Rex. Cize persiste, plie mais ne rompt pas. Revêche et familière, modeste et fière, impeccable sur scène et nonchalante dans la vie, ayant cessé de boire, en 1994, mais allumant cigarette sur cigarette.
Elle avoue avoir aussi abusé des « batatinhas », des chips portugaises dont la consommation lui était interdite en raison de son cœur fragile et de son taux de cholestérol trop élevé : « La vie continue, je suis venue vers vous, j’ai fait de mon mieux, j’ai eu une carrière que beaucoup aimeraient avoir », dit-elle. Ce samedi 17 décembre, la vie de Cesaria Evora a cessé de continuer.
JEAN-YVES DANA
orchidz- Avec le Pape François
- Messages : 943
Inscription : 21/01/2011
Re: " Besame Mucho " par Cesaria Evora
Bonjour Maud, bonjour Baptiste!
La paix du Christ.
Merci Cesaria pour la joie et la paix amenées dans les moments d'écoute seule, ou en famille...
Spéciale pensée pour ce cher Panetier.
Petit pays :
orchidz- Avec le Pape François
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Inscription : 21/01/2011
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